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15 septembre 2019 7 15 /09 /septembre /2019 12:00
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15 septembre 2019 7 15 /09 /septembre /2019 08:00

InvasiónHugo Santiago – 1969 – 121' (N/B)

Un homme en costume sombre marche dans les rues d'Aquilea. Nous sommes en 1957, est une ville portuaire, terne, grisâtre, et pour tout dire improbable, mais la question n'est pas là. On y aime le foot, on y boit du maté, on y chante et danse le tango. Une parfaite ville Argentine donc ! Don Porfirio vit avec son chat, noir, Wenceslao N, son âge ne l'empêche pas de commander la résistance et les actes de celle-ci contre l'invasion de la ville par des hommes en costumes clairs.

La nouvelle mission qu'il commandite au groupe dirigé par Julián Herrera est la destruction d'un camion au Nord du pays. Les résistants ne sont pas des foudres de guerre mais la mort ne leur fait pas peur. Ce qui est une bonne chose puisque, s'il connaissent quelques succès, ils sont éliminés les uns après les autres sans qu'un quelconque change de succès final se profile.

Herrera est las de cette vie, des risques qu'il court, sachant que c'est en vain, il n'aspire qu'à se retirer avec sa fiancée Irene. Mais ne sait pas que celle-ci est une espionne au service de don Porfirio, le maître du pays.

Pour résumer ce film dont il écrivit le scénario Jorge Luis Borges dit ''Invasión est la légende d’une ville, imaginaire ou réelle, assiégée par de puissants ennemis et défendue par quelques hommes qui, peut-être, ne sont pas des héros. Ils lutteront jusqu’à la fin, sans se douter que leur bataille est infinie.'' L'origine pourtant à Santiago qui la résuma en une vingtaine de lignes avant d'en parler à Bioy Casares qui transmit l'idée à Jorge. Ces deux derniers travaillèrent de concert pour livrer le scénario final. Le film sortit en 1969, fut projeté à Cannes, avant, quelques temps plus tard de connaître de grosses difficultés avec la junte au pouvoir en Argentine qui vit dans cette réalisation une mise en abyme de son régime, elle fit détruire 8 des 12 bobines de négatifs originaux. Il fallut de longues années pour son réalisateur avant de pouvoir le reconstituer. Il eut été dommage qu'il disparût tant le souffle de Borges l'anime d'une vie étrange, fantastique et fascinante.

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14 septembre 2019 6 14 /09 /septembre /2019 08:00

Albert Anker - Jeune fille à la miche de pain - 1887

Albert Anker - Portrait de Marie Anker 1881

Albert Anker - Promenade des enfants de la crèche à Berne - 1900

Franz Marc - Traum 1913 - Rêve

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13 septembre 2019 5 13 /09 /septembre /2019 08:00

Dans sa mare, à bout, la grenouille s'agitait,

Regardant autour d'elle les cloques faites par les gouttes,

Aucune ne donnant l'heure savait-elle qu'il était

Temps d'aller rechercher le colis de la redoute ?

 

Le batracien la veille apprenant que s'écoule

Le flux intemporel des lendemains dicibles

Avait commandé sur le net un gnomon en boule

Pour oublier qu'ça pique l'avenir impossible.

 

Futés, vous lui direz : ''Quand le temps est pourri

Aucun cadran solaire n'aura d'utilité !''

Ce à quoi l'animal, quoique pas rat sourit,

Avant de rétorquer, saisi d'hilarité :

 

''N'avez-vous pas vous-même dans la tête un cerveau,

Conglomérat humide de cellules et d'axones,

De dendrites épuisées à patauger dans l'eau

De vos pensées qui lentement asphyxient vos neurones ?

 

Vous rationalisez, vos besoins, vos désirs,

Voulez tout définir par des mots, des formules ;

Comme à Gravelotte vont tomber et puis mourir,

Espoirs et illusions, vos parures ridicules.''

 

La grenouille est ainsi, d'une franchise qui

Vaut que écoutiez et suiviez son avis.

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12 septembre 2019 4 12 /09 /septembre /2019 08:00

SSS

VERNES – CORIA – éditions du LOMBARD – 1982 

Londres, Bob Morane et Bill Ballantine cherchent un restaurant quand ils entendent des cris de femme. Ils se précipitent mais n'ont pas à intervenir, la jeune femme étant visiblement experte en arts martiaux. Ils ne tardent pas à reconnaître une amie à eux : Sophia Paramount. Justement elle connais un petit resto chinois dans le coin. C'est l'occasion pour elle de leur montrer des photos qui paraissent montrer une soucoupe volante. Sophia affirme à ses amis que ces clichés ne sont pas truqués, elle en est l'auteur.

Ainsi leur raconte-t-elle comment en reportage aux Hébrides pour photographier des oiseaux de mer, un soir elle aperçu un étrange appareil en vol. l'ayant vu atterrir et curieuse elle s'approcha pour apercevoir une caverne dans laquelle elle s'engagea. Elle pu s'approcher de l'engin et même y pénétrer pour y faire les photos que ses amis découvrent.

Elle réussit à échapper aux pilotes et à rentrer. À Lewis d'abord, à Londres ensuite. Croyant être passée inaperçue elle reçut d'abord une lettre puis un coup de téléphone la mettant en garde contre la publication de ses photos. Le dernier lui promettant une forte somme en échange des négatifs.

Le 85 Lima Street n'est pas si loin, Morane propose de s'y rendre pour se faire une idée. Un immeuble abandonné dans lequel ils s'aventurent avant de se retrouver pris au piège alors que le bâtiment commence à brûler. Imaginatifs ils trouvèrent rapidement le moyen d'échapper aux flammes en passant par les toits où ils doivent affronter un tireur. Heureusement Bob n'a rien perdu de sa précision au lancer de tuiles.

Le lendemain Morane rencontre Sir Archibald, commissioner du Scotland Yard qui lui parle des SSS. Service Secret Soucoupe, des services implantés dans de nombreux pays qui enquêtent depuis longtemps sur les mystérieux appareils. Sans doute est-ce l'un d'eux qui est derrière l'agression dont fut victime Sophia et ses amis. Il conseille de vendre les photos, c'est moins dangereux. À son retour Bob constate l'absence de ses partenaires et découvre un appartement en désordre. Pas de doute c'est un kidnapping. Il ne tarde pas à recevoir un appel, la rançon ce sera les clichés.

Morane refuse de mêler la police à cette affaire, il préfère sans occuper personnellement. Il sait d'où l'appel fut émis, un point de départ qui pourrait être suffisant.

Et le sera, il délivre vite ses amis et lorsque le téléphone sonne il se fait passer pour un gangster histoire de remonter la piste. Laquelle retourne aux Hébrides d'où elle partit.

Nos aventuriers n'ont jamais refusé un petit voyage, encore moins un grand, raison de plus si l'objectif est une soucoupe volante ! Ils retrouvent la grotte, s'y aventurent, et se font surprendre par les membres du SSS qui ont bien l'intention de s'emparer de la soucoupe.

Justement elle arrive... Morane et ses amis en profitent pour s'échapper, une fois de plus.

La soucoupe se pose dans la caverne alors que l'entrée qui avait été minée s'effondre pour l'emprisonner. Elle s'ouvre, des hommes en descendent et s'approchent. Le premier sort une arme, appuie sur la détente...

D'où vient ce vaisseau, Morane a-t-il raison de penser que...

 

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11 septembre 2019 3 11 /09 /septembre /2019 08:00

François Prevot-Leygonie & Stéphan Archinard – 2018 – 99'
 

Vincent Barteau est entraineur de foot, il s'occupe des jeunes prometteurs de son club. Professionnel il dut renoncer à sa carrière de sportif après une grave blessure en finale de la Coupe de France. S'il y a une chose dont il ne veut jamais parler c'est de sa famille, nous apprendrons ce qui le conduisait à rompre les ponts d'une manière qu'il pensait définitive.

Pourtant sa mère, Françoise, est hospitalisée pour subir une pontage, difficile de refuser de la revoir, de retourner dans l'immense propriété familiale. Là il retrouve le couple s'occupant de la demeure et fait la connaissance du fils de sa sœur, Léo(nard), dont la mère ne peut pas s'occuper, d'autant qu'il est atteint du syndrome d'Asperger, une forme d'autisme qui agit sur ses relations aux autres sans réduire ses capacités intellectuelle, au contraire.

Vincent apprend que Léo est responsable de l'état de sa mère, épuisé d'avoir à s'occuper à plein temps d'un enfant qui demande une attention et une surveillance continuelles. Antonio et Lidia sont bien désolés de ce qui est arrivé, surtout la dernière, qui viendra chez Vincent avec Léo pour le lui laisser, arguant qu'il est de sa famille, pas eux, de sa responsabilité, qu'elle ne veut pas que Antonio connaisse le sort de Françoise. Qu'il ne s'en fasse pas, ce n'est que pour une quinzaine de jours, passé ce délai Léo intégrera une école spécialisée et il sera débarrassée. Barteau est bien embêté, d'abord parce qu'il n'aime pas sa famille, et moins encore les responsabilités que celle-ci implique. Mais il ne peut faire autrement et se voit contraint de trimbaler l'adolescent sur son lieu de travail, où, justement, vient d'arriver une jeune, et jolie, docteure, Mathilde Saubade, au charme de laquelle il n'est pas insensible.

Contre toute attente Léo va se passionner pour le foot, d'abord en se moquant de ce sport qu'il trouve simpliste, puis en tentant de démontrant qu'il est possible de le maîtriser intellectuellement. Ce à quoi il va s'efforcer, non sans réussite jusqu'à être accepté par les autres jeunes qui le trouvaient trop bizarre auparavant. Mathilde voit les progrès que le néo footballeur fait mais Vincent a d'autres projets, il prépare son départ pour la Chine où un club lui a fait une intéressante proposition.

Ce que Léo finira par apprendre...

Pas de suspens, les choses ne peuvent mal se passer jusqu'au bout et le spectateur le sait dès le début. La relation entre Vincent et Léo est prévisible, elle est néanmoins sympathique à suivre. Dans la réalité les choses se passeraient probablement moins bien, c'est l'avantage du cinéma de faire croire que parfois tout est simple et qu'il est possible de faire face à son passé et d'évoluer pour peu d'avoir une motivation suffisante.

 

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10 septembre 2019 2 10 /09 /septembre /2019 08:00

La vie aime qu'on l'aime, la mort, qu'on la craigne, Je fais le contraire.

Je n'ai pas le gène du guerrier, seulement celui du résistant.

Attention, tout compliment que vous me ferez vous sera facturé 100 €.

L'incertain me censure.

Je remercie les prédateurs qui m'ont griffés, mordus et tentés de me dévorer. Ils ne firent que me débarrasser du superflu, de ce qui me gênait.

Impossible d'apprendre à être intelligent, on peut seulement apprendre à paraître moins stupide.

J'ai vu les ténèbres au bout du tunnel obscur.

Une cause n'est souvent qu'un alibi.

J'ai failli m'engloutir dans les mots, sans ancre, l'encre me tuera.

Certaines douleurs sont trop vives pour être supportables mais pas assez pour être insoutenables.

Un tueur en série fait office d'ogre.

La normalité c'est ressembler à quelqu'un qui n'existe pas.

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9 septembre 2019 1 09 /09 /septembre /2019 17:02

ロード・エルメロイⅡ世の事件簿Makoto KATO – TROYCA – 2019 – d'après les light novels de Sandra Makoto et Sakamoto Mineji (TYPE-MOON 2014)

Reines El-Melloi Archisorte est assise, confortablement, Waver Velvet est en face d'elle, la tête en bas, une position peu confortable et létale si elle est maintenue trop longtemps, ce qu'elle lui rappelle avec le sourire.

Après s'être présentée elle lui explique qu'elle voudrait des éclaircissements sur son comportements après la Guerre du Saint Graal à laquelle il survécut, ''par chance'' affirme-t-il. Avant de raconter :

Il regarde Babylone, la ville érigée par Gilgamesh, celle où Iskander rendit l'âme et s'engage dans les ruelles et croise un jeune homme essayant, en vain, de faire démarrer sa moto, une Ponda, dont il a besoin pour aller chez le médecin.

Le nouveau venu le pousse avant de se pencher sur le moteur, et de découvrir la cause de son refus de démarrer : une bougie morte. Inutile de la remplacer, il tend la main, se concentre deux secondes, et le moteur démarre. L'autre peut partir.

Un homme l'a vu faire, l'interpelle en le traitant de mage avant de se présenter, Barzan, et de lui montrer qu'il possède des yeux capable de paralyser, signe qu'ils ont des points commun et viennent de la même université.

Le second propose ironiquement au premier de loger chez lui, en cellule. Laquelle a déjà un occupant, qui le reconnaît : Waver Velvet ! et c'est réciproque, ce qui est logique, Melvin Waynes ! lui aussi un ancien de la Tour de l'Horloge, à qui il avait emprunté de l'argent pour aller au Japon, bien loin de Babylone donc.

Waver lui parle de la Guerre du Saint-Graal au cours de laquelle Lord El-Melloi, M. Keyneth, mourut, le frère de Reines, ancien prof de la Tour de l'Horloge et professeur de Waver Du reste la fiancée de Keyneth avait connu le même, et horrible, sort. Saber serait responsable de ces décès mais c'est une autre histoire, et une autre série.

Mais assez parlé, il est temps de s'en aller, pour contrecarrer les plans de Barzan, ce qui ne pose pas de difficultés. Waver et Melvin peuvent s'échapper sur la moto de ce dernier.

Reines a écouté son histoire, reste une question, pourquoi maintint-il la classe El Melloi en vie durant trois ans ? Par culpabilité d'avoir causé la mort de celui qui fut son maître répond-t-il. Reines va demander à Waver plusieurs choses dont la plus importante, conserver le siège de Lord El-Melloi jusqu'à ce qu'elle soit en âge de l'occuper. Il va donc devenir le nouveau Lord ! Il accepte, comment faire autrement, mais à une condition de rajouter un II après le titre, histoire de s'en distinguer.

Lord El Melloi II est donc professeur mais conscient de ses limites en tant que mage et le regrettant, il aurait voulu mais... et puis sa position lui apporte quelque inimitiés pouvant aller jusqu'à tenter de le tuer, en vain bien sûr.

Professeur ne sera pas sa seule occupation, nombre de manifestations magiques vont se produire aux environs de Londres sur lesquelles il devra enquêter en compagnie d'une mystérieuse jeune fille, Gray, descendante d'Artoria Pendragon et détentrice de la Sainte Lance Rhongomyniad. Ensemble ils auront fort à faire. Tant mieux pour nous.

 

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9 septembre 2019 1 09 /09 /septembre /2019 08:00

Gustave Courbet - Le Réveil - 1886

Gustave Courbet - Nature morte aux truites de la Loue 1873

Karl Stauffer-Bern - Nu assis 1879

Karl Stauffer-Bern - Schädelstudie - étude de crânes

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8 septembre 2019 7 08 /09 /septembre /2019 18:47

Snif... snif... c'est bizarre cette odeur... Pas moyen de rédiger son courrier comme on veut, pour une fois que quelqu'un m'écrit plutôt que de m'appeler pour une époque sans téléphone c'est quand même quelque chose.

Tout de même c'est étrange, ça sent la cuisine, le feu de bois, pourtant la pizza n'existe pas encore, c'est dommage, une fois je suis arrivée trop tôt !

Snif... snif... Ça augmente de plus en plus, il y a de la fumée, c'est étrange, serait-ce un coup de ce Henri Désiré qui m'a écrit et dont la lettre est... est... ma poche, mais je n'ai plus de poche, quelle drôle de tenue et cette fumée, ça a dû cramer dans la cuisine.

Snif... snif... Mais je reconnais cette odeur maintenant, ni pizza, ni grillade, c'est la plus douce des fragrances, celle qui dure le plus longtemps malgré qu'elle soit difficile à dénicher.

L'odeur de sainteté...

Et pourtant j'ai le feu quelque part.

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Bienvenue sur ce blog ! Vous y découvrirez mes goûts, et dégoûts parfois, dans un désordre qui me ressemble ; y partagerez mon état d'esprit au fil de son évolution, parfois noir, parfois seulement gris (c'est le moins pire que je puisse faire !) et si vous revenez c'est que vous avez trouvé ici quelque chose qui vous convenait et désirez en explorant mon domaine faire mieux connaissance avec les facettes les moins souriantes de votre personnalité.

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