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4 octobre 2020 7 04 /10 /octobre /2020 08:15

Mon... Vois-tu, je commence et déjà je cherche mes mots. Aimé, dis-tu, c'est le terme que j'allais employer mais y penser l'éloigne déjà tant j'en sais la fausseté, c'est au passé qu'il me faudrait l'utiliser et je devine quelle blessure cela te causerait.

Sans qu'ils fussent venimeux certaines termes sont toxiques par la façon dont on les perçoit, contraire à ce que l'on espérait. Ex, conviendrait mieux, ex qui ? Ex toi ? Ex nous plutôt, de ce binôme que nous crûmes éternel et dont chacune des parties se révèle autonome. Toi à qui je dois tant, tu es mon ex amant de conscience.

Les séparations sont cruelles de ce qu'elles nous permettent d'affronter la réalité de sentiments qui n'étant plus générés par la présence de l'être aimé meurent, tels ces feux manquant d'air et laissant après leur extinction la fumée des regrets qui nous pique les yeux. Cigarette éteinte, mégot jeté, odeur qui déjà s'estompe et s'oublie.

Tant me voient en images dis-tu, comme moi, nous, tous, pour qui l'autre est ce que l'on voudrait quand sa vérité nous est étrangère.

Quoi que je trace en toi en écho à ces mots sache qu'ils seront transformateur et que les cicatrices des sentiments perdus sont celles qui disparaissent si vite que l'on croirait les avoir rêvées.

Regarde par la fenêtre, voit sur l'avenir se lever le soleil, il dissipera désespoir et souffrance, ces furoncles au derrière de l'ego que calmera la crème du passage du temps et des rencontres à venir.
 

Repartir de zéro est une expression, nul ne le peut, mais regarde ton lendemain comme cette feuille qui fut blanche avant que tu ne m'écrives, te vidant de vocables noyés par le temps, tel le flot se retirant regarde la sur face vierge n'attendant que les traces que tu y laissera, d'abord les tiennes seules, puis d'autres les rejoindront.
 

De toi je garderai les meilleurs souvenirs et cette copie, merde in China d'un œuf de Fabergé. Mon nouveau compagnon, lui, peut m'en offrir un vrai. La jeunesse fait que la soupe apparaît mangeable, mais dans des plats d'argent elle gagne une saveur dont j'ignorai tout.

Tu vois je ne mérite pas la tristesse que tu pourrais ressentir. Garde les yeux ouverts dans l'obscurité, ferme-les à la lumière, c'est le seul moyen de regarder l'autre sans le voir.

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24 juillet 2020 5 24 /07 /juillet /2020 08:00

Mon cher génie,

Sais-tu combien de lampes j'ai frotté, jusqu’ici en vain, dans l'espoir de te rencontrer, combien de fournaises j'ai traversé, explorant le monde, écoutant les rumeurs, les légendes, rencontrant sages et ermites afin qu'ils m'éclairassent sur le sentir tortueux de mon destin.

J'ai traversé la mer des sargasses, exploré cent épaves, dérangeant les spectres y résidant, pour, finalement, essuyé leurs sarcasmes devant mes échecs répétés ; grimpé aux cocotiers poussant sur des îles magiques pour n'y cueillir que les fruits amers de l'illusion. Combien de fois fus-je roulé dans la farine, la découvrant poussière. Je croisai même Al Capote, espérant que par lui et ses relations je puisse accéder à mon but, il n'en fut rien, et des agapes partagées aux 4 coins du monde ne me reste que l'arrière-goût acide de la lucidité bue dans les implacables verres du réel.

Tirlipote-nous murmurèrent les bouches édentées de sirènes oubliées des humains, nous te dirons le secret, t'indiquerons la direction de la vérité.

Je faillis les croire mais me retint avant qu'elles ne m'attirassent dans leur repaire pélagique où elles m'eussent dévorées jusqu'à la fin des temps.

Sur le seuil du possible me reste l'opportunité de cette missive et l'ambition qu'elle te parvienne afin que tu accèdes à mon vœu.

Point de riches illimitées, d'immortalité damnatrice, juste la faculté d'être le jour faucon, histoire de changer un peu, et la nuit, loup, hurlant à la lune, la vraie, celles que j'ai mordu étaient fades et flasques.

Qu'importe après tout si cette lettre reste sans destinataire, je peux rêver, écrire... Par l'imaginaire je traverse le ciel ou court dans les bois. C'est lui le seul génie auquel je veux m'adresser.

J'aurais trop peur si un vrai me répondait.

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10 novembre 2019 7 10 /11 /novembre /2019 18:00

Cher ami,

Te souviens tu des temps ancien, quand ma jeunesse était radieuse et optimiste ? Et bien cette époque est révolue. Maintes fois j'ai voulu te mettre au rencard mais des souvenirs chocolats me retenaient, on s'accroche parfois à des choses bien étranges, mais vient le réveil qui nous amène à comprendre que le passé ne se retient dans aucun récipient.

Tu es ébréché, abîmé, recollé en plusieurs endroits tel un soldat couturé de partout mais fier de ses états de services ; les tiens furent honorables mais mes goûts ont changé et mon estomac ne supporte plus le cacao, ainsi en te mettant à la poubelle, ce cimetière du quotidien, c'est sur mon enfance que je jette un suaire patient.

Non, je ne serais pas seul au lever, une charmante tasse en porcelaine à la anse agréablement courbe me tiendra compagnie en me permettant de boire mon café, sans sucre.

Ce sera dur la première fois que, littéralement, je pourrai dire que je manque de bol.

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26 août 2019 1 26 /08 /août /2019 08:02

Messieurs,

c'est avec peine que je prends la plume pour vous écrire au stylo, l'acteur est mon domaine, la rédaction moins ; à l'école déjà, pour avoir de bonnes notes je mettais un bourre-pif au prof histoire d'aller explorer les vallées mauvéris des James Bond Girls de ma classe. Mais je m'égare, c'est sur le traitement de l'information que je voulais attirer l'attention des gauchistes qui vous servent de journalistes, vous qui traînez dans la boue les valeureuses organisations paramilitaires assurant la protection des valeurs occidentales face à la montée des impérialismes voulant concurrencer le Nôtre. Craignez les rigueurs de l'hiver culturel à venir, les frimas vous incitant à dissimuler vos faces de rats dans des cagoules obscures. Non, il n'y a pas de menaces dans ces phrases, seulement le vœu que les asthmatiques mentaux que vous êtes comprennent où sont leurs intérêts.

Vous m'avez invité à l'occasion de la sortie du nouvel opus de mes aventures, j'en profiterai pour faire le tour de vos locaux, prenez soin de ranger vos affaires, coupez vos micros, éteignez vos caméras, en matière de gadgets vous êtes des amateurs à côté de Q, et ne faites pas de vos jeux de mots ineptes de français prenant la vulgarité pour de l'esprit.

La dernière fois, alors que je demandais « Où sont les toilettes ? » vous vous êtes bien gardé de me dire qu'il n'y avait plus de papier, heureusement il restait un pot de yaourt... inutile que j'en dise plus. Je l'ai rebouché, remis en place, vous ne vous en êtes pas rendu compte. J'avais des billets de dix Livres sur moi, la reine s'en souvient. Vous ne pourrez plus dire que l'argent n'a pas d'odeur.

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27 mai 2019 1 27 /05 /mai /2019 08:00

Messieurs,

c'est avec peine que je prends la plume pour vous écrire au stylo, l'action est mon domaine, la rédaction moins ; à l'école déjà, pour avoir de bonnes notes je mettais un bourre-pif au prof histoire d'aller explorer les vallées mauvéris des James Bond Girls de ma classe. Mais je m'égare, c'est sur le traitement de l'information que je voulais attirer l'attention des gauchistes qui vous servent de journalistes, vous qui traînez dans la boue les valeureuses organisations paramilitaires assurant la protection des valeurs occidentales face à la montée des impérialismes voulant concurrencer le Nôtre. Craignez les rigueurs de l'hiver culturel à venir, les frimas vous incitant à dissimuler vos faces de rats dans des cagoules obscures. Non, il n'y a pas de menaces dans ces phrases, seulement le vœu que les asmathiques mentaux que vous êtes comprennent où sont leurs intérêts.

Vous m'avez invité à l'occasion de la sortie du nouvel opus de mes aventures, j'en profiterai pour faire le tour de vos locaux, prenez soin de ranger vos affaires, coupez vos micros, éteignez vos caméras, en matière de gadgets vous êtes des amateurs à côté de Q, et ne faites pas de vos jeux de mots ineptes de français prenant la vulgarité pour de l'esprit.

La dernière fois, alors que je demandais « Où sont les toilettes ? » vous vous êtes bien gardé de me dire qu'il n'y avait plus de papier, heureusement il restait un pot de yaourt... inutile que j'en dise plus. Je l'ai rebouché, remis en place, vous ne vous en êtes pas rendu compte. J'avais des billets de dix Livres sur moi, la reine s'en souvient. Vous ne pourrez plus dire que l'argent n'a pas d'odeur.

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19 février 2019 2 19 /02 /février /2019 17:01

Monsieur, Madame… Je ne sais pas, et vous-même le savez-vous ?

Pourquoi cette lettre ? À vrai dire je ne sais pas mais au moins suis-je certain que vous en prendrez connaissance. Pour vous exprimer mon ennui sans doute. Je voulais être au vert, cette situation ne me convient plus, ce décor est une prison dans laquelle je tourne en rond, pas moyen d’en sortir, où aller, ailleurs serait comme ici, je le sais.

Tout est bien, c’est vrai, trop bien, d’un calme insupportable, d’une routine soporifique, je reconnais que vous avez fait un effort mais la personne qui se trouve avec moi n’a plus la côte. Que dire, que faire ? Aucun divertissement, pas de jeux vidéo, de grands magasins, pas de télévision ni même de radio, pas de disque, même l’écriture reste à inventer, c’est vous dire mon mérite de vous adresser cette lettre !

Rien ne m’appartient, rien…

Ah ! J’aperçois l’autre pensionnaire, on dirait qu’elle discute avec quelqu’un dissimulé dans un taillis, ça a l’air intéressant. Son interlocuteur s’en va, c’est bizarre, je pensais que nous étions seulement deux dans ce jardin.

Elle revient, on dirait qu’elle tient quelque chose dans la main, une pomme, c’est sûrement une idée de vous, succulente d’abord, les pépins ensuite !

Comme enfer autrement qu’y goûter ?

Votre…(Mettez le terme que vous voudrez !)

En pensant : Il aurait pu se taire Adam !

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11 novembre 2015 3 11 /11 /novembre /2015 08:34

Ai-je dormi si longtemps ? Quand j'ai rouvert les yeux la nuit était tombée, j'étais presque bien, allongé dans la boue, le ciel et ses étoiles me regardant, sans que je sache s'ils étaient amusés ou désolés. Combien de temps suis-je resté ainsi, les oreilles pleines encore de bruits, de cris, d'explosions, le corps frappé par les coups de fouets des obus tombant autour de moi ? Tout mon corps me faisait mal mais peu à peu la douleur s'est éloignée comme une maîtresse qui vous délaisse pour aller voir quelqu'un d'autre, et je sais que beaucoup d'amants attendaient, réclamaient, espéraient ses caresses, juste pour être certains d'être encore de ce monde.

J'ai pu me lever, lentement, alors que l'aube n'était pas encore là, en ces minutes dessinant un chemin entre le passé et le présent.

 

J'ai regardé autour de moi sans distinguer que des ombres plus denses que la nuit. Le silence m'entourait et bourdonnait dans mes oreilles comme si celles-ci subissaient les conséquences de la pluie de bombes subies.

 

Marcher fut difficile, chaque mouvement demandant toute ma concentration. J'ai essayé de me repérer, de voir quelque chose m'indiquant la direction à prendre. Au moins pouvoir différencier nos lignes et celles de nos ennemies. Mais tout se ressemblait, les arbres, enfin, ceux qui restaient, et puis le sol, la terre creusée, et ces odeurs de poudre et de sang se mêlant au brouillard qui en montait pour me tromper. Un suaire d'effroi, le monde refusant de voir encore ce qui se passait là depuis des jours, des semaines, des mois, depuis des milliers et des milliers de vies qui étaient tombé pour nourrir un sol qui n'en demandait pas tant.

J'ai pu avancer, lentement, mais malgré ma volonté j'étais immobile, retenu en cet endroit par une force implacable contre laquelle je ne pouvais rien.

 

C'est donc cela, la Mort, ai-je pensé, presque rassuré de n'être pas dans une de ces images que ma grand-mère me montrait pour me faire craindre l'Enfer. Puis j'ai compris, je ne pouvais m'y rendre, j'en venais. Ces semaines d'attentes, de combats, d'une peur acide me collant à la peau comme un vêtement humide dont je ne pouvais me débarrasser. Ces nuits à chercher le sommeil malgré les cauchemars qui revenaient sans cesse. Ces heures à parler avec les autres pour dissoudre l'angoisse. Ces secondes que mon cœur marquait avec violence comme s'il avait pressenti qu'il n'aurait plus longtemps pour faire son travail.

 

Et puis revint le dernier souvenir, l'assaut à donner, mes pieds qui glissent, mes mains qui tremblent. Je progresse comme je peux, lentement. Le bruit m'entoure, m'enveloppe, le jour n'est pas encore vraiment levé, un pas, un autre... la douleur me surprend, j'ouvre la bouche pour appeler mais aucun son n'en sort. Mes oreilles bourdonnent et puis le silence se fait, l'obscurité vint ensuite.

 

Le temps ne veut plus rien dire, je reste là, seul, me demandant si mes compagnons d'armes tombés au combat sont dans la même situation, chacun dans son univers, seul face à... mais face à quoi, à qui, à...

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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 07:12

Je Lee entre vos lignes, pour utiliser un de ces jeux de mots que vous paraissez affectionner. Je sais à quoi vous rêviez et ce que vous êtes maintenant, une sorte de poupée de mots, ou une de ces boîtes qui font meuh quand on les remets droites après les avoir renversé. Je me moque ? À force de vous lire je prends vos tics, vos habitudes, l'élève copie son maître.

Du moins cela serait vrai si j'étais votre élève et vous un maître, ce que vous ne voulez pas être. Dans le cas contraire vous remarqueriez qu'en fait vous ne le pouvez pas. Je perçois votre frustration, feinte j'en suis sûr. Si vous vouliez... mais vous ne le savez pas, comme vous aimez à le dire, à le répéter. Les mots vous suffisent, l'imaginaire est l'univers dans lequel vos aspirations trouvent à s'exprimer alors que le réel vous semble inhospitalier.

Ce n'est pas mon cas ! Vous direz que je vous utilise, devine des aspirations que vous n'avez pas pour justifier les miennes en vous en imputant la responsabilité. Qui sait... après-tout qu'importe si je lis ce que vous n'avez pas écrit, ou pas voulu, consciemment, écrire. Vous m'offrez l'alibi dont j'ai besoin.

Le but de cette missive ? Vous dire que grâce à vous j'ai appris, compris. Je suis trop jeune encore malgré les idées qui m'envahissent et que, peut-être, j'évoquerais pour vous, par courrier. Je sais quoi faire, et surtout quoi ne pas faire, quelle logique est à l’œuvre chez moi, comme elle le fut chez d'autres. Pas de violence, exprimée, pas d'animaux torturés, rien qui dépasse, rien de visible... rien que des pensées que j'aiguise sur la meule de votre blog jusqu'à ce que je puisse agir, vraiment.

L'amusant est que vos visiteurs penseront que vous êtes l'auteur de ces lignes, quelque part ce n'est pas faux, n'est-ce pas.

Je vous dis à bientôt, sous quelle forme, ça... 

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 07:14

Monsieur,

 

Médecin traitant de M. Lee depuis longtemps je vous l'envoie afin que vous l'examiniez attentivement, je ne doute pas que vos conclusions rejoignent les miennes et que vous décidiez de le garder dans votre établissement, pour sa sécurité. Son inconscient semble prendre plus souvent qu'à son tour. Le fatras d'idées perceptions et émotions n'est pas contenu ainsi qu'il le devrait et souvent déborde et influe négativement sur son comportement. Quelques minutes d'observation suffiront pour corroborer ce que je viens de vous dire. Le refoulement chez lui n'existe quasiment pas, vous savez que dans notre société dire ce que l'on pense n'est plus possible et nous ramènerait au niveau de la bête que M. Lee avoue lui-même préférer, séquelle de sa jeunesse et d'une trop grande proximité avec des animaux, les humains s'étant éloignés pour des raisons qu'il ne m'appartient pas de vous révéler ici.

Le désir non maîtrisé ouvre la porte à la perversité et ce patient se complait à afficher une attitude choquante où le narcissisme domine un Moi fantomatique, restes d'une sexualité infantile qui jamais ne put, ne sut, atteindre l'âge adulte. Son idéal du Moi est un jouet qui le satisfait.

Jusque-là rien ne semble nécessiter un internement, pourtant mon expérience avec lui laisse entrevoir un psychisme dévoré de pulsions inquiétantes, de rêves de grandeurs, de croyances en une intelligence surhumaine, proche de la mienne, c'est vous dire son délabrement ! Il en vint même à affirmer que c'était mon Œdipe qui n'était pas résolu plutôt que le sien, vous comprenez à quel niveau il en est rendu ! Comme si moi je ressentais quelque angoisse de castration, régulièrement je vérifie que chaque chose est à sa place

Mais le pire c'est qu'il soutienne les thèses de Jung contre les miennes, proclamant que je ne vois que mon nombril et le minable appendice se trouvant en dessous. Comme si l'âme était mieux qu'une invention de mystiques ignorant les réalités de la science ; que nous disposions de capacités de compréhension dont MOI je n'aurais pas l'usage ! Le philosophe doit fléchir devant le savant, abdiquer ses illusions faute de finir comme Nietzsche, où ce patient qui en est la pale copie. L'esprit se penchant sur lui-même ignorant des avancées que nous proposons ne peut qu'avoir une perception erronée de sa nature. Au moins partagera-t-il avec son devancier une fin misérable, sinon pitoyable, mais logique au vu des élucubrations qu'il aura produit au long d'une existence qui eu au moins le mérite de nous aider à mieux comprendre les dévoiements engendré par l'ignorance. Heureusement nous sommes là pour remettre sur le droit chemin de la conscience les psychés risquant de s'en égarer. Ne pensons pas que toutes soient récupérables, à notre tour nous céderions au délire de grandeur dont, heureusement, je n'ai jamais eu à souffrir.

Méfiez-vous pourtant de sa faculté à embrouiller son interlocuteur par des raisonnements semblant sensés, sinon fondés, mais qui, à l'analyse, ne révèle que le puzzle d'une conscience soumise en son jeune temps à des contraintes qui la lézardèrent définitivement. Malheureusement il est la démonstration de nos limites. L'autopsie de son cerveau nous en apprendra beaucoup, veillez à le préserver.

Je ne doute pas, cher collègue, de votre accord plein et entier, je confie sur le champ ce courrier à l'homme en blanc qui vient me voir chaque soir.

 

Excellents articles également de Catherine et Denis, en plus de celui de Heide bien sûr, à découvrir en cliquant sur le harfang.


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30 août 2012 4 30 /08 /août /2012 06:07

 

À moi...

 

Pour produire un texte amusant, il convient de prendre de bons violons d'ingrédients. Un grand verre de placide sulfurique dont Chimène n'aurait badie qu'il était trop chaud, un zeste malheureux, de déconfiture, à l'orange, si le canard n'a pas tout mangé.

 

Portez à ébullition puis rajoutez le riztuel d'envoûtement, avant de laisser l'effet se faire. Réunissez vos amis travestis que les locaux motivent dans un arrière train avant qu'il ne siffle 3 fois.

 

Et la licorne arrivant soudainement au milieu vous indiquera la direction à prendre, celle d'Helsinki, tout double, où le lait froid ne trouble personne. Si malgré vos efforts, nul ne s'esclaffe c'est que votre plat est indigeste et votre humour moribond. Restez stoïque, bredouillez quelques excuses en finnois, de Grenoble. Avant que votre cerneau ne brou du noir, roulez en boule votre essai calamiteux, jetez-le dans la poubelle... et arrêtez de cassez les urnes de vos auditeurs !


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Bienvenue sur ce blog ! Vous y découvrirez mes goûts, et dégoûts parfois, dans un désordre qui me ressemble ; y partagerez mon état d'esprit au fil de son évolution, parfois noir, parfois seulement gris (c'est le moins pire que je puisse faire !) et si vous revenez c'est que vous avez trouvé ici quelque chose qui vous convenait et désirez en explorant mon domaine faire mieux connaissance avec les facettes les moins souriantes de votre personnalité.

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