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8 juin 2020 1 08 /06 /juin /2020 08:10

Motorô Mase – Kazé Seinen – 2013 traduit du japonais par

Jacques Lalloz, adaptation et correction : Josselin Moneyron - 10 tomes
 

La cérémonie marquant la rentrée se termine, c'est le moment de l'injection voulu par la ''Loi pour la sauvegarde de la prospérité nationale''. Les infirmières sourient mais les enfants regardent s'approcher l'aiguille en pleurant.

Tous vont y passer, c'est comme ça ! Après quoi la directrice les félicite et précise que :

Chacun doit profiter de sa vie, l'appréhension de sa mort prochaine élevant le degré de conscience populaire qui permet d'augmenter la productivité de la société.

Fujimoto Kengo grandit, passant sans encombre le délai fatidique et regardant ses ''obligations'' avec distance, à l'inverse de ses collègues alors même que lui est rappelé l'utilité du système, la baisse du nombre de suicides et d'acte de délinquance alors que le PIB et la natalité progressent d'année en année. Soudain un homme se lève, s'insurge, dénonce un jeu de roulette russe avec la vie des gens, sa sœur faisait partie du millième de la population condamnée. Il n'a pas le temps d'en dire plus.

Les citoyens ayant reçu la capsule fatidique reçoivent 24h avant leur mort un préavis indiquant le jour et l'heure exacts de leur décès :

C'est ce document que Fujimoto et ses collègues sont appelés à délivrer. Le jeune homme pourtant doute de la validité de son devoir d'autant qu'il doit connaître la vie de l'intéressé(e) pour remplir sa mission avec humanité.

C'est le soir qu'il livre son préavis, et quand il s'annonce chacun sait pourquoi il est là. C'est à la mère du futur défunt qu'il donne l'attestation, supporte les pleurs de la récipiendaire jusqu'à ce qu'elle signe le récépissé.

Pour autant la société n'est pas idéale, Yosuke Kamoi le sait bien qui dut voler un cd sous la menace, se fit prendre et fut sévèrement puni par ceux qui l'avaient mandaté qui lui écrasèrent leurs mégots sur la tête. 4 ans ont passé mais il n'oublie pas et ses brûlures font toujours mal.

Il est surpris quand sa mère vient le voir dans sa chambre, plus encore quand il apprend qu'il entame la dernière journée de sa vie.

Autant l'utiliser d'une manière qui lui fasse du bien !

Fujimoto est prévenu de la disparition de Kamoi, mais le cas est prévu. Si un condamné se livre à des actes répréhensibles sa famille sera pénalisée en ne touchant pas sa ''pension familiale de prospérité nationale'' et en devant payer des dommages et intérêts. Au tour de Shimoyama, le chef de ceux qui le terrorisèrent si longtemps.

Mais la vengeance ne semble pas si agréable, trop longtemps après elle n'avait plus de goût. Que lui restait-il d'autre que mourir seul au bord d'un chemin forestier ? Quand ses exactions furent connues Fujimoto prit conscience que sans l'Ikigami Yosuke ne serait jamais passé à l'acte.

Les Komatsuna sont un duo de musiciens jouant un peu partout pour gagner leur vie formé de Torio Tanabe, l'interprète, et de Hidekazu Morio, le compositeur. Ils se produisent depuis un an quand, un soir, Yu'ichi Satake vient les voir mais ne veut écouter que Tanabe.

Kengo visite le lieu de production des capsules, des vaccins, des seringues, découvre une organisation segmentée afin que le secret soit complet.

Tout un système complexe paraissant ne pas laisser place à l'erreur. Fujimoto en sait plus mais cela n'allège pas son rôle.

Tanabe et Morio se sont séparé, le premier était trop heureux de se voir offrir la chance de devenir une vedette bien que son futur ex partenaire lui promette une carrière courte. Ce que les faits finissent par corroborer. Il ignore que Kengo vient de recevoir un nouvel Ikigami à livrer, à son nom.

Il reste 24 h à Tanabe alors que son ex partenaire a un accident et se trouve dans le coma. Une journée ça passe vite, pour le condamné qui peut enfin passer à la radio, une chance qu'il ne peut laisser passer, l'opportunité d'interpréter ''Un signal sur le bord de la route'', de Komatsuna, une chanson que Morio entend puisqu'il réagit et se réveille à l'instant ou son ami meurt.

Sans l'Ikigami Tanabe aurait suivi un chemin différent de celui qu'il espérait, Morio serait peut-être mort, naturellement...

Ce manga nous montre comment chacun peut employer sa dernière journée, en bien, en mal, alors que Fujimoto voit croître ses questions sur son rôle et l'utilité de cette injection.

Je n'ai pas encore vu le film tiré de ce manga, ça viendra !

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3 décembre 2016 6 03 /12 /décembre /2016 08:21

Scénario : ONE, Dessins : Yūsuke Murata – 2012 – 10 volumes

Résultat de recherche d'images pour "one punch man"

Une explosion secoue la ville creusant un trou immense, un être étrange apparaît, oreilles en pointes, des antennes sur la tête, bref, le méchant typique, ou presque.

Chez lui, face à son écran, un adolescent regarde ce qui se passe et se dit qu'il est temps qu'il fasse quelque chose. Il arrive juste à temps pour enlever une enfant qui allait se faire attraper par le type à antennes qui lui réservait un mauvais sort.

T'es qui toi ? demande le premier. Lui même se présentant comme le produit de la pollution causée par les humains. Il est la colère de Mère Nature incarnée pour anéantir la civilisation diabolique de la surface du monde. La preuve, plus il s'énerve plus il grandit, ses crocs s'allongent, ses mains deviennent des serres aux griffes aigües.

L'autre ne dit rien, il se concentre, et frappe.

Un seul coup suffira pour assommer son adversaire.

ONE PUNCH MAN

Trois ans plus tôt, déjà, une créature bizarre nommée Le Grand Crabdante se promène, mutant suite à l'absorption de trop de crabes, et regarde Saitama, un homme banal en costume d'employé de bureau lui faire face, sans peur. Et pour cause, il est chômeur, qu'à-t-il à craindre ? Mais Crabdante n'en a pas après lui, il vise un gamin avec le menton fendu. Lequel est la cible du monstre pour lui avoir dessiné des tétons alors qu'il dormait dans un parc.

Ce qui semble être une bonne raison !

Justement le gamin est là, le monstre aussi qui va pour l'écraser quand le chômeur sauve la vie du premier. D'ailleurs cette rencontre lui rappelle qu'étant gosse il rêvait de devenir un super héros pour balayer les méchants. Une situation plus excitante qu'employé de bureau, on en conviendra.

Rôle qu'il pourrait tenir, avec sa cravate, chacun son truc, il arrache un œil du crabe géant avant de l'écraser.

ONE PUNCH MAN

En 36 mois il est devenu un vrai héros, s'entraînant au point d'en perdre ses cheveux. Ayant acquis un pouvoir invincible il est celui dont il a toujours rêvé.

Déjà un autre super méchant s'annonce, un duo en fait, le savant fou et sa créature, son frère dont il a modifié le métabolisme au point d'en faire un géant capable de détruire une ville entière du revers de la main.

Vous devinez ce qui va lui arriver !

Les adversaires suivant seront plus coriaces, et plus nombreux. Créatures souterraines venues revendiquer la surface et décidé à éliminer la totalité des humains. 

Mais la victoire laisse un goût amer à notre héros qui ressent de moins en moins d'émotions, d'excitation ou de colère. Pour lui battre un super vilain revient à écraser un moustique puisqu'un seul coup suffit. 

ONE PUNCH MAN

Et puisqu'il est question de moustiques en voilà qui arrivent, un nuage immense et mortifère pour les animaux qu'il croise. Une nuée menée par une créature, féminine, utilisant les moustiques pour se repaître de sang, ceux-ci venant lui réinjecter ce qu'ils ont pris ailleurs. Cette fois ils ne seront pas trop de deux pour affronter cette créature plus intelligente que celles que nous avons déjà croisées. Son partenaire s'appelle Genos, c'est un cyborg, il aurait néanmoins été battue sans l'intervention de Saitama. Du coup Genos veut devenir le disciple de son nouvel ami, s'étonnant qu'il n'ait rien d'artificiel, alors que lui peut être réparé facilement.

Mais la Reine n'était elle-même qu'une création de scientifiques qui ont observés ce qui s'est passé et souhaitent ''inviter'' cet homme chauve si fort à les rejoindre. Alors que Saitama accepte d'entraîner Genos celui-ci sent quelque chose se rapprocher à grande vitesse. Cette fois...

 

One Punch Man est le nouveau phénomène dans le monde du manga, non seulement au Japon où plusieurs millions d'exemplaires se sont déjà vendus, mais aussi en France où il connaît un grand succès.

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5 juillet 2016 2 05 /07 /juillet /2016 08:08

(いばらの王Ibara no Ō)  IWAHARA Yūji – 2002-2005 – six volumes

Prépublié dans magazine Monthly Comic Beam 

Publié en France par Soleil

 

Une adaptation en film d'animation a été produite par le studio Sunrise et réalisée par Kazuyoshi Katayama en 2010.

 

Le Roi des ronces

Afin d'échapper à une maladie incurable, une sclérose cellulaire non-héréditaire, appelée ''médusa'', 160 personnes ont été sélectionnées par une compagnie privée ''Véga'' au moyen d'une loterie pour participer à un programme de cryoconservation puis placées dans des capsules en attendant un vaccin efficace. Parmi elles se trouve Kasumi, adolescente dont la jumelle, Shizuka, malade elle aussi, n'a pas été tirée au sort. ''Dieu est cruel pense la jeune fille, il n'a porté son choix que sur moi''. La maladie se développe rapidement, six semaines après la contraction du virus la malade est pris de convulsions puis six heures plus tard surviennent des spasmes, les cellules se fossilisent provoquant une mort rapide.

Kasumi arrive donc dans le centre fondé par Henry Abstein, milliardaire dont le fils décéda à cause de médusa, sis dans son château du 13ème siècle transformé en centre médical. Elle rejoint le CCC avec le numéro 79/160 avec pour compagnon le bracelet signalant l'évolution de sa maladie. Elle s'allonge, s’endort !

Le réveil est différent de ce qu'elle attendait. La capot de sa capsule se soulève, elle ouvre les yeux, regarde autour d'elle, se dresse dans son lit et découvre autour d'elle un enchevêtrement de ronces qui semble courir partout. Sortant de son nid elle rejoint ceux qui l'ont précédé au centre de la salle. Tous s'interrogent jusqu'à ce qu'ils soient attaqués par des espèces de dragons volants puis une autre, sans aile mais plus grosse, et affamée! Les survivants s'abritent puis s'interrogent. L'évolution ou la mutation des espèces demandent du temps, combien d'années ont-ils passés endormis, sont-ils guéris ?

Des tensions se font jour, comment vivre dans un environnement incompréhensible ?

Kasumi reste dans son coin, regrettant que sa sœur ait réussie à la convaincre d'accepter cet essai. Elle se souvient de leur passé, du collège, et toujours Shizuka lui répète qu'elle ne doit pas mourir.

Le Roi des ronces

Ils trouvent une sortie, atteignent une plage, mais l'infection n'est pas vaincue et s'ils trouvent un abri celle-ci les tue l'un après l'autre. La jeune fille part en exploration du bâtiment, histoire de s'occuper. L'animosité augmente entre certains survivants, surtout quand il apparaît que l'un d'eux est un pirate informatique qui n'est même pas malade mais qui aura la mauvaise idée d'ouvrir une trappe pourtant scellée...

 

Les 7 survivants se retrouvent donc sur une île, pris entre la maladie qui continue de les ronger et des monstres qui ambitionne de les dévorer. Qui sont-ils ? D'où vient médusa ? Kasumi doit-elle sa présence au seul fait du hasard ?

 

Questions terminant le premier volume, pour avoir les réponses je vous conseille de vous procurer les cinq suivants ! Moi je vais de ce pas les lire !

Le Roi des ronces
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4 juin 2016 6 04 /06 /juin /2016 07:38

Personne de plus normal

que ce couple, Susumu et

Yuki ?

Il se souvient qu'il l'a

rencontré un jour aussi

ensoleillé qu'enneigé alors

qu'elle passait dans son

village. Impossible de

résister à tant de charme

et de grâce. Leur vie est

d'une grande banalité, le

bonheur dans ce qu'il a de plus commun. Mais un jour Yuki

parle d'Aika, laquelle est sa collègue de travail mais aussi

l'amie d'enfance de son époux.

Yuki soudain regarde autrement son mari. Aurait-il encore des

sentiments pour Aika ? L'interrogation finit par hanter la jeune

femme et ruiner sa croyance en l'amour que lui porte son mari.

La neige se remet à tomber, noyant le monde, effaçant ce qui

existait comme un coup de peinture blanche sur une toile

attendant qu'une nouvelle œuvre soit créée.

 

Celle-ci naît sous nos yeux, dans un même décor de neige mais

en un autre temps et un autre lieu.

Le mari cette fois est ébéniste, ambitieux, fier de son art,

désireux de montrer son talent. Il travaille beaucoup mais finit

par noter le manège d'un homme qui passe et repasse devant

son atelier sans jamais y entrer, il s'étonne aussi que son

épouse n'ai pas paru le remarquer. Mais l'artisan n'est pas seul

à avoir noter les va-et-vient de cet homme, son père l'a

également vu et cette silhouette lui remet en mémoire un

homme qu'il connut quand lui-même était enfant, un homme

qui avait épousé une étrangère au village dont personne ne

savait rien, une femme aussi belle que mystérieuse.

Et qui ressemblait beaucoup à Yuki !

Qui donc est cet homme, mais, surtout, qui est Yuki,

énigme qui apparaît sitôt qu'il neige et semble toujours

glacée ? D'où vient-elle, que poursuit-elle, à moins qu'elle ne

fuit.

Yuki-Onna est un personnage de la mythologie japonaise,

vampire, tuant par le froid, se nourrissant de l'énergie vitale

des hommes succombant à son charme, il a évolué pour

devenir une sorte de fantôme moins agressif. Icori Ando

explique qu'elle aime beaucoup ce personne et qu'elle le reprit

pour lui donner une nouvelle vie, logique pour une vampire ! Au

fur et à mesure des histoires d'amour, forcément décevantes,

Icori nous raconte le cheminement de Yuki, l'ombre qui la suit

et qui... attend que vous vous en approchiez vous même. Je ne

vais pas vous le révéler.

Le couple ne peut-il survivre que dans le froid du renoncement

à ses aspirations pour se satisfaire de la médiocrité du

quotidien ? Yuki n'est pas ainsi, elle aime, elle veut qu'on l'aime

et ne supporte pas le doute ni le partage. Le bonheur n'est-il

qu'une illusion ? Faut-il fermer les yeux, quitte à ne plus

pouvoir les rouvrir que sur la banalité d'un quotidien dont

n'importe qui pourtant se satisfait ?

 

Un personnage fascinant, magnifiée, sublimée, par le dessin
d'Icori Ando. Malgré son titre je dois vous le recommander
chaudement. Un de mes préférés. Quand à savoir si j'aimerais
rencontrer Yuki... pas sûr !

 

  Snow Ilusion

 

 

Snow Ilusion  

Snow Ilusion  Snow Ilusion

 

 

 

 

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7 mai 2016 6 07 /05 /mai /2016 07:46

(アドルフに告ぐ) - Osamu Tezuka - 1985

Publié en France par Tonkam 

Sōhei Tōge se souvient... En 1983 il peut enfin parler de ce s'est passé depuis son séjour, en 1936, à Berlin, alors qu'il était correspondant de presse à l'occasion des jeux olympiques. Dans la capitale de l'Allemagne nazie il retrouve son frère. Celui-ci a demandé à le voir au plus vite afin de lui parler des recherches qu'il mène et dont il pense qu'elles pourraient changer l'avenir du monde. Malheureusement Sōhei arrive trop tard et ne peut empêcher l'assassinat de son frère par des individus désireux de récupérer certains documents qui démontrerait que Hitler aurait des origines juives, en fait un huitième.

C'est le point de départ d'un manga qui va s'étirer sur 4 volumes et plus de mille pages, nous présentant trois personnages dont le point commun est ce prénom. Outre le führer nous ferons connaissance avec Adolf Kaufman, dont le père doit récupérer les documents sus-nommés, et Adolf Kamil, qui malgré son prénom est juif. Ces deux derniers se connaissent, s'apprécient même si le premier finit par rentrer dans les jeunesses hitlériennes ainsi que le désirait son père. Le récit alterne entre le passé et le présent, les pays et les personnages qui sont pris dans la toile de l'Histoire sans possibilité d'échapper à leur destin. Sōhei connaîtra bien des aventures, bien des souffrances avant d'en réchapper pour se retrouver en cette journée de 1983 devant la tombe de Kamil avec la certitude que tout cela ne servit à rien. L'espoir est décidément une drogue implacable, elle permet de regarder venir le pire en pensant qu'il sera possible de lui échapper.

Je suis sûr que vous être intoxiqué vous aussi !

Tezuka prendra quelques libertés avec la fin d'AH mais je vous laisse le plaisir de la découverte.

Un classique du ''père du manga'' qui vaut le temps mis pour le lire.

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2 avril 2016 6 02 /04 /avril /2016 08:00

Kôzo TAKAHASHI, Tsukasa SAIMURA – 2015 – Glénat

Elle se réveille, allongée sur le sol carrelé d'un laboratoire en ruine. Elle hurle son incompréhension, sa douleur peut-être. Un bruit attire son attention, elle demande : ''Qui est là''. Un bras se lève au travers des débris répandus sur le sol. S'approchant elle découvre un gosse qu'elle interroge pour comprendre ce qui se passe sans obtenir de réponse. D'autres bruits résonnent, un combat sans doute. Une intervention pour les sauver pense-t-elle. Explorant le bâtiment elle tombe sur un soldat blessé qui lui demande comment elle s'appelle.

Le militaire lui raconte que des événements incroyables se sont déroulés sans que personne en connaisse l'origine. Les gens ont commencés à se dévorer entre eux. D'ailleurs elle-même, jusqu'à la veille, était un monstre.

Ils se trouvent à Gunma, centre pharmaceutique où fut mis au point un vaccin. Lequel fut testé sur cinq horreurs, et ne fonctionna que sur deux : elle, et le gosse.

Tout le Japon est envahi par ces monstres, les survivants se sont regroupés dans le Tokyo Dôme. Le soldat précise que ces ''saloperies'' ne supportent pas le soleil, ignorent la peur et la douleur. Il suggère à la jeune femme de prendre les échantillons du vaccin et de s'enfuir par la sortir de secours quand il fera jour. En bas elle trouvera un véhicule, la clé est dessus. Le voyage vers le dôme sera difficile mais si la jeune femme n'est plus un monstre elle en a conservé la puissance physique.

Il meurt en se demandant si son même est déjà né...

 

Elle doit partir, armé d'un simple couteau, en exploration de l'immeuble mais s'arrête, prise de nausée elle découvre un doigt dans son vomi ! Ce qui ne l'étonne qu'un instant, et quand un zombie l'attaque elle le tue sans difficulté, ce qui amène le jeune garçon qui l'a suivi à lui demander qui elle est.

Elle se souvient. Elle s'appelle Maki Akagi, pour entrer en premier année de fac elle dut, enfin, monter à Tokyo. Elle y découvrit les joies des soirées étudiantes, l'alcool et le moyen de gagner de l'argent pour paraître moins provinciale.

Elle se sentait vivante à l'époque.

Dehors le soleil brille. Il est temps de se mettre en route. L'expédition promet d'être risquée, ce sera pour le second tome.

 

Les zombies sont à la mode, les dessins sont de qualité variable mais l'ensemble est plaisant. L'héroïne est une forme d'hybride, ça change.

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5 mars 2016 6 05 /03 /mars /2016 08:29

Mushishi (蟲師) est un manga écrit et illustré par  Urashibara Yuki (漆原). Prépublié de 1999 à 2008 dans Monthly Afternoon, compilé en dix tankōbon. Édité en France par Kana.

Les Mushi sont une forme de vie primitive, la plus archaïque de toutes. Ils existent partout avec des effets plus ou moins grands sur les humains qu'ils croisent. Chez certains ils provoquent des maladies, parfois graves, chez d'autres ils offrent des dons extraordinaires, peuvent rendre fertiles des terres stériles et même rendre la vie, apparemment du moins.

 

 

Le personnage principal, le mushishi, est Ginko (ギンコ), reconnaissable à ses cheveux blancs dont une mèche tombant sur le visage cache qu'il n'a qu'un œil, vert. Un incident survenu alors qu'il était enfant explique ce physique inhabituel et son aptitude à voir les mushi tout en le rendant attirant pour ceux-ci. Pour cette raison il ne peut jamais rester longtemps au même endroit. Pour se protéger il fume un tabac spécial éloignant ces créatures. De plus il a oublié son véritable nom : Yoki (ヨキ). Il est habillé de façon moderne mais le Japon dans lequel il voyage est sans âge et sans référence à la modernité ou à la technologie. Cette matrice de mushi loin de la nature et encore plus dangereux que les autres.

Chaque épisode le voit dans un endroit différent, ayant affaire à des mushi nouveaux. Malgré son calme et son attitude paraissant désinvolte Ginko est sérieux, observateur, et sait protéger les humains des actions de créatures dont ils ignorent l'existence. Ces êtres font partie de la nature mais ne sont pas sans danger, loin de là. Ils remplissent leur rôle, indifférent aux bien ou au mal, notions qui leur sont étrangères.

Peu de personnages reviennent donc. Parmi ceux-ci : Karibusa Tanyū (狩房淡幽), jeune copiste notant les histoires rapportées par les mushishi, elle-même est ''habitée'' par un mushi.

Adashino (化野), docteur d'un village de pêcheurs. Il collectionne les objets rares en rapport avec les mushi. C'est un ami de Ginko, dont il rachète les trouvailles.

Nui (ぬい), une femme Mushishi qui a recueilli Ginko lors de la mort de sa mère. Elle lui a enseigné les rudiments du métier de Mushishi. Elle aussi était borgne et avait les cheveux blancs à cause de mushi nommés « Ginko ». Elle n'apparaît qu'une fois, mais sa voix narre les débuts d'épisodes dans l'anime.

Écologie, fantastique et poésie, une trilogie gagnante !

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6 février 2016 6 06 /02 /février /2016 09:00

X

(エックスekkusu) ou X/1999, - CLAMP – 1992

Pré-publié dans Monthly Asuka, publié en France par les éditions Tonkam. L'œuvre devait comporter 21 volumes mais en est restée à 18, plus 5 chapitres prépubliés.

Ce manga s'appuie sur l'Apocalypse selon Saint-Jean, en agrégeant au passage divers textes et rites ésotériques.

1999, depuis six ans Kamui Shirō et Toru ont quitté Tôkyô, abandonnant derrière eux leur vie et leurs amis, principalement Fuma et Kotori. Toru espérait ainsi protéger son fils. Mais les pouvoirs de celui-ci finissent par émerger. Toru se sacrifie pour sauver son enfant mais lui demande de retourner dans la capitale. Impossible pour Shirō de refuser le dernier souhait de sa mère, il retourne dans la capitale, retrouve ses anciens amis mais en prenant garde de ne manifester à leur endroit aucune amitié afin de ne pas mettre leurs vies en danger. Malheureusement ceux-ci ne l'entendent pas de cette oreille et ne cessent de le suivre. Kamui est pourtant continuellement soumis à des agressions, des intrusions, des manifestations étranges, plus ou moins violentes. Il finira par comprendre qu'il tient une place spéciale, il est ''Celui dont le destin n'est pas écrit''. Celui qui peut tout faire basculer d'un côté ou de l'autre. En effet, s'affrontent six Anges et six Sceaux.

Les premiers sont les Dragons de la Terre qui veut se débarrasser d'une espèce qui l'agressent continuellement, les seconds, les Dragons du Ciel, pensent qu'il est possible que tous vivent en harmonie.

Mais six contre six, l'équilibre est parfait, pour le faire pencher d'un côté, ou de l'autre, il faut un septième membre. Matsui doit être celui là. Il lui reste à choisir.

Quel côté de la balance va-t-il faire pencher ? Sur quel critère baser sa préférence. Lui n'est pas spécialement intéressé par la fin du monde, l'Apocalypse ne l'inquiète pas plus qu'elle ne le concerne.

Le choix pourtant devra être fait.

Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être, l'équilibre devra être respecté d'une façon ou d'une autre... mais seul la lecture du manga vous en apprendra davantage. Sans oublier que celui-ci est encore incomplet !

 

Conflit planétaire autant qu'intérieur, prétexte pour CLAMP de mettre en valeurs des oppositions : déterminisme vs libre-arbitre, société moderne et croyances anciennes. Le studio utilise le même univers que ses autres productions : Tokyo Babylon, Bukalyon... usant d'une violence dans certaines images qui fut controversée, après l'affaire Seito Sakakibara, le manga fut temporairement retiré des ventes.

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2 janvier 2016 6 02 /01 /janvier /2016 09:00

Reset (リセットReset) - Tetsuya Tsutsui - 2005 éditions Square Enix. Il est édité en France chez Ki-oon le 8 juin 2006.

 
RESETRESET

En 1998 un scandale financier impliqua le ministère de la défense et le géant de l'électronique ''N''. il révéla la connivence entre gouvernement et entreprises privées et provoqua de nombreuses arrestations, dont des hauts fonctionnaires. L'informateur est resté inconnu, il aurait eu accès au serveur du ministère de la défense, mais ceci fut étouffé, une faille dans les systèmes de défense était impensable. Néanmoins un adolescent fut arrêté trois ans plus tard, il avait 13 ans à l'époque des faits.

 

Un homme prend des otages dans une banque, il hurle qu'il veut savoir, sans préciser quoi, après quoi il se tire une balle dans la tête.

A-t-il eu sa réponse ?

Hitomi Shinohara est une femme au foyer avec une vie assez ennuyeuse, jusqu'au jour ou son mari, rencontré lors d'une émission de télé, est pris en otage dans la banque ci-dessus ou il travaille. Lui même se suicidera ! Comment comprendre ce qui s'est passé, sinon en regardant ce qu'était la vie de cet homme, pourtant son mari, dont elle découvre qu'il jouait en ligne à Dystopia. Jeu s'appuyant sur le contexte réel du joueur, s'y intégrant en le modifiant jusqu'à donner l'impression qu'il était le vrai. Jeu que pratiquait aussi le preneur d'otages. Lequel s'y étant immergé si profondément qu'il ne lui restait que la mort pour trouver le monde réel.

 

Hitomi va mener son enquête, aidé par Shunsuke Kitajima, le hacker, et un professeur débutant impliqué par la tentative de suicide d'un de ses élèves, heureusement tombé sur un garage à vélo qui amorti sa chute.

Ils vont remonter le fil du jeu jusqu'au quartier dans lequel le jeu se limite jusqu'au fils de la concierge du quartier, Mme Yano, laquelle vit avec lui au dernier étage d'une des tours. Quelques années plus tôt ils vivaient dans une maison qui était la dernière sur le terrain que des promoteurs immobiliers ambitionnaient afin d'y construire ce qui allait devenir le quartier Hasawagawa. Fort opportunément cette demeure disparu dans un incendie, peut-être criminel, mais il n'y eut pas d'enquête, comme par hasard. Hiroki Kano, le fils donc, fut brûlé à 80 %, dès lors, une fois rentré dans la nouvelle demeure familiale, octroyé par les promoteurs en échange des ruines fumantes, il s'installa dans sa chambre, devant son ordinateur, ne sortit plus, et créa ce jeu, Dystopia, sous le pseudo de GM, dans lequel il était imbattable, invulnérable. Aidé en cela par l'obtention par sa mère de l'ensemble des serveurs desservant le quartier. Dès lors il lui fut facile de pénétrer chaque maison dans le but de retrouver les pyromanes et d'assouvir sa vengeance, dans la réalité, et pas seulement envers les responsables de son état...

Mais la création d'un jeu capable de modifier la réalité perçue est une chose, démontrer que ce jeu fut conçu pour tuer en est une autre.

Pourtant il serait judicieux d'intervenir avant que GM n'étende le domaine de sa création à d'autres quartiers, à la ville entière, avec les effets que l'on peut imaginer.

RESET

Et cette phrase qui apparaît, dans le jeu devenu la réalité des esprits les plus faibles : 

Vous appuyez ?

Vous devriez !

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5 décembre 2015 6 05 /12 /décembre /2015 09:00

Hozumi – 2013 – Glenat – 1 volume

Fin du XIXe siècle. Théodorus Van Gogh est un célèbre vendeur d'art chez Goupil & Cie. Ses clients : de grands bourgeois, conservateurs, en quête de signatures prestigieuses et valorisantes, persuadés que l'Art n'est accessible qu'à un échelon supérieur de la société, en excluant d'emblée la plèbe ignorante.

Mais Théo recherche et développe aussi de nouveaux talents aux techniques révolutionnaires. Souhaitant détruire le système de l'intérieur, il se sert de sa position pour mettre en avant des artistes peu académiques dont son frère Vincent et Henri Toulouse-Lautrec.

En France, l’œuvre d’Hokusai a eu une grande influence sur les peintres impressionnistes grâce à l’ouvrage La Manga présent dès 1860 dans les ateliers parisiens. Au Japon, Hokusai ressurgit dans les années 1950 dans les mangas, ces BD qui redécouvrent le trait dépouillé et l’économie de moyen dont il s’était fait le chantre... mais qui se retrouvent injustement méprisés en tant qu’“arts dérisoires”. Cependant, quand la jeune génie du manga Hozumi ose réinterpréter à sa manière les mythiques frères Van Gogh, c’est un ouvrage tout aussi iconoclaste que le Déjeuner sur l’herbe qui nous est livré.

Le titre a remporté le très populaire prix “Kono manga ga Sugoï” 2014, un prix décerné par un “jury” composé de plus de 400 professionnels de l’édition et de la librairie.

De nombreux points convergent vers la réalité de l’histoire hors du commun de ces deux frères. Mais Hozumi en profite pour s’amuser un peu avec quelques rebondissements qui viennent pimenter son récit. L’auteure emploie sa créativité en explorant toutes les facettes de l’histoire des Van Gogh. Tout s’imbrique parfaitement, même si certaines péripéties peuvent surprendre.

Le dessin associe finesse et légèreté. Précision et expressivité.

Bref, Les Deux Van Gogh, nous captive en sachant associer une part de fiction avec ce que ces deux frères ont vraiment vécu.

 

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Bienvenue sur ce blog ! Vous y découvrirez mes goûts, et dégoûts parfois, dans un désordre qui me ressemble ; y partagerez mon état d'esprit au fil de son évolution, parfois noir, parfois seulement gris (c'est le moins pire que je puisse faire !) et si vous revenez c'est que vous avez trouvé ici quelque chose qui vous convenait et désirez en explorant mon domaine faire mieux connaissance avec les facettes les moins souriantes de votre personnalité.

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