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3 mars 2020 2 03 /03 /mars /2020 09:00

 

 

 

 

 

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2 mars 2020 1 02 /03 /mars /2020 08:30

David Hoselton - David Titcher - 2016 – 10 eps

L'affaire fait grand bruit à Londres où un fantôme, Lucy Allthorpe, vient de tuer sœur Fabian ! La police se perd en conjecture, mais ce n'est pas inhabituel chez elle, en revanche l'affaire attire l'attention du Grand Houdini, le maître de l'évasion, et chasseur de charlatans. Alors qu'il vient proposer ses service à Scotland Yard il retrouve dans le bureau du commissionner un certain Doyle, Arthur de son prénom, venu pour la même affaire et l'arrière pensée que cette affaire pourrait combler certaines de ses attentes.

Ces deux gentlemen ont des relations, difficile de leur refuser le plaisir de mener leur investigation de leur côté, pour les seconder l'agent Adelaïde Stratton est mandatée. Les femmes sont rares à l'époque dans les rangs de la police aussi est-elle heureuse de ce rôle, même s'il revient à jouer un simulacre d'enquête. Comment un écrivain et un prestidigitateur pourraient-ils réussir ? Le premier est mal vu à cause de son héros qui réussit où la police échoue lamentablement, le second se croit meilleur que les autres. Ce qu'il est peut-être.

Hein, comment ?

Néanmoins Adelaïde est heureuse de cette opportunité qui peut lui permettre de faire ses preuve autrement qu'en préparant le thé pour ces messieurs.

Néanmoins les investigations commencent, Houdini et Doyle commencent par visiter les lieux du crime, un bureau du couvent de la victime. Winnie, le témoin, a parfaitement vu le spectre traverser le bureau et traverser le mur. Winnie recommence son témoignage, parle de Lucy, de son plaisir de jouer du piano, de comment sœur Fabian lui coupa un jour sa belle chevelure, et sa fille...

Houdini est sceptique, pour lui il y a une autre raison, le vol est le mobile idéal. Doyle lui préfère consulter une médium qui lui donne un indice, un homme, un lapin ! C'est sibyllin mais suffisant pour qu'avec Adelaïde il trouve un suspect.

 

Est-ce le coupable ? C'est douteux puisqu'un second crime est perpétré alors qu'il est sous les verrous. Il faut repartir de zéro. Winnie leur avoue que trois personnes avaient fait de Lucy leur souffre douleur, et, finalement, causé sa mort par trop de mauvais traitements.

Plus qu'une !

Houdini aime sortir, participer à des soirées, celle où il emmène la jeune policière leur fait croiser Yeats, Churchill, Tesla...

 

Tout cela ne fait pas progresser l'enquête, des indices apparaissent qui incriminent Lucy, des phénomènes étranges se passent accréditent l'existence du fantôme. Raison de plus pour Doyle de retourner voir sa médium. Celle-ci lui dit qu'il n'est pas question de vengeance mais de réparation. Pour lui la mort est un mystère que la science peut percer, il a une raison personnelle pour le désirer.

 

Doyle n'excelle pas pour rien à décrire des enquêtes, sans avoir le génie de Holmes il sait regarder, remarquer, comprendre. Ce qui mettra nos enquêteurs amateurs dans de beaux, mais humides, draps.

Premier épisode, sur dix, d'une nouvelle série venue du Canada britannique reprenant l'association des contraires. Le sceptique Houdini qui ne croit qu'à ce qu'il voit, et Conan Doyle qui veut croire en la vérité du surnaturel. Couple improbable mais complémentaire, chacun pouvant faire un pas vers l'autre.

Prometteur.

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1 mars 2020 7 01 /03 /mars /2020 17:50

 

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1 mars 2020 7 01 /03 /mars /2020 09:15

Meet me in St. LouisVincente Minelli – 1944 – 113' 

Minelli en est à son troisième film quand il réalise Meet me in St. Louis, il est peu connu avant, il est un ''grand'' du cinéma après. Le succès de cette production fut immense et fut longtemps le plus grand succès du cinéma après Autant en emporte le vent. En cette année 1944 les spectateurs sont désireux de se changer les idées, pour oublier, le temps d'une projection, les désordres du temps et la guerre qui se déroule dans une grande partie du monde.

 

Arthur Freed, encore lui, avait lu les récits de Sally Benson regroupés dans un ouvrage intitulé Meet me in St. Louis, compilation de critiques rédigées pour le New Yorker. Le premier couple de scénariste ayant rendu une copie qui ne lui plut pas, le producteur en engagea une seconde en lui précisant que Judy Garland en serait la vedette. Le travail de Fred Finklehoffe et Irving Brecher donna satisfaction.

Garland n'avait pas été consulté par Freed, elle refusa le rôle, lasse de jouer les petites filles alors qu'elle avait 21 ans. Freed insista, la, longue, liste de ses succès plaidant pour lui. Judy finit par accepter, elle s'entendit si bien avec Vincente qu'elle fini par l'épouser, mais c'est une autre histoire.

Un autre réalisateur aurait-il réussi à faire d'une histoire aussi simple un chef d’œuvre ? Il est permis d'en douter tant la patte du réalisateur est de dépeindre le quotidien en le sublimant avec une magie qui n'appartient qu'à lui.

Quelle histoire peut-elle être plus simple que la vie d'une famille chez laquelle tout va bien, où le bonheur accompagne chaque instant de la journée ? Rien de plus lénifiant penserez-vous, et vous aurez tort.

La musique y est certes pour quelque chose, les chansons de Ralph Blane et Hugh Martin également. En revanche seules deux séquences sont chorégraphiées, le talent des comédiens n'étant pas là.

4 parties rythment le film, à l'image des saisons, et la vie de la famille, suivant son évolution, ses désaccords parfois, sa rupture possible, et la réconciliation attendue, le déménagement qui perturbe la jeune Tootie, par ailleurs hantée par la mort, les amours d'Esther... Qu'importent les difficultés qui se présentent, la force de la famille les vaincra toutes.

Rien de réaliste certes, et c'est tant mieux. N'avez-vous pas envie d'oublier le monde et ce qui s'y passe le temps d'un film ? N'ayez crainte, vous le retrouverez bientôt. À moins que ce ne soit lui !

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29 février 2020 6 29 /02 /février /2020 17:37

 

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29 février 2020 6 29 /02 /février /2020 09:00

5h du mat' j'ai des frissons, je r'monte mon col, serre mon caleçon... Je pousse la porte du Chelou Bar, la patronne me salue de son œil droit, le gauche est en verre, celui-là y'a longtemps qu'elle peut plus le servir aux clients. Je reconnais Françoise dans un coin, vu l'heure son maquillage est en ruine et sa barbe naissante me rappelle que le e de son prénom n'est pas d'origine, d’ailleurs y'a pas que ça qu'a été rajouté...

Des copains de l'usine d'en face où nous travaillons tous, vu qu'on fabrique des cercueils y'a peu de risque de chômage, pour rigoler on se dit que le prochain sera le sien... un jour ce sera peut-être vrai. On commence à 6h pile, on revient à 13 pour manger. Les jours pairs c’est blanquette, les jours impairs aussi, un coup de blanc, la réserve du patron. Un baby dans un coin, un flipper de l'autre côté, dans le temps je claquais des parties en veux-tu en voilà, maintenant je regarde les jeunes, en début d'après-midi y'en a plein, même des filles.

Pour la drague, fabriquant de cercueil c'est pas le top alors je dis que je suis dans la bière, c'est pas faux, et un jour ce s'ra vrai. Ça a jamais marché, mais j'rêve, je me dis que la blonde là, avec le décolleté... si je voulais, 50 € le quart d'heure c'est cher, alors j'regarde la vitrine sans entrer dans le magasin, pas grave, je vais rentrer, retrouver bobonne, vu son tour de taille c'est bonbonne qu'il faudrait dire ! Son cercueil sera comme son slip XXL !

Le meilleur ici c'est le dimanche matin, on s'retrouve entre habitués, on s'raconte nos vies, celles qu'on aurait pu avoir si la chance avait été de notre côté, mais finalement c'est pas si mal. Y'a que dimanche dernier où y'a eu du mouvement, un type est entré, inhabituel, propre, costard-cravate, l'aphone dans la main pour faire chic, il nous a regardé comme si on était ce qu'il croyait qu'on était, il a parlé à la patronne, on a entendu, banque, dettes, saisies, projet immobilier...On s'est regardé en souriant, c'était pas le premier à venir, on avait une boite toute prête, juste sa taille.

Ce midi-là la blanquette était meilleure.

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28 février 2020 5 28 /02 /février /2020 22:20

 

 

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28 février 2020 5 28 /02 /février /2020 09:00

VERNES – CORIA – LE LOMBARD – 1995

Les clients de l'hôtel descendent des cars, maintenant que le SMOG connaît sa cible ils sont inutiles. Alors qu'ils suivent la route une voiture de police les arrête et les interroge.

Dans son hôtel Morane est réveillé par le commissaire Stone qui l'avertit que les clients de l'hôtel Ylang-Ylang ont été retrouvés, à l'exception de Lewis Charles Nordham.

A peine s'est-il rendormi qu'une nouvelle sonnerie résonne, cette fois c'est Lewis Nordham qui lui demande de le retrouver au 12 chinese street. Peut-être s'agit-il d'un piège mais il est impossible de ne pas intervenir. Ce qui n'empêche pas de prendre des précautions en demandant à la pieuvre de Hong Kong de les protéger discrètement.

Sur place les lieux sont peu engageant mais désert, jusqu'à ce qu'en l'explorant Bob et Bill ne trouvent un cadavre qui pourrait être celui de Nordham. Sur ces entrefaites Aguinaldo débarque affirmant qu'il vient d'arriver et qu'il a fait suivre les individus qui se trouvaient déjà sur les lieux.

Celui-ci se manifeste rapidement et donne une adresse à son patron qui la confie aussitôt à Morane qui ne tarde pas, avec Bill bien sûr, à se mettre en route.

Arrivés sur le chantier, désert, d'un immeuble qu'ils découvrent une passagère clandestine dans le coffre de leur véhicule.

Malgré son air de jeune femme sage elle affirme savoir se servir d'une arme et pourrait être utile. Partis en exploration dans le bâtiment ils se retrouvent coincés dans les caves.

Ils doivent se rendre sous peine de se retrouver fumés.

Celui-ci les conduit jusqu'à un bateau mais Bill joue le tout pour le tout et s'échappe alors que Bob et Jean sont conduit jusqu'au lieu de leur mise à mort. Un lac dans lequel ils doivent sauter alors que des lances sont jetés sur eux.

Une fois encore la mort semble inévitable, mais c'est oublié Bill qui a pu s'en tirer, s'emparer d'une arme, et menacer la bande du SMOG pour libérer ses amis.

Temporairement ! Une fois encore ils sont pris et, cette fois, conduit jusqu'à la chef de l'organisation criminelle qui leur présente le véritable Lewis Charles Nordham, lequel affirme être un exportateur de machines agricoles. Mais le penthotal pourrait l'aider à dire la vérité.

Encore que...

Miss Ylang-Ylang ne veut pas tuer ses meilleurs ennemis, elle ne leur demande que leur parole de ne rien révéler pour les libérer. Heureusement l'homme aux dents d'or surgit, fou de rage contre Bill et sa patronne qui ne semble pas vouloir faire ce qu'il faut. C'est l'occasion pour nos amis d'entrer en action, de s'emparer de plusieurs armes et de s'échapper.

Une fois de plus.

Mais le mystère de M.D.O. n'est pas éclairci et cette situation déplaît à Morane qui aime toujours aller au bout des choses.

 

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27 février 2020 4 27 /02 /février /2020 09:00

 

 

 

 

 

 

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26 février 2020 3 26 /02 /février /2020 12:30

 

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Bienvenue sur ce blog ! Vous y découvrirez mes goûts, et dégoûts parfois, dans un désordre qui me ressemble ; y partagerez mon état d'esprit au fil de son évolution, parfois noir, parfois seulement gris (c'est le moins pire que je puisse faire !) et si vous revenez c'est que vous avez trouvé ici quelque chose qui vous convenait et désirez en explorant mon domaine faire mieux connaissance avec les facettes les moins souriantes de votre personnalité.

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