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21 février 2020 5 21 /02 /février /2020 09:00

VERNES – CORIA – LE LOMBARD – 1995

Bob Morane et Bill Ballantine logent dans l’hôtel ''Ylang-Ylang'', un nom qu'ils connaissent bien ! À peine sont-ils installés que le téléphone sonne, une voix leur conseille de mettre sur leurs narines un linge imbibé d'eau de Cologne pendant une demie heure à 22 h. L'heure approche, nos amis ont trop d'expérience pour ne pas faire ce qui leur a été demandé.

La demie heure écoulée ils se rendent compte que l'hôtel est vide. Que faire d'autre qu'alerter la police. Pas de téléphone mais les voitures ne manquent pas. Sur la route ils croisent une voiture qui fait demi tour et les rattrape rapidement.

Des hommes en descendent qui les connaissent et leur demande, sous la menace de leurs armes, de les suivre jusqu'au ''White Whip'' dont ils rencontrent la propriétaire, White, que Morane connait sous la surnom de ''La Bête blanche''.

Celle-ci leur avoue avoir été mandatée pour leur suggérer de quitter Hong Kong rapidement. Refus de nos amis qui doivent affronter les hommes de White, et avoir le dessous face au nombre.

Drogués ils se réveillent à bord d'un vieux cargo. Ils n'ont pas à attendre longtemps avant que deux hommes viennent les voir. Les assommer est facile, reste à trouver la sortie. Si ce n'est que sur le chemin ils entendent une femme appeler à l'aide. La libérer est un jeu d'enfant mais ne diminue pas la difficulté de quitter le navire.

En fouillant la cale Bill trouve de la dynamite, exactement ce dont ils avaient besoin pour créer une diversion.

Non sans difficulté, mais où serait le plaisir, ils parviennent à s'échapper. À l'abri ils peuvent enfin faire connaissance avec leur nouvelle amie.

Et la famille de celle-ci, concurrente de White et disposant d'un impressionnant parc de véhicules dont une Rolls très spéciale.

Enfin Bob et Bill peuvent faire connaissance avec Sangre de Aguinaldo, la Pieuvre de Hong Kong.

Celui-ci connaît l'hôtel Ylang-Ylang, et l'homme qui s'en occupe, un certain Roman Greenstreet, que nos amis connaissent sous un autre patronyme. À son tour il leur conseille de quitter la ville.

Ce qui est le meilleur moyen de leur donner envie de rester.

Finalement ils décident de retourner à leur point de départ, lequel est fermé pour transformation, ce qui ne va pas les empêcher d'entrer. Après tout ils ont des bagages à récupérer. Ils vont devoir faire vite, l'immeuble est en feu, le meilleur moyen pour effacer toutes les traces.

Heureusement, étant dans un étage du bas ils peuvent utiliser des draps pour échapper aux flammes. Une vraie évasion. Sur leur voiture ils trouvent un mot anonyme leur demandant une fois encore de partir.

Une fois installés dans un nouvel hôtel ils décident de retourner voir Miss White, si quelqu'un peut les renseigner c'est bien elle. Mais quelqu'un les as devancé et Morane trouve White blessée.

Le temps d'appeler du secours et ils trouvent la sortie, où une pluie de balles les attend.

Leur seul indice : Zampolo. Avec ça ils vont devoir se débrouiller. Pourquoi ne pas demander de l'aide à Aguinaldo, si quelqu'un connait la Zampolo c'est lui.

Maintenant ils savaient où aller.

Une fois accosté ils prennent la direction de la pagode de l'Auguste Dieu de jade. Les lieux semblent déserts, jusqu'à ce qu'une voix leur demande de lever les mains. Leur vieil ennemi, Orgonetz, l'homme aux dents d'or, leur fait face et donne l'ordre à ses hommes de tirer.

Ordre contredit par le chef du SMOG.

Miss Ylang-Ylang se fait une joie de lui raconter toute l'affaire. Néanmoins elle ne peut pas, trop visiblement, laisser vivre Bob, son autorité en prendrait un coup et Orgonetz n'attend que l'opportunité de prendre sa place.

Un combat entre Ylang-Ylang et Morane semble une bonne idée et Morane ensuite essaie de monnayer leur libération contre un renseignement important pour le SMOG. Inutile, la belle criminelle semble prête à sacrifier Bob.

Il ne reste qu'une demie heure à vivre pour Bob et Bill...

À suivre dans Alias M.D.O.

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20 février 2020 4 20 /02 /février /2020 16:28

 

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20 février 2020 4 20 /02 /février /2020 09:00

ADN : Vers qui pour survivre a phagocyté une forme de vie primitive puis la fit évoluer pour s'adapter à son environnement avant d'en prendre le contrôle.

Adn-ocentrisme : Doctrine considérant que la ''double hélice'' suffit à définir un individu et qu'il importe de la préserver et de l'améliorer par n'importe quel moyen.

Algolique : Amateur de souffrance morale et/ou psychique pour les avoir connu dans son enfance et les avoir apprivoisées au point d'en faire des amies.

Aliénation : Dépendance à une personne ou une pensée étrangère à soi. Souvent signe d'une personnalité fragile ou restée à l'état fœtal qui ne parvient pas à générer une autoactivitée satisfaisante. Concerne l'immense majorité des homos sapiens.

Amitié : Impression que l'autre est un presque soi assez ressemblant pour que lui parler soit aussi simple que se parler. Souvent confondu avec la camaraderie qui n'est que le partage de goûts similaires.

Argumensonge : Affirmation ayant tellement l'apparence de la réalité qu'il est impossible de penser qu'elle est fausse alors que c'est justement ce qui devrait provoquer notre suspicion.

Aristocrasseux : Membre d'une famille qui fut autrefois illustre et dont les revers de fortune le contraigne aujourd'hui à se satisfaire de condition de vie loin de ce passé glorieux.

Bonheur : État intérieur végétatif, émotionnogramme aussi plat que possible.

Canniballe : Joueur d'un sport se pratiquant avec un ballon, ou une balle, ayant du mal à ne pas le garder pour sa seule satisfaction.

Connessence : Nature stupide des choses contre lesquelles il est impossible d'aller.

Contagieux : Capacité de quelque chose de toxique ou néfaste de se propager pour survivre alors qu'une force positive ne l'aura pas avec la même motivation.

Corps : Base physique de notre existence à laquelle nous voudrions échapper sans pouvoir y parvenir sinon par l'illusion d'une espérance introuvable, comme si un arbre pouvait exister sans racine ni tronc ni branche.

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19 février 2020 3 19 /02 /février /2020 19:00

Sculpture toscane - Madone de l'Annonciation 

Bergognone - Marie, Jésus et un moine

Andrea Solario - Salomé et la tête de Baptiste

École de Rembrandt - Fille à sa porte

Leonardo Bistolfi - Christ

 

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19 février 2020 3 19 /02 /février /2020 09:00

Il attend, sagement, que le rideau se lève ; son esprit s'emplit du brouhaha de la salle. Machinalement il se remémore l'ordre des choses à faire.

Enfant déjà, dans son dodécanèse natal il attendait ce moment, nourri des aventures des héros mythique de son pays.

Auprès d'un maître il apprit les bases de son art, les secret du kamoulox que seuls les érudits connaissent, la maîtrise des diphtongue et les églogues incantatoires capable de réveiller les morts, à n'utiliser qu'en cas d'urgence ou en regardant TF1.

Dans le miroir, sur sa droite, il observe sa tenue ; de sa chevelure hirsute ne reste qu'une mèche à la Adolf Biber qu'il lisse d'une main habile, besoin de se rassurer par le contact avec ce postiche hérité de sa grand-mère après qu'elle eut été tondue.

Ses ongles sont impeccablement vernis, noirs, afin de lui éviter d'avoir à les nettoyer, gratter la terre est salissant, mais où trouver les vers dont il a besoin ?

Des applaudissements résonnent dans le lointain, polis, habitués aux prestations médiocres des autres prestidigitateurs de ce cabaret. Lui est différent, lui possède un don, lui est un vrai magicien au talent endurci par des années de touage dans des îles lointaines au climat rude et au vent sournois, sur des sommets étranges où nichent des animaux disparus dont le terrifiant Sarkozix au bec immense et aux pattes trop petites pour qu'il puisse prendre son élan et décoller, ou le Hollandox passant son temps à tourner sur lui-même pour trouver une position convenable.

Tout cela raffermit son corps, consolida son esprit et sa confiance.

C'est l'épilogue de son attente, l'acmé de son existence après lequel ne lui resterait que l'auto-parodie et la désillusion.

Son tour ne marchera qu'une seule fois, après qu'il aura libéré les forces retenus sous ce drap rouge et blanc ; rouge comme le sang de victimes innocentes, les seules qui vaillent, offertes à Héphaïstos ; blanc comme la pureté des lendemains patientant dans la salle d'attente du futur.

 

10 – le rideau va s'écarter, 9 – la foule va l'admirer, 8 – ensemble ils vont écrire l'histoire, 7 – les pans de velours s'écartent... 4 – sous des doigts frémissent les forces qu'il va libérer, 5 – mais, le rideau ne s'ouvre plus, 4 – mais c'est quoi ce bordel ? 3 – encore un rideau made in China, 2 – tu va t'ouvrir saleté ! 1 – Non !!!!!!!

00 Y'a quelqu'un ? Hou hou !!!

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18 février 2020 2 18 /02 /février /2020 09:00

보이스Réalisateur Kim Hong-sun – scénariste Ma Jin-won – OCN – 16 eps – 2017

Moe Jin-hyuk est un détective reconnu pour son efficacité, du moins l'était-il jusqu'à ce que son épouse soit assassinée dans une rue de Séoul par un tueur en série. Suite à ce drame il se laissa aller, préférant la boisson à son métier, se sentant coupable de n'avoir pu protéger son épouse. L'enquête ne donnant rien il en mène une parallèle de son côté.

D'un autre côté Kang Kwon-joo revient des états-unis où elle a fait des études de profiler dans le centre du FBI avec les meilleurs notes, spécialisée dans l'écoute, l'interprétation des voix et des bruits. Ainsi est-elle intégrée au 112, service de recueil des appels et autres demandes de secours. Un soir c'est son père qui appelle, sergent il a été agressé, poignardé, mais a l'énergie de se servir de son téléphone. Son agresseur s'en empare et prend le temps de parler avec Kwon-joo sans tenir compte des appels à la clémence de la jeune femme. Impossible, le policier a vu son visage.

Semblables par le drame vécu, probablement ayant le même responsable, ils se retrouvent dans l'unité Golden Time, groupe formé pour intervenir dans l’urgence quand il faut engager une lutte contre la montre.

Moe remonte la pente, retrouve les qualités qui firent de lui un si bon détective, quand à Kwang les sont lui permettent de visualiser la situation et de donner de véritables indications sur le terrain alors qu'elle reste à son bureau entourée de ses écrans. Ensemble ils doivent résoudre des affaires complexes tout en continuant leur recherche sur le tueur de leurs parents. Lequel pourrait avoir des complicités dans la police, sinon comment aurait-il pu échapper aux enquêteurs si longtemps.

Chaque épisode est ouvert avec une citation, de Forrest Gump à Hermann Hess.

Les scénarios sont assez bien conçus, avec leur lot de violence et d'images floutées qui ne surprendront pas les amateurs de dramas coréens. La réalisation est rythmée, pas toujours crédible, tout comme l'interprétation, mais cela fait partie du charme de cette série, avec son ambiance parfois très sombre, sans parler de Lee Ha-na. Celle-ci garde son rôle pour la saison 2 mais change de partenaire.


 

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17 février 2020 1 17 /02 /février /2020 19:00

Japon - Meiji - Tête de Bodhisattva 

Art Khmer style Bayon - tête de Bouddha 

 Carthage - Bouclier avec Nereides

Égypte - Groupe IV ème dynastie

 

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17 février 2020 1 17 /02 /février /2020 09:00

 

 

 

 

 

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16 février 2020 7 16 /02 /février /2020 08:30

Robert Stevenson – 1964 – 139' 

Bert est homme orchestre, et ramoneur, il divertit les passants à l'entrée du parc, à 18 h l'amiral Boom fait l'horloge en tirant au canon depuis le toit de sa maison. Sur un nuage au-dessus de Londres une jeune femme attend.

18 h c'est aussi le moment où George Banks rentre chez lui, quelques minutes après Winifred, son épouse. Ce jour-là celle-ci croise Katie Nounou, la gouvernante des enfants qui lui annonce sa démission, elle n'en peut plus des fugues de Jane et Michaël. Justement, ceux-ci sont encore en vadrouille et c'est un policier qui les ramène à la maison, avec le cerf-volant qu'ils avaient poursuivi en attendant qu'il retombe.

George et Winifred discutent de la future nounou, des qualités qu'elle devra posséder, Jane et Michaël en font de même, les uns et les autres rédigent une annonce, celle des parents est publiée, celle des enfants disparaît dans la cheminée où un courant d'air en emporte les morceaux.

Le lendemain voit de nombreuses prétendantes attendre devant la maison des Banks mais ceux-ci n'ouvriront pas la porte avant l'heure précise notifiée dans l'annonce. Une candidate manque, celle-ci descend du ciel et provoque un souffle violent qui balaie ses concurrentes. Elle fait face à George en montrant l'annonce des enfants et souligne combien elle sera idéale pour eux.

Impossible pour M. Banks de refuser une telle offre de service.

D'abord faire la connaissance des mômes, et leur confier comme première tache de ranger leur chambre. Ce qu'ils feront avec Mary qui leur présente la chose comme un jeu, et qu'elle utilise un peu de magie.

Le lendemain lors d'un tour de carrousel dont les chevaux se détachent pour se mettre à courir dans la campagne où ils rejoignent une chasse au renard, que Brent sauve en le faisant grimper sur sa monture, avant de se retrouver sur un champ de courses ou Mary gagne. L'occasion pour elle d'utiliser son fameux mot ''supercalifragilisticexpialidocious''.

Le lendemain les enfants, et Mary, se rendent chez l'oncle de celle-ci, Albert, collé au plafond à la suite d'une crise de rire, finalement grâce à ses blagues Albert permet à Bert et aux enfants de s'envoler.

Bien des aventures vont attendre nos héros, et héroïnes, chacune plus extraordinaire que la précédente, pour les enfants avoir une nurse disposant des pouvoirs magiques de Mary est une chance dont ils sauront profiter. Ce film fut aussi une chance pour Walt Disney dont ce fut le dernier triomphe avant le décès deux ans plus tard. Réussite artistique, couronnée de nombreux prix, et financière, ce mélange d'images réelles et d'animation est en effet parfaitement dosé, la magie n'est pas réduite à Mary mais au film entier.

Mary Poppins est d'abord l'héroïne des romans de l'australienne Pamela L. Travers dont le premier paru en 1934. Disney les remarqua rapidement grâce à ses filles qui les lisait, et eut l'idée d'en faire un film, convaincre la romancière fut long et difficile mais celle-ci finit par céder, non sans manifester sa mauvaise humeur quand elle découvrit les libertés prises par la production envers Mary qui est devenu une personne sympathique et joyeuse, sans parler des autres changements apportés. Le résultat final donne raison à Disney, et l'auteure n'eut sûrement pas à s'en plaindre quand elle reçut sa part des recettes !

La confrontation Disney vs Travers donna lieu à un film, quand à Mary, cette production n'utilise qu'une partie de ses aventures, d'autres productions suivirent l'exemple de Disney production qui mit du temps avant d'entamer la réalisation d'une suite, Emily Blunt succédant à Julie Andrews dans le rôle titre.

Ce MP² aurait-il le même succès, l'avenir le dira.

Et maintenant répétez le mot de Mary, sans le lire, sinon vous êtes coincé sur ce blog.

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15 février 2020 6 15 /02 /février /2020 09:00

Certains livres se rappellent du galop de leurs feuillages

Des bruissements et des hennissements nocturnes,

Des grenades de mots explosent en mille orages,

Le ciel repu d'éclairs redevient taciturne.

 

À la vente aux enchères des destins illusoires,

J'ai voulu m’acheter un avenir meilleur,

Pour trois sous je n'ai eu qu'un fond de désespoir

Saupoudré de colère et de dictons railleurs.

 

Flibustier de hasard sur un radeau de phrases,

Les vents imaginaires me poussent vers l'infini

Où les vies et les rêves sur le réel s'écrasent

Quand l'oiseau du futur est reclus dans son nid.

 

Du roman de ce temps les pages seront blanches,

Mon destrier si fier n'est en fait qu'un poney

Sans selle et sans harnais mes ambitions s'épanchent

Dans l'océan glacé d'un linceul incarné.

 

La tempête est mutine qui déforme la mer,

Arrache les instants sans connaître de frein.

Ma biographie n'aura qu'un feuillage éphémère

Et les coquelicots s'éteignent de chagrin.

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Bienvenue sur ce blog ! Vous y découvrirez mes goûts, et dégoûts parfois, dans un désordre qui me ressemble ; y partagerez mon état d'esprit au fil de son évolution, parfois noir, parfois seulement gris (c'est le moins pire que je puisse faire !) et si vous revenez c'est que vous avez trouvé ici quelque chose qui vous convenait et désirez en explorant mon domaine faire mieux connaissance avec les facettes les moins souriantes de votre personnalité.

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