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20 mai 2016 5 20 /05 /mai /2016 07:33

녕하세요 하느님 / Annyoung-haseyo Haneunim - Ji Young-soo –

2006 – 16 épisodes

 

Seo Eun-hye a 27 ans, elle est une escroc, mais elle a le tort de faire confiance à son partenaire, lequel s'enfuit avec l'argent volé en la laissant toute seule à devoir se débrouiller. Elle va tenter de le retrouver, mais Han Kangsu semble s'être évanoui. D'un ''ami'' receleur, elle apprend que son fils vit dans Haneul village, il pourrait donc s'y être réfugié ou pouvoir s'y rendre.

Seo aimerait récupérer sa part du butin, elle qui ne croit qu'en l'argent et surtout pas en l'amour.

Qui lui en voudrait ?

Haru est un jeune homme qui vit au Sky village d'Haneul, ce matin là il se dépêche d'aller à la gare chercher le professeur Eun-hye. Il est heureux de vivre et chaque jour se passe idéalement. Ayant rangé son vélo il demande à celui-ci de l'attendre bien sagement alors qu'il va à la rencontre du professeur. Pour ne pas se tromper il arbore une affiche portant le nom de l'arrivant. Dans le car Seo se trouve à côté de quelqu'un qui ayant vu son nom sur le téléphone en profite pour entamer la conversation, elle aussi s'appelle Eun-hye, Han Eun-hye.

Quelle coïncidence. D'autant que toutes les deux vont à Sky village où Han doit être professeur à l'école Jungmoon, pour remplacer pendant un mois un professeur parti en congé maternité.

Le destin s'en mêlant, le car emportant la paire de Eun-hye va avoir un accident. Seo s'en sort et alors qu'elle erre sur la route, choquée, elle manque se faire heurter par le professeur Park Dongjae. les blessés sont conduit à l’hôpital, où se rendait le professeur Park.

 

Haru de son côté attend toujours sur le quai de la gare, il n'a pas vu qu'il s'était installé du mauvais côté. Finalement il apprend que le car qui amenait le professeur Eun-hye a eu un accident et que les victimes ont été emmenés à l'hôpital. Sa mission n'étant pas remplie il s'y rend, toujours avec sa pancarte. De son côté Seo cherchant à justifier sa présence se présente comme la nouvelle professeur de l'école Jungmoon où elle doit faire un remplacement d'un mois.

 

Ce qui devait arriver arrive, Haru rencontre Eun-hye, laquelle va se retrouver contrainte de continuer son rôle, et de partir pour l'école Jungmoon, spécialisée dans l'accueil de handicapés mentaux, Haru lui-même ayant un QI de 65. Finalement c'est une bonne cachette pour elle. Tout le monde semble la prendre pour la vraie professeur, sauf la petite fille de la maison qui la trouve bizarre mais que personne n'écoute.

 

Seo va devoir improviser un rôle dont elle n'a aucune idée mais qui lui ouvrira des perspectives inattendues. Au moins jusqu'à ce que la véritable professeur Han sorte du coma.

La situation se compliquera quand le docteur Park avouera être venu pour faire une expérience sur Haru, lui qui est neuro-chirurgien veut l'opérer pour lui donner une intelligence normale, et plus encore, sa structure neurologique ressemblant à celle d'un surdoué. Les développement intellectuel étant entravé par des neurones ne remplissant pas leur rôle. Sans se préoccuper des conséquences qu'un tel changement aurait pour son cobaye. Celui-ci n'est-il pas attiré par la belle Eun-hye ? Et celle-ci n'aime-t-elle pas les hommes intelligent, talentueux et riches.

Le professeur Park est prêt à tout pour réaliser une opération qui le ferait entrer dans l'histoire, à utiliser Haru, et Eun-hye. Tout le monde en sera transformé. Haru va devenir intelligent, il va grandir, découvrir des sentiments qu'il ignorait, et surtout que penser est comme une malédiction : une fois que tu as commencé tu ne peux plus t'arrêter.

 

Ce drama est l'adaptation du (remarquable) roman : Des fleurs

pour Algernon de Daniel Keyes. En 1968 Cliff Robertson obtint

l'Oscar pour la première version cinématographique de ce livre.

Ici Yoo Gun reprend son rôle alors que Kim Ok-bin succède à

Claire Bloom

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19 mai 2016 4 19 /05 /mai /2016 07:32

De quoi avais-je besoin qui m'aie poussé là-bas,

À défier ce regard entre crainte et espoir ?

Sentiments à gager pour chasser l'au-delà,

Gagnant en illusions dans les ombres du soir.

 

Une échoppe entrevue esquissant des promesses

Auxquelles j'ai cru le temps de les voir disparaître.

Parier sur l'avenir, un moment d’allégresse

Avant que le réel se repaisse de mon être.

 

Les mots m'ont dévoilés, à elle autant qu'à moi,

Montrant des sentiments que je croyais dissous ;

Écrire à fait miroir, je me suis voulu roi

Pour finir rejeté, condamné à la roue.

 

Désirer est ainsi, emprunter le destin

Que l'on croit mériter, un chemin qui s'esquisse,

Et le voir s'effacer quand s'éloigne la main

Ouvrit le précipice dans lequel je me glisse.

 

Pourtant il faut payer, capital, intérêt,

Même en ayant perdu la route du futur.

Le taux est important, plus d'une livre de chair.

Qui ne possède rien optera pour l'usure.

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18 mai 2016 3 18 /05 /mai /2016 07:21

Les Dossiers de La Recherche N 2

 

Thomas Carrere et Laurent Giordano

Depuis décembre 2012 60 médecins, technologues et biologistes se retrouvent à Clinatec, à Grenoble, dans le cadre de Minatec, avec pour mission d'élaborer des traitements contres maladies cérébrales, pathologies neurodégénératives ou cancers avec pour ambition la mise au point de micro et de nanodispositifs qui seront implantés pour être moins invasifs et atténuer les effets d'une maladie. Ce projet a pour but de rapprocher ingénieurs et médecins pour mettre en place plus rapidement l'innovation technologique au service des patients.

Ce centre est né d'un partenariat entre le laboratoire d'électronique et de technologies de l’information du CEA, le centre hospitalo-universitaire de Grenoble, l'INSERM et l'université Joseph-Fourier. Sur 6000 M2 il abrite plusieurs laboratoires technologiques et médicaux.

Les premières recherches cliniques portent sur les neuroprothèses destinées aux tétraplégiques, l'implantation dans le cerveau de dispositifs pour traiter l'épilepsie, les troubles mentaux, les TOC, voire la boulimie, l'anorexie, et, pourquoi pas, dans l'avenir, les comportements dépressifs et suicidaires.

Il va sans dire que ces projets sont inquiétants pour les humanitégristes qui voient une menace pour l’individu et sa réduction à son comportement, à son utilité.

Est-il autre chose, hors les mythes qu'il a généré pour détourner le regard ?

[L'Histoire montre que sans nanopuce, biomachine et microbidules l'individu en question est impossible à enrégimenter !]

Il n'est question que de réparer l'homme malade et pas d'augmenter l'homme sain, répond François Berger, nos recherches sont transparentes et surveillés.

 

[Soyons sûrs que les recherches effectuées dans ce dernier but ne seront pas médiatisées.]

Des entrepreneurs ont développé le potentiel des nanotechnologies dans le secteur de la santé mais leurs avancées sont surveillées pour concilier progrès et sécurité sanitaire. Médicaments ''intelligents'', implants révolutionnaires, tests de diagnostic ultrasensibles... les innovations à venir sont nombreuses et prometteuses autant pour la médecine que pour l'industrie et les emplois qu'elle créera. S'ils ne le sont pas en France ils le seront ailleurs, et dans des zones à la surveillance moindre.

La médecine profitera de cette nouvelle voie de recherches, et des erreurs seront commises, mais, sauf à ne jamais rien faire comment ne pas se tromper ?

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17 mai 2016 2 17 /05 /mai /2016 07:11

Nima Nourizadeh – 2015 – 96'

 

Mike Howell (Jesse Eisenberg) vit simplement, une maison, un travail, pas trop fatigant, et une magnifique petite amie : Phoebe Larson (Kristen Stewart). En dehors de cela rien ne semble voir d'importance pour lui.

Il a pourtant une difficulté, quand il veut quitter la ville il ressent une crise d'angoisse si forte qu'elle le lui interdit. Il veut pourtant demander Phoebe en mariage, imagine le faire à Hawaï, mais dans les toilettes de l'aéroport il est tellement mal qu'il ne peut prendre l'avion. Ce n'est pas grave lui assure sa fiancée.

Tout est donc imparfait dans le (presque) meilleur des mondes possibles. Jusqu'à ce que Mike rencontre une femme bizarre un soir alors qu'il travaille dans un supermarché où les clients sont rares. Il ne comprend pas ce qu'elle dit et la prend pour une folle. Ce ne serait pas la première fois qu'il en voie une. Ce qu'il ignore est que cette femme est un agent de la CIA, Victoria Lasseter, qui se trouve là après un coup de téléphone inquiétant.

Rien qui doive perturber Mike. Pourtant alors qu'il sort sur le parking il surprend deux personnes trop près de sa voiture pour que cela soit normal. Il les interpelle et les voit s'approcher, animés de mauvaises intentions.

Heureusement il tient à la main la soupe que sa client a acheté, sans l'emporter ; et une cuillère.

Qui lui permettra de frapper un des deux hommes, avant de s'emparer d'une de leurs armes pour les tuer tous les deux.

Pas le genre de chose dont il se pensait capable.

Choqué il appelle Phoebe qui vient pour l'aider, précédent, de peu, le shérif du comté qui vient voir ce qui se passe. Il connait Mike pour l'avoir arrêté cent fois, brièvement. Cette fois il s'agit de deux meurtres, ça change ! Mais ce n'est que le début, quand il verra arriver un couple de tueurs surarmés il comprendra qu'il y a quelque chose de plus.

Dont il ne saura jamais rien, étant abattu avant d'avoir la moindre réponse.

 

Mais Mike n'est pas l'homme qu'il croit, il est le produit d'un programme de recherche abandonné depuis des années qu'un agent de la CIA pensait devoir éliminer. N'est-il pas le prometteur d'un autre programme ?

 

Rien ne va se passer comme prévu, pour personne, et Mike va découvrir qui il est, qui est Phoebe, et qu'ensemble... L'important étant qu'il ait eu le temps de lui demander de l'épouser.

Et qu'elle accepte.

Comédie, film d'action... American Ultra essaie de jouer sur les deux tableaux, et y parvient de temps en temps sur fond de concurrence entre agents de la CIA et manipulation génétique ayant pour but de créer des super soldats et n'y parvenant qu'exceptionnellement. Assez donc pour justifier de continuer.

 

Heureusement il s'agit d'un film, la réalité est sûrement pire. Et ne bénéficie pas de la présence de Kristen Stewart.

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16 mai 2016 1 16 /05 /mai /2016 07:07
LE VIEUX SAINT-VINCENT (Mâcon)
LE VIEUX SAINT-VINCENT (Mâcon)
LE VIEUX SAINT-VINCENT (Mâcon)
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15 mai 2016 7 15 /05 /mai /2016 07:02

au pays des bolcheviks - Необычайные приключения мистера Веста в стране большевиков - Lev Koulechov - 1924 – 75'

Mr West est un riche américain qui débarque à Moscou pour affaire, c'est normal, il est américain. Dès son arrivé, et même avant, il est angoissé par ce qui l'attend. Pour lui l'URSS est un pays peuplé d'hommes moustachus ayant un marteau dans une main et une faucille dans l'autre.

Autant dire qu'il ne manque pas d'à-priori.

Mais peu importe, il ne vient pas sans arme, le drapeau de son pays est la meilleure protection qu'il puisse utiliser. Mais la peur est mauvaise conseillère, on le sait, il finit par tomber sur une bande d'escrocs qui jouant sur ces terreurs en rajoutent pour l'effrayer et le convaincre qu'ils vont le protéger.

Mais le bien n'est jamais loin et une américaine consciente de la beauté du socialisme intervient, entourée de purs représentant du monde soviétique. Ensemble ils lui montre les richesses du nouveau monde, le vrai, celui qui incarne l'avenir, le progrès et la paix dans le monde.

 

Pour Mr West c'est une révélation. Bien sûr, comment pouvait-il être aveugle ? L'évidence lui crève les yeux, désormais il adhère au dogme soviétique et pour l'affirmer demande à sa secrétaire, aux états-unis, d'afficher fièrement un portrait de Lénine. 

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14 mai 2016 6 14 /05 /mai /2016 07:56

Rouler est un plaisir que j'expérimente rarement. Il faut que le stress soit si fort que ce soit le seul moyen pour moi de m'en débarrasser. Quand la solitude devient pénible, à moins que ce ne soit l'inverse et que fréquenter trop de gens soit insupportable.

Alors j'attends le soir, mais pas trop tard, et plutôt que sortir, boire un verre, ou les deux à la fois, j'éprouve le désir de m'en aller. Sans direction précise, je n'ai pas de but, géographique, seulement éprouver la maîtrise de mon véhicule, m'imaginer capable de parcourir le monde pour ne jamais revenir. Moderne chevalier maîtrisant quelques dizaines de chevaux, à moins que ce ne soit quelques centaines, ce n'est pas important.

Sortir de la ville d'abord, m'éloigner en cherchant où je ne suis pas encore allé. J'aime la découverte, ces lieux avec un ''petit quelque chose'' qui retient mon attention.

Mais ce qui me plait le plus ce sont les rencontres possibles, les jeunes, ou moins jeunes, gens qui font de l'auto-stop. Tous ne font pas appel à ces applications modernes permettant de trouver un chauffeur et des compagnons de voyages pour se rendre quelque part, fusse pour quelques kilomètres seulement. Je m'arrête, m'enquis de la destination de la personne, propose de l'avancer si celle-ci va trop loin. Je dois penser qu'il me faudra rentrer. Rouler ainsi permet de discuter, de faire connaissance serait exagéré, mais certaines personnes n'hésitent pas à raconter leur vie.

 

Souvent je conduis la personne à l'endroit souhaité, nous nous séparons alors sans plus de façon, mais parfois je sens qu'un lien autre se présente, une relation qui s'ouvre sur une proximité plus grande. Je lui propose alors de faire un détour et pour sceller cet accord d'ouvrir une des bières que fort opportunément j'ai déposé sur la banquette arrière. Bien sûr moi je ne bois pas, je conduis.

 

Que ces boissons soient droguées est une raison supplémentaire de ne pas en consommer. Une fois mon passager endormi, un coin tranquille nous permet de faire mieux connaissance. Bien que d'une façon qu'il n'imaginait sûrement pas.

 

Je rentre quelques heures plus tard, apaisé. Sachant pourtant que le même besoin me reprendra quelques jours, ou semaines, plus tard. Mais l'attente fait partie du plaisir.

 

N'est-ce pas ?

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13 mai 2016 5 13 /05 /mai /2016 07:35

Song Chang-su – 2014 – 4 épisodes de 70'

Han Min-wu est un auteur de bandes dessinées en ligne de 28 ans, image classique de l'artiste solitaire vivant devant son écran et s'exprimant par lui. Ses seuls contacts avec l'extérieur sont téléphoniques avec sa mère et son patron.

Un jour il tombe sur un agenda datant de 2003 avec une note en date du 8 décembre. Pour lui c'est prétexte à une nouvelle création qui portera cette date en guise de titre.

Celle-ci va connaître un immense succès et pour Min-wu tout est facile. Du moins dans un premier temps, il va vite connaître des difficultés pour rédiger la suite. Quelque chose semble l'empêcher de poursuivre, il a du mal à dessiner, se sent mal, ne trouve plus le sommeil et ses migraines sont de plus en plus intenses, au point qu'il consulte un spécialiste. Les examens ne donneront rien, aucune trace de tumeur. La source de ses difficultés est ailleurs, quelque part, cachée.

Puisque du repos lui est prescrit autant l'utiliser pour enquêter sur cette année, 2003, dont il ne conserve aucun souvenir. Puisqu'à l'époque il était lycéen c'est en retournant dans son établissement qu'il entame son enquête, et en retrouvant un ancien professeur qui va lui parler d'une jeune fille dont il semblait amoureux et qui s'appelait Mi Mi laquelle ressemble beaucoup à cette jeune fille qui le suit aujourd'hui comme elle l'épiait hier...

Il est surpris par cette confidence et plus encore par le fait qu'il n'en conserve aucun souvenir. Un secret se cache dans cette zone obscure de sa mémoire, dans cette échoppe de coiffeur, et plus encore avec cette jeune fille dont l'image lui revient peu à peu.

Mais quoi que l'on fasse il n'est pas possible de changer le passé ni les choix qui furent fait puisque ceux-ci produisirent le présent.

L'héroïne, MIMI, est interprétée par Mung Ka-young (문가영) qui outre son physique et son talent est née un 10 juillet. De quoi justifier sa présence dans ce blog.

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12 mai 2016 4 12 /05 /mai /2016 07:44

Je porte un masque qui me ressemble afin que nul ne me reconnaisse.

Le loup nourrit la cohésion du troupeau des moutons.

À qui me cris ''Pervers !'' je réponds ''Jaloux !''.

Les démons sentent le soufre... douleur.

N'ayez pas peur de moi, ce serait insuffisant.

Les lunettes du présent faussent la lecture du passé.

Je suis un rameau toxique sur l'arbre de l'évolution.

La guérison de ma blessure sera ma mort.

La ''justice'' est la déesse du gibier.

Je joue à la poupée avec mes personnages attendent qu'ils me jugent.

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11 mai 2016 3 11 /05 /mai /2016 07:36

Les Dossiers de La Recherche N 2

 

                               (Laurent Giordano)

 

Nous prenons tous un médicament quand nous en avons besoin, le problème est qu'une petite partie seulement de leurs principes actifs sont efficaces, le reste est dégradé puis évacué. Il semble logique de produire des médicaments capables de cibler les cellules malades.

La nanomédecine est l'utilisation de nanoparticules synthétiques transportant des principes actifs mais aussi pour des implants osseux ou des régulateurs cardiaques. L'organisation internationale de normalisation définit les nanomatériaux comme compris entre 1 et 100 nanomètres pourvus de propriétés spécifiques à cette échelle.

Certaines industriels préfèrent pourtant éviter la qualification de ''nanos'' pour éviter des réglementations trop contraignantes. La limite des 100 nanomètres n'a pourtant aucun fondement scientifique, certaines propriétés peuvent apparaître à 10 comme à 500 nanomètres. La limite, supérieure, du micromètres semble la plus valide.

 

Les nanomédicaments associent deux composantes : le principe actif et la nanoparticule qui la transporte vers les cellules malades. Cette méthode est appelé vectorisation par nanoparticule, elle permet d'envoyer vers les cellules des agents chimiothérapeuthiques, diagnostiques ou d'autres accroissant les effets des radiothérapies. Ces vectorisations sont associés pour une plus grande efficacité. Les nanovecteurs protègent la molécule active des enzymes de l'organisme et visent le cellule cible pour le libérer. Ils permettent d'atteindre de très petites zones lésées et de détecter les maladies, en particulier les cancers, à un stade précoce.

 

Son domaine le plus abouti est celui du remplacement et de la régénération des tissus et organes lésés, en particulier les dents et les os. Pour qu'un implant s'intègre bien il doit stimuler la synthèse des tissus dans lesquels il est introduit en favorisant la multiplication des cellules qui l'entourent. Des implants nanoporeux offrent une surface de contact 100 fois supérieure aux implants classiques et peuvent être améliorés par l'insertion de nanoréservoirs contenant des substances thérapeutiques ou des facteurs favorisant la croissance cellulaire. D'autres domaines profitent de la nanomédecine : pansements, masques chirurgicaux, stimulateurs cardiaques, prothèses auditives... tant que certains semblent appartenir à la science-fiction. Des artères artificielles pourraient simuler les vaisseaux sanguins naturels, des nanotubes de carbone pourraient surveiller la quantité de glucose dans le sang. Mieux : des nanorobots pourraient sonder l'organisme et les cellules à la recherches d'éventuelles maladies, éliminer ou réparer directement les cellules malades en préservant les saines.

Les premiers nanomédicaments ont 15 ans et leur progression devraient être largement supérieure à celle du secteur pharmaceutique. Plus efficaces, générant moins d'effets secondaires, ils réduisent les frais de santé publique.

 

Toute nouveauté générant la peur des individus les plus obtus, il en est de même de celui-ci chez ceux qui guettent l'occasion de se mettre en avant pour protéger des certitudes aussi étroites que leurs capacités intellectuelles sont limitées. Pour eux le monde doit se figer, et s'il régressait ce serait encore mieux. Dans ce domaine comme dans les autres les nanotechnologies ne sont qu'un moyen. En médecine elles doivent respecter les mêmes obligations que n'importe quel médicament même si leurs spécificités rendent difficiles l'examen de leur usage au fil des années. Le goût des autorités pour toujours plus de réglementation ne peut que aller dans le sens de la sécurité.

 

Du moins, en principe ! 

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Bienvenue sur ce blog ! Vous y découvrirez mes goûts, et dégoûts parfois, dans un désordre qui me ressemble ; y partagerez mon état d'esprit au fil de son évolution, parfois noir, parfois seulement gris (c'est le moins pire que je puisse faire !) et si vous revenez c'est que vous avez trouvé ici quelque chose qui vous convenait et désirez en explorant mon domaine faire mieux connaissance avec les facettes les moins souriantes de votre personnalité.

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