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9 juin 2016 4 09 /06 /juin /2016 07:14

Hwang Sun-won (황순원) - 26 mars 1915 – 14 septembre 2000 naît à Taedon, dans la province de Pyongan, aujourd'hui en République Démocratique Populaire de Corée, à l'époque colonie japonaise.

Il publie des poèmes dans plusieurs revues littéraires dès l'âge de 16 ans en 1931 avec Mon rêve, Ne prends pas peur, mon fils, etc. Diplômé de l'université de Waseda au Japon, il fonde à cette époque une troupe théâtrale. À l'époque il était interdit de publier un texte en Hangueul. De retour au pays il fréquente les milieux intellectuels de Pyongyang. En 1946 les japonais sont rentrés chez eux mais le pays est divisé, Hwang Sun-won et sa famille quittent le Nord, désormais occupé par les soviétiques, pour le Sud, désormais occupé par les étasuniens.

Il devient professeur à la Seoul High School en septembre de la même année. Il rejoindra l'université Kyung Hee, toujours à Seoul, pour y enseigner la littérature coréenne en 1957, poste qu'il tiendra jusqu'en 1993.

 

Débutant comme poète, auteur de huit romans, ce sont ses nouvelles qui feront son succès et lui ouvriront les portes de la postérité. Format court lui permettant de montrer les difficultés des coréens pendant plusieurs décennies. Le joug nippon, le poids du colonialisme et de l'oppression quotidienne, puis les causes, effets et conséquences de la guerre de Corée puis de la coupure du pays, blessure qui ne cicatrisera qu'après la réunification. Il évoque aussi l'évolution de la République Démocratique de Corée, la dictature militaire, les changements culturels et industriels, la sortie de la pauvreté pour entrer dans le modernisme et la compétition. Chacun de ses textes est un trait dont l'ensemble trace le portrait fidèle d'un peuple fidèle à ses racines mais ouvert à la technologie et tourné vers l'avenir ; ouvert à l'Occident mais

Sa première nouvelle parut en 1937, il continua à en écrire jusque dans les années 1980. avec Les Descendants de Caïn il obtient le Grand Prix littéraire 1955. Il parle des hommes mais surtout de l'enfance, période où tout semble possible.

Avant que la vie ne montre qu'elle est l'inverse !

 

Hwang Sun-Won est un auteur incontournable du XXe siècle. Signe du destin, il disparut quelque mois avant le suivant.

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8 juin 2016 3 08 /06 /juin /2016 07:04

La Recherche hors-série 14 : La Lumière

Les lasers de l'extrême

(Sylvain Guilbaud)

 

Bella est le laser le plus puissant en activité, en quelques millionième de milliardième de seconde il peut délivrer mille fois la puissance du réseau électrique mondial. Il explore les interactions extrêmes entre lumière et matière.

 

Ces lasers fonctionnent sur le principe habituel auquel s'ajoutent deux ingrédients : une énergie élevée et une impulsion de quelques femtosecondes. Rapidité possible avec une énergie de l'ordre du nanojoule mais difficile avec un petawatt qui produit une onde dont le front se déforme. Pour contourner ce problème Gérard Mourou, professeur au Haut Collège de Polytechnique, inventa une méthode d'amplification à dérive de fréquence. Sur ce principe le premier laser petawatt vit le jour au LBNL en 1995. Deux projets sont en cours de réalisation en France, ils devraient pousser leurs premiers cris, lancer leur premier tir, cette année. Les puissances en jeu sont titanesque mais les installations également. Avec une telle intensité un tir laser arrache à sa cible matérielle une grande partie de ses électrons, les projetant vers l'avant, alors que les protons, plus lourds, restent en retrait.

De nouveaux pans de l'interaction lumière-matière se présentent avec pour objectif la matérialisation des particules ''virtuelles'' qui agitent le vide, ou la reproduction en laboratoire des conditions de températures régnant dans les étoiles. Ces lasers de très haute intensité peuvent être de très bons accélérateurs de particules et donc être capables de détruire des tumeurs cancéreuses sans requérir une installation gigantesque. La technologie petawatt représente un enjeu important pour la France.

 

D'autres installations petawatt sont en cours d'élaboration dans le monde mais Gérard Mourou imagine déjà la plateforme Izest envisageant des lasers exawatt (1018watts) et même zetawatt (1021). La course n'est pas prête de franchir la ligne d'arrivée.

 

Photons à la demande

(Benoît Boulanger, Sara Ducci, jean-Michel Gérard)

 

Pour la physique, la lumière est une onde électromagnétique se propageant dans le vide. Elle est aussi constituée de grains, les photons, dont l'énergie dépend de la longueur d'onde. Le développement de la mécanique quantique a permis d'affiner notre compréhension de cette double nature de la lumière.

Les photons sont caractérisés par leur longueur d'onde, direction de propagation et polarisation. Le défi est de produire de nouveaux états de la lumière pour contrôler ces paramètres et concevoir des sources lumineuses capables d'émettre des photons ''sur demande''.

Depuis une vingtaine d'années plusieurs laboratoires développent des sources lumineuses capables de générer des photons unique, des paires, ou des trios. Les propriétés de ces photons sont nouvelles puisque quantiques. Les paires par exemples présentent des liens plus forts que la lumière naturelle ou les lasers : on parle de photons intriqués. Les mesures de l'un permettent de connaître les valeurs de l'autre quelle que soit la distance qui les sépare.

En 2001 fut présenté la première source de photons uniques monomode, ceux-ci étaient émis avec un ''pistolet à photons'', une boîte quantique, assemblage de matériaux semi-conducteurs de la taille du nanomètre dans lesquels les électrons peuvent présenter des niveaux d’énergie distincts, comme dans un atome.

Il est délicat de manipuler et contrôler un atome unique. La fabrication des boîtes quantiques est pourtant bien maîtrisée et a permis de développer les sources de photons uniques les plus performantes à ce jour. Pour émettre un atome dans la direction voulue il faut placer la boîte au cœur d'une microcavité optique : une cage à photons de taille comparable à celle de la longueur d'onde de la lumière émise par la boîte et capable de confiner les photons dans n'importe quelle direction grâce à des miroirs.

 

Si les sources de photons uniques ouvre la perspective de maîtriser de nouveaux états de la lumière, les sources de paires de photons sont un pas de plus dans ce monde quantique. Pour les produire il faut induire une réponse optique non linéaire en éclairant avec un laser certains types de matériaux permettant que la lumière d'une certaine fréquence s'y propage pour faire vibrer ses électrons. Une onde lumineuse qui éclaire le matériau donne naissance à deux nouvelles ondes de fréquences différences : une ''scission'' d'un photon en deux photons d'énergie moindre dont la somme correspond à l'énergie du photon incident.

En 2004 la première émission de triplets de photons est réalisée à Grenoble. Pour cela il faut une intensité lumineuse de plus de 200 milliards de watts par centimètre carré. Intensité atteinte grâce à un laser envoyant des impulsions de l'ordre du millième de milliardième de seconde focalisé dans un cristal non linéaire. Les expériences en cours à l’Institut Néel de Grenoble visent à réduire le nombre de photons de stimulation nécessaire pour ne récupérer que les triplets de photons pour manipuler ce nouvel état de la lumière présentant des corrélations quantiques surprenantes et différentes des paires de photons ou d'un laser. Ces triplets permettraient un cryptage avec deux clés secrètes. Le premier portant l'information codée, les autres permettant de la décrypter. 

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7 juin 2016 2 07 /06 /juin /2016 07:58

Yann Gozlan – 2015 – 97

Mathieu a vingt-cinq ans, il rêve d'être écrivain et les heures qu'il passe sur son clavier pour produire un texte qu'il croit de qualité nourrissent son illusion. Malheureusement, pour lui, les éditeurs lui renvoient toujours la même lettre de refus, poli mais implacable.

Heureusement pour vivre il a son métier de déménageur, et l'image d'une jeune femme aperçue au cours d'une conférence et dont il ne parvient pas à gommer le souvenir.

Alors qu'il vide une maison dont le propriétaire est mort seul et sans hériter, il tombe sur un manuscrit relatant la vie de celui-ci pendant qu'il était militaire en Algérie. Il hésite, pas longtemps, avant de voler le texte pour l'emmener chez lui, le recopier, et l'envoyer à un éditeur non sans en avoir changé le titre pour ''Sable noir''.

Il n'attendra pas longtemps avant de recevoir un appel de l'éditeur auquel il a envoyé ''son'' texte. Rapidement le succès est au rendez-vous, il gagne un important prix littéraire, gagne beaucoup d'argent, et finit par retrouver la femme qui lui plaisait et à faire que celle-ci lui rendre ses sentiments, le trouvant tellement vrai, tellement digne du terme d'écrivain...

Mais ça ne peut être aussi simple et alors qu'il séjourne dans sa belle famille et doit affronter les critiques de son éditeur qui lui réclame un manuscrit promis depuis trois ans et pour lequel il a touché une grosse avance, il reçoit un coup de fil étrange. Avant, lors d'une signature, de rencontrer un homme qui se présente sous le nom du véritable auteur de son roman.

 

Problème ! Difficile pour Mathieu de faire face à cet homme qui sait la vérité et lui réclame 50 000 € pour se taire. Mathieu ne peut payer aussi simule-t-il un vol chez sa belle-famille. Une belle collection d'arme pouvait rapporter gros, après avoir fait mine d'avoir été agressé pour expliquer qu'il n'ait pas de nouveau manuscrit, cela pouvait sembler beaucoup, mais finalement personne ne semble avoir de soupçon, personne sauf un ami de sa fiancée qui trouve les armes volées dans sa chambre.

Mathieu n'a d'autre choix que de le tuer, et de faire disparaître le corps. Ainsi pense-t-il avoir réussi à s'en sortir, et la situation pour complexe qu'elle soit lui donne l'inspiration pour un véritable roman qu'il termine en quelques jours, poussé par la nécessité.

A-t-on vu un maître chanteur cesser ses menaces quand il sent qu'il y a de l'argent à gagner, et puis le corps qu'il avait jeté dans la mer finit par être retrouvé. L'étau se resserre autour de Mathieu qui sait que la comparaison ADN va lui être fatale. Il ne lui reste qu'une chose à faire...

 

Comment se définir après avoir voler une personnalité inconnue ? L'idée de s'attribuer le travail d'un autre n'est pas nouvelle, et le scénario ici n'apporte pas d'idée nouvelle. À force de mensonge c'est la vérité qui devient flou et celui que l'on croyait être qui s'estompe au point que ne reste que l'impression de ne plus être soi sans parvenir à être lui.

Pas d'autre choix, ni de meilleur, pour Mathieu, que celui qu'il fait, sans surprise. Il aura vécu son rêve et au réveil retrouvé la réalité qui est la sienne.

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6 juin 2016 1 06 /06 /juin /2016 07:54
Vues d'une berge
Vues d'une berge
Vues d'une berge
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5 juin 2016 7 05 /06 /juin /2016 07:48

Abre los ojos – Alejandro Amenábar – 1998 – 117'

César est enfermé dans une unité psychiatrique. Un médecin l'amène à prendre connaissance, et conscience, des circonstances qui l'ont amené à commettre un meurtre.

 

César était un riche, beau, et il venait de trouver l'amour de sa vie : Sofía, lorsque son ex petite amie, Nuria, poussée par la jalousie, provoque un accident dans lequel elle trouve la mort alors que César s'en sort défiguré.

Celui-ci pourtant essaie de retrouver Sofia, mais la jeune femme ne parvient pas à surmonter la répulsion que lui provoque le visage de son ex amant. Pourtant les choses semblent s'arranger et elle revient vers lui. Premier changement positif suivi d'un second, le chirurgien qui prétendait ne pouvoir l'opérer avec succès lui annonce qu'il est désormais capable de lui rendre son visage. César accepte l'opération, il a raison, c'est un succès.

Pourtant rien ne va comme prévu, les hallucinations l'envahissent au point qu'il retrouve de plus en plus difficilement le chemin de la réalité. Il se revoit défiguré et Sofia a le corps de Nuria. Il finit par être arrêté pour le meurtre de sa fiancée bien qu'il prétende que ce n'était pas elle, mais Nuria. Face aux affirmations des autres il se demande s'il est fou ou si une conspiration a été montée contre lui.

Là aussi la réalité est ailleurs. Il découvre avoir, peu après son accident, passé un accord avec Life Extension, une société spécialisée dans la cryogénie qui lui promettait de vivre après sa mort dans un état de réalité virtuelle proche de la réalité. Ayant signé ce contrat il s'est suicidé pour qu'il entre en vigueur. Ainsi tout ce qu'il vécu ne fut qu'une illusion, une construction malheureusement imparfaite.

''Ouvre les yeux, ouvre les yeux'', lui dit une infirmière en écho avec les mots de Nuria qui ouvre le film.

Le fera-t-il ?

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4 juin 2016 6 04 /06 /juin /2016 07:38

Personne de plus normal

que ce couple, Susumu et

Yuki ?

Il se souvient qu'il l'a

rencontré un jour aussi

ensoleillé qu'enneigé alors

qu'elle passait dans son

village. Impossible de

résister à tant de charme

et de grâce. Leur vie est

d'une grande banalité, le

bonheur dans ce qu'il a de plus commun. Mais un jour Yuki

parle d'Aika, laquelle est sa collègue de travail mais aussi

l'amie d'enfance de son époux.

Yuki soudain regarde autrement son mari. Aurait-il encore des

sentiments pour Aika ? L'interrogation finit par hanter la jeune

femme et ruiner sa croyance en l'amour que lui porte son mari.

La neige se remet à tomber, noyant le monde, effaçant ce qui

existait comme un coup de peinture blanche sur une toile

attendant qu'une nouvelle œuvre soit créée.

 

Celle-ci naît sous nos yeux, dans un même décor de neige mais

en un autre temps et un autre lieu.

Le mari cette fois est ébéniste, ambitieux, fier de son art,

désireux de montrer son talent. Il travaille beaucoup mais finit

par noter le manège d'un homme qui passe et repasse devant

son atelier sans jamais y entrer, il s'étonne aussi que son

épouse n'ai pas paru le remarquer. Mais l'artisan n'est pas seul

à avoir noter les va-et-vient de cet homme, son père l'a

également vu et cette silhouette lui remet en mémoire un

homme qu'il connut quand lui-même était enfant, un homme

qui avait épousé une étrangère au village dont personne ne

savait rien, une femme aussi belle que mystérieuse.

Et qui ressemblait beaucoup à Yuki !

Qui donc est cet homme, mais, surtout, qui est Yuki,

énigme qui apparaît sitôt qu'il neige et semble toujours

glacée ? D'où vient-elle, que poursuit-elle, à moins qu'elle ne

fuit.

Yuki-Onna est un personnage de la mythologie japonaise,

vampire, tuant par le froid, se nourrissant de l'énergie vitale

des hommes succombant à son charme, il a évolué pour

devenir une sorte de fantôme moins agressif. Icori Ando

explique qu'elle aime beaucoup ce personne et qu'elle le reprit

pour lui donner une nouvelle vie, logique pour une vampire ! Au

fur et à mesure des histoires d'amour, forcément décevantes,

Icori nous raconte le cheminement de Yuki, l'ombre qui la suit

et qui... attend que vous vous en approchiez vous même. Je ne

vais pas vous le révéler.

Le couple ne peut-il survivre que dans le froid du renoncement

à ses aspirations pour se satisfaire de la médiocrité du

quotidien ? Yuki n'est pas ainsi, elle aime, elle veut qu'on l'aime

et ne supporte pas le doute ni le partage. Le bonheur n'est-il

qu'une illusion ? Faut-il fermer les yeux, quitte à ne plus

pouvoir les rouvrir que sur la banalité d'un quotidien dont

n'importe qui pourtant se satisfait ?

 

Un personnage fascinant, magnifiée, sublimée, par le dessin
d'Icori Ando. Malgré son titre je dois vous le recommander
chaudement. Un de mes préférés. Quand à savoir si j'aimerais
rencontrer Yuki... pas sûr !

 

  Snow Ilusion

 

 

Snow Ilusion  

Snow Ilusion  Snow Ilusion

 

 

 

 

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3 juin 2016 5 03 /06 /juin /2016 07:25

너를 기억해 (Remember You) – No Sang-hoon – 2015 – 16 ep

Un cadavre a été retrouvé à Mapo Dowha-dong présentant des similitudes avec celui de l'affaire Bangbae-dong. L'équipe du commissariat de Munchung se rend sur les lieux en supputant sur les chances qu'il s'agisse d'une série. Ils arrivent sur la scène de crime mais ne sont pas les premiers, un homme est déjà là. Est-ce le nouveau chef d'équipe qu'ils attendent ?

Pas du tout. Ce qui n'empêche pas l'individu de leur faire le bilan de ce qu'ils trouveront avec des conclusions auxquelles ils n'auraient jamais pensé.

Le nouveau chef d'équipe : I Kang Eun Hyuk arrive à cet instant.

Alors qui était l'autre ?

Ne reste aux policiers qu'à lui courir après.

Seule la policière sera capable de le rattraper, faisant preuve d'une grande endurance en sprintant après le taxi. Elle l'a reconnu, il ne peut s'agir que de Lee Hyun, un homme qu'elle suit depuis vingt ans, depuis qu'ils se sont rencontré dans un jardin d'enfant.

Belle persévérance.

Elle en profite pour l'arrêter. Pendant l'interrogatoire il reconnaît avoir reçu le dossier de l'enquête par mail et s'être rendu sur les lieux où il put déterminer ce qui s'était passé du fait de sa capacité supérieure à analyser une situation.

Son identité vérifiée, il s'agit en fait de David Lee, professeur agréé à l'Université de la criminalité et de la justice John Jay à New York. Venant d'arriver, étant dans l'avion au moment du meurtre, il ne peut être l'assassin.

Pourquoi êtes vous revenu en Corée lui demande la policière?en fait tout a commencé par un mail reçu qui l'a convaincu de revenir. En étudiant les éléments du premier crime il découvrit des signes donnant les coordonnés du second. Ceci expliquant qu'il ait pu si vite se trouver sur place avant que les inspecteurs n'arrivent.

Mais Lee n'est pas là que pour aider la police, il doit aussi retrouver quelqu'un, et pour se faire se rend dans une maison dont il sait où se trouve une clé permettant d'en ouvrir la porte. La demeure est vide mais il se souvient, il revoit ceux qui étaient là quelques années plus tôt. Lui, son frère, et leur père, le commissaire Lee Joong Min qui en 1996 enquêtait sur Lee Joon Young.

De son côté le nouveau chef d'équipe remarque qu'engager ce Lee comme expert serait une bonne idée. La policière se charge donc de lui téléphoner pour demander son aide alors qu'il est occupé à balayer. Il refuse, elle n'a pas dû le demander correctement. Pendant qu'il fait le ménage il trouve un lot de cassettes, celles des entretiens de Lee Joong Min avec Joon Young. Celui-là même que Hyun, encore enfant, rencontra dans les locaux du commissariat alors qu'il était venu voir son père. L'enfant et le tueur purent discuter un moment et même échanger un secret.

 

Le commissaire s’interrogeait alors sur le comportement de son fils ainé et des similitudes avec celui de Lee Joon Young.

Son fils est-il un monstre ? Peut-il le protéger, de lui-même, en protégeant les autres ? Quel enfant est-il heureux que son père le voit comme un monstre, et le lui dise ?

Qui regarde l'abîme, l'abîme le regarde, disait Nietzsche, exactement la relation entre le policier et le criminel qui lit en lui et y instille doutes et angoisses.

 

Qui est réellement Hyun, que reste-t-il en lui de l'enfant qu'il fut, des promesses ou menaces que celui-ci portait ? Qu'a-t-il oublié de cette fameuse nuit, quand Lee Joon Young est venu tuer son père et que son cadet disparut ? Peut-être l'inspectrice Cha Ji-an pourra-t-elle l'aider.

Le Dr Lee va aider les enquêteurs tout en cherchant un passé dont le meilleur témoin pourrait être Joon Young. Naît-on monstre, le devient-on dans et par le regard des autres ?

 

Cela fait longtemps que je me pose la question.

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2 juin 2016 4 02 /06 /juin /2016 08:00
Je te vois...
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1 juin 2016 3 01 /06 /juin /2016 07:06

La Recherche hors-série 14 : La Lumière

Les sources incandescentes

(Jean-Jacques Greffet, Patrick Bouchon, François Marquier)

 

Le laser connut de spectaculaires développements mais d'autres moyens existent pour dompter la lumière. Une recherche fondamentale ouvrant la voie, entre autres, au développement de l'information quantique.

 

La lumière blanche que nous envoie le soleil contient l'ensemble des couleurs visibles mais également les rayons ultraviolets ou infrarouges. Nos systèmes d'éclairages visent à reproduire cette clarté par l'incandescence, c'est-à-dire, la propriété des corps à émettre de la lumière quand il sont chauffés. Celle-ci est également diffusée dans toutes les direction et son spectre large ne dépend que de la température. Pour l'éclairage ce système est médiocre puisque la plus grande partie de son énergie se perd dans l'infrarouge, d'où le retrait des lampes incandescentes.

Des solutions alternatives existent, utilisant tubes fluorescents ou diodes électroluminescentes, celles-ci présentent un faible rayonnement infrarouge et, donc, une meilleure utilisation de l'énergie qu'elles reçoivent. Pour autant ce rayonnement, s'il est inutile pour l'éclairage, est utile pour la production d'énergie thermo-photovoltaïque. Il s'agit de convertir de la chaleur en rayonnement thermique afin d'éclairer une cellule photovoltaïque possédant une efficacité de conversion optimale à cette longueur d'ondes. Il est donc souhaitable d'émettre un rayonnement aux fréquences et directions souhaitées. Cela se fait par la création d'une ''métasurface'' présentant des propriétés n'existant pas dans la nature afin de faciliter l’absorption de la lumière. Un miroir peut présenter cette qualité mais également un semi-conducteur comme l'arséniure de gallium (GaAs) permettant la fabrication de puits quantiques confinant les électrons dans de fines couches de GaAs, séparées par des couches d'arséniure de gallium-aluminium (AlGaAs). Pour cela il faut que la surface absorbe la lumière sans la réfléchir, des métasurfaces présentent cette qualité.

 

Course à la vitesse

(Pascal Salières, Thierry Ruchon, Bertrand Carré)

 

La persistance des images sur la rétine, quelques dizaines de millisecondes, nous empêche de suivre des phénomènes tels la progression d'une décharge électrique dans les nuages. Pour briser cette barrière l'homme a développé les instruments permettant de mesurer des évolutions toujours plus rapides. Eadweard Muybridge, photographe, voulu décrire les mouvements d'un cheval au galop, il prit des photos à intervalles réguliers le long d'une piste avec un temps d'exposition suffisamment court pour figer le mouvement. Technique reprise depuis, améliorée par le laser, au point de diminuer la durée d'exposition à seulement quelques femtosecondes. Cette durée étant celle du mouvement des atomes dans les molécules, permettant d'observer les déplacement des atomes lors des vibrations des molécules ou lors de leur dissociation.

Les électrons sont mille fois plus rapides, leur observation demande une vitesse de l'ordre de l'attoseconde. Une limite de la technologie laser, l'impulsion ne peut être plus brève que la période de l'onde électromagnétique qui la porte, environ 2 femtosecondes, pour descendre au niveau demandé il faut une période plus courte, celle des rayons X. pour produire celle-ci il faut synchroniser les ondes harmoniques produites à un instant donné.

 

Trois applications requièrent cette rapidité :

La Spectroscopie moléculaire : le moyen de contrôler la dissociation de la molécule de dihydrogène lorsqu'un électron lui est arraché.

La dynamique des biomolécules : induire des mouvements électroniques ultrarapides dans un acide aminé, la migration de charge d'une extrémité à l'autre de la molécule en 2 femtosecondes a ainsi été détectée, ouvrant la perspective d'une chimie plus ''contrôlée'' dans des molécules d'intérêt biologiques.

La physique du solide : la manipulation de signaux électroniques à l'échelle du petahertz, accélérant les possibilités de la nanoélectronique de plusieurs ordres de grandeur.

 

L'attoscience permettra de suivre lors d'une réaction l'évolution de la probabilité de présence dans l'espace des électrons participant aux liaisons chimiques. En France ATTOLab viendra compléter les installations existantes, ensemble qui permettra aux physiques et chimistes de combiner une résolution temporelle attoseconde et une résolution spatiale à l'échelle du dixième de nanomètre. Une voie permettant l’étude de nombreux phénomènes fondamentaux du cœur de la matière.

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31 mai 2016 2 31 /05 /mai /2016 07:34

36個故事 (Di 36 ge gu shi) Hsiao Ya-chuan – 2010 - 82

Doris a toujours rêvé d'ouvrir un coffee-house, un endroit agréable où n'importe qui pourrait venir boire un café, discuter, laisser de côté pendant un moment ses obligations et ses contraintes. Or elle vient de récupérer le local que sa tante lui a laissé pour émigrer.

Il faut que celui-ci soit assez particulier pour se démarquer des autres, plus simple, plus convivial. Pour

Pour ce faire elle fait appel à sa sœur et ses amis pour que tout soit comme elle l'imagine, elle récupère ce que chacun veut bien lui offrir pour donner une touche personnelle à cet endroit, chaque objet doit être à sa place. Même les fleurs qu'elle a acheté après avoir causé un (petit) accident.

Cet endroit sera dédié à l'échange, un objet contre un autre d'abord, puis viendront les mots et chacun pourra raconter un peu de sa vie, un événement personnel, un souvenir qui l'aura marqué, cet espoir auquel il pense depuis longtemps sans avoir encore osé l'évoquer. N'est-ce pas ce qu'il faut pour lui donner vie, et force, et se dire qu'il pourrait être plus qu'un rêve ?

 

Je suis sûr que vous auriez quelque chose à dire. Il suffit de pousser la porte, de dire bonjour à Doris, de commander ce café qu'elle fait si bien et d'entamer une discussion avec quelqu'un.

Quand à moi je sais ce que je dirais, non à Doris, mais à Gwai Lun Mei qui l'incarne et qui est une de mes actrices préférées.

 

Un oasis de calme dans ce blog, une fois n'est pas coutume.

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Bienvenue sur ce blog ! Vous y découvrirez mes goûts, et dégoûts parfois, dans un désordre qui me ressemble ; y partagerez mon état d'esprit au fil de son évolution, parfois noir, parfois seulement gris (c'est le moins pire que je puisse faire !) et si vous revenez c'est que vous avez trouvé ici quelque chose qui vous convenait et désirez en explorant mon domaine faire mieux connaissance avec les facettes les moins souriantes de votre personnalité.

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