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13 septembre 2020 7 13 /09 /septembre /2020 09:33

Houdini, sur scène, prépare son nouveau tour, plus spectaculaire encore que ses évasions dans une piscine fermée clé, un chien, borgne de surcroît, déroulait une saucisse devant un public médusé par une telle innovation, avant de se précipiter vers un Mickey Mouse désorienté. Le prestidigitateur était hésitant quant à la qualité de son travail, il imagina pour l'améliorer qu'une voiture pourrie, voyant à l’œil, le prenne à son bord tel un taxi temporel qui emmènerait, la salle avec lui, l'animal vers l'avenir.

Il déboucherait sur un trottoir, en 1980, devant un curé transparent, reste régressif d'un ancien propriétaire qu'il avait mordu cruellement, raison de son abandon, cause de sa présence au refuge où Houdini l'avait trouvé. Le clébard, décontenancé dans cette époque inconnue, ouvrait la portière, sauta en marche, se mit à courir, heurtant au passage John Lennon qui sortait de chez lui. Ainsi, tombant lourdement, le chanteur évita-t-il la balle qui lui était destiné, laquelle finit dans la tête de Yoko Ono, pour le plus grand bien de la musique.

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13 septembre 2020 7 13 /09 /septembre /2020 08:15

Des rêves d'enfant par la fenêtre, les yeux levés vers le disque argenté qui semble l'observer, cyclope bienveillant, substitut de l'ami qu'il n'a pas, et dont, pourtant, il a grandement besoin, enfermé qu'il est dans un corps qui lui obéis si peu, si mal, si douloureusement.
 

Il s'imagine là haut, ailleurs, loin, de lui-même plus que des autres, ouvrant les veines de son imaginaire pour laisser couler ces mots, oiseaux d'encre et de papier, termes qu'il dispose devant lui. À l'inverse du petit Poucet qui souhaitait rentrer, il ne désire que partir, s'éloigner, ne plus faire l'autruche, la tête plongée dans les mensonges d'un quotidien terne et banal.

 

Cet autre monde est une promesse que lui seul comprend, un endroit que ses pensées arpentent, découvrent, et, s'il ne pourra jamais y aller physiquement, il sait que la science lui permettra de le voir au travers d'un robot, alliance du minéral et du biologique, menace diront certaines.

 

''Tu parles de quoi ? '' demandaient ses parents.

''De rien !'' répondait-il, conscient qu'il était bien plus distant d'eux que du satellite de la Terre.

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12 septembre 2020 6 12 /09 /septembre /2020 08:00

Il marche, depuis... il ne sait plus, vers... il ne sait pas. S'arrêter, non, repartir serait impossible et s'il se retournait il verrait se perdre, bue par l'horizon, la trace de ses pas dans le sable moqueur du réel.

Son nom ? Les coups l'ont effacé, il n'était qu'une chose obéissant aux ordres, aux contraintes qui maintenant lui manque. Il n'a pu s'enfuir, impossible, les soldats ont dus l'abandonner, l'imaginant trop faible pour servir encore à quoi que ce fut, le laissant pour mourir comme ils le firent déjà si souvent, jetant derrière eux des cadavres comme autant de bornes marquant une piste venant de nulle part et menant... ailleurs.

Des échos de hurlements résonnent dans ses oreilles, cris et aboiements se mêlent en un fond sonore qui l'accompagne.

Un pas, son avenir se réduit à ce désir, un pas encore mais toujours un de plus, sous le soleil glacé d'une évidence qu'il refuse, sans ombre pour l'accompagner ;

quelque chose, là ! Un éclat lumineux perce son regard, clin d’œil d'un destin moins cruel qu'il aurait pu le croire, si croire lui était encore permis, si penser lui était encore accessible.

Une bouteille, verre opaque, au milieu du sable. Que jadis il y eut là une mer l'indiffère, qu'y naviguèrent des bateaux, il s'en fiche, que ce sable soit les cendres de milliards de vies, il n'en a cure. Quel sort connut-elle pour se retrouver là, qu'importe ! Il s'arrête, se penche, quelque chose à l'intérieur, un papier, roulé.

Il incline et secoue sa trouvaille, le parchemin choit, il le récupère, le déroule. Des mots, peu, et alors qu'il commence sa lecture l'encre meurt en même temps que son corps tombe en poussière : ''Je t'attendais''.

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11 septembre 2020 5 11 /09 /septembre /2020 08:45

SAKNAD – Peter lindblom – Fran C Moore – 2017

Des dizaines d'oiseaux se posent sur un arbre alors que partout rêgnent le silence et la neige. Est-ce dans une église que cette cérémonie a lieu, et cette jeune fille qui hurle...

Le prédicateur Stein voyage d'une paroisse à l'autre et dirige ses ouailles avec énergie alors qu'une adolescente saute d'une falaise et que les oiseaux s'envolent.

Maja Silver arrive pour des vacances chez sa cousine dans la ville de son enfance, une bourgade où la supersitition eut toujours une grande place. Elle débarque avec son cheval, ce n'est pas toujours facile mais pas question de le laisser derrière elle. C'est l'occasion de revoir Rebecka, sa fille qui lui en veut toujours pour n'avoir pas assisté à l'enterrement de son père.

Il y a longtemps qu'elle n'est pas revenu dans le commissariat où elle fit ses débuts. Ragnar n'a plus que cinq jours avant de prendre sa retraite. Alors qu'ils discutent on leur apprend qu'un corps vient d'être découvert au pied d'une falaise, le long de la route que Maya emprunta. Celui d'une jeune femme venue, elle aussi, de Stockolm.

L'épreuve est fatale pour Ragnar, si près de la retraite, voilà qu'il fait une crise cardiaque, et meurt, sur la route, à côté du cadavre d'une inconnue. Du coup Maya hérite de Ziggy, le chien de celui-ci. En fait Maya était en vacances quand elle reçut un coup de fil de son supérieur lui demandant de les interrompre. C'est elle qui hérite de l'enquête sur la jeune femme.

Tout le monde n'est pas heureux de sa présence, encore moins que ce soit elle qui prenne la direction de l'enquête.

La victime portant une croix, il semble opportun d'enquêter auprès de toutes les églises de la région.

Emelie Berglund a disparu, dix-huit mois plus tôt elle envoyait un SMS à sa mère lui affirmant qu'elle commençait une nouvelle vie avec Dieu et qu'elle pouvait l'oublier. Une surprise pour sa mère qui la savait consommatrice épisodique d'herbe et l'imaginait loin de la religion. Pour rajouter au mystère une jeune fille disparaît.

L'enquête est difficile pour Maya, l'ambiance dans le commissariat est mauvaise, elle vient de la capitale, n'est-ce pas après avoir quitté la région, de plus Camilla Modin, la procureure, est heureuse de lui mettre des bâtons dans les roues. Heureusement Ziggy est là pour lui remonter le moral.

Maya Silver marche sur les traces de son passé, essaie de se rapprocher de sa fille, en s'y prenant à l'envers mais elle la connait si peu, si mal, tout en continuant son enquête, principalement sur La Maison de Dieu, où officie le pasteur Stein.

Les fantômes du passé n'attendaient que l'occasion de resurgir, le retour de Maya est le prétexte qu'ils attendaient, les rancœurs, les frustrations que ressentent ceux qui auraient voulu oser partir sans jamais avoir osé. Une petite ville où les apparences sont importantes, et trompeuses, où la religion est une laisse que chacun fait de porter avec bonheur.

Le vice aime porter le masque de la vertu.

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10 septembre 2020 4 10 /09 /septembre /2020 08:00

L'asservissement est doux quand il est nécessaire, être esclave pour être malgré tout !

Parfois j'ai du mal à différencier le concret du papier.

L’éternité est le mot le plus menaçant que je connaisse. J’en perçois le sens, si Dieu existait et qu’il sache qu’ainsi se nomme sa cage je comprendrais qu’il ait créé l’homme pour se distraire.

L’univers serait-il destiné à capturer l’éternité faute de pouvoir l’engendrer ?

Un puits ? La vie n’est que cela, d’un orifice à l'autre, de la chair à la terre.

La vie est si belle quand elle paraît possible.

Jamais je n’aurais puisé dans la mort d’un innocent (?) la force de mériter la réalité.

Mon costume est déchiré, je me vois au travers.

De l’ombre et de la lumière il importe de connaître la première pour apprécier la seconde.

L’imbécile regarde le doigt mais le crétin regarde la lune, moi j’observe le ''sage''.

La souffrance est un acide incitant à chercher un soulagement dans un moule d’absence ; pouvoir la supporter c’est découvrir que l’inutile seul est rongé, que resterait-il en VOUS sans lui ?

Une réalité attirante à le visage du pire.

L’embryon d’esprit flottait dans son jus comme un steak dans une poêle attendant la flamme libératrice.

Je suis une victime revendiquant sa culpabilité, sa responsabilité j’en suis moins sûr.

La durée différencie une momie d'une chrysalide.

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9 septembre 2020 3 09 /09 /septembre /2020 08:00

Les chaussures sont lacées, serré !

Ma tenue complète, il me faut m'en aller.

J'ai tout abandonné, commençant par mes clefs,

Sur la table en sapin je les ai déposées.

 

Ni bagage, ni sac, je n'ai rien à porter

Que les souvenirs vains du temps passé.

Un moment j'ai douté et puis je l'ai claquée

cette porte en sapin que je veux oublier.

 

Je ne sais où je vais mais j'y accéderais

puisque c'est le destin que je ne peux changer.

J'irai par cent chemins, de prairies en forêts

Évitant ces sapins qui voulaient m'enfermer.

 

L'avenir ? Je ne sais plus, que peut-il signifier ?

Maintenant j'ai troué, mon sentier est tracé

Après tout moi aussi je dois l'accepter

En prenant comme amie, pour ne pas m'égarer

Cette caisse en sapin où je pourrais rêver.

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8 septembre 2020 2 08 /09 /septembre /2020 08:00

Agostino di DUCCIO

La Vierge et l'Enfant entourés par quatre anges (''Madone d'Auvillers'')

Marbre

Desiderio da SETTIGNANO (?) (Setignano, vers 1430 - Florence, 1464)

Saint Jean-Baptiste (Marbre)

Mino di GIOVANNI, dit Mino da FIESOLE (Papiano, près de Poppi, 1429 - Florence 1484)

Dietisalvi Neroni (1406 - 1482)

Italie centrale (Sienne ?), fin du XVe siècle

Saint Thomas (Bois polychromé)

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7 septembre 2020 1 07 /09 /septembre /2020 08:22

Rolf et Cilla Börjlind – Saison 2 – 2018

Sur le terrain de foot un couple d'ados discutent, l'orage menace, la jeune fille s'en va en vélomoteur. Dans son taxi Olivia Rönning supporte la curiosité du chauffeur. Elle rentre du Mexique où elle est restée six mois, normal après ce qu'elle apprit à la fin de la saison précédente. Malgré ses questions le conducteur freine à temps pour ne pas heurter le deux roues qui lui coupe la route. C'est la jeune pilote qui n'est pas concentrée à cause de sa conversation téléphonique, résultat elle se casse la figure plus loin et appelle son père pour qu'il vienne la chercher. Ce qu'il ne fait pas.

Olivia finit le chemin menant à la maison de sa mère à pieds alors que la pluie commence à tomber, idem pour la jeune fille. Elle est seule, trempée et un homme étrange semble la suivre. Enfin elle arrive chez elle... et ressort en hurlant, croisant Olivia qui fut longtemps une voisine et est toujours une amie.

Le hasard fait bien les choses.

Olivia reconnaît Sandra mais celle-ci ne parvient pas à s'exprimer et désigne sa maison. Olivia y entre et découvre un pendu. elle trouve un couteau et tranche la corde avant d'appeler une police dont elle fait partie.

Sandra n'ayant nulle part où aller dans l'immédiat Olivia l'accueille chez elle pour la nuit. Le lendemain sa tante Charlotte arrivera de Copenhague. Sandra voudrait juste récupérer son portable mais Olivia ne le retrouve pas. Quand à la demeure locale de sa tante c'est un appartement dans un grand ensemble que la jeune fille n'aime pas, sauf le toit où elle apprécie de s'asseoir sur le rebord, les pieds dans le vide, admirant la vue.

Le lendemain Olivia croise sa mère, qu'elle a surprit la veille en charmante compagnie, ce qui explique qu'elle repartait quand elle entendit Sandra appeler au secours, et répond à l'invitation des amis avec qui elle enquêta précédemment ; Tom lui est sur une île où il a hérité d'une cabane et d'importants terrains. Olivia peut parler de la nuit, du pendu, de sa certitude que le père de Sandra ne s'est pas suicidé, il aimait trop sa fille pour l'abandonner de cette façon.

Dans la région de Marseille un cadavre de femme est retrouvé, démembré et enterré maladroitement dans une calanque. Seules indices, une cicatrice à un pied et un bracelet.

Le père de Sandra travaillait aux douanes, or une saisie de drogue a presque entièrement disparue, ce pourrait expliquer ce qui lui arriva.

Abbas El Fassi fait partie des amis d'Olivia, bien que ne faisant pas partie de la police il apporta son concours à l'heureuse conclusion d'une précédente enquête, celle qui permit à la jeune femme d'en apprendre plus sur ses origines. Abonné à Libération il découvre en Une la photo de la morte de la calanque, et la reconnaît. Il doit aller à Marseille et demande à Tom Stilton de l'accompagner. Tous deux connaissent Michèle Fabre qui dirige l'enquête.

Finalement la morte est identifiée, Samira Khalil. Actrice, et aveugle. Abbas connait du monde à Marseille, mais n'y a pas que des amis, loin de là. Il avait connu Samira quand ils travaillaient dans un cirque, elle était mariée au monsieur loyal qui prit mal leur relation, lui était lanceur de couteau, une compétence qui lui sert de temps en temps, hors d'un chapiteau.

Olivia n'est pas censée enquêter sur cette affaire puisqu'elle est concernée personnellement mais elle n'est pas du genre à faire ce qu'on lui dit. Elle trouve l'homme qui avait appelé le père de Sandra avant son ''suicide'', en fait celui-ci voulait en savoir plus, après avoir été alerté par un ami, sur une maison de retraite, ''Silver Garden'', et les décès qui y survinrent dans des conditions suspectes. Le père de Sandra aurait pu savoir quelque chose.

À Marseille Abbas remonte la piste de Samira, découvre qu'elle fut droguée, contrainte à tourner des films X, à se prostituer... ce qui lui déplait fortement. Contenir son désir de vengeance va être difficile, et dangereux, pour lui. Comment en vouloir à Tom Stilton d'être tenté de rentrer en Suède comme le lui suggère, fermement, la commissaire Fabre ? Il rentrera seul, son partenaire ne renonçant pas à sa vengeance, ce qui l’amènera à faire une très mauvaise rencontre.

Le duo Olivia/Tom, la future policière et l'ancien flic devenu SDF fonctionne parfaitement, la jeunesse, la fraîcheur, la beauté d'un côté, avec l'ambition d'aider les autres, et un homme qui pense avoir tout vu, tout subi et n'avoir plus rien à espérer ni aucune raison de penser que l'avenir sera meilleur que le présent. La Belle et la Bête, l'histoire est classique mais ceux-là ne sont pas promis à finir ensemble.

 

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6 septembre 2020 7 06 /09 /septembre /2020 09:45

Prenez un gros reptile, du genre alligator, que vous aurez capturé en prenant vos précautions, et un lasso, dans un bayou louisianais, à partir d'un de ces canots à fond plat qu'utilisent les natifs de la région.

Pratiquez des ouvertures perpendiculaires, extrayez les viscères, placez les dans un plat, rajoutez les ingrédients, légumes et condiments que vous voudrez, puis mettez le tout au four. Surveillez l'horloge afin que la préparation ne vire pas au cramoisi, signe sans risque de quiproquo que le résultat serait immangeable. De la crêperie voisine vous aurez ramené de savoureuses et remarquables galettes. Posez-en une à plat, recouvre-là d'une couche de la préparation précédente, roulez-le tout, replacez le résultat au four. Le témoin lumineux du grill sera à surveiller.

Dès que votre ami Robert sera arrivé, le prénom importe peu, faites lui goûter le plat. S'il survit, alors servez les autres invités.

Sans risquer une prophétie à la Paco Rabanne, je vous promets un voyage étonnant, surtout si vous avez rajouté les petits champignons colorés que vendent, en douce, certaines épiceries. Vous verrez l'impensé d'un autre œil quand vous aurez fermé les yeux.

Vous relativiserez tout, en sortant du coma !

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6 septembre 2020 7 06 /09 /septembre /2020 08:15

La fragrance rodait dans l'air, résultat de jets nombreux d’ingrédients divers, la plupart venus par avion des quatre coins du monde. Un nuage odoriférant planait dans l'atmosphère provoquant dans le cerveau de celui qui le respirait un ouragan de sensations différentes, la remontée de souvenirs anciens. Une madeleine spectrale appelant les fantômes du passé.

Pour moi ce fut mon séjour à la Nouvelle Orléans, où je m'étais rendu, en vacance, et pour profiter de la musique. Circulant dans les rues au volant d'une antique Renault, une 4l qui avait fait 10 fois le tour de la Terre.

Ambiance excitante, rythmes effrénés, bruit obsédant noyant les pensées qui se risqueraient à surgir dans une telle atmosphère. Ajoutez à cela quelques shots d'un poison, je veux dire, d'une boisson locale, transparente mais traîtresse, et vous comprendrez que je crus apercevoir un renard me faisant signe. Je me garais de travers, quittais mon véhicule et suivis la forme rousse sans me demander s'il était malin de le faire, la réponse m'aurait déplu.

J'entrais dans un cabaret, l'Ysangrain, signe de l'ancienne présence française dont subsistaient ici et là quelques traces. Une forte femme me mit une main sur l'épaule, je compris qu'elle tenait les comptes. Le transfert effectué je montais l'escalier de bois aux marches grinçantes, espérant que le renard était une renarde. J'ai toujours préféré les vraies rousses !

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Bienvenue sur ce blog ! Vous y découvrirez mes goûts, et dégoûts parfois, dans un désordre qui me ressemble ; y partagerez mon état d'esprit au fil de son évolution, parfois noir, parfois seulement gris (c'est le moins pire que je puisse faire !) et si vous revenez c'est que vous avez trouvé ici quelque chose qui vous convenait et désirez en explorant mon domaine faire mieux connaissance avec les facettes les moins souriantes de votre personnalité.

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