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1 juillet 2019 1 01 /07 /juillet /2019 18:00

악의 연대기 (Akui Yeondaegi) – Baek Woon-hak – 2015 – 102'

Les policiers sont partout et les curieux les voit investir une maison, en extraire un homme qu'ils emmènent. Derrière eux un enfant les regardent partir en pensant qu'il est le fils d'un meurtrier.

C'est un jour de distribution des récompenses pour les policiers, Choi Chang-sik fait partie des heureux récipiendaires.

Il est félicité par son chef puis par ses hommes. Le travail ne cesse pas pour autant, le cas de M. Kim est en attente, parmi d'autres. Il fait appeler Cha Dong-jae un jeune subalterne à propos du meurtre d'un employé à temps partiel d'un petit commerce, or celui-ci le trouve moins simple qu'il n'y paraît.

Il suggère au jeune homme de moins s'impliquer dans une affaire sans quoi il va au devant de grandes difficultés. Seuls comptent les faits !

Une nouvelle petite fête le soir, en petit comité, en Corée les occasions de boire se respectent. Cette fois il a droit à une épingle de cravate. Mais les meilleures choses ont une fin, il doit rentrer chez lui. Il appelle son fils du taxi puis, l'alcool aidant, il s'endort.

Quand il se réveille c'est pour constater qu'il ne se rend pas à Mok-dong, chez lui. Le chauffeur finit par s'arrêter avant de l'agresser en l'accusant d'avoir touché de l'argent dans plusieurs affaires avant de se jeter sur lui avec un couteau. Finalement c'est lui qui se retrouve poignardé.

Le chef Choi se relève, prend son téléphone pour appeler son supérieur et celui-ci lui rappelle qu'il est derrière sa nouvelle promotion et qu'il convient de ne pas faire de vagues. Chang-sik comprend bien le message. Il efface ses empreintes, fait tout pour laisser des traces qui ne permettront pas de remonter jusqu'à lui.

Le lendemain matin des gens lèvent la tête, crient, indiquent une grue. Probablement à cause du corps qui y est suspendu. Dur réveil pour Choi, pire quand il reconnaîtra son agresseur, il l'avait laissé sur place.

L'enquête continue sur les lieux, les policiers retrouvent le taxi, et à l'intérieur Dong-jae ramasse l'épingle de cravate et la glisse dans sa poche. Avant de trouver un corps dans du plastique dans le coffre.

C'est une provocation pour le chef de la police qui charge un de ses meilleurs officiers de mener la task force chargée de l'enquête : Choi. La victime, Jung Fi-su, avait un gros dossier, agression, trafic de drogues... Pas de doute pour Choi il s'agit d'inciter la police à retrouver le criminel. D'abord parcourir les images des innombrables caméras placées sur les routes, ensuite un autre indice est retrouvé, celui-là ne sera pas mis de côté. Des traces de peau sous un ongle du mort.

Choi doit diriger son équipe, lui sait que le responsable de la mort n'est pas celui qui suspendit la victime. Il va devoir mener sa propre enquête ou attendre que ''l'accrocheur'' se manifeste d'une autre façon.

Une nouvelle image est retrouvée, celle du lieu où le corps fut chargé dans le coffre du véhicule. Au moins Choi n'y est pour rien. Sur place un suspect est repéré mais s'échappe, les policiers se dispersent, et Choi tombe sur lui et le coince mais l'homme ne reconnaît que d'avoir suspendu le mort. Choi saisit la première occasion de l'abattre, s'il pouvait porter le chapeau.

Ensuite seulement il remarque un jeune policier derrière lui.

Le jeune policier demande au Chef Ho, le second de Choi, s'il ne trouve pas que le patron agit bizarrement, mais son supérieur lui explique que l'affaire est importante, et le stress aussi.

Quoi qu'il en soit Choi en est à deux morts. Il profite de ses ''relations'' dans la pègre pour remonter la piste du Metodon, la drogue trouvé dans le sang de Jung. Celle-ci le conduit jusqu'à un acteur, Kim Jin-kyu, déjà impliqué dans une affaire de trafic.

L'ADN prouve que cet homme, Lee, ne peut être le criminel mais le commissaire veut faire comme si cette analyse n'avait pas existé. L'affaire est close, officiellement. Sauf pour Choi !

Dong-jae a retrouvé une copie des images que son chef subtilisa, il le prend à part et lui parle comme s'il évoquait quelqu'un d'autre et s'en va en laissant derrière lui l'épingle et la copie en affirmant que cet homme qu'il respecte trouvera une solution avisé.

Choi cherche de son côté, il trouve des dates correspondant à des crimes d'anciens policiers qui lui permettent de remonter jusqu'à un massacre dans un casino et à un homme, Kim Bong-su, employé de ce casino, présentant des troubles physiques et mentaux qui fit un coupable idéal.

Deux témoins furent produit pour le confirmer. Ils s'appelaient Jung et Lee.

Avant qu'il aille plus loin Kim Jung-kyu vient se livrer au poste de Gangnam. C'est à Choi de l'interroger mais Kim demande à ce que le micro soit coupé afin qu'ils puissent discuter sereinement. Il peut lui avouer ce qu'il fit et ce qu'il veut.

Mais ce Kim là est-il le ''bon'' ?

Kim est châtiment.

Les chroniques du mal s'écrivent depuis longtemps, elles ne sont pas près de leur point final ! Suivez-donc celles-ci, l'encre est aussi noire que rouge.

À moins que ce soit l'inverse.

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1 juillet 2019 1 01 /07 /juillet /2019 08:00

Serge Brussolo – Denoël – 1992

Jules Massard, 55 ans ne croyait qu'en deux choses : la fin du Monde et l'Arche de Noé. Il avait fait des études d'architectures mais avait dû se contenter du rôle d'administrateur. Les bombardements de la guerre hantaient ses cauchemars, voyant des toits crevés par les obus, des murs s'affaissant au ralenti et le plâtre retombant comme du talc sur des morts dénudés par l'explosion. 

Juché sur le toit du 3 de la place de Byzance il avait vu des immeubles d'une centaine d'années s'effondrer comme des châteaux de cartes. Ensuite il se levait, marchait sans que personne ne puisse moquer sa démarche de gorille bancal due à un pied aux articulations défectueuses empaqueté dans un soulier de cuir qu'il faisait tailler sur mesure par un orthopédiste de Passy qu'il regardait comme une patte de singe.

À 45 ans il avait épousé une femme de 20 ans, Christine. C'est comme s'il se mariait avec sa fille murmurait-on dans son dos. Son argent ne manquait pas de charme et faisait des jalouses. Il avait eu des jumeaux mais son épouse était morte en couche, le laissant veuf, mais pas inconsolable, maître d'un édifice labyrinthique, constitué de trois bâtiments. Jean-Lou et Judith ressentaient la même fascination et avaient fait des coins et recoins de la construction un monde à la limite de leur imagination. Il connaissait les lattes du parquet qui grinçaient, les interstices par lesquels le vent s'engouffrait pour s'amuser à imiter cris et gémissements, tous les secrets du lieu.

Il aimait s'arrêter au 5e B où une association de collectionneurs louait un duplex pour un petit musée de porcelaines chinoises.

Parfois il observait ses enfants, s'étonnant de ce qu'il ait pu leur donner la vie. Sa sœur, Marie ne s'en étonnait pas. Les hommes c'est fait pour punir, pas pour dorloter, disait-elle.

Souvent il croisait un chat gris, ils se regardaient avant que le félin disparaissait dans l'obscurité sans que Jules comprenne comment.

Le père Louis était le concierge, il habitait au rez-de-chaussée, Judith aimait l'observer alors que son frère le jugeait désagréable et qu'il convenait de son méfier. Était-il l'ancien soldat qu'il se vantait d'être ?

Un mois de novembre Léon Mathurieux éternua, par lui la grippe espagnole pénétra dans la maison pour collationner quelques vies, il n'y avait pas de raison que cette adresse fut exemptée.

Jean Lou rejoignit la cohorte des victimes. Maintenant je serai libre de lire et d'écrire ce que je voudrai pensa Judith. Tu n'es plus une jumelle, c'est fini, tu es une personne UNIQUE. Tu es normale, tu es comme tout le monde. La malédiction est levée.

Néanmoins, en hommage à son frère elle brula l'intégrale des aventures de Mortimer Zaxton, le détective électricien. Au passage elle croisa le regard du chat, lui au moins avait survécu.

Mais Zaxton n'est-il qu'un personnage sortie de l'imaginaire d'une enfant ? Serge Brussolo se promène lui aussi dans les couloirs, escaliers et appartements du 3, place de Byzance.

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30 juin 2019 7 30 /06 /juin /2019 16:58

Ils courent s'agitent et vont dans tous les sens, ils cherchent, explorant les rues, pénétrant dans chaque immeuble pour visiter les appartements, les greniers et les caves.

Depuis plusieurs semaines ils sont ainsi, survivant de ce qu'ils trouvent, des rats qu'ils attrapent, des insectes qu'ils capturent. Leurs proies se raréfient, leurs expéditions sont de moins en moins fructueuses.

Tant mieux, prenant moins de précautions ils viennent droit dans mon piège. Moi aussi j'ai faim et la famille que j'avais capturée n'est plus qu'un tas d'ossements que le vent disperse.

Ils sont tout près, s'engagent dans le jardin d’où ils ne sortiront plus. Un bouton, j'appuie, les grilles se referment sur eux. Tel une araignée je laisse les proies venir à moi, je les observe par caméras interposées, cherchant une introuvable sortie, collant leurs petits museaux roses au grillage...

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30 juin 2019 7 30 /06 /juin /2019 14:07
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30 juin 2019 7 30 /06 /juin /2019 08:00

Serge de Poligny – 1944 – 90'

Roland Samblanca, jeune compositeur et pianiste de profession, visite Carcassonne avec sa femme Marie-Claude et sa sœur, Dominique. Alors qu'il profite d'un instant de solitude pour se promener dans la citadelle il croise une jeune femme étrange et toute de noir vêtue, Sylvie. Laquelle habite chez son père adoptif M. Toulzac, ancien instituteur, octogénaire ayant de grandes difficultés pour se déplacer, qui affirme être le dernier des évêques albigeois, adepte du catharisme, croyance en vogue au XIIIème siècle avant d'être considérée comme une hérésie et de voir ses adeptes massacrés par la ''Croisade contre les Albigeois''.

Toulzac anime un groupe de quelques initiés et espère, avec Sylvie restaurer ce culte oublié.

Roland n'est pas insensible au charme de la belle Sylvie mais celle-ci lui affirme qu'elle porte malheur aux hommes qu'elle aime. Un soir, à la demande de son père adoptif toujours en quête du savoir secret disparu, des manuscrits des Albigeois, la jeune femme part en exploration dans une cathédrale souterraine en quête du sanctuaire secret des Albigeois. Il l'accompagne, seuls au monde la jeune femme décide d'avouer ses sentiments au compositeur.

Au moment où la cathédrale s'effondre.

Film étrange s'il en est, ayant souffert des difficultés de tournage alors que la guerre touchait à sa fin, La fiancée des ténèbres évoque la survivance malgré tout, la résistance probablement face à un adversaire qui se veut le plus fort et le plus impitoyable.

Avec Le baron fantôme, chroniqué la semaine dernière, La fiancée des ténèbres constituent les meilleurs films de Serge de Poligny, il aurait été dommage de les séparer. Le premier profita de l'apport de Jean Cocteau, sur celui-ci c'est Jean Anouilh qui apporta son talent.

Visible .

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29 juin 2019 6 29 /06 /juin /2019 08:00

The Canterville Ghost – Oscar Wilde – 1887

Tout le monde affirma à M. Hiram B. Otis, ministre américain, qu'acheter Canterville Chase était une folie car les lieux étaient hantés. Lord Canterville le lui avait précisé, affirmant avoir refuser d'y résider depuis que sa grand-tante, la duchesse douairière de Bolton fut prise d'une peur panique en voyait sur ses épaules les mains d'un squelette. Entre autres témoins de ces apparitions ! Le ministre ne montra aucune crainte, qu'avait-il à craindre d'un spectre et s'il existait nul doute qu'il finirait montré au public dans un musée ou une foire. Il ne croyait pas qu'une telle créature existât.

L'affaire fut faite, la maison acquise et la famille Otis vint s'installer à Canterville Chase. Le père, son épouse, le fils aîné Washington, Miss Virginia, jeune fille de 15 ans fort téméraire puis des jumeaux, surnommés Stars and Stripes.

Par une très belle journée de Juillet ils à ils furent accueillis à CC par Mme Umney, la gouvernante que Mme Otis avait maintenue dans sa position à la demande de lady Canterville. La nouvelle maîtresse des lieux remarque rapidement une tache de sang sur le sol, celui de lady Eleanore de Canterville, assassinée par son mari, Simon de Canterville en 1575. celui-ci survécut 9 ans puis disparu dans des conditions mystérieuses. Quand à la marque sur le sol elle est ineffaçable !

Sur ce un violent éclair illumina la pièce tandis qu'un fracas de tonnerre faisait se dresser tous les présents et s'évanouir Mme Umney.

Peu importait pour les Otis, ils n'étaient pas impressionnable et l'orage ne les effrayait pas. Quand à la tache, bien qu'ils l'aient nettoyé elle réapparu. Il en fut ainsi plusieurs jours de suite. Une nuit M. Otis fut réveillé par un son métallique auquel s'ajoutait un bruit de pas. Il garda son calme et ouvrit sa porte, tombant sur un vieil homme d'aspect rebutant aux yeux rouges, aux longs cheveux tombant sur les épaules alors que ses vêtements étaient de coupe antique étaient souillés et déchirés et qu'à ses poignets et chevilles pendaient de pesants fers mangés de rouille. Le ministre sans se démonter tendit à l'apparition une fiole qu'il affirma contenir un lubrifiant qui ferait disparaître les grincements. Le spectre s'en offusqua, jeta la fiole et reprit son chemin, jusqu'à croiser deux petites silhouettes qui lui jetèrent un oreiller à la tête.

Pour le fantôme la situation était inédite, jamais il n'avait inspiré si peu de respect, et de crainte. Ses victimes en 3 siècles étaient nombreuses, prouvant ses capacités et voici que son pouvoir d'effroi était remis en cause par de misérables Américains modernes.

Sous le coup de la déception sans doute il se tint coi pendant une semaine. Il préparait son retour...

Que peut un vrai fantôme, avec tous les attributs du rôle face à des individus oublieux du passé, des traditions et ancrés dans un siècle qui entend affronter, sinon expliquer, les mystères qui effrayèrent les humains si longtemps ? À vous de le découvrir bien sûr, avec le plaisir du style et de l'esprit d'Oscar Wilde. L'argument est une chose mais c'est son traitement qui en fait tout le charme. Il en va de même pour les autres contes de ce, trop court, recueil, dans lequel l'auteur souligne les travers des hypocrites de son temps, et du nôtre. Confrontant ceux qui défendent les ''valeurs'' qu'ils ne respectent pas et ceux qui font l'inverse, méritant sans s'étaler.

Les adaptations du Fantôme furent diverses, autant pour les supports que pour leurs qualités, diverses. Cinéma, télévision, bande dessinée, opéra, théâtre... Aucune ne vaut le livre de OW.

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28 juin 2019 5 28 /06 /juin /2019 13:06

Tate Taylor – 2019 – 100' – Universal Pictures

Maggie est une adolescente qui se retrouve dans l'Ohio, dans la ville natale de sa mère qui venant de rompre avec son compagnon n'a d'autre solution que revenir sur ses pas, elle qui rêvait de Los Angeles... pour la jeune fille se faire des ami(e)s est difficile en cours d'années alors elle profite d'une opportunité pour suivre une petite bande invité à une petite fête. Mais la fête est annulée, la bande n'a plus pour solution que se rabattre vers les ''ruines'' l'endroit que fréquentent les jeunes qui veulent se saouler tranquillement.

Seul problème, ces ados n'ont pas l'âge légal pour acheter de l'alcool aussi demandent-ils à des adultes de le faire pour eux, sans y parvenir. Jusqu'à ce qu'ils rencontrent Su Ann Ellington, une employée d'une clinique vétérinaire qui veut bien les écouter, cela lui rappelle sa jeunesse, et acheter l'alcool à leur place.

Pendant leur alcoolisation dans les ''ruines'' les jeunes sont surpris par un policier appelé par le père d'un des ados mais ce flic-là est compréhensif est leur laisse le temps de tout remballer afin qu'il ne trouve, officiellement, rien.

Néanmoins ce n'est pas le meilleur endroit pour les excès aussi la bande est-elle heureuse d'accepter l'invitation de Su Ann, mais appelez-là MA, de venir dans sa cave pour cela, il y a de la place et ils pourront faire ce qu'ils veulent autant qu'ils veulent, pour autant qu'ils ne tentent pas de monter dans la maison de MA.

Une fois pourtant ils y sont contrant quand Haley doit absolument aller aux toilettes et que celles du sous-sol sont occupées. À cette occasion Maggie entend des bruits, des voix, venant de l'étage, elle fait tout pour que tous quittent les lieux. Il y a quelque chose de pas net chez MA.

Peut-être son passé ? Les jeunes de son époque se sont moqués d'elle, l'ont humilié, quelque chose qu'elle ne peut oublier, aussi quand le passé lui offre-t-il l'impression qu'il est possible de renvoyer l'ascenseur n'entend-t-elle pas s'en priver.

À n'importe quel prix.

Le passé laisse en nous parfois des cicatrices n'attendant que l’opportunité de se rouvrir et les vieilles frustrations d'envahir l'esprit jusqu'à ce que plus rien ne compte que la vengeance. Comme il serait agréable que MA puisse se venger...

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28 juin 2019 5 28 /06 /juin /2019 08:00

 

 

 

 

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27 juin 2019 4 27 /06 /juin /2019 08:00

로봇이 아니야 (Roboti Aniya) – Jung Dae-yoon – 2017/2018 – 32épisodes – MBC

Kim Min-kyu arrive pour passer le conseil de révision. Les médecins s'étonnent qu'il prétende être allergique aux contacts humains et le soupçonnent d'arguer pour éviter d'être incorporé. M. Kim ôte son masque, sa casquette, sa chemise, il se lève, s'approche de la table, les docteurs le somment de retourner à sa chaise, il n'en a cure. Atteignant son vis à vis il tend la main et le touche. Quelques secondes suffisent pour que son corps se couvre d'affreuses tâches que seule une injection du produit approprié fera disparaître.

Ainsi fait-il la démonstration qu'il est vraiment allergique et qu'il n'a pas sa place dans les marines !

Libéré de ce risque il rentre chez lui, une demeure immense sise au centre d'un parc qui ne l'est pas moins. C'est le jour anniversaire d'une amie.

Électronique, avec une batterie neuve elle restera longtemps avec lui. Vivre seul ne le dérange pas, convaincu qu'il est d'avoir toutes les compétences pour cela, et les moyens financiers. Entre jeux vidéos, films et autres activités il passe ses journées, ses soirées sans ressentir de manque.

La Présidente Jo fait la queue avec d'autres afin d'obtenir des figurines en édition limitée. Enfin les portes s'ouvrent, c'est la ruée, et Jo arrive en tête ! Mission accomplie puisque ce n'était pas pour elle mais pour un client : Kim Min-kyu. Mais la boîte est tâchée bien que Jo ne s'en aperçoive pas. Il refuse de payer, Jo tente de le forcer, le touchant pour cela.

Il réussit à s'échapper pourtant et la jeune femme est verte de rage. Chez lui, enfin tranquille il voit passer par la fenêtre un drone porteur d'un message d'une compagnie qu'il a racheté et tente de revendre. Celui-ci vante les mérite de Aji 3, un robot humanoïde capable de passer pour un humain réalisé par le docteur Hong Baek-gyoon. Kim étant le propriétaire de l'entreprise, il l'est donc de Aji 3. il ne lui reste qu'à payer 50 milliards de wons.

Min-kyu hésite, un robot, serait-ce la solution idéale pour lui ?En attendant il enquête sur le Dr Hong et rencontre Aji 3. Kim veut vérifier, tend un doigt, Aji 3 en fait autant.

Pas de réaction, elle n'est pas humaine. Ouf ! Reste à faire affaire avec Hong qui vante les qualités de sa machine.

M. Kim est d'accord, il attend Aji 3 chez lui le lendemain !

Jo n'a pas oublié son mauvais client mais fourmille d'idées pour gagner de l'argent, comme des lampes qui s'allumeraient simultanément même en étant aux antipodes. La réalisation de ses créations est plus problématiques.

Au moment où Hong et son équipe veulent changer la batterie de l'androïde se produit un incident. Une pièce est à changer mais le délai est excessif. Une seule solution, remplacer Aji 3 par une vraie personne qui lui ressemble. Celle qui inspira l'image de l'androïde : Jo Ji-a.

Elle refuse dans un premier temps mais dix millions de wons se révéleront une motivation suffisante. La seconde étape étant de la faire ressembler à sa copie, et de la connecter avec l'équipe de Hong.

Une nuit suffit tout juste à la préparer, l'heure est venue de la livraison. Jo ignore qui elle va rencontrer. Elle va s'en rendre compte dès que son nouveau propriétaire lui demandera d'ouvrir les yeux, montrant alors une réaction impossible pour un robot.

Ji-a réussira-t-elle à se faire passer pour Aji 3 ? Facile de répondre par la positive, c'est comment elle y parviendra qui est intéressant, malgré les incidents qui, inévitablement, se produiront. D'autant qu'il pourrait avoir à son contact une réaction qu'un robot ne provoquerait pas...

Vivement que Aji 3 existe, ou que je croise le chemin de Chae So-bin. La première proposition est la moins improbable.

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26 juin 2019 3 26 /06 /juin /2019 08:00

Laeta Kalogridis– 2018 – NETFLIX d'après le roman de Richard K. Morgan

Takeshi Kovacs est un ancien militaire des forces spéciales, et un rebelle, c'est pour cela qu'il est pourchassé, et que l'équipe d'intervention est impitoyable pour le capturer, quitte à l'abattre.

Alcatraz, après 250 ans Kovacs est réveillé, et, douloureusement, constate qu'il n'a plus le même corps. Mais c'est normal, il fallait puiser dans le stock disponible pour y réintégrer un esprit désormais digital et, quel progrès, téléchargeable sur n'importe quelle planète. L'esprit est désormais logé dans une pile logée dans la région cervicale, il est donc vital de ne pas prendre de coup à cet endroit, ni de balle dans la tête.

Kovacs n'est plus vraiment un individu, son corps est la propriété d'une entreprise qui entend l'utiliser selon ses besoins et il va devoir s'adapter à son nouvel environnement. Il est vite surpris par une manifestation de catholiques, une ancienne secte prétendant que les morts ont des droits, que ramener une ''âme'' dans un autre corps la conduira en Enfer.

Comme si ça pouvait être pire que le monde normal !

Kovacs, le dernier diplo, un soldat d'élite du meilleur bataillon que l'Univers ait connu, a été ramené à la demande de Laurens Bancroft, un nom qui ne dit rien à Takeshi bien qu'il s'agisse d'un des tout premier Math, de Mathusalem, quelqu'un dont la vie a largement dépassé ce qu'elle devait être pour arriver jusqu'à 360 ans.

En compagnie de la lieutenant Kristin Ortega, Kovacs se rend chez Bancroft où elle l'abandonne aux bons soins de Miriam Bancroft. Là il rencontre Laurens. Avoir été assassiné ne veut pas dire être mort, ou le rester. Là il apprend de la bouche de Bancroft la raison de son retour, solutionner un meurtre, celui de Laurens lui-même. Celui-ci fut abattu d'un rayon en pleine tête qui fit exploser celle-ci. Il devrait être mort mais il dispose d'un système de sauvegarde automatique quotidien, un mécanisme à l'usage rarissime. Mais Bancroft a les moyens de ses ambitions, et il ne manque pas de celles-ci. Bancroft veut savoir ce qui s'est passé mais Kovacs ne semble pas décidé à lui obéir et prétend préférer le stockage que cette existence qui n'est pas une vie et à l'amnistie totale.

Il se souvient de son enfance sur une autre planète, de sa sœur, de leur proximité, des histoires qu'ils se racontaient...

Laurens lui laisse 24 h de réflexion, autant en profiter pour essayer les nouveautés de l'époque, et elle n'en manque pas.

En attendant Ortega se méfie de lui, de ce qu'il était, et se rapproche de lui, pour le surveiller, et en savoir plus sur la raison de son retour. Il en profite pour l'interroger, et l'opinion de la jeune femme est claire : Laurens s'est suicidé, l'enquête est claire à ce propos. Il avoue à la détective qu'il préfère retourner d'où il vient qu'obéir au désir du milliardaire. Pour le moment il entend passer sa nuit au Raven et profiter des plaisirs que cet endroit propose.

Bien sûr il finira par accepter la proposition de Bancroft et entamer son enquête...

Pour compliquer les choses, son enveloppe, Ryker, est un ancien flic qu'un tueur pense missionné pour le tuer.

Les pièces avancent sur un échiquier en plusieurs dimensions où la réalité est plurielle et complexe. Une série innovante dans laquelle il convient de se plonger pour la comprendre, ensuite il est aisé de se laisser entraîner par les situations et les personnages, face à cette ambition qui semble folle de défier la mort, de la repousser autant que possible, en feignant de penser que c'est possible ou que le prix en sera terriblement élevé. Une série aux intentions prophétiques en attendant que la réalité dépasse la fiction.

 

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Bienvenue sur ce blog ! Vous y découvrirez mes goûts, et dégoûts parfois, dans un désordre qui me ressemble ; y partagerez mon état d'esprit au fil de son évolution, parfois noir, parfois seulement gris (c'est le moins pire que je puisse faire !) et si vous revenez c'est que vous avez trouvé ici quelque chose qui vous convenait et désirez en explorant mon domaine faire mieux connaissance avec les facettes les moins souriantes de votre personnalité.

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