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16 juin 2019 7 16 /06 /juin /2019 05:06

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15 juin 2019 6 15 /06 /juin /2019 08:00

 

 

 

 

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14 juin 2019 5 14 /06 /juin /2019 13:06

Kurîpî - Kiyoshi Kurosawa – 130' (adapté d'un roman de Yutaka Maekawa)

Matsuoka est en prison pour huit meurtres, l'officier Takakura Koichi l'interroge régulièrement.

Le criminel est en attente de transfert, peut-être est-ce pour cela qu'il profite d'un relâchement de la surveillance

pour s'échapper de la salle où le policier le questionnait. Mais il ne peut aller loin malgré la taille de la prison, il prend une otage pour tenter de parlementer.

Takakura essaie de parlementer, s'approche, se retourne à la demande du tueur qui en profite pour le frapper dans le dos avant de planter son arme, une fourchette, dans la gorge de son otage qui s'effondre. Sans protection Matsuoka est criblé de balles.

Logique !

Un an plus tard Takakura n'est plus policier mais enseignant à l'université, les risques semblent moins grands !

Il emménage avec son épouse, Yasuko, et leur chien, Max, dans une nouvelle maison et font le tour des voisins pour se présenter.

La première personne qui leur ouvre n'est pas des plus sympathiques, au moins est-elle directe, la seconde, celle des Nishino est déserte.

Ses cours portent sur la criminalité, plus spécialement sur les tueurs en séries classés en 3 catégories, les organisés, les désorganisés et les mixtes. Les analyses définissant les deux premières sont précises et aident aux arrestations, la dernière est imprévisible.

Un de ses collègues s'intéresse à un cas de disparition survenu six ans plus tôt, celle de Yohei et Kyoko Honda ainsi que de leur fils Yosuke, leur fille en revanche, Saki, n'a pas disparue. Takakura se souvient, elle n'arrêtait pas de changer de versions et son témoignage fut classé irrecevable. Mais il n'est plus policier et ne veut pas se rendre sur la scène de crime comme son collègue le lui demande.

De son côté Yasuko retourne sonner chez les Nishino, cette fois un homme répond, Masuyuki, il accepte les chocolats mais ne laisse pas entrer la jeune femme.

Finalement l'ancien policier s'est laissé convaincre, ensemble ils se rendent chez les Honda, à Hino, sans entrer dans la maison.

Un ancien collègue, Nogami, vient le voir à ce propos, lui aussi s'interroge sur ce qui s'est passé, se demandant si la fille n'y serait pas pour quelque chose. Takakura s'en défend mais le cas l'intéresse. Eux aussi se rendent à Hino, et ont la même impression d'un lieu étrange. Ils y rencontrent Saki Honda et se présentent comme des universitaires.

Nishino profite de rencontrer Takakura pour se plaindre de la curiosité de sa femme, l'ex-policier l'écoute, s'excuse, et le rapporte à son épouse en soulignant qu'il pense que ce voisin est un sale type. Le lendemain il rend visite à Saki, qui le reçoit, lui parle.

De son côté Yasuko use de ses talents de cuisinière pour rendre visite à son voisin avec l'idée de rencontrer son épouse alors que d'un regard Mio lui conseille de partir. M. Nishino lui explique que son épouse est malade, en dépression depuis un certain temps, une amie lui ferait du bien.

Saki se sent en confiance avec le professeur, elle lui parle, évoque des souvenirs qui reviennent et ses doutes quand à leur véracité. Elle se souvient d'un homme qui la regardait, elle à sa fenêtre, lui dans son jardin de la maison d'en face.

Nogami s'y rend et trouve 5 corps, les Honda, probablement et les habitants de la maison, les Mizuta.

Un jour Mio prend à part le prof et lui avoue que cet homme n'est pas son père mais un parfait inconnu.

Il est temps d'en savoir un peu plus sur M. Nishino. Nogami se rend chez lui, entre...

Le soir une explosion a lieu chez les Nishino ! 3 cadavres seront retrouvés, celui de Mme Nishino, de sa mère, l'autre...

Et Mme Takakura qui semble envouté par son voisin.

Du moment que Max va bien.

Kiyoshi Kurosawa distille l'angoisse avec un minimum de moyen, le scénario, la mise en scène et les acteurs suffisent. Avec lui le pire n'est jamais sûr, et le meilleur encore moins. À croire que l'innocence est une illusion à laquelle il est préférable de ne pas croire. Ça tombe bien, c'est mon cas.

L'esprit est fragile et manipulable, combien de victimes posent elles même volonté et conscience sur le billot et sont reconnaissantes au bourreau de les en débarrasser ?

N'est-ce pas ?

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14 juin 2019 5 14 /06 /juin /2019 08:00
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13 juin 2019 4 13 /06 /juin /2019 08:00

Happy Dead Day –  Christopher Landon – 2017 – 96'

Les cloches de l'église du campus de Bayfield sonnent, Tree se réveille en se demandant ce qu'elle fait dans une chambre d'étudiant. Elle a mal à la tête et demande au jeune homme, Carter, qui est là du paracétamol pendant qu'elle se rhabille. Elle sort de la cité, traverse l'université sans que son mal de tête veuille disparaître.

Enfin elle retrouve le dortoir des filles de Kappa, fait comme si tout allait bien alors qu'elle se souvient à peine de sa soirée de la veille. Alcool et mémoire font rarement bon ménage. Sa coloc en profite pour lui souhaiter un bon anniversaire.

C'est l'heure du cours et elle est déjà en retard !

Elle se rend à l’hôpital visiter Gregory Butler son prof, qui est aussi son amant, celui-ci reçoit la visite de sa femme. Le soir elle traverse le campus, seule, pour se rendre à une soirée, les lieux sont mal éclairés mais elle distingue sur le sol une boite à musique. La chose l'amuse, sans doute une surprise pour son anniversaire, comme l'homme masqué qui l'observe sans rien dire. Celui-ci disparaît, mais revient et la frappe d'un coup de couteau en plein cœur.

Les cloches de l'église du campus de Bayfield sonnent, Tree se réveille... le téléphone sonne, comme la veille, elle demande du paracétamol... sur le campus elle croise les mêmes personnes qui font les mêmes choses. Tree est étonnée mais refait le trajet de la veille, jusqu'à sa coloc qui lui présente le même mini gâteau d'anniversaire. À l’hôpital elle essaie d'en parler à son Gregory mais celui ne l'écoute pas. Arrive le soir, elle aperçoit un homme portant un masque qu'elle connaît...

La boîte à musique est là alors elle s'enfuit, et parvient à la maison où sa soirée d'anniversaire est prévue. Quand la porte s'ouvre elle reconnaît le masque, et lui donne un grand coup de poing. Cette fois ce n'était pas pour la tuer mais pour lui faire une vraie surprise.

Trop bien réussie.

Elle n'échappera pourtant pas au tueur, cette fois c'est avec un bout de verre qu'elle est assassinée.

Les cloches de l'église du campus... jusqu'à ce qu'elle essaie d'expliquer ce qui se passe à sa coloc, qui n'en croit pas un mot. Le soir venu elle s'enferme et décide de ne pas sortir de sa chambre. Mais le tueur est là...

Les cloches de l'église du campus... elle se réveille en hurlant et s'enfuit en courant, et dehors tout se passe comme les jours précédents. Cette fois c'est à Carter qu'elle essaie de raconter ce qui lui arrive. Lui la croit et essaie de l'aider en lui faisant faire une liste de gens qui voudraient la tuer. Elle peut commencer son enquête pour diminuer la liste. Et mourir encore et encore ! Jusqu'à finir à l'hôpital où le tueur la retrouvera. Cette fois pourtant elle réussira à s'échapper.

Temporairement.

Theresa est une combattante mais chaque mort la laisse un peu plus faible, il va devoir comprendre rapidement ce qui arrive si elle ne veut pas mourir définitivement. L'argument est intéressant et renouvelle, un peu, le slash movie, avec une actrice, Jessica Rothe, qui donne le meilleur d'elle-même à chaque décès.

Éviter les difficultés de la vie ne rend pas celle-ci plus facile mais mourir pour le comprendre n'est possible qu'au cinéma.

J'espère !

 

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12 juin 2019 3 12 /06 /juin /2019 18:00

피고인 (Pigoin) Lee Sang-min, Park Hyeong-gi – 2017 – SBS – 18 eps

La prison de Woljeong est en alerte, un prisonnier s'est échappé. Tous les efforts sont faits pour le retrouver. Hommes et chiens se lancent sur sa piste. L'évadé arrive sur une route, épuisé, un camion arrive sur lui.

Règlement de compte dans la rue, un camion, encore, vient percuter violemment deux voitures arrêtées à un feu rouge.

Park Jeong-wu est procureur, après avoir accompagné sa fille à l'école il se rend à l'enterrement d'un chef mafieux, Kim Yong-joo, assassiné, pense-t-il, sur l'ordre de son successeur, Shin Cheol-shik. Celui-ci est sûr de lui, se moque de Park, jusqu'à ce que celui-ci sorte un enregistrement, on y entend une voix ordonnant à un camion de foncer ! Les hommes du gang sont mécontents et le font savoir, qui parviennent tout juste à s'échapper.

Rentré à son bureau il trouve l'avocat Lee (ce n'est pas un parent) venu lui proposer un poste dans son cabinet, pour un salaire supérieur à celui qu'il touche. Park en guise de réponse appelle son épouse, met la conversation sur haut-parleur, et celle-ci lui affirme que l'argent n'a pas d'importance, qu'elle l'a épousé parce qu'il est procureur et que son bureau est très bien. Lee appelle le président Cha Seon-ho pour lui faire part de son échec, qui ne surprend pas celui-ci. Qu'importe, il a une réception à honorer de sa présence.

L'anniversaire de sa fille, Ha-yeon, se passe bien, même si celle-ci reçoit des peluches alors qu'elle voulait un chat. Le soir Park s'endort en souriant... et se réveille en prison, Matricule 3866.

C'est peu de dire qu'il est surpris, encore plus d'apprendre qu'il est incarcéré depuis trois mois pour le meurtre de son épouse et de sa fille, bien que le corps de celle-ci n'ait pas été retrouvée.

Que s'est-il passé ? A-t-il commis ces homicides, comment peut-il être en prison depuis 3 mois sans souvenir de ce séjour ni des circonstances qui l'amenèrent à être emprisonné ? Agresser le directeur de la prison le conduit seulement à l'isolement où il a au moins le temps de réfléchir. Il répète sans relâche qu'il s'est endormi chez lui la veille, c'était l'anniversaire de sa fille. Mais la blessure qu'il s'était faite au pied est en voie de guérison !

4 mois plus tôt. Cha Min-ho, le jumeau de Cha Seon-ho drague une jeune femme qui pensait être tombé sur le bon frère ! Ce n'est pas une raison pour ne pas passer la nuit avec lui, il est toujours riche. Son corps sera retrouvé, et le jumeau en question impliqué, par le procureur Park, qui espère l'inculper en trouvant l'arme du crime. Seon-ho conseille à son frère de se rendre, mais ce dernier ne veut pas, au contraire, 15 ans de prison lui plaisent peu.

Min-ho a une solution de rechange, il lui suffit de tuer son frère et de prendre sa place. Simple mais efficace.

Il déguise le meurtre en suicide et le tour est joué. Seon-ho s'accroche, résiste, et tombe. Physiquement les frères se ressemblent, il n'en va pas de même moralement ni intellectuellement, de plus ils avaient des vies et des fréquentations différentes. Prendre la place du président Cha est compliqué pour celui qui n'était qu'un vice-président en titre.

Se faire passer pour son frère aux yeux de Yeon-hee, la compagne de celui-ci va être impossible, elle reconnaît Min-ho, et comprend ce qui s'est passé. Il en sait assez pour la ''convaincre'' d'accepter la situation.

Cette conclusion arrange tout le monde, Park s'attaquait au groupe Chamyung, une importante entreprise, laquelle voit d'un bon œil la disparition du mouton noir de la famille. Park a un doute, Min-ho sentait l'alcool et les analyses du blessé n'en montrent pas trace.

Alors qu'il visite le blessé, sorti vivant du bloc opératoire, celui-ci ouvre les yeux, le procureur s'approche, tend l'oreille, entend quelques mots avant que Cha ne meure. Park veut prouver que le mort n'est pas celui que l'on croit mais Seon-ho, les empreintes vont lui donner tort.

Ce n'est pas une raison pour renoncer à cet idée. À bien y repenser, et si la mort de Kim Yong-joo n'avait été qu'un dommage collatéral, quelqu'un d'autre est aussi décédé dans ce choc.

Jeong-wu est en prison où il reçoit son avocat, public, toujours amnésique il l'agresse conduisant celui-ci à rejeter son affaire. Par hasard, maitre Seo Eun-hye, une jeune avocate est là, toujours prête au maximum pour défendre ses clients, elle veut bien s'occuper de cette affaire. Bien qu'elle découvre plus tard de quel cas il est question, et qu'elle eut affaire avec Park quand il était procureur, sûr de lui, méprisant, et qu'elle avait toujours perdu contre lui. Elle peut le comprendre, son père n'était-il pas en prison ? Le second procès approche, elle a peu de temps pour connaître l'affaire et la solutionner.

C'est un ami de Park, Kang Jun-hyuk, qui s'occupe de son cas, il lui laisse le rapport d'enquête, peut-être la mémoire reviendra-t-elle à Jeong-wu s'il s'y plonge, et cherche ce qui s'est passé. L'histoire est ironique qui fait d'un ancien procureur si certain d'avoir toujours raison le débiteur d'une jeune avocate qu'il a toujours trouvé nulle.

Connaître le fin mot de l'histoire tint en haleine les téléspectateurs coréens pendant deux mois, conduisant la série à un grand succès, 30 % d'audimat. Un score très important dans un pays où la concurrence est rude. Le scénario est subtil et tortueux, la réalisation alterne présent et passé, donne des éléments ambigus, les acteurs s'immergent dans leurs rôles, le tout avec les spécificités des dramas coréens.

Park réussira-t-il à démontrer son innocence, à sortir indemne de ce jeu du Cha et de la souris ? Il doit sortir...

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12 juin 2019 3 12 /06 /juin /2019 08:00

S&V786

La découverte du boson de Higgs est aussi importante pour

l'histoire de la pensée humaine que la loi de la gravitation universelle de Newton ! S'enthousiasme Carlo Rovelli. Cela reste à prouver mais cette trouvaille signe le triomphe du ''modèle standard'' de la physique qui prédit les détails les plus infimes du monde et fut élaboré par les plus grands scientifiques de dernier siècle. Le Higgs devrait permettre l'exploration de la texture de l'espace-temps ou de plonger dans les premiers moments de l'univers. Ce ''modèle'', élaboré patiemment, prétend expliquer le monde par des raisonnements logiques, décrire de quoi est faite la matière et quelles forces agissent sur elle. Nombre de ses prédictions furent vérifiées, manquait cette particule, la dernière à se refuser à la curiosité avide des chercheurs. Elle trouve enfin sa place dans le tableau des particules élémentaires. Ainsi le monde fut-il expliqué par la seule force de la pensée et la logique des mathématiques.

Nombres de prix Nobel y participèrent, mettant à contributions les centres de recherches des plus grandes ville d'Europe, dans un premier temps, puis étasuniens du fait de la guerre. Ses

bases furent posées par Joseph John Thomson (Nobel 1906) qui mit en évidence les électrons. La théorie de John Dalton définissant l'atome comme l'ultime constituant de la matière était mise à bas. En 1911 Ernest Rutherford bombarde une feuille d'or avec des particules alpha devant la traverser. Or 1 sur 800 rebondit sur une structure inconnue. Il en déduit que l'atome contenait un noyau minuscule. Rutherford poursuit son raisonnement : si l'atome comporte des charges négatives par le biais de l'électron il postule qu'existent des charges positives pour que la matière soit neutre. En 1919 il découvre le proton, l'atome est donc bien neutre. En 1932 son élève, James Chadwick, observe un rayonnement inexpliqué qu'il interprète comme le signe de l'existence d'une particule neutre ayant la même masse que le proton : le neutron. Les physiciens savent alors que le noyau de l'atome comporte des neutrons et des protons, des nucléons, d'une taille d'environ 10-15 mètre. Ces découvertes bouleversent les théoriciens, ces particules sont-elles similaires à des billes où

assimilables à des ondes ? Peut-on les localiser avec précision ? À Berlin, Max Planck a l’intuition que les échanges d'énergie s'effectuent de manière discontinue, par paquets, qu'il appelle quanta. Ainsi naîtra la physique quantique. Niels Bohr modélise l'atome, faisant graviter les électrons autour du noyau comme les planètes autour du soleil. Erwin Schrödinger poursuit les travaux de Louis de Broglie pour les considérer comme des ondes : pour lui la matière est une monde, et la matière aussi. Werner Heisenberg définit le grain de matière comme un insaisissable nuage de points où chaque point constituerait une position probable du grain.

Une limite est pourtant atteinte, frapper sur la matière ne suffit plus à en obtenir des débris plus petits, il faut les accélérer, d'où la mise au point par Ernest Orlando Lawrence du premier accélérateur de particules, le Cyclotron. Wolfgang supposera l'existence du neutrino qui sera observé en 1958. le quark fut définit en 1964.

avant d'aller plus loin il faut rappeler les 4 interactions expliquent tous les phénomènes. À notre échelle : la gravitation et l'électromagnétisme, rendant compte de la chute des corps, des phrases de la Lune, de l'électricité, du magnétisme et de la lumière. À l'échelle du noyau : l'interaction ''faible'' explique certaines désintégrations, tandis que la ''forte'' assure la cohésion des nucléons au sein du noyau. L'électromagnétisme et l'interaction ''faible'' seraient les 2 facettes d'une même interaction qui quand l'Univers était bien plus chaud et dense à des énergies dépassant 100 GeV elle formaient l'interaction ''électrofaible''. Elles se découplèrent avec le refroidissement de l'Univers. Reste un problème : pourquoi la force électromagnétique aurait-elle des messagers sans masse (les photons) alors que les messagers de l'interaction faible sont massifs ?

Peter Higgs entre alors en scène, en 1965, avec ses collaborateurs il émet l'hypothèse d'une particule responsable de cette différence de masse, le ''boson de Higgs''. Restait à déterminer à quelle énergie cette particule existait. Les recherches durèrent longtemps, et durent attendre la naissance du LHC du Cern qui permit la détection de signaux autour de 125 GeV d'une ''particule compatible avec le boson de Higgs''. Ouf !

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11 juin 2019 2 11 /06 /juin /2019 08:00

 

 

 

 

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10 juin 2019 1 10 /06 /juin /2019 08:00

HENRI VERNES – WILLIAM VANCE – EDITIONS DU LOMBARD – 1969 

Morane et Ballantine rentrent dans la vieille abbaye du premier et trouvent un individu tranquillement assis qui les salue en les traitant de nobles chevaliers avant de se présenter comme Myrdhin, mieux connu sous le nom de Merlin l'Enchanteur. Histoire de prouver ses dires il fait léviter Bill avant de le laisser tomber brutalement. Mais il s'agit de science, pas de magie, d'un savoir qu'il ne veut pas voir tomber en de mauvaises mains mais dont il ne peut user pour se défendre, emprisonné qu'il est dans une prison de verre par une fée : Viviane. Sur le point de disparaître il n'a que le temps de confier un anneau à Morane.

Celui-ci est trop curieux pour ne pas enfiler la bague à son doigt...

L'effet ne se fait pas attendre et nos amis se retrouvent en un autre lieu et un autre temps. Pour eux pas de doute, il y a du Monsieur Ming là dessous. En attendant ils se mettent en route et trouvent un château constitué d'une haute tour rectangulaire entourée d'une enceinte de bois. Un paysans les renseigne, c'est la demeure du roi Bohr en la présence duquel ils se retrouvent rapidement, ceinturés par les hommes de celui-ci.

Parallèlement un message réveille Sophia Paramount, celle du colonel Craigh, chef de la patrouille du temps signalant à la jeune femme que Bob et Bill ont quitté le XXème siècle pour se retrouver au VIème.

Bohr est mécontent et accuse les étrangers de complicité avec le montre aux yeux jaunes, celui qui a lâché un dragon sur la région. Les aventuriers s'en défendent, ils sont là pour aider Merlin et, en attendant de l'extraire de sa prison, Morane se propose de tuer la créature pour libérer la fille du roi qu'elle doit bientôt dévorer.

Fort opportunément ils reçoivent un émetteur spatiotemporel portant le sigle de la patrouille du temps. Ainsi en contact avec Craigh peuvent-ils le mettre au courant des derniers événements, et recevoir les armes nécessaires au combat contre le dragon.

L'aube pointe son nez, le duel approche. La princesse Ethelwed est là, attachée à un poteau, attendant l'arrivée de la créature affamée. Celle-ci ne se fait pas attendre. Un robot, mais elle ne pouvait pas être autre chose. Qu'importe sa taille et son laser, face à Bob, et à l'armement venu du futur, il ne fait pas le poids. La princesse est vite libérée.

Ming ne s'est pas contenté d'une machine, il a aussi envoyé des Whamps et des Dacoïts en nombre suffisant pour capturer les amis de Merlin. Ceux-ci sont en mauvaise posture, mais sous la surveillance du colonel Craigh qui va faire ce qu'il faut pour les aider à se libérer. Le danger perdure pourtant, les Whamps vont tenter de les arrêter, ils sont si nombreux que la partie semble perdue... jusqu'à l'arrivée de secours inattendus mais finalement logique.

Leurs aventures sont loin d'être terminées, il leur faut retrouver Merlin, le libérer, empêcher l'Ombre Jaune de voler son savoir... Y parviendront-ils ?

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9 juin 2019 7 09 /06 /juin /2019 16:32

Un détail seul troublait sa quiétude, les étrangers, les voyageurs, en deux mots : les touristes, engeance marcheuse errant sans but et sans utilité ! N'y avait-il pas d'autres lieux plus attirants que sa campagne, ses champs et son village ?

Et même des handicapés !

Heureusement les chemins pierreux se prêtent mal aux fauteuils roulants, restent les autres, les autres...

Il sourit et ses dents manquantes donnent à son visage une expression cruelle loin du personnage qu'il sait être quand le besoin s'en fait sentir.

Justement, en voilà un, aveugle en plus ou en moins, tapotant le sol de sa canne, produisant de petits sons sec résonnant dans sa tête, menaçant de le rendre fou.

Sa canne... Immobile il attend, regarde passer l'invalide et d'un geste brusque lui chipe l'instrument du délit. ''Il y a quelqu'un f ? Je sais qu'il y a quelqu'un, rendez-moi ma canne s'il vous plait''.

L'homme avance guidé par ses sens restants aiguisés par la nécessité.

Marius sourit en reculant, ''bien fait'' murmura-t-il entre ses chicots.

Ses yeux pourtant toujours bons lui furent inutiles pour échapper au précipice derrière lui.

L'aveugle récupéra sa canne tombée sur l'herbe, murmura ''merci'' et s'en fut. Le bruit du bout ferré heurtant les cailloux ressemblait à un rire.

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Bienvenue sur ce blog ! Vous y découvrirez mes goûts, et dégoûts parfois, dans un désordre qui me ressemble ; y partagerez mon état d'esprit au fil de son évolution, parfois noir, parfois seulement gris (c'est le moins pire que je puisse faire !) et si vous revenez c'est que vous avez trouvé ici quelque chose qui vous convenait et désirez en explorant mon domaine faire mieux connaissance avec les facettes les moins souriantes de votre personnalité.

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