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14 juin 2019 5 14 /06 /juin /2019 13:06

Kurîpî - Kiyoshi Kurosawa – 130' (adapté d'un roman de Yutaka Maekawa)

Matsuoka est en prison pour huit meurtres, l'officier Takakura Koichi l'interroge régulièrement.

Le criminel est en attente de transfert, peut-être est-ce pour cela qu'il profite d'un relâchement de la surveillance

pour s'échapper de la salle où le policier le questionnait. Mais il ne peut aller loin malgré la taille de la prison, il prend une otage pour tenter de parlementer.

Takakura essaie de parlementer, s'approche, se retourne à la demande du tueur qui en profite pour le frapper dans le dos avant de planter son arme, une fourchette, dans la gorge de son otage qui s'effondre. Sans protection Matsuoka est criblé de balles.

Logique !

Un an plus tard Takakura n'est plus policier mais enseignant à l'université, les risques semblent moins grands !

Il emménage avec son épouse, Yasuko, et leur chien, Max, dans une nouvelle maison et font le tour des voisins pour se présenter.

La première personne qui leur ouvre n'est pas des plus sympathiques, au moins est-elle directe, la seconde, celle des Nishino est déserte.

Ses cours portent sur la criminalité, plus spécialement sur les tueurs en séries classés en 3 catégories, les organisés, les désorganisés et les mixtes. Les analyses définissant les deux premières sont précises et aident aux arrestations, la dernière est imprévisible.

Un de ses collègues s'intéresse à un cas de disparition survenu six ans plus tôt, celle de Yohei et Kyoko Honda ainsi que de leur fils Yosuke, leur fille en revanche, Saki, n'a pas disparue. Takakura se souvient, elle n'arrêtait pas de changer de versions et son témoignage fut classé irrecevable. Mais il n'est plus policier et ne veut pas se rendre sur la scène de crime comme son collègue le lui demande.

De son côté Yasuko retourne sonner chez les Nishino, cette fois un homme répond, Masuyuki, il accepte les chocolats mais ne laisse pas entrer la jeune femme.

Finalement l'ancien policier s'est laissé convaincre, ensemble ils se rendent chez les Honda, à Hino, sans entrer dans la maison.

Un ancien collègue, Nogami, vient le voir à ce propos, lui aussi s'interroge sur ce qui s'est passé, se demandant si la fille n'y serait pas pour quelque chose. Takakura s'en défend mais le cas l'intéresse. Eux aussi se rendent à Hino, et ont la même impression d'un lieu étrange. Ils y rencontrent Saki Honda et se présentent comme des universitaires.

Nishino profite de rencontrer Takakura pour se plaindre de la curiosité de sa femme, l'ex-policier l'écoute, s'excuse, et le rapporte à son épouse en soulignant qu'il pense que ce voisin est un sale type. Le lendemain il rend visite à Saki, qui le reçoit, lui parle.

De son côté Yasuko use de ses talents de cuisinière pour rendre visite à son voisin avec l'idée de rencontrer son épouse alors que d'un regard Mio lui conseille de partir. M. Nishino lui explique que son épouse est malade, en dépression depuis un certain temps, une amie lui ferait du bien.

Saki se sent en confiance avec le professeur, elle lui parle, évoque des souvenirs qui reviennent et ses doutes quand à leur véracité. Elle se souvient d'un homme qui la regardait, elle à sa fenêtre, lui dans son jardin de la maison d'en face.

Nogami s'y rend et trouve 5 corps, les Honda, probablement et les habitants de la maison, les Mizuta.

Un jour Mio prend à part le prof et lui avoue que cet homme n'est pas son père mais un parfait inconnu.

Il est temps d'en savoir un peu plus sur M. Nishino. Nogami se rend chez lui, entre...

Le soir une explosion a lieu chez les Nishino ! 3 cadavres seront retrouvés, celui de Mme Nishino, de sa mère, l'autre...

Et Mme Takakura qui semble envouté par son voisin.

Du moment que Max va bien.

Kiyoshi Kurosawa distille l'angoisse avec un minimum de moyen, le scénario, la mise en scène et les acteurs suffisent. Avec lui le pire n'est jamais sûr, et le meilleur encore moins. À croire que l'innocence est une illusion à laquelle il est préférable de ne pas croire. Ça tombe bien, c'est mon cas.

L'esprit est fragile et manipulable, combien de victimes posent elles même volonté et conscience sur le billot et sont reconnaissantes au bourreau de les en débarrasser ?

N'est-ce pas ?

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