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3 février 2016 3 03 /02 /février /2016 09:09

Jean-François Richet – 2015 - 105'

Antoine et Laurent sont ami depuis longtemps, pour les vacances ils partent dans la maison de famille du premier, en Corse, où il n'est plus allé depuis quelques années, pour régler l'héritage après la mort de ses parents. S'ils y vont en célibataire c'est que le second est divorcé alors que le second a décidé, avec son épouse, de faire une ''pause''. Mais ils ne sont pas seuls pour autant, chacun est venu avec sa fille, Marie, fille de Laurent, Louna, fille d'Antoine. Celui-ci la considère toujours comme un bébé alors qu'elle aura 18 ans dans quelques mois. Marie, elle, est déjà majeure. Elle sont de leur génération, obsédées par la communication, ou du moins l'utilisation des réseaux sociaux, du portable, elle doivent rester en contact avec leur monde.

La réception est mauvaise dans la maison, l'endroit où elle est optimale est la tombe familiale, après un moment de doute elles s'y installent et font même un selfie sur la tombe. Par Facebook interposées elles retrouvent des amis dans les environs, le prétexte idéal pour sortir le soir et aller s'amuser, et boire un peu trop. Marie apprécie la compagnie de jeunes de son âge, Louna au contraire rêve de rencontrer l'homme avec lequel elle passerait toute sa vie, et ça ne peut pas être un gamin, trop superficiel !

Un homme plus âgé ferait l'affaire. Ça tombe bien, elle en connaît un qui la trouble de plus en plus, au point qu'elle n'hésite pas à se faire tentatrice devant lui, dévoilant son corps à la moindre occasion, et remarquant que Laurent n'y est pas indifférent.

Il serait difficile !

Louna va profiter d'une soirée arrosée, voir Laurent se faire draguer par une ''vieille'' lui est insupportable, elle fait mine de vouloir rentrer, puis se fait payer un verre, avant d'aller faire un tour sur la plage. Il ne peut pas conduire bourré n'est-ce pas ?

Elle se déshabille, complétement, l'embrasse, fait mine de regretter son geste, impulsif, avant de recommencer.

Il dit non, le redit, moins fort, puis cesse de le dire, puis de penser.

Il n'attendait que ça.

Antoine va être déçu que sa fille chérie ait perdu sa virginité sans l'avoir prévenu. Elle aurait pu lui envoyer un sexto ! Il va être furieux quand il apprendra que le mec l'a largué, et quand il saura que c'est un ''vieux'' de 45 ans il est prêt à sortir son fusil. Laurent regrette ce qui s'est passé, un moment d'égarement, ça arrive, l'alcool aidant comment faire autrement ? La situation devient difficile, sa fille devine ce qui s'est passé, Antoine cherche le responsable, Laurent voudrait lui dire mais se méfie de son caractère. Il évite Louna qui est malheureuse. Bref tout va de travers et ça menace d'empirer.

Ce film de Jean-François Richet est un remake de celui de Claude Berri, dont Thomas Langmann, le producteur, est le fils, c'est une sorte d'hommage du second envers le premier. J'avoue conserver peu de souvenir de celui-ci, vu à la télévision il y a quelques années déjà. Pour ce qui est de la version 2015 elle tient toute sur les épaules des acteurs en général et sur celles, ravissantes, de Lola Le Lann, le cœur, et le reste, du film, à la différence de l'original. Question de génération sans doute.

Et c'est tant mieux. Elle donne tout son intérêt au film

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1 février 2016 1 01 /02 /février /2016 09:00

인플루언스Lee Jae-gyu – 2010 - 80'

Les portes du DJC ne s'ouvrent que devant les élus, seul celui qui reçoit l'invitation connaîtra le lieu et le moment où elles s'ouvriront.

                                 A second beginning

Kim Woo-kyung est journaliste, présentateur d'un journal télévisé ayant une immense audience, il vient de recevoir une invitation pour rencontrer Lee Man-hee, sur le chemin alors qu'il ouvre un coffret posé devant lui il découvre une bouteille marqué du sigle DJC. L'ouvrant il trouve à l'intérieur une invitation. Alors qu'il se demande ce dont il retourne son véhicule est percuté par un gros 4X4 qui a brulé un feu, comme s'il l'avait fait exprès. Ses blessures sont graves et ses côtes cassées empêchent les soins qui pourraient le sauver. Pourtant au même moment il se trouve dans une espèce de bar, à l'image d'un club privé. Là il rencontre un homme qui l'invite à boire, lui parle quelques minutes, avant de lui dire qu'il est déjà mort une fois et que c'est une leçon à retenir.

Mais le club disparaît, comme l'hôpital où se trouvait son corps, il se retrouve dans la voiture, juste à temps pour prévenir son chauffeur de faire attention.

L'accident est évité de justesse.

Alors qu'il mène son interview avec le Président Lee Man-hee du Groupe Tae Jin, celui-ci prend une tournure inattendue, les questions tournent autour d'un scandale concernant une douzaine de millions de dollars, lequel mis à mal une partie de l'économie nationale par le scandale provoqué. Tant de dommages causés par un pot de vin aussi ridicule !

Bien sûr Tae Jin n'est pas impliqué, même si le procureur Cho Yoon-hee de l'équipe de conseillers spéciaux qui pensait le contraire est morte dans un accident de la circulation sur la route de son bureau. Bref le journaliste met en cause clairement son vis-à-vis, prenant à témoin les téléspectateurs. Il sait qu'ainsi il participe à sa dernière émission mais la vérité doit être dite, même le dernier jour de l'année.

Une fin n'est-elle pas promesse d'un recommencement ?

 

                                   Drawing Promise

Le président Choi Dong-hoon des enchères Paul et Ashley se précipite dans le vide du sommet d'un building, autant dire que ses chances de survie sont nulle. Pourtant son mouvement est suspendu, alors qu'il flotte dans l'air. Son téléphone n'aura pas la même chance et poursuit sa chute jusqu'au sol. Mais c'est secondaire.

Le même homme déjà vu dans la première scène, simplement appelé W, l'observe, s'approche, non sans que Choi soit étonné de ce qui se passe. Mais sa position inconfortable ne va pas durer et sa chute se poursuit.

Jusqu'à un mètre du sol, lui permettant de se remettre debout, alors que l'homme lui rend son téléphone. L'ouvrant il découvre sur l'écran une invitation signée DJC pour le soir même. En attendant il rentre dans l'immeuble jusque dans une salle où se déroule une vente aux enchères. Une dernière œuvre est proposée ''The Pearl'' De Choi Sang-jung. Elle est adjugée pour un million. Proposition venue d'une salle privée où Dong-hoon reconnaît, par circuit de télévision intérieure interposée, l'individu rencontré sur le toit, puis au sol. Quelques péripéties plus tard celui-ci lui donne l'adresse où livrer le tableau.

Celle de son véritable propriétaire.

Il y retrouve l'homme mystérieux dans le club déjà vu, lequel lui avoue que son père était membre du DJC et qu'il payait ses consommations avec des tableaux. En fait une sorte de prêt, Sang-jung ayant demandé que ses toiles fussent remises à son fils quand le bon moment arriverait.

Ce qui semble être le cas. Dong-hoon ayant de gros besoins d'argent pour régler ses dettes de jeu, raison pour laquelle il avait tenté de mettre fin à ses jours.

L'homme ne lui demande en échange qu'une seule toile, ''The Pearl''. Il s'avance vers celle-ci, la lacère, et en extrait une autre. Celle que Dong-hoon peignit dans l'atelier de son père.

 

Mais des hommes arrivent, eux sont sur la piste du DJC et leurs intentions sont inamicales. Le plus étrange, encore que le terme semble mal choisi, est que le chef de ce groupe ressemble à l'homme mystérieux comme s'ils étaient jumeaux.

                                  Fateful promise

La troisième partie débute alors que la Corée est une colonie japonaise. Nous découvrons les origines de W, batard de la famille impériale, profitant de la vie malgré les circonstances. il fréquente an particulier le DJC, club select où il rencontre une belle et mystérieuse jeune femme, J. Malgré que celle-ci lui ait interdit de visiter une partie des locaux il ne peut résister à la tentation et découvre  le Jubilée, cube mystérieux ressemblant à un aquarium, dont le liquide intérieur n'a pas besoin de parois pour tenir en place...

                                         Fate

Il ne s'attendait pas à un tel destin, à ce rôle, surtout pas après avoir été tué par les soldats japonais... la mort n'est donc pas irréversible, elle peut montrer son ombre pour que celui qui lui est promis puisse prendre une autre route, plus longue faute d'avoir une autre destination.

Qui est-il, qu'est-ce que le Jubilée, d'où vient le pouvoir de ce dernier ? Cette tétralogie montre sans expliquer. Pour en savoir plus il faut se plonger dans le manwha... À suivre donc !

Avec Lee Byung-hun (W), Han Chae-young (J)... 

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31 janvier 2016 7 31 /01 /janvier /2016 09:00

Der Blaue Engel – Josef von Sternberg - 1h47

Le professeur Rath est âgé, soixante ans à cette époque c'est beaucoup, il travaille toujours en enseignant l'anglais. Dans sa classe les élèves sont parfois dissipés, un jour il saisit la photo d'une certaine Lola-Lola que ses étudiants font circuler. Angst lui avoue qu'il va souvent, avec ses camarades, assister au spectacle de la jeune femme dans un cabaret répondant au nom de ''L'Ange Bleu'' où elle officie en tant que chanteuse.

 

N'écoutant que son sens du devoir le professeur décide d'aller rendre visite à l'artiste pour lui faire la leçon. La jeune femme l'écoute, attentive, et sait plaider sa cause, elle est belle, troublante, Rath est peu habitué à rencontrer des personnes comme elle, du coup, troublé, il laisse son chapeau au cabaret, alors qu'il trouvera dans sa poche une culotte de Lola.

Une bonne raison de retourner au cabaret pour revoir Lola qui le laisse de moins en moins indifférent, au point qu'il interviendra pour la protéger alors qu'un marin ivre se montre entreprenant. L'altercation devient une bagarre qui déclenche une descente de police. Rath se cache sous la loge de Lola, où il rencontre quelques-uns de ses élèves, lesquels vont le surnommer Unrath (ordure). L'incident clos il reste dans le cabaret pour assister au tour de chant de sa nouvelle amie, avec laquelle il termine la nuit. Le lendemain alors qu'il retourne à l'Ange Bleu il apprend que la troupe quitte la ville pour partir en tournée. Insupportable ! Du coup il demande sa main à Lola, qui accepte.

 

La vie conjugale du ''jeune'' couple est compliquée, Rath est le bouffon de la troupe, l'objet des railleries de chacun. La troupe revient à l'Ange Bleu, la situation du prof ne vas pas s'arranger, il est poussé sur scène, alors que ses anciens élèves sont dans la salle, où il est ridiculisé jusqu'à ce que le prestidigitateur lui casse des œufs sur la tête alors que sa femme est occupée avec Mazeppa.

 

Rath a un malaise. Alors que son ''épouse'' fait son numéro, il revient à lui mais quitte le cabaret pour errer dans les rues jusqu'à l'établissement où il enseignait. Dans la salle où il donnait ses cours il s'effondre dans l'obscurité, la honte et la solitude.

Ce film, le dix-huitième de Marlène Dietrich en fera une star, est le premier parlant tourné en Allemagne, c'est aussi le dernier qu'elle tournera dans ce pays. Les cinq autres films qu'elle tournera avec Sternberg le seront à Hollywood.

Alors que dans le roman de Heinrich Mann le personnage principal est le professeur, ici incarné par Emil Jannings, une grande vedette à l'époque, et récipiendaire du premier Oscar, le réalisateur privilégie Marlène, à juste raison tant son interprétation fut marquante, sa chanson et sa tenue hantent les mémoires de tous les cinéphiles.

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28 janvier 2016 4 28 /01 /janvier /2016 07:51

Benjamin Ross & Barry Langford – 2015 – 6 x 52'

Londres 1827, une barque avance sur la Tamise et dans la brume, son pauvre fanal étant là pour être vu plus que l'inverse. Elle stoppe à côté d'une autre embarcation, deux hommes y maintiennent attaché un troisième et proposent à un marin de la première de l'égorger pour prouver qu'il n'est pas de la police fluviale.

Celui-ci se lève, prend appui sur la seconde embarcation, et la fait chavirer. Il s'agit en fait d'un policier, l'inspecteur John Marlott, qui enquête sur un gang de trafiquants d'opium. Enquête sous couverture parfaitement menée par un enquêteur à la redoutable efficacité.

Se débattant dans l'eau insalubre du fleuve londonien deux hommes atteignent la berge, mais le premier s'avance trop, il est pris dans des sables qui l'engloutissent, sans que le second, le policier, puisse le sauver. Trop s'approcher étant suicidaire.

Des policiers fouillent les environs pour mettre la main sur la cargaison des trafiquants, ils trouvent aussi un cadavre d'enfant. Marlott s'approche, l'observe, de près, quelque chose l'intrigue, et l'effraie, au point qu'il demande à ce que ce corps soit autopsié par le chef chirurgien de la région, Sir William chester.

À la morgue il s'enquiert des résultats obtenus et avoue à Sir William qu'il n'avait jamais eut affaire à une victime de meurtre ressemblant à celle-ci le chirurgien lui fait remarquer qu'il est impossible de tuer quelqu'un qui ne fut jamais vivant. Ce corps n'est pas celui d'un enfant, mais, ainsi que l'avait remarqué Marlott, un assemblage de cadavres, 7, désarticulés et réassemblés. Présent, le secrétaire d'état, l'équivalent du ministre de l'intérieur, intervient pour le prendre à part et lui demander que l'affaire ne soit pas ébruitée. Le lendemain

 

Le secrétaire d'état qui était présent demande à l'inspecteur de le suivre, il insiste pour que l'affaire ne soit pas ébruitée. Le lendemain les deux hommes se retrouvent et discutent de l'évolution nécessaire du système médical, la loi sur l'anatomie en particulier doit évoluer pour favoriser les vrais spécialistes et chasser les charlatans se parant de titres qu'ils ne possèdent pas tout en permettant à la faculté de disposer des corps dont elle a besoin. À nouveau le ministre devant à ce que l'enquête soit conduite discrètement, il pense que le ''puzzle macabre'' a été mis là par quelqu'un ne voulant pas la voir voter.

Marlott va donc être muté et devoir déménager. Il s'installe donc, déballe ses affaires, parmi lesquelles une espèce d'autel constitué de médaillons contenant l'un une photo, l'autre une mèche de cheveu d'une femme blonde dont il semble avoir été proche... Il allume une bougie.

 

L'enquête va être difficile pour Marlott. Récupérer autant de corps d'enfants est malaisé et demanderait du temps.

D'autant qu'il va s'avérer que huit corps différents furent utilisés. A-t-il affaire à un individu qui veut empêcher le vote d'une loi et laisser la médecine dans l'ombre de l'ignorance et de la superstition ou a-t-il un autre projet ? D'abord recenser les enfants disparus, son enquête le conduira à engager des gamins des rues, les mieux placés pour découvrir un indice ainsi qu'à retracer le trajet suivi par le corps dans la Tamise.

 

Mal reçu dans la brigade qu'il a intégré il hérite d'un enquêteur mal vu pour le seconder. L'affaire s'annonce compliquée, par son horreur autant que par ses à-côtés politiques. Lui ne fait que son travail et laisse sa conscience de côté.

La rumeur court parmi les enfants abandonnés, une créature sort la nuit pour chercher ses victimes. Malheureusement, pour lui, Marlott voit la syphilis qu'il croyait vaincue revenir, et le traitement au mercure provoque des effets secondaires, des hallucinations par exemple.

Quel est ce monstre ? Ce poème de William Blake, est-ce le bon indice ? À moins que ce ne soit Blake lui-même qui lui indique qu'il doit d'abord trouver la vérité de la bête... celui-ci meurt quelques heures après avoir rencontré Marlott, et lui lègue sa dernière œuvre, Le livre de Prométhée, laquelle lui sera apporté par une jeune femme répondant au non de Mary Shelley dont il ne découvrira le roman qu'ensuite.

 

Alléchant programme, non ?

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24 janvier 2016 7 24 /01 /janvier /2016 09:00

Der Golem : Wie er in die Welt kam – Paul Wegener et Carl Boese - 1920 - 1h24

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Prague, XVIe siècle. Le grand rabbin Loew lit dans les étoiles qu'un grand malheur menace la communauté juive. Il en avertit le rabbin Yehoudah qui rassemble le peuple pour une grande prière. En vain : L'empereur Rodolphe II publie un décret exigeant le départ des juifs loin du ghetto qu'ils occupent aux portes de la ville. Le chevalier Florian est chargé de porter ce décret mais il tombe amoureux de la fille de Loew, Miriam. Loew, philosophe et alchimiste, fabrique dans son laboratoire une créature d'argile dotée d'une force prodigieuse qui sera animée avec un mot magique, obtenu en invoquant les puissances du mal. Loew tente de convaincre Florian et l'empereur dont il fit l'horoscope de leur accorder un délai de grâce. Florian intervenant, l'empereur accorde un délai jusqu'à la fête des roses et en profite pour obtenir un rendez-vous secret avec Miriam.

 

Loew se décide à invoquer Astaroth pour obtenir la formule secrète permettant d'animer le Golem. Un cercle de feu se dessine autour de lui, et la tête du démon surgit, donnant le mot magique en lettres de fumée. Le mot AEMAET (vérité en hébreu et un des noms de dieu) est placé dans un bouton en forme d'étoile qui, enfoncé dans la poitrine du Golem, lui donne vie. Loew vérifie qu'il maîtrise la créature en lui faisant accomplir quelques taches domestiques.

Loew doit amuser l'empereur de ses tours de magie. Il propose à la cour d'animer une fantasmagorie, ancêtre du cinéma, qui racontera l'histoire juive à condition que personne ne rie sous peine d'une catastrophe. La figure du juif errant déclenche l'hilarité et Loew en profite pour faire s'écrouler le palais. L'empereur le supplie de les sauver et Loew ordonne alors au Golem de voûter les poutres du palais pour les protéger. Reconnaissant, l'empereur annule son décret.

 

Loew revient triomphant de la fête des roses et annonce la bonne nouvelle à son peuple. Pourtart il voit que le Golem cherche à se rebeller et retire l'étoile bouton contenant la formule afin que la créature redevienne inanimée.

Durant son absence, Florian s'est introduit dans la chambre de Miriam et est devenu son amant. Le retour inopiné de Loew et de son jeune aide l'empêche de partir. Alors que Loew s'en va recueillir les témoignages de gratitude de son peuple, le jeune aide, amoureux de Miriam, découvre que quelqu'un est enfermé avec elle derrière la porte. Fou de jalousie, il ranime le Golem et lui demande d'enfoncer la porte et de chasser l'intrus.

Le Golem détruit la porte et prend en chasse Florian tout en déclenchant l'incendie de la maison de Loew. Florian se réfugie au sommet de la maison mais le Golem le rattrape et le jette du haut de la tour. Le monstre saisit Miriam par les cheveux et la traine à travers la ville.

Le feu s'est étendu mais Loew réussit à l'éteindre avant de retrouver sa fille alors que le corps de Florian a disparu dans l'incendie. La jeune fille finit par accepter l'amour du jeune apprenti de son père.

Épris de liberté le Golem enfonce les énormes portes du ghetto juif et se dirige vers le cœur de Prague. Alors qu'il s'approche d'un groupe d'enfants ceux-ci s'enfuient, à l'exception d'une jeune fille qui lui offre sa pomme. La créature s'arrête, regarde l'enfant, la prend dans ses bras. Par jeu la fillette retire le bouton contenant le mot magique. Le Golem s'écroule. Revenu les enfants déposent des fleurs autour de lui avant que son corps ne soit ramené à l'intérieur de la cité.

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20 janvier 2016 3 20 /01 /janvier /2016 09:00

Tout commence sur un bateau par l'intervention d'un policier enquêtant sur un trafic de drogue. Surpris il s'enfuie. D'un coup de feu il prévient sa collègue, Yang Ji-on, qui arrive à son secours mais voit son partenaire, et amant, se faire tuer. le corps sera retrouvé dans l'eau quelques heures plus tard.

Yang Ji-on sera retrouvée vingt-mètres plus loin, inconsciente. Elle va rester six ans dans le coma.

Quand elle en sortira elle se découvrira le don de voir les fantômes...

Répondre aux questions de ses collègues va être difficile. Que s'est-il passé cette nuit-là, pourquoi elle et son collègue étaient-ils sur ce bateau ? Elle ne se souvient de rien mais puisqu'elle est toujours policière il faut lui trouver un poste. Pourquoi pas aux objets trouvés ?

Rencontrer des spectres avec l'impression que c'est la réalité est troublant pour elle mais aussi pour son jeune collègue qui apprécie peu d'avoir une femme ayant finalement moins d'ancienneté que lui et la prend pour une folle quand elle parle de victime, de sang... et qu'il ne voit rien.

Fuir est une solution à court terme, quand la même victime revient sans cesse le mieux est encore de lui donner une chance de s'exprimer ; on ne sait jamais. De toute façon il n'existe aucun moyen de l'éloigner. N'est-ce pas le rôle de la police que d'entendre les victimes ?

Yang va devoir composer avec son don et l'utilisera pour résoudre des enquêtes sans cela plus difficile à solutionner. A commencer par cette jeune fille, sourde, qui paraît s'être suicidée mais a été en réalité assassiné par le médecin qui s'occupait d'elle d'un peu trop près. Idem quand une mallette métallique est retrouvée et qu'elle suit, après une nouvelle apparition, l'individu venu la réclamer jusque dans un bois où un morceau de cadavre décongelé sera retrouvé enterré. Du bagage seront extrait des lambeaux de peau. Étrangement quand elle rencontrera le procureur chargé de diriger les investigations l'image de celui-ci et du fantôme se superposeront pour lui indiquer un rapprochement possible.

Restera à découvrir lequel !

Sa façon d'arriver au but sans élément, visible, pour cela risque par attirer l'attention, d'abord de son jeune collègue des objets trouvés, puis de ses supérieurs. Comment pouvait-elle savoir que la victime était la fiancé du procureur Park, comment s'est-elle trouvée au bon endroit pour empécher une crémation qui aurait fait disparaître toutes les preuves ?

Si quelqu'un au fait des événements ne l'avait renseigné.

Finalement le rôle du procureur ne fut pas celui qu'il semblait avoir tenu. Peut-être aurait-il mieux valu pour lui.

Étrange qu'en quittant son lieu de travail elle ne reconnaisse pas Lee Hyung-joon, le policier tué le jour où elle même fut agressée et laissée pour morte pendant six ans.

Rassurons-nous cela viendra, comme les réponses aux questions qu'elle fait mine de ne pas se poser. Comme si elle avait le choix ! Quand un revenant désire régler ses comptes, difficile de le faire changer d'avis malgré l'opposition des responsables de son sort et la difficulté pour un spectre d'avoir une action physique pour protéger Ji-on. Heureusement celle-ci fait preuve de beaucoup de résistance et de volonté pour aller au bout de l'énigme.

Les choses seront plus difficile quand ses relations avec son jeune collègue prendront un tour plus romantique alors que ses souvenirs reviendront, y compris ceux concernant ses sentiments pour le policier tué dont le fantôme reste près d'elle pour la protéger autant que pour l'aider.

Mais nous ne sommes pas au bout de nos surprises...

Principale qualité de ce drama : So E-hyun !

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17 janvier 2016 7 17 /01 /janvier /2016 09:00

Olympia – Leni Riefenstahl – 1938 – 201 à 220'

Déjà réalisatrice du documentaire Le Triomphe de la volonté (1935), Leni Riefenstahl est l’œil regardant les jeux olympiques de Berlin. Hitler appréciant le travail et l'esthétique de cette cinéaste lui demanda de réaliser un film sur ces Jeux. Riefenstahl exige les moyens nécessaires pour réaliser une œuvre personnelle à la hauteur de sa vision.

Hitler les lui accorde, lui permettant de trouver des angles inédits, de travailler sur les ralentis et d'expérimenter des caméras en mouvement. L'équipe du film comprend plus de 300 personnes dont 40 cameramen. Ces derniers travaillent plusieurs mois avant les débuts des compétitions afin de mettre au point des techniques inédites, comme la caméra catapulte pour les épreuves de saut, ou la mise en place de rails de travelling le long des pistes d'athlétisme. Le budget du film est de 1,8 million de Reichsmarks, entièrement couvert par le régime nazi.

 

« Si vous êtes un idéaliste, vous y verrez de l'idéalisme ; si vous êtes un classique, vous verrez dans ses films une ode au classicisme ; si vous êtes un nazi, vous y verrez du nazisme. »

— Jonas Mekas, 1974

La première partie s'intitule Fête des peuples (Fest der Völker), la seconde, Fête de la beauté (Fest der Schönheit). Le montage prit quinze mois et ne conserva qu'un dixième des mages prises au cours des deux semaines de compétitions. Riefenstahl met en valeur les athlètes usant de la technique de la contre-plongée qui les met en valeur, mettant ses caméras en mouvements, établissant par là-même les bases de la réalisation moderne d'images de sports.

Les Jeux terminés Riefenstahl demanda à quelques compétiteurs de refaire les gestes accomplis lors de la compétition, ainsi put-elle filmer avec des angles de prise de vue impossible à saisir lors des épreuves. Raison pour laquelle certaines séquences semblent se passer dans un stade vide.

Le film sorti en langue allemande, anglaise et française avec quelques différences de traduction. Riefenstahl retoucha son film plusieurs fois après sa sortie, de sorte que différentes versions existent. Il fut présenté le 20 avril 1938, jour de l'anniversaire du Führer. Goebbels, impressionné, ajouta une prime de 100 000 Reichsmarks au salaire de Leni qui s'élevait à 250 000 RMS.

Le film reçoit le Deutschen Filmpreis, le prix suédois Polar-Preis, une médaille d'Or olympique du CIO en 1938, un diplôme olympique en 1948 au Festival de Lausanne, une coupe Mussolini lors du festival de Venise alors que le jury hésitait entre Olympia et Autant en emporte le vent. L'année suivante suite aux actions du régime nazi, Hollywood boycotte les films de Leni Riefenstahl.

Il faudra attendre les années soixante pour que le travail de Riefenstahl soit considéré comme œuvre cinématographique et plus seulement comme un travail de propagande au service de Troisième Reich.

Riefenstahl dans ses mémoire précisa : ''J'ai tourné Olympia comme la célébration de tous les athlètes et le rejet de la théorie de la supériorité de la race aryenne''.

Jesse Owens est présent dans le film, comme l'ensemble des vainqueurs, et même des échecs de la sélection allemande, même si la réalisation se détache des individus pour montrer une vision idéalisée de l'Homme en tant qu'exemple et non comme individu appartenant à tel ou tel groupe.

À titre d'anecdote l'hymne le plus entendu est celui des états-unis, pas celui de l’Allemagne.

En 2005, Time.com classe ce film parmi les 100 meilleurs films de tous les temps.

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13 janvier 2016 3 13 /01 /janvier /2016 09:00

Il y a quatre siècles, en pleine époque Joseon un objet volant survolle la péninsule coréenne, provoquant effroi et panique et engendrant quelques phénomènes physiques comme un souffle d'une grande force. Sur un chemin un équipage est bousculé, les hommes s'accrochent aux arbres mais le palanquin est emporté et s'approche d'une falaise. La chute est inévitable !

Un homme intervient, attrape les montants et attire à lui la chaise à porteur et la jeune fille à l'intérieur.

C'est que leur première rencontre, d'autres vont se succéder comme si M. Do était un ange dédié à la surveillance de l'adolescente.

Beaucoup plus tard, Cheon Song-yi est une star en Corée, elle gagne beaucoup d'argent et connait un immense succès, créant beaucoup de jalousie autour d'elle, elle a un caractère difficile, est sûre de sa beauté et pense beaucoup de bien d'elle-même.

Alors qu'elle rentre, au moment de prendre l'ascenseur, elle croise un homme qu'elle ne reconnaît pas, ce qui est étrange, mais qui ne la reconnaît pas non plus, ce qui lui paraît encore plus incroyable, se peut-il qu'un homme en Corée, sinon sur Terre, ne soit fasciné par elle ?

Si la jeune fille que Min-joon avait sauvé plusieurs fois était finalement morte dans ses bras pour le protéger, elle lui avait affirmé qu'ils se retrouveraient un jour, n'importe où, n'importe quand. Or cela était déjà arrivé quand, 12 ans plus tôt, Song-yi alors qu'elle fuyait la maison en courant avait failli se faire écraser par un camion. Rien n'aurait pu la sauver, rien sauf un homme pouvant se déplacer si vite que l’œil ne peut le suivre, un homme qui est plus que cela puisqu'il vient d'une autre planète et est prisonnier de la nôtre jusqu'au passage d'une comète qui, justement revient. Le compte à rebours est lancé pour qu'il retourne chez lui. Se peut-il que cette jeune fille qu'il vient de sauver soit celle qu'il connut longtemps auparavant ? La ressemblance est telle qu'il s'interroge.

Ni l'un ni l'autre ne se sont reconnus, et cette situation va créer bien des complications, pour Do qui ne peut dire d'où il vient, pour Song-yi qui pense à l'homme qui la sauva adolescente et qu'elle espère revoir. Do trouvant le portefeuille de Cheon l'ouvre et y découvre une photo de l'actrice adolescente. Aucun doute, c'est bien la personne qu'il sauva de l'accident. Se pourrait-il que ce soit la même que celle qui donna sa vie pour lui ?

Plusieurs fois l'extra-terrestre exploitera ses dons pour sauver la jeune actrice impliquée dans le suicide de Han Yoo-ra avec laquelle elle était en conflit depuis longtemps. Faux suicide mais véritable crime dans lequel son implication mettra sa carrière en péril. L'occasion qu'attendant son ''amie'' depuis 15 ans, Yoo Se-mi, actrice de second plan qui guettait l'occasion de prendre la première place alors que les médias se jettent sur l'ex-vedette pour satisfaire la curiosité de leur public.

Le petit (im)monde du show-business au mieux de sa forme !

Cheon entretient une relation ambiguë avec un jeune homme très riche qui l'aime depuis le lycée tout en étant le frère de l'assassin que la police recherche, et qui voudrait bien éliminer Cheon qu'il soupçonne, à juste raison, en savoir trop. Pour ne rien simplifier ce jeune homme a pour confidente Se-mi qui est amoureuse de lui ce qui renforce sa jalousie envers Song-yi. Les intrications continuent puisque Se-mi est la sœur du procureur dirigeant l'enquête sur le crime...

Bref, tout s'imbrique et est prétexte à rebondissements dans l'action comme dans les relations amoureuses. La vérité se fera-t-elle jour, dans quelles circonstances et avec quelles conséquences pour nos héros ? Le méchant sera-t-il puni pour ses méfaits ? Min-joon va-t-il repartir et abandonner Song-yi alors qu'il est amoureux d'elle, depuis longtemps, celle-ci est-elle la réincarnation de l'adolescente assassinée ou est-ce une simple ressemblance ?

Bien sûr il faut aimer les séries coréennes pour apprécier les 21 épisodes de celle-ci, ça tombe bien, c'est mon cas.

Ce n'est pas la première fois que j'évoque Jeon Ji-Hyeon (전지현) et sûrement pas la dernière.

Diffusé du 18 décembre 2013 au 27 février 2014 elle connut un grand succès, confirmant le statut de Jeon. Le rôle de Cheon était fait pour elle comme la proximité des noms le prouve. Pour cela elle remporta le prix le plus important de la télévision en République Démocratique de Corée. Elle donne le meilleur d'elle-même dans ce rôle, ne refusant pas l'outrance ni le ridicule avec toujours le même charme.

S'il n'agit pas sur vous c'est que vous venez d'une autre planète et devriez y retourner !

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10 janvier 2016 7 10 /01 /janvier /2016 09:00

Triumph des Willens – Leni Riefenstahl – 1935 - 114'

Film ou reportage hagiographique ? Les moyens du premier au service du second. La réalisation suivant le déroulement du congrès de Nuremberg du NSDAP de 1934 tenu au Reichsparteitagsglände sur demande du Führer lui-même.

 

Un aigle apparaît, perché sur une couronne, entourant un svastika. Sur le socle de la statue est écrit en gothique : Triumph des Willens.

Dans un avion nous traversons une mer de nuage, les clochers de la Lorenzkirche apparaissent, sur l'un est accroché l'ancien drapeau impérial, sur l'autre flotte un étendard aux couleurs du IIIe Reich.

Au sommet du Château de Nurembergau claquent les couleur du drapeau impérial. L'avion survole la ville, ses principaux monuments avant de passer au dessus d'une colonne d'hommes en marche pour finalement atterrir.

La foule semble immense mais ça peut n'être qu'un effet de cadrage et de montage, des femmes, des enfants, des militants font le salut nazi. L'avion roule sur la piste avant de s'arrêter, Hitler en sort, suivi de Goebbels, les spectateurs continuent à applaudir. Un mercedes s'approche, pour embarquer les arrivants. Le Führer salue en relevant seulement son bras, la main ouverte au niveau de son oreille.

Leni Riefenstahl est fasciné par son sujet, le présentant comme le sauveur descendant du ciel pour guider son peuple vers un avenir glorieux. Elle sait utiliser les techniques du cinéma pour le mettre en valeur. Démiurge devant la foule en transe !

Évidemment, impossible de voir ce film avec le regard de ceux qui le découvrirent à l'époque, n'y voyant que la projection de leurs fantasmes et ignorant que ceux-ci se dissoudraient dans la guerre, le sang, et, au final, la mort. Elle n'est pas montrée mais avec le filtre du temps il est aisé de la distinguer à l’œuvre. Quelle autre solution que se jeter dans ses bras quand croire en ses illusions devient insupportable ?

 

Une mise en abyme révélatrice d'une volonté, certes, celle de la réalisatrice qui souhaite montrer au monde l'homme qu'il fallait. Sans qu'elle ait bien compris pourquoi faire ! Un classique du film de propagande, riche de grands moments, si l'on oublie son propos, avec des longueurs et des répétitions facile de constater avec le recul. Une ode à un rêve de grandeur promis à devenir un cauchemar dans la réalité. À voir pour qui veut découvrir tous les aspects du cinéma.

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7 janvier 2016 4 07 /01 /janvier /2016 08:00

(도희야) July Jung – 2014 - 119'

Lee Yung-nam est mutée dans le commissariat d'une petite ville portuaire loin de la capitale coréenne à la suite d'une affaire de mœurs. Son premier contact avec la région consiste à rouler dans une flaque en aspergeant une jeune fille qui jouait avec une grenouille.

Plus tard elle fera connaissance avec ses subordonnés du, petit, poste de police puis des habitants dont quelques-uns sont plus marquants que les autres. En particulier elle va remarquer une jeune fille, celle-là même qu'elle aperçu sur le bord de la route et qui s'était enfuie après qu'elle se fut arrêtée.

Elle la voit agressée par d'autres élèves de son lycée, mettant fin à l'incident elle prévient les voyous qu'ils auront affaire à elle s'ils continuent.

Un soir, alors qu'elle vide une bouteille d'eau préalablement remplie de soju afin de dissimuler la vraie nature de ce qu'elle absorbe, quelqu'un frappe à sa porte. C'est justement la jeune fille, Do-hee, en question qui s'est enfuie de chez elle où elle est régulièrement battu par un homme qui pourrait être son père sans que l'on puisse en être sûr. Lequel est le seul jeune resté sur place pour faire vivre de la pêche le village en employant des étrangers en situation irrégulière qu'il peut ainsi menacer et exploiter sans que nul n'y trouve à redire.

N'est-ce pas nécessaire pour la survie de tous ?

La jeune policière va se prendre d'affection pour cette enfant solitaire et si régulièrement violentée jusqu'à l'accueillir chez elle.

Mais si personne ne dit rien les rumeurs vont vite dans une bourgade où l'inconnu(e) est une cible, surtout venant de la ville, et quand Yung Nam reçoit la visite d'une jeune femme venue de la capitale cela ne fera qu'empirer. Une adolescente avec une lesbienne, voilà qui ne peut qu'attiser craintes et médisances, et quand elle sera accusée d'avoir un comportement inapproprié avec Do Hee par son père qui voit là une occasion de se venger après que la policière l'eut fait arrêter pour employer des étrangers.

L'homosexualité est un sujet peu traité par le cinéma coréen et July Jung le fait avec délicatesse et distance dans un cadre représentatif d'une société acceptant mal certains comportements alors qu'elle en tolère d'autres : violence, alcooolisme, exploitation.

Néanmoins la fin est... à découvrir ! Ne croyez pas que je vais tout vous dire.

Le rytme est lent avec des accélérations brutales, dans une ambiance de regards qui ne vous lâchent pas, avec, parfois, une évasion vers la mer, vers un ailleurs que l'on devine aussi beau qu'inaccessible.

C'est le premier film de July Jung, réalisatrice prometteuse dont l'oeuvre doit beaucoup à Bae Doo-na (Lee Yung-nam) et Kim Sae-ron (Do-hee) deux actrices que j'apprécie beaucoup et dont j'ai évoqué certains précédents films dans ce blog. La seconde est au début d'une carrière prometteuse.

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Bienvenue sur ce blog ! Vous y découvrirez mes goûts, et dégoûts parfois, dans un désordre qui me ressemble ; y partagerez mon état d'esprit au fil de son évolution, parfois noir, parfois seulement gris (c'est le moins pire que je puisse faire !) et si vous revenez c'est que vous avez trouvé ici quelque chose qui vous convenait et désirez en explorant mon domaine faire mieux connaissance avec les facettes les moins souriantes de votre personnalité.

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