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14 mars 2018 3 14 /03 /mars /2018 09:00
IKEBANA - 3
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13 mars 2018 2 13 /03 /mars /2018 09:00

- L'expérience a réussi !

- Tu es sûr ?

- Oui, impossible d'avoir le détail mais c'est évident, regarde le niveau d'énergie.

- Tu as raison. J'espère que nous sommes au bon endroit, que nous passerons inaperçus, que nous remplirons notre missions.

- Et changerons l'Histoire.

- Et changerons l'Histoire, tu as raison.

 

Ils se regardèrent dans le miroir, ajustèrent leurs tenues. Il ne fallait surtout pas qu'ils se fassent remarquer, du moins jusqu'à ce qu'ils fassent... ce qu'ils étaient venu faire. Ensuite, et bien ensuite, cela n'aurait pas d'importance. Le monde aurait changé et ne le saurait jamais. Eux-même ne pourraient pas rentrer chez eux, il n'y aurait plus de chez eux. Leurs regards étaient noircis par la question qu'ils n'osaient exprimer à haute voix : survivraient-ils ? Peut-être n'auraient-ils même pas le temps de le savoir. Qu'importe, ce qu'il fallait c'était que leur mission fut remplie, leur tâche achevée, l'Histoire transformée. En mieux, ils en étaient sûr, mais là encore ce n'était qu'une supposition dont l'avenir seul pourrait dire si elle se confirmerait ou non. Avec de la chance ils verraient se dessiner le nouveau monde et celui-ci serait meilleur que l'autre.

 

Ils descendirent les quelques marches menant au sol, se mirent en marche pour sortir de la forêt. Quelques heures encore et ils atteindraient leur but, les faubourgs de Vienne d'où il leur serait facile de trouver leur cible. Les armes dans leurs poches n'attendaient que de servir. Ce serait si facile, si peu de choses pour un résultat si... si... improbable.

 

Ils furent surpris de découvrir qu'ils se trouvaient ailleurs, le panneau était clair, la ville vers laquelle ils avançaient était Braunau am Inn.

 

- Nous ne sommes pas au bon endroit.

- Nous ne sommes surtout pas à la bonne époque.

- Il doit être encore là, sinon nous n'y serions pas.

- Sans doute... mais cela veut dire qu'il n'est qu'un enfant si nous sommes arrivés à Braunau.

- Un enfant, oui, il le fut, lui aussi. Mais cela ne doit rien changer.

- Ce sera moins facile.

- Rappelons-nous l'avenir qu'il nous réserve. L'adresse doit être dans le dossier, tiens, tu vois, nos armes sont chargées, l'objectif reste le même.

 

Ils allongèrent le pas. Le poids de l'Histoire pesant sur leurs épaules, essayant d'imaginer ce qu'elle pourrait être, pensant qu'ils pourraient peut-être voir les effets de leur action.

Peut-être le temps de la regretter !

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12 mars 2018 1 12 /03 /mars /2018 09:00

Ce matin le réveil n'a pas sonné, la nature faisant mal les choses j'ouvris les yeux fort en retard. Saloperie ! dis-je à l'adresse de l'appareil qui clignotait, signe qu'une panne de courant était intervenue pour fausser son fonctionnement. En douceur je le saisis et le jetai contre le mur. Traumatisé par sa chute il sonna en roulant sur le sol. Voulant shooter je le ratai et heurtai le pied du lit. La douleur irradia jusqu'à mon cerveau, qui fit cul-de-sac, et s'y installa un bon moment.

La journée commence bien, pensais-je alors que, m'appuyant contre la commode je glissai, faisant basculer le meuble et les photos de rhododendron qu'il supportait. Souvenir de ma jeunesse, quand ces plantes existaient encore, avant que le cataclysme n'intervienne et les fasse disparaître.

Pour le petit déj', plus d'huile d'olive, plus d'olive non plus, elles aussi avaient disparu, ni de sirop d'orgeat, mais un liquide protéique nourrissant dans lequel je pris mon bain avant de le boire, les ressources naturelles, rares, étaient à préserver.

Je me souvins de ce jour de décembre 2012, le 21. J'étais au travail, m'y ennuyai, et pour tromper ma lassitude sorti de ma poche mon achat de la veille.

Tu va voir, m'avais assuré mon dealer, c'est de la bonne, de la super héroïne, avec ça dans le sang la chasse au neurone est ouverte, effet garanti, définitif, de la nécroïne, une nouveauté.

C'était vrai ! Tout devint petit, trop, pour moi, et ce job minable indigne de mon talent. Trop de frustrations devaient se payer. D'une main je coupai les alertes automatiques, surveillances mécaniques et sécurités électroniques. De l'autre je poussai tous les réacteurs de la centrale ; ils s'affolèrent, la température monta, les murs fondirent et les radiations couvrirent le monde, rongèrent corps et âmes, ravinèrent les sols et pressèrent les volcans jusqu'à éruption complète.

La terre hurla sa colère dans un gémissement émis par 7 milliards de bouches, il finit dans un soupir, de soulagement.

Un soupir de... de... La super héroïne ne fait plus effet. Dommage ! j'aurais trouvé une meilleure fin.

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12 mars 2018 1 12 /03 /mars /2018 08:30

HENRI VERNES – WILLIAM VANCE – DARGAUD – 1974 

Quoi de plus classique qu'une jolie blonde fuyant dans la nuit, et le brouillard de la capitale anglaise ? La silhouette qui la suit est humaine, habillé d'un long imperméable et coiffée d'un large chapeau, petite différence pourtant : elle flotte au dessus du sol. Il est toujours normal que la jeune femme soit en quête du commandant Morane. Elle court mais se retrouve face à son ennemi dont les yeux lancent sur elle des rayons qui manquent la tuer. Elle reprend sa course, trouve enfin la rue Moonfleet, le 43, elle monte les quelques marches, sonne. Morane demande au majordome d'ouvrir.

La jeune femme entre, bouscule Jacinto, à temps pour échapper au rayon qui frappe la porte.

Bob et Bill, qui a tiré sur la silhouette et est sûr de l'avoir atteinte, se lancent à sa poursuite, la rejoigne mais celui-ci explose, abandonnant costume et chapeau.

Entre temps c'est l'appartement de Morane qui est attaqué et la jeune femme reprend la fuite, jusqu'à tomber sur les hommes qu'elle fuyait, de vrais humains cette fois, dont Miss Ylang-Ylang, la plus belle ennemie de nos héros.

De retour chez eux Morane et Ballantine apprennent de Jacinto ce qui s'est produit. Pas question de renoncer, muni d'un numéro d'immatriculation et de la description (!) d'un véhicule ils sautent dans la jaguar de Bob et se lancent sur la piste. Alors qu'ils pensent agir en vain ils la retrouvent mais celle-ci en voulant leur échapper heurte un camion, et explose.

Rien à faire d'autre que rentrer, cela fait, quelques minutes plus tard un appel téléphonique leur demande de se rendre au 74 de la rue Jove Street, dans le quartier de Whitechapel.

L'invitation étant impossible à refuser ils se rendent de l'autre côté de la rue espérant surprendre les ravisseurs. Ils trouvent une lingerie tout ce qu'il y a de plus normal, et une camionnette dont le contenu l'est beaucoup moins.

Il est temps d'aller à la bonne adresse, mais en passant par la fenêtre.

Libérée la jeune femme peut enfin se présenter, et Morane comprend mieux pourquoi c'est lui qu'elle voulait voir. Malheureusement ce succès est de courte durée, Miss Ylang-Ylang intervient pour capturer le duo, juste avant que Ballantine intervienne pour le libérer à nouveau.

Une fois à l'abri Ruth peut enfin expliquer ce qui se passe. Comment Miss Ylang-Ylang rendit visite au professeur Forman sur l'île de Gwoll en mer d'Irlande pour lui proposer d'acheter ses inventions. Elle revint à plusieurs reprise et Ruth vit son père changer, s'enfermer, travailler à son bureau. Les hommes aux yeux de feu apparurent, la jeune femme décida de s'échapper pour venir chercher de l'aide auprès de Bob.

Une demande que Morane ne peut refuser.

Destination, l'île de Gwoll sur une petite embarcation, mais pas assez minuscule pour passer inaperçue du SMOG qui essaie de la couler depuis un sous-marin, sans y parvenir bien sûr. Arrivés sur l'île Ruth peut retrouver son père et leur maison mais le professeur paraît ne pas reconnaître Bob. Durant le repas il se montre distant et quand une sonnerie retentit il se lève pour rejoindre son laboratoire.

Durant la nuit Ruth est enlevée une fois de plus mais cette fois Bob et Bill ne sont pas loin et ce ne sont pas les ''yeux du brouillard'' qui vont leur faire peur.

Qu'est-il arrivé au professeur, que sont ces mystérieuses créatures qu'il vaut mieux ne pas regarder dans les yeux ? Les explications vous attendent, mais pas ici.

 

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11 mars 2018 7 11 /03 /mars /2018 09:00

 George Miller – 1979 – 85' 

 

Max Rockatansky est policier, il sillonne les routes sans fin d'un pays inconnu à une époque imprécise. Il pourrait s'agir de l'avenir comme d'un monde parallèle mais ressemblant à ce que le nôtre pourrait devenir. L'époque est difficile, brutale, pour ne pas dire chaotique. L'ordre qu'il participe à maintenir est fragile, la différence entre les flics et les truands étant parfois difficile à saisir.

 

Sa vie se partage entre son métier et sa famille, laquelle est constituée de son épouse, de son fils et de son chien. Un jour son coéquipier se retrouve face à une bande de criminels, et ne sort pas vivant de cette confrontation. Pour Max la coupe est pleine, il préfère renoncer à son métier et partir avec les siens vers le nord. Mais les rues ne sont vraiment pas sûres et les Rockatansky vont être attaqués par la bande coupable du crime précédent. Seul Max va s'en sortir et ce drame va le faire changer du tout au tout. Lui qui semblait gentil, serviable, compatissant presque, va se muer en un chasseur impitoyable.

Mad Max est la preuve qu'un budget minuscule peut donner un grand film, il lui suffit d'arriver au bon moment, d'avoir un réalisateur qui sait où il veut aller et un acteur n'attendant que l'opportunité de devenir une star mondiale : Mel Gibson.

 

Max était un adolescent vivant dans un monde dont il ignorait la

réalité bien qu'il en respectât les codes, il lui fallait un choc pour le faire grandir, quel autre événement aurait-il pu provoquer cette évolution que le massacre de sa famille ? La mort comme initiation, comme une libération des contraintes qui le retenait à une banalité qui le contenait. Désormais il n'a plus pour ambition que sa vengeance. 

Réalité et fiction se superposent, le personnage et ses créateurs grandissent simultanément, et se retrouveront à deux reprises. Pour la quatrième aventure de Max, Mel passera la main

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10 mars 2018 6 10 /03 /mars /2018 09:00
IKEBANA - 2
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9 mars 2018 5 09 /03 /mars /2018 09:00

Jekyllibre : Savoir laisser libre cours à ses pulsions secrètes afin d'ainsi les maîtriser, faute de quoi ce pourrait être le contraire.

Jocœur : Carte sentimentale, à ne jouer que quand les autres ont échoué. Sauf l'argent !

Justihilisme : Doctrine ayant pour ambition de trouver la bonne réponse en face de n'importe quel crime ou délit, puis de réglementer chaque instant de la vie afin d'éviter tout risque de conflit de quelque nature qu'il fut.

Justisse : Réseau de contrôle comportemental établi pour la sécurité de chacun en demandant la participation de tous. L'un espionne l'autre qui en observe en troisième qui... revient au premier.

Lâcheteur : Celui qui pour argument dispose d'un portefeuille bien rempli plutôt que du courage ou des arguments d'imposer son point de vue.

Leemorale : Capacité à réagir en fonction de ses réflexions à chaque instant sans besoin de se référer à un ensemble de comportements programmés.

Lonesomme : Dormir seul, et constater que c'est agréable.

Mascasouris : Fard permettant d'éblouir les esprits ayants la vue basse.

Morgueil(leux) : Vanité froide de celui qui sait que quelque comportement qu'il affiche, quelque ambition il ait, il n'en finira pas moins dans un endroit où tout cela sera oublié.

Mythomoine : Sectateur d'une ''force'' qu'il affuble de noms divers en fonction de son éducation mais il n'entrevoit que l'apparence.

Néantbulateur : Et s'il y avait quelque chose, quelque part ?

Nevermort : Vivre ou mourir ? Jamais plus !

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8 mars 2018 4 08 /03 /mars /2018 09:00

 

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7 mars 2018 3 07 /03 /mars /2018 09:00

Benoit Jacquot – 2016 – 86' 

 

Rey est cinéaste, connu, lors d'une soirée il rencontre une jeune actrice, Laura, qui fait une performance en public. Il la suit et lui propose de l'accompagner jusque chez lui, en moto. Elle n'hésite pas et ils ne vont plus se quitter, malgré la différence de génération et l'opinion de son entourage. Il veut même l'épouser !

 

Isabelle était sa muse précédente, ensemble ils firent 8 films, c'est elle qui le prévient que cet amour est impossible, que tout finira mal, qu'elle voudra un enfant, d'abord, et le quittera, ensuite. Il restera seul dans sa grande maison vide.

 

Il a toujours aimé rouler vite en moto, prenant trop de risques, aussi personne n'est vraiment surpris d'apprendre qu'il a trouvé la mort lors d'un accident. Pour autant que ça en soit vraiment un, ne serait-ce pas plutôt le suicide d'un homme qui voit le temps lui filer entre les doigts, d'un créateur qui connait des difficultés pour achever son dernier scénario ? La question restera en suspens.

Lors de la crémation ses amis sont réunis, c'est Isabelle qui dit quelques mots en souvenir du défunt, ils vécurent onze ans ensemble et personne ne peut le connaître mieux qu'elle. Laura ne dit rien mais s'amuse à faire sonner le portable qu'elle a placé dans le cercueil...

C'est elle qui ramène les cendres de Rey chez lui, chez eux, dans la maison où il voulait poser ses valises. Désormais elle habite là, isolée du monde, de ses amis, évitant de répondre au téléphone. Petit à petit elle va deviner une présence, entendre des bruits, sentir que Rey est là, qu'elle peut lui parler, lui donner même à manger, le laver, comme si d'être revenu d'entre les mots il devait tout réapprendre. Le manque est-il si fort qu'il lui fasse voir et entendre ce qui n'est pas, peut-être était-ce l'ambition de Rey, survivre dans l'esprit de la jeune fille par incapacité à trouver quoi prendre du réel. Fantôme avant sa mort, finalement celle-ci apportait peu de changements.

 

Tel Rey, Benoit Jacquot est souvent inspiré par une rencontre, cette fois c'est celle de Julia Roy, également scénariste, jeune, belle, blonde, assez dense pour donner de la force à l'absence de l'autre. Après tout qu'importe, le réel et l'illusion savent, parfois, s'entendre.

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6 mars 2018 2 06 /03 /mars /2018 09:00

Jean Ray fut chargé de traduire les aventures de Harry Dickson, le roi des détectives, de l'allemand. Devant la pauvreté des histoires il ne put se satisfaire de ce seul rôle et se contenta de la couverture des fascicules pour en tirer une histoire de son cru.il commença par changer le nom du héros qui portait celui de la création de Conan Doyle, histoire de profiter de la gloire de celui-ci. Ray voulut éviter les ennuis et s'inspira du patronyme de l'aide du Holmes bis, Harry Taxson, pour en faire Harry Dickson. Le partenaire s'appelant désormais Tom Wills.

Jean Ray écrivait chaque histoire en une nuit, sans se relire, sans rature ni correction.

 

DANS LES GRIFFES DE L'IDOLE NOIRE

 

La rue est étroite et sombre entre des façades hautes, obscures et négligées. Sur cette rue s'ouvre la pension de famille tenue par Mrs. Chullingham. L'escalier intérieur est décrépit, la rampe, brisée, est rafistolée avec de la ficelle et des planches renforcent les marches fendues par le temps. La maison est le refuge de chats que personne ne chassent puisqu'il mangent les souris qui sans eux s'insinueraient partout.

Les chambres sont sommairement meublées : un lit de fer, une table de toilette, une chaise. Le bougeoir est compté en sus. La logeuse rappelle à Betty de porter à Mr Poole ses petits pains mollets. Betty opine et prend la direction du domaine de Mr Poole, une chambre donnant sur la cour, différente, confortable grâce à un large lit et des bibliothèques pleines de livres. Le bureau est encombrée de papiers, la lampe de cuivre n'attend que d'être allumée. Le locataire est dans son fauteuil tournant. Betty laisse la commande, récupère son pourboire, repart en souriant. Un client comme elle les aime, et cultivé en plus.

Alors que Betty prépare le repas du soir Mr Poole regarde par la fenêtre, au loin il aperçoit le campanile de St. Paul. Au moment de se servir du thé il aperçoit une enveloppe sous la théière. Il la prend, l'ouvre, un fragment de journal en sort.

Il sonne Betty, qui s'en inquiète. Son hôte la fait s'asseoir et lui demande si elle est bien native des Hébrides. Elle n'attendait que de pouvoir parler à Mr Poole et raconte sa vie son passé.

Son rêve se réalise quand Mr Poole lui demande de l'épouser.

Dans l'École des Langues anciennes Harry Dickson et John Brandini sont les seuls élèves de Miss Evelyn Drummond. Le premier parle au second du procès séculaire qui le concerne, une île, un château, une fortune, non imposable, de six millions de livres. Le verdict vient d'être rendu, en sa faveur. Il entre donc en possession de l'île Mâbar des Hébrides, et de l'héritage qui va avec. Une affaire remontant aux voyage de Marco Polo qu'un Brandin avait accompagné avant de s'installer aux Hébrides où il fit fortune en faisant le pirate.

Le hasard avait favorisé la rencontre entre Dickson et le dernier Brandini, le premier voulait améliorer ses connaissances des langues anciennes, faisant ainsi la rencontre du second. Après son succès Brandini reçoit un curieux message, une mise en garde faisant allusion à son voleur d'ancêtre, à l'Idole Noire dérobée en Inde, dans un saint monastère. Qu'il dépense l'argent mais ne touche pas les pierres, sinon... le message était signé Eibrâh. Un grand prêtre malabar du XIVe des environs de Goa.

Un avertissement motivant Brandini à aller aux Hébrides. Dickson pourrait l'accompagner. Le cours de Miss Drummond serait suspendu faute d'élève mais elle peut venir aussi.

Mr Douglas Warwick, ancien conservateur du château de l'île Mâbar les accueille, et apprend au nouveau châtelain que son domaine est hanté. Une tradition locale.

Voyage normal, jusqu'à la nuit précédent l'arrivée, passée dans un hôtel du port avant d'embarquer pour l'Île. Ayant entendu du bruit Dickson ouvre la porte de sa chambre et découvre une silhouette vêtue de noir dont seuls les yeux étaient visibles, flamboyant d'un terrible feu vert. Voulant s'en saisir le détective découvrit devant lui un couloir vide. Avant de s'endormir Miss Drummond avait invoqué l'Idole Noire en suivant de vieux manuscrits malabars. Tous arrivent pourtant à destination. Les premiers jours furent consacrés à l'installation, John Brandini imaginant les travaux nécessaires, Miss Evelyn passant son temps dans la bibliothèque, Tom Wills chassant les oiseaux de mer, Harry Dickson lui se promenait le long des falaises abruptes.

Chacun vaque à ses occupations, profite des lieux, Tom Wills persiste dans son opinion, il n'aime pas Miss Drummond.

Les jours passent, jusqu'à la visite d'un voisin, Kildater-Booh, qui vient vendre sa pêche mais surtout rendre visite à Brandini, dont il traite l'ancêtre, et premier propriétaire de Mâbar, de voleur. Pour lui le véritable propriétaire est Marco Polo, et, donc, le descendant direct du Vénitien. Il met en garde le maître de l'île contre l'Idole Noire, et ses servantes, les Lei. Sous le coup d'une émotion violente le marin se lève, indique un coin de la pièce, affirmant que l'Idole est là. Un coup de feu retentit, il tombe, gravement blessé.

Alors que Kildater-Booh est remmené chez lui par ses hommes Dickson et Wills enquêtent. Dans la chambre de Miss Evelyn ce dernier trouvera l'écrin d'un automatique, calibre 7, celui de la balle qui blessa le marin. Entre temps Brandini disparaît alors qu'il se trouvait dans la bibliothèque, puis Miss Evelyn.

Le mystère est complet. Dans la bibliothèque Dickson cherche la solution, il la sent proche, qu'il regarde au bon endroit. Fouillant il trouve un livre relatant les voyages de Marco Polo dans lequel il est question de l'Idole Noire et d'une province de Mâbar... Il est clair pour le détective que Brandin apporta sur cette île des coutumes infernales des Indes. Dans le même volume il découvrit une esquisse de l'Idole Noire : une effroyable face de Gorgone, un mufle de ténèbres prêt à mordre et à dévorer.

Continuant son exploration il trouve ce qu'il cherchait... et se met en danger. Où serait le plaisir sans celui-ci ? Il n'est pas seul, Wills l'aidera, mais aussi Marc Poole !

Les griffes de l'Idole Noire menacent de se refermer, Harry Dickson pourra-t-il l'empêcher ? Plus que le suspens c'est le talent de Jean Ray qui nous entraîne, si loin du monde, si près de l'étrange, dessinant le décor et les personnages qui s'y meuvent. Il suffit de se laisser porter par ses mots. Facile !

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Bienvenue sur ce blog ! Vous y découvrirez mes goûts, et dégoûts parfois, dans un désordre qui me ressemble ; y partagerez mon état d'esprit au fil de son évolution, parfois noir, parfois seulement gris (c'est le moins pire que je puisse faire !) et si vous revenez c'est que vous avez trouvé ici quelque chose qui vous convenait et désirez en explorant mon domaine faire mieux connaissance avec les facettes les moins souriantes de votre personnalité.

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