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3 septembre 2016 6 03 /09 /septembre /2016 07:11

テラフォーマーズ (Terafōmāzu) écrit par Yû Sasuga et dessiné par kenichi Tachibana

2619. Le spectacle spécial dans le théâtre souterrain de Bangkok arrive à son terme pour désigner l'homme le plus fort ''sous'' terre. Il s'agit de combats à mort, interdits bien sûr, mais les spectateurs, riches, se rient de cette interdiction et, même, y trouvent un surcroit de plaisir.

Akari Hizamaru est en finale, un combat et il emporte la prime qui lui permettra de payer la greffe dont son amie.

Ce serait lui ? Murmurent deux spectateurs.

L'adversaire d'Akari est redoutable, c'est le tenant du titre, Bryan Xiaomi. 14 ans, invaincu, forcément ! Il mesure 3 m 51 pour 342 kg.

C'est un ours !

Le combat commence, difficilement pour Akari qui puise dans l'image son amie, Yuriko, la force de continuer. Haranguant le public, se motivant au maximum, il attaque Bryan qui l'envoie balader contre la grille avant de se jeter sur lui, un coup de patte suffit à mettre au sol Hizamaru, après quoi Xiaomi commence à lui dévorer les entrailles. Bref, c'est mal barré pour l'humain.

Néanmoins les deux observateurs restent certains que le combat ne peut se terminer ainsi, que Akari est spécial.

La preuve, il se relève, transformé, et attaque son adversaire, lui plantant les doigts dans un œil avant de le renverser puis de sauter pour l'écraser.

Ainsi remporte-t-il la victoire.

Il y a bien un autre ''enfant'' de naissance postérieure à l'opération.

Akari a gagné mais Yuriko entre temps a été vendue. ''Elle est décédée avant-hier'' annonce le ''propriétaire''. C'est l'occasion pour les 2 spectateurs déjà aperçus d'intervenir. Que dirais-tu de sauver des gens atteint du même mal qu'elle ? Lui proposent-ils. Avant de se présenter : le chef est le leader de la mission d'exploration de Mars, supervisée par l'U-NASA. Son partenaire est le lieutenant Michelle K. Daves.

Yuriko est morte à cause d'un virus extraterrestre, il est encore temps d'empêcher une contamination plus importante, pour cela il faut se rendre sur Mars où l'aptitude au combat de Akari sera utile.

La peine du jeune homme est immense de n'avoir pu sauver son amie. Exactement ce qu'il fallait pour qu'il accepte la proposition des envoyés de l'U-NASA.

À son réveil Akari apprend qu'il a dormi une semaine entière et a subi une opération pour que son corps résiste à la vie sur Mars, il est aidé par les gènes hérités de ses parents. Exactement comme Michelle !

Et d'autres. En effet Akira ne sera pas seul à s'embarquer pour Mars, il rejoint un commando sous la direction d'Adolf, allemand de la branche européenne de l'U-NASA.

Présentation de la mission, et de l'agent infectieux ''Alien Engine'', dit ''virus A.E.''. Mortel dans 100 % des cas. Le but est d'en chercher les variantes pour trouver le remède. Mais sur Mars il y a un autre problème, des cafards géants, les ''Terraformars'' qui s'interposeront dans leur exploration. Il s'agit d'une guerre entre l'homme et le cafard avec pour enjeu la survie d'une espèce ! Annonce Michelle, le perdant sera l'insecte nuisible.

4 mars 2620, il est l'heure d'embarquer pour un voyage de 39 jours. L'équipe est composée de cent membres. Leurs chances d'en revenir sont proches de zéro, ce n'est pas une raison pour ne pas tenter le coup, et puis qu'auraient-ils fait sur Terre ? Des nationalités diverses, des caractères opposés, tout est en place pour créer les tensions inhérentes à tout groupes mais aussi pour en consolider, par le jeu des oppositions, la cohésion. Une fois sur place ils feront face à un ennemi commun aussi le voyage est-il l'opportunité pour chacun de s'y préparer, de laisser tomber le masque et de faire connaissance avec les autres.

Adolf en profite pour discuter avec Eva qui semble sa préférée, il lui présente ses futurs adversaires, des cafards effectivement mais plus grands et forts que des humain, de plus leur carapace est à l'épreuve des balles. Il lui fait un petit discours sur l'utilité de la peur comme avertissement d'un danger afin de s'y préparer.

Justement il se trouve que plusieurs se sont infiltrés dans le vaisseau et commencent à massacrer l'équipage. Ça part mal !

Heureusement les envahisseurs seront écrasés et les survivants, le 12 avril, poseront le pied, et même les deux, sur Mars, étonnés de découvrir une planète différentes des images du XXeme siècle.

Le comité de réception est là, prêt à les accueillir avec une belle envie de tous les massacrer.

La mission s'annoncent aussi dangereuse que prévu !

D'où viennent ces cafards, quels mystères cachent-ils ? Comment adoptèrent-ils des qualités que seuls d'autres insectes possédaient ? Que furent ces expériences entonomorphiques ?

Ce Honda devenu barman au Japon, quel projet conduisit-il des années auparavant, à quel prix, dans quel but ?

Tout cela, et le reste, vous l'apprendrez au long des 13 épisodes de cette série nippone d'animation. Privilégiez la version Blu-ray, de grande qualité et non censurée. Attention, elle est aussi violente que vous l'imaginez. Si vous la regardez faites le en connaissance de cause.

En plus vous ferez des progrès en entomologie.

Saison 2 à venir, en attendant une adaptation par Takashi Miike. Ça promet !

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27 août 2016 6 27 /08 /août /2016 07:18

 暗いところで待ち合わせ(Kurai Tokoro de machiawase) – Tengan Daisuke - d'après le roman de Otsuichi – 2006 - 130'

Une jeune femme ouvre sa fenêtre, en face, sur le quai de la gare, un jeune homme la regarde. Dans la maison un homme s'installe, c'est l'heure du repas. La jeune femme, Honma Michiru, mange en même temps que lui. Quand il s'en va elle lui dit au revoir, puis passe l'aspirateur, arrose les plantes, boit un thé...

Petite fille elle demandait à son père : A quoi ressemblait maman ?

 

 

Plus tard Michiru se retrouve au bar avec Kazue, une amie, elles discutent, de la vie, de leurs avenirs. Le soir elle dîne avec son père avant d'aller se coucher. Une journée normale pour une jeune femme qui le serait si elle n'était aveugle.

Néanmoins la vie s'écoule tranquillement, elle se débrouille et commence même à maîtriser le braille.

Tout aurait pu durer ainsi si le père de Michiru n'était décédé brusquement.

Elle se retrouve seule, qui dans la famille qui lui reste voudrait avoir la charge d'une aveugle ? Ne pourrait-elle rejoindre ce nouveau complexe pour handicapés ? Mais financièrement elle peut s'assumer grâce à l’assurance de son père, elle connaît parfaitement sa maison. Et s'assumer seule ne la changerait guère.

Un jour Kozue vient la chercher, il faut qu'elle prenne le soleil. Elles partent en train, le jeune homme du début est là qui les voit s'en aller.

Le temps passe, elle se souvient de l'accident, de sa vue qui baisse inéluctablement.

Un matin on sonne à la porte, il est 9 h 05. Elle va ouvrir mais le jeune homme ne dit rien, il rentre dans la maison silencieusement, ses chaussures à la main, s'assied, reste immobile pour ne pas être surpris. Quand la sonnette retentit à nouveau en début d'après-midi il en profite pour trouver une autre cachette. Cette fois il s'agit d'un policier qui l'interroge pour savoir si elle n'a rien remarqué.

Mais non...

Il va rester là, observant la voie ferrée et les policiers. Le soir Michiru apprend aux information qu'un homme est tombé sur la voie ferré juste en face de chez elle. Un jeune homme remarqué sur les lieux a disparu.

L'étrange cohabitation continue, lui reste immobile, elle, continue sa vie. Il vole du pain et du lait puis profite que Michiru ait regagné sa chambre à l'étage pour s'installer dans la chambre du père.

 

Akihiro Oishi est métis, sino-japonais, ses collègues l'apprécient peu, il vit dans un petit appartement et travaille dans une imprimerie où il se fait exploiter par ses ''collègues''. Il n'en dit rien à sa famille, assure que tout va bien, que l'ambiance au boulot est sympa... Quand les choses se passent mal c'est toujours sur lui que ça tombe. N'est-il pas chinois ?

Un jour il croise un autre employé sur le quai de la gare, s'approche... Bien vite sa disparition, en tant que collègue de la victime, se remarque. Il en devient suspect. S'il n'avait rien à se reprocher pourquoi disparaître ?

 

Michiru sent qu'il y a quelque chose de différent chez elle, quand elle parle à Kozue elle avoue qu'elle imagine que c'est un fantôme. Il ne lui faudra pas longtemps pour comprendre que cette présence qu'elle devine n'est pas spectrale, et qu'elle a faim. Le repas qu'elle préparait pour son père, elle peut le faire pour quelqu'un d'autre.

Et ce quelqu'un d'autre pourrait l'accompagner dehors, dans cet univers qu'elle craint et où elle n'ose pas s'aventurer seule.

Mais Oishi n'est pas le meurtrier, une femme a surgi pour s’enfuir aussitôt son geste commis laissant le jeune homme stupéfait être remarqué par le chef de gare alors que la criminelle a déjà disparue. Il avouera tout à Michiru, y compris qu'il s'était caché en espérant que la tueuse reviendrait. Elle ne le fit pas mais il l'a reconnu sur une photo que Kozue prit au restaurant d'une voisine, Harumi.

Reste à faire reconnaître la vérité.

 

Un film tout en lenteur et sobriété. Agréable à suivre malgré le manque d'action, ou peut-être à cause de cela. Presque reposant, et puis Tanaka Rena est une aveugle chez qui j'irais volontiers me cacher. À condition qu'elle me trouve !

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8 août 2016 1 08 /08 /août /2016 07:59

Sakurako-san no Ashimoto ni wa Shitai ga Umatteiru  櫻子さんの足下には死体が埋まっている – Katou Makoto – 2015 – 12 eps

Shōtarō Tatewaki est lycéen, il est né, dit-il, dans une ville où le temps a cessé d'exister. Le cours du temps est droit et inflexible, tel un fémur. Un matin alors qu'il est en route pour son lycée il croise un chat mort sur le chemin. Il demande du journal, un sac en plastique et du carton. Il sait que la mort intrigue les gens, c'est normal, jusqu'à il y a peu il était dans le même cas, mais il a rencontré cette femme...

Avec des copains, et le prof de sciences il enterre le petit chat sous un cerisier, ceux-ci sont justement en fleurs. L'occasion de faire la connaissance de Kougami Yuriko, laquelle lui ''tape dans l’œil''.

La ville stagne mais il l'aime ainsi ! Après le lycée il se rend chez

Sakurako Kujō, laquelle le reçoit en l'appelant ''jeune homme'' ce qui a le dont d'irriter Shotaro qui préférerait qu'elle l'appelât par son nom. Il la considère comme une princesse, mais une princesse qui aime les ossements. Il lui raconte l’histoire du chat.

Sakurako est jeune, belle, (très) intelligente, elle n'est pas intéressée par les relations humains, non, ce qui l'intéresse, depuis son plus jeune âge, ce sont les os. Au point qu'elle en est devenue une experte reconnue et vit entourée de squelettes d'animaux qu'elle reconstitua elle-même, et autres cranes.

Leur relation, il le reconnaît, n'a rien de romantique, ce n'est pas non plus de l'amitié, Sakurako est fiancée à Ariwara, membre de la police préfectorale.

Ce jour là ils vont vers l'océan pour tenter de déterrer quelques ossements. Elle lui suggère de la surprendre avec une trouvaille digne de ce nom, en échange de quoi elle l’emmènera manger des crevettes sucrées. Miam !!! le jeune homme est très motivé. Après quelques découvertes mineures il finit par trouver un crane humain. Voilà qui intéresse Sakurako, surtout l'os sphénoïde qui ressemble à un papillon. Encore plus fascinant, le trou indiquant un choc violent qui pourrait signifier un meurtre. Elle a très envie de rajouter cette pièce à sa collection, d'autant que si meurtre il y eut retrouver l'assassin sera impossible, le crâne devrait avoir une centaine d'années. Néanmoins il faut suivre la procédure et le jeune homme appelle la police. En route pour le commissariat ils sont informés de la découverte de deux corps, double suicide semble-t-il, eux aussi retrouvés sur la place. Passant devant Sakurako fait arrêter la voiture, se précipite pour aller observer les corps, sûre que les policiers se sont plantés lamentablement.

Ce qu'elle démontera rapidement !

''Résolvons maintenant ce mystère'' dit-elle, phrase magique qui exacerbe ses capacités et lui permet de comprendre ce qui est arrivé, ce qui ne fut pas le cas d'un détective ignorant qui aurait confondu un double meurtre avec des suicides. N'est-elle pas l'oncle d'un grand médecin légiste qui fut d'une grande aide pour la police et lui apprit ce qu'il savait ?

La preuve est apportée qu'elle avait raison.

Charge aux policiers de retrouver le, ou les, criminels.

Shōtarō n'aura pas eu ses crevette sucrée, en revanche, rentrant chez elle il découvre un véritable festin composée par la tante de Sakurako.

C'est aussi bien !

Beautiful Bones: Sakurako's Investigation
Beautiful Bones: Sakurako's Investigation

Curieux duo que celui-ci, différences d'âge, de milieu social et de caractère, mais complémentaire. quand il est réuni il trouve toujours des squelettes, des mystères, des raisons d'enquêter. Sakurako est belle, intelligente, marquée par un drame survenu quelques années plus tôt. Au moment de la rédaction de cet article je n'ai vu que les 6 premiers épisodes. Réalisation maîtrisée, graphismes impeccables donnant une grande profondeur à chaque scène et animation fluide, personnages intéressants, et pas seulement les deux principaux, loin du gore ou de l'horreur de certaines séries. Il ne s'agit pas à chaque fois de la découverte d'un tas d'os suivi d'une enquête rapidement résolue par nos amis, les histoires sont différentes et pas toujours dramatiques. Autre qualité, la présence d'un samoyède nommé Hector.

Peut-être penserez-vous qu'il y a des points commun avec la séries étasunienne Bones, certes, mais ils se limitent au goût pour les os de chaque héroïne. Bref, un début qui m'a donné envie de faire mieux connaissance avec madame Sakurako à qui je confierai volontiers la charge de reconstituer mon squelette le moment venu.

Mais ça ne presse pas.

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11 juillet 2016 1 11 /07 /juillet /2016 08:00

赤川次郎原作 毒<ポイズン (Akagawa Jiro Gensaku Doku) – 2012

La science fait des progrès tous les jours, dans tous les domaines, la chimie n'est donc pas à l'écart de cette tendance. Par exemple pour inventer de nouvelles drogues, moins chères, avec des effets plus violents, mais aussi pour mettre au point le rêve de tout meurtrier : le poison qui ne laisse aucune trace.

Akimoto Shunji est journaliste, il sort avec la fille du patron, ce qui est prometteur pour son avenir, ce qui ne l'empêche pas de vivre avec une autre femme. Le choix est vite fait, surtout quand cette dernière lui apprend qu'elle est enceinte, que son père arrive en ville et veut le rencontrer... bref qu'il ne pourra pas mener cette double vie longtemps. Opportunément un homme l'aborde et lui propose le moyen idéal pour solutionner ses difficultés, le poison évoqué ci-dessus.

Notre journaliste hésite, ce n'est pas rien, mais les avantages sont trop importants pour qu'il leur résiste, surtout que le président l'a menacé du pire s'il rendait sa fille malheureuse.

Quelques gouttes dans le thé. Le poison agit en 24 heures. Il suffit à Akimoto d'être dans un lieu public à l'heure dite, le lendemain.

Il attend donc dans un bar, un autre homme lui adresse la parole, semblant tout savoir puisqu'il compte les dernières secondes avant l'heure fatidique, qui seront confirmées par un coucou suisse marquant le temps passé et l'effet enfin accompli du produit qu'il donna à sa compagne.

 

Un tel poison est idéal pour qui veut éliminer un(e) importun(e), reste qu'il faut le trouver, donc qu'au moins une autre personne est au courant.

DOKU

Pas de nouvelles pourtant, pas d'appel de la police ayant trouvé le corps de la défunte, bizarre. Mais quand il reçoit l'ordre de se rendre, pour un reportage, dans un Love hôtel, le Lojiro, ou un corps de femme vient d'être retrouvé, il ne se doute de rien, jusqu'à ce que le policier lui annonce qu'il s'agit de Otsu Mayumi, sans doute une prostituée ! Pas de surprise pour le téléspectateur quand il découvre sa victime. Incroyable qu'elle ait pu tenir deux rôles si différents, la ménagère banale et la prostituée maquillée.

 

La police est certaine, il s'agit d'une crise cardiaque, pourtant la nouvelle venue à la brigade, en droite ligne de la circulation, Sasamoto Naomi, se pose des questions et veut en savoir plus. Elle découvre que Mayumi avait une liaison avec le cadre d'une société qui la payait pour ses prestations. Mais Akimoto s'interroge, avec elle la vie était simple, presque pauvre. Que faisait-elle de son argent ? Finalement la police trouvera l'homme qui était avec elle au moment de son décès et eut peur quand il la vit mourir dans ses bras. Un gros choc, surtout après qu'elle lui eut annoncé être enceinte de lui.

Akimoto connaissait si mal Mayumi, et quand Sasamoto lui apprendra qu'elle était atteinte d'un cancer et qu'il ne lui restait que six mois à vivre il comprendra l'ironie de son acte. Encore plus quand...

Presque en français...

Presque en français...

Et ce n'est que le premier des treize épisodes de Doku où nous suivrons principalement Sasamoto, entrée dans la police pour enquêter sur la disparition de son père. Au fil de la série, et des crimes, elle va progresser vers la vérité et tenter de découvrir qui est derrière la rumeur courant le Net qu'un poison indétectable existe. Bien sûr cela expliquerait chacune des affaires auxquelles elle est confrontée, cette succession de cadavres tous victimes d'une crime cardiaque foudroyante bien qu'ils n'aient aucun

Les assassins se doivent d'être punis, même si personne ne peut prouver leur crime !

 

Chaque épisode montre un travers de l'esprit humain, avec la même morale qui voit l’assassin être puni par son crime même et les soupçons infondés qu'il cultive, produits de ses propres fautes.

 

Un drama japonais dans les règles de l'art, agréable à suivre. Idéal pour qui ne connaît que les séries américaines.

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10 juin 2016 5 10 /06 /juin /2016 07:19

Okamura Tensai – 2009 – 12 X 25 mins

Sibérie. Il pleut des étoiles filantes, Shion Pavlichenko et sa sœur jumelle Suou, en profitent pour interroger leur père sur la signification de tout ce que l'on dit dans un cas pareil. Mais ce ne sont pas que des étoiles filantes...

Shion va devenir... différente.

Dans un bar April et August 7, appelé ''le magicien'' boivent un coup et échangent quelques mots. Il est question de July qui est déjà là. On dirait un avertissement, à moins que ce ne soit une menace.

 

Suou et Tanya sont dans le même établissement. Toutes les deux sont amoureuses de Nika mais celui-ci préfère la seconde, alors jamais Suou n'admettra avoir des sentiments pour lui. Il y a treize ans les Portes sont apparues à Tokyo et au Brésil. Appelés respectifement ''la Porte des Enfers'' et ''la Porte Céleste''. Près d'elles des choses étranges se passaient et personne ne pouvait les approcher. Le monde a beaucoup changé depuis, il y eut une grande guerre, mais ses effets se font peu sentir en Sibérie. Depuis l'apparition des Portes les choses ont changées et le ciel que l'on voit n'est qu'un trompe l'oeil.

Suou retrouve Shion dans la chambre qu'ils partage. Mais celui-ci n'est plus le même depuis cette fameuse nuit, il est devenu un pactisant et ne ressent plus les mêmes sentiments que les humains ''normaux'' même si, pour Suou, c'est difficile à admettre. Chose qui va arriver à Tanya. Aucun signe n'annonce cette transformation, quand elle arrive une organisation les récupère et les emmène. Sauf pour Shion qui est resté avec sa sœur et son père. Leur mère demeurant au Japon.

Le soir des soldats envahissent les lieu, Shion donne à Suou les moyens de s'échapper alors que lui-même s'enfuie de son côté. Les militaires sont là pour récupérer le noyau du météore tombé quelques années plus tôt et que le professeur étudiait.

La nuit même ou Tokyo explosa, ou Shion devint un pactisant.

Alors que Suou va se faire attraper, que son amie Bella, pactisante elle aussi, est tuée, un homme en noir, portant un masque, intervient et la sauve. Non sans que Pecha l'accompagne. Elle peut fuir mais comment trouver un abri quand ceux qui la pourchassent peuvent effacer les souvenirs ?

Heureusement Nika n'a pas oublié.

 

Pas plus que l'étrange homme masqué qui la retrouve et lui demande le noyau du météore si elle veut vivre. Mais Suou ne se laisse pas faire, elle se rebelle, attaque verbalement le pactisant en lui demandant quel est l'avantage de cette situation et si elle lui donne le droit de tuer qui il veut ? L'adolescente est sûre que cet individu est là pour la tuer.

Ce qui ne veut pas dire qu'elle ait raison.

Fuir, survivre, retrouver Shion, c'est désormais ce qui attend Suou et BK201, son protecteur. Inutile de dire que celui-ci va avoir du boulot. Heureusement Suou va révéler une nature inattendue... Conflits d'intérêts, de pouvoir, d'idéologies, affrontement éternel pour une victoire inutile.

 

Prequel de ''Darker Than Black''. Superbe réalisation, personnages attachants et destinés implacables, que demander de plus ?

Izanami et izanagi devaient se rencontrer, la porte des Enfers s'ouvrir et le cœur du météore se briser.

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4 juin 2016 6 04 /06 /juin /2016 07:38

Personne de plus normal

que ce couple, Susumu et

Yuki ?

Il se souvient qu'il l'a

rencontré un jour aussi

ensoleillé qu'enneigé alors

qu'elle passait dans son

village. Impossible de

résister à tant de charme

et de grâce. Leur vie est

d'une grande banalité, le

bonheur dans ce qu'il a de plus commun. Mais un jour Yuki

parle d'Aika, laquelle est sa collègue de travail mais aussi

l'amie d'enfance de son époux.

Yuki soudain regarde autrement son mari. Aurait-il encore des

sentiments pour Aika ? L'interrogation finit par hanter la jeune

femme et ruiner sa croyance en l'amour que lui porte son mari.

La neige se remet à tomber, noyant le monde, effaçant ce qui

existait comme un coup de peinture blanche sur une toile

attendant qu'une nouvelle œuvre soit créée.

 

Celle-ci naît sous nos yeux, dans un même décor de neige mais

en un autre temps et un autre lieu.

Le mari cette fois est ébéniste, ambitieux, fier de son art,

désireux de montrer son talent. Il travaille beaucoup mais finit

par noter le manège d'un homme qui passe et repasse devant

son atelier sans jamais y entrer, il s'étonne aussi que son

épouse n'ai pas paru le remarquer. Mais l'artisan n'est pas seul

à avoir noter les va-et-vient de cet homme, son père l'a

également vu et cette silhouette lui remet en mémoire un

homme qu'il connut quand lui-même était enfant, un homme

qui avait épousé une étrangère au village dont personne ne

savait rien, une femme aussi belle que mystérieuse.

Et qui ressemblait beaucoup à Yuki !

Qui donc est cet homme, mais, surtout, qui est Yuki,

énigme qui apparaît sitôt qu'il neige et semble toujours

glacée ? D'où vient-elle, que poursuit-elle, à moins qu'elle ne

fuit.

Yuki-Onna est un personnage de la mythologie japonaise,

vampire, tuant par le froid, se nourrissant de l'énergie vitale

des hommes succombant à son charme, il a évolué pour

devenir une sorte de fantôme moins agressif. Icori Ando

explique qu'elle aime beaucoup ce personne et qu'elle le reprit

pour lui donner une nouvelle vie, logique pour une vampire ! Au

fur et à mesure des histoires d'amour, forcément décevantes,

Icori nous raconte le cheminement de Yuki, l'ombre qui la suit

et qui... attend que vous vous en approchiez vous même. Je ne

vais pas vous le révéler.

Le couple ne peut-il survivre que dans le froid du renoncement

à ses aspirations pour se satisfaire de la médiocrité du

quotidien ? Yuki n'est pas ainsi, elle aime, elle veut qu'on l'aime

et ne supporte pas le doute ni le partage. Le bonheur n'est-il

qu'une illusion ? Faut-il fermer les yeux, quitte à ne plus

pouvoir les rouvrir que sur la banalité d'un quotidien dont

n'importe qui pourtant se satisfait ?

 

Un personnage fascinant, magnifiée, sublimée, par le dessin
d'Icori Ando. Malgré son titre je dois vous le recommander
chaudement. Un de mes préférés. Quand à savoir si j'aimerais
rencontrer Yuki... pas sûr !

 

  Snow Ilusion

 

 

Snow Ilusion  

Snow Ilusion  Snow Ilusion

 

 

 

 

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7 mai 2016 6 07 /05 /mai /2016 07:46

(アドルフに告ぐ) - Osamu Tezuka - 1985

Publié en France par Tonkam 

Sōhei Tōge se souvient... En 1983 il peut enfin parler de ce s'est passé depuis son séjour, en 1936, à Berlin, alors qu'il était correspondant de presse à l'occasion des jeux olympiques. Dans la capitale de l'Allemagne nazie il retrouve son frère. Celui-ci a demandé à le voir au plus vite afin de lui parler des recherches qu'il mène et dont il pense qu'elles pourraient changer l'avenir du monde. Malheureusement Sōhei arrive trop tard et ne peut empêcher l'assassinat de son frère par des individus désireux de récupérer certains documents qui démontrerait que Hitler aurait des origines juives, en fait un huitième.

C'est le point de départ d'un manga qui va s'étirer sur 4 volumes et plus de mille pages, nous présentant trois personnages dont le point commun est ce prénom. Outre le führer nous ferons connaissance avec Adolf Kaufman, dont le père doit récupérer les documents sus-nommés, et Adolf Kamil, qui malgré son prénom est juif. Ces deux derniers se connaissent, s'apprécient même si le premier finit par rentrer dans les jeunesses hitlériennes ainsi que le désirait son père. Le récit alterne entre le passé et le présent, les pays et les personnages qui sont pris dans la toile de l'Histoire sans possibilité d'échapper à leur destin. Sōhei connaîtra bien des aventures, bien des souffrances avant d'en réchapper pour se retrouver en cette journée de 1983 devant la tombe de Kamil avec la certitude que tout cela ne servit à rien. L'espoir est décidément une drogue implacable, elle permet de regarder venir le pire en pensant qu'il sera possible de lui échapper.

Je suis sûr que vous être intoxiqué vous aussi !

Tezuka prendra quelques libertés avec la fin d'AH mais je vous laisse le plaisir de la découverte.

Un classique du ''père du manga'' qui vaut le temps mis pour le lire.

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30 mars 2016 3 30 /03 /mars /2016 07:41

 アナザー – Mizushima Tsutomu - 2012 – 12X24'

En 1972 Misaki était une élève populaire auprès des professeurs comme des autres élèves du collège Yaomikita de Yomiyama. Malheureusement elle trouva la mort au début de sa troisième année. Un accident qui fut traumatisant pour tout le monde. Jusqu'à ce qu'un élève, montrant du doigt le bureau de Misaki affirme qu'elle était toujours là, qu'elle n'était pas morte. Ainsi depuis la classe 3 tout le monde fit comme si elle était toujours là. Le proviseur gardant même sa place pour la remise des diplômes.

Tout aurait pu s'arrêter là, mais il y a une suite.

En 1998 3 élèves, Tomohiko Kazami, Yukari Sakuragi et Isumi Akazawa viennent à l'hôpital visiter Sakakibara Koichi, un futur élève malade de Yaomikita et dans l'incapacité de se présenter. Celui vient d'une autre école, privée, de Tokyo. Ce n'est pas la première fois que l'adolescent se trouve dans cette ville mais il n'y avait jamais habité.

 

 

 

Ils lui apportent une copie des cours du premier semestre.

Alors qu'il prend l'ascenseur dans l’hôpital il est surpris par une jeune fille qui s'y trouve. Il lui demande si elle est une élève de Yomikita, elle opine, si elle a quelque chose à voir au sous sol ? Elle répond que la moitié de son pauvre corps s'y trouve. Koichi regarde la jeune fille s'éloigner dans l'ombre, il lui demande son nom, elle répond, Mei Misaki. Ce n'est qu'à ce moment qu'il remarque qu'à ce sous-sol se trouvent la chaufferie et la morgue.

Koichi est rentré chez lui, c'est son premier jour, il salue Rei, son mainate, bavard mais sympa. Enfin il arrive en classe, est présenté à ses condisciples. Il se présente, c'est à cause du travail de son père parti en Inde qu'il est venu s'installer dans cette ville où il vit chez ses grand-parents, sa mère est morte à sa naissance. Sakakibara s'assied, il reconnaît de l'autre côté de la salle de classe l'ado rencontré de l'ascenseur.

Au moment du sport, activité qui lui est interdite, il apprend que la classe 3 est différente. La 1 et la 2 sont ensemble ainsi que la 4 et la 5. il va visiter l'école. Discutant avec Sakaki, une autre élève il lui demande où est Mei Misaki, la fille qui a un bandeau sur l’œil gauche. À ce moment là seulement il l'aperçoit sur le toit et s'y précipite. Il la trouve occupée à dessiner. Elle ne se souvient pas l'avoir rencontré à l'hôpital, mais lui se souvient qu'elle avait une poupée.

Elle l'interroge, tu es bien Koichi Sakakibara, il opine, ton nom apporte la mort. Une mort incompréhensible au sein de l'école où la classe 3 de troisième année est proche de la mort.

Visiblement il ne sait rien. Mei lui conseille de ne pas lui parler et même de l'éviter.

Tu saurais bientôt pourquoi précise-t-elle.

Pendant le cours de dessin il évoque Munch, dessine un citron qui crie, ce qui déplait à la professeur, Mlle Mikimi.

Il retrouve Mei, elle dessine encore, une jeune femme, en précisant qu'elle aura terminé quand elle aura ajouter les ailes. L'arrivée du bibliothécaire le fait quitter la salle.

Plus tard il retourne à l'hôpital, retrouver Mlle Misono, une infirmière devenue son amie. Il lui demande si lundi dernier une jeune fille est morte. Mais non. Une collégienne est-elle venue, avec un bandeau sur l’œil ? Finalement l'infirmière se souvient, un décès dans un autre service. Elle ignore le nom mais promet à Koichi de lui trouver le nom.

Le lendemain après le cours de littérature, portant sur les Haïkus, il retrouve deux amies, dont l'une, Azakawa, a l'impression de l'avoir déjà rencontré. Impossible, il n'est jamais venu. En rentrant chez lui il passe devant une étrange boutique, son portable sonne, c'est Mlle Misono qui a trouvé le nom en question, quelque chose comme Misaki ou Masaki !

Pourquoi ne pas rentrer dans ce curieux magasin de poupées ? Il est le seul client, il peut jeter un coup d’œil. Les poupées sont impressionnantes de réalisme, surtout celle qui ressemble à Mei. Justement celle-ci arrive pile à cet instant.

Pourtant il n'y avait pas d'autres clients !

Le lieu est idéal pour qu'elle lui montre ce qu'elle cache sous son bandeau.

Un œil de poupée !

Elle lui raconte la vie de cette élève de la classe 3-3, que tout le monde aimait et qui trouva la mort dans un accident. Et qu'un élève dit ''elle est toujours là !'' jusqu'à la photo de classe faite après la remise des diplômes. Elle était là, morte mais présente !

Mais le portable de Koichi sonne, sa grand-mère le rappelle. Le magasin va fermer de toute façon.

Ce n'est pas une bonne idée d'être le camarade de quelqu'un qui n'existe pas, pour les autres. S'il est possible de faire comme si une morte ne l'était pas, l'inverse est possible. C'est le moyen de préserver un semblant d'équilibre. Que celui-ci soit rompu et les morts brutales vont recommencer.

Pourquoi dit-on que cette classe est maudite, pourquoi tant de victimes depuis 26 ans et quelle est la source du mal ? Quel est le vrai mystère de la classe 3 ?

Un fantôme peut-il ignorer sa nature ?

Si vous voulez le savoir vous savez ce qu'il vous reste à faire !

Les fantômes sont nombreux dans l'animation japonaise, peu de séries pourtant présentent des personnages se dégageant des poncifs du genre, Celle-ci y parvient, par la qualité de sa réalisation qui évite la surenchère et les visages trop anguleux, son scénario à la construction minutieuse et son avancée implacable, ses personnages, sa musique, il est bon de souligner le travail de Kô Ôtani, et son héroïne qui montre qu'il n'est pas nécessaire d'être vivant pour avoir du charme.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sans oublier une petite allusion à Lovecraft qui ne peut que me convenir.

ANOTHER
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21 mars 2016 1 21 /03 /mars /2016 09:00

Masa Sawada – 2014 – 75'

En 1944 Fujio Hayashi est âgé de 21 ans, il se porte volontaire pour la première opération kamikaze de l'histoire, imaginée par l'Armée impériale japonaise, s'il ne l'avait pas fait peut-être ce projet en serait-il resté là !

Ironie du destin, il ne sera finalement jamais choisi, au contraire, nommé lieutenant c'est lui qui désignera ceux qui partiront.

 

Dans ''Parole de Kamikaze'' le réalisateur donne la parole à cet homme qui depuis soixante-dix ans vit avec le souvenir de cette époque, de l'ambition qui fut la sienne le jour où il se proposa, des mois pendant lesquels il dut choisir ceux qui allaient mourir, puis la capitulation du Japon, et la vie ''normale'' qui reprend ses droits.

Une série de plans fixes dans des décors différents, intérieurs ou extérieurs, Fujio a le temps de choisir ses mots, d'hésiter, de se taire. Il raconte ce qu'il vécut, ressentit, sur le moment, par la suite, maintenant encore alors qu'il paraît cohabiter avec des fantômes qui ne l'ont jamais abandonnés encore qu'ils ne paraissent pas hostiles, seulement présent pour qu'à travers celui qui survécut eux ne soient pas absorbés par le néant.

Aujourd'hui le mot kamikaze appelle une image différente, celle d'un individu, ceinturé d'explosif, provoquant la détonation pour tuer le maximum de personne. Celui-ci n'est qu'une porte violemment ouverte sur le vide qui le définit. À l'époque il s'agit de jeunes gens que la propagande impériale convainquit que leur mort serait pour leur pays la promesse d'un avenir victorieux. Mensonge bien sûr mais avaient-ils les moyens de voire derrière les mots l'ombre d'une inéluctable défaite ?

Inutile d'attendre des séquences de guerre, le passé est seulement évoqué, gagnant ainsi une force que des images eussent diluée par un vieil homme dont la longévité pourrait être la somme des années perdues par ses condisciples. Il décrit la réalité des actions. Le soldat était dans un Okha, minuscule avion, ressemblant à un missile, qu'il pouvait à peine diriger, accroché sous l'aile d'un bombardier s'approchant des navires ennemis, au meilleur moment il se désolidarisait de son porteur et filait vers sa cible avec à peine plus de chance de l'atteindre que s'il n'avait pas été là pour diriger son esquif volant.

 

Masa Sawada enregistra 30 heures de films, il n'en conserve que 75', suffisamment pour suivre le cheminement d'un jeune homme que rien ne prédisposait à sortir du lot, porte parole désormais de ses semblables et d'un temps où la parole de l'empereur ne se discutait pas. Ce qu'il peut se permettre maintenant, mettant en cause cette fuite en avant, ce fanatisme refusant l'évidence, qui priva le pays de milliers de jeunes gens qui lui auraient été plus utiles vivants. Si encore l'empereur avait demandé pardon, avait seulement présenté des excuses, mais non, pas question de reconnaître ne serait-ce que la possibilité de s'être trompé.

 

Tout est-il différent aujourd'hui au Japon ? Face à un avenir flou il semble soucieux de glorifier son passé en ''oubliant'' ceux de son sang qu'il sacrifia. Un masque de guerrier posé sur des millions de visages hurlant silencieusement dans un présent qui leur tourne encore le dos.

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5 mars 2016 6 05 /03 /mars /2016 08:29

Mushishi (蟲師) est un manga écrit et illustré par  Urashibara Yuki (漆原). Prépublié de 1999 à 2008 dans Monthly Afternoon, compilé en dix tankōbon. Édité en France par Kana.

Les Mushi sont une forme de vie primitive, la plus archaïque de toutes. Ils existent partout avec des effets plus ou moins grands sur les humains qu'ils croisent. Chez certains ils provoquent des maladies, parfois graves, chez d'autres ils offrent des dons extraordinaires, peuvent rendre fertiles des terres stériles et même rendre la vie, apparemment du moins.

 

 

Le personnage principal, le mushishi, est Ginko (ギンコ), reconnaissable à ses cheveux blancs dont une mèche tombant sur le visage cache qu'il n'a qu'un œil, vert. Un incident survenu alors qu'il était enfant explique ce physique inhabituel et son aptitude à voir les mushi tout en le rendant attirant pour ceux-ci. Pour cette raison il ne peut jamais rester longtemps au même endroit. Pour se protéger il fume un tabac spécial éloignant ces créatures. De plus il a oublié son véritable nom : Yoki (ヨキ). Il est habillé de façon moderne mais le Japon dans lequel il voyage est sans âge et sans référence à la modernité ou à la technologie. Cette matrice de mushi loin de la nature et encore plus dangereux que les autres.

Chaque épisode le voit dans un endroit différent, ayant affaire à des mushi nouveaux. Malgré son calme et son attitude paraissant désinvolte Ginko est sérieux, observateur, et sait protéger les humains des actions de créatures dont ils ignorent l'existence. Ces êtres font partie de la nature mais ne sont pas sans danger, loin de là. Ils remplissent leur rôle, indifférent aux bien ou au mal, notions qui leur sont étrangères.

Peu de personnages reviennent donc. Parmi ceux-ci : Karibusa Tanyū (狩房淡幽), jeune copiste notant les histoires rapportées par les mushishi, elle-même est ''habitée'' par un mushi.

Adashino (化野), docteur d'un village de pêcheurs. Il collectionne les objets rares en rapport avec les mushi. C'est un ami de Ginko, dont il rachète les trouvailles.

Nui (ぬい), une femme Mushishi qui a recueilli Ginko lors de la mort de sa mère. Elle lui a enseigné les rudiments du métier de Mushishi. Elle aussi était borgne et avait les cheveux blancs à cause de mushi nommés « Ginko ». Elle n'apparaît qu'une fois, mais sa voix narre les débuts d'épisodes dans l'anime.

Écologie, fantastique et poésie, une trilogie gagnante !

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