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11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 06:07

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10 avril 2012 2 10 /04 /avril /2012 07:08

 

Le Dragon2012feu.jpg de Catherine implique de lire au moins cinq livres, pour le respecter j'ai pensé que je pouvais m'attaquer aux textes fondamentaux de la Chine, impossible de ne pas commencer par le plus influent des penseurs d'Asie. Impossible que vous n'en ayez jamais entendu parler, ne serait-ce que sous forme de ''proverbes chinois'' qui, pour la plupart ne sont pas de lui. Autre avantage, ce texte est disponible gratuitement dans une traduction de Séraphin Couvreur !

 

Parfois appelés Analectes, ces Entretiens compilent des discours et déclarations de Confucius, de ses disciples et des dialogues entre ces derniers. Le Confucianisme fut quasi ''religion'' d'état, jusqu'à la formation de la République de Chine, étudier ces textes était indispensable pour passer les ''examens impériaux'' passage obligé pour devenir fonctionnaire d'état.

On ne prête qu'aux riches dit-on, ainsi attribue-t-on à Confucius sans doute plus qu'il ne fit et son œuvre agrégea probablement celles d'héritiers qui pour autant ne trahirent pas la pensée du maître donnant à ce livre une unité et une force qui lui permit de traverser le temps en conservant une influence considérable.

Vivant à l'époque des Royaumes Combattant il passa sa vie à offrir ses services aux divers princes mais mourut avant que la Chine ne s'unisse sous la férule de Qin Shi Huang. Ce dernier partisan de l'autoritarisme ne permit pas à la doctrine confucéenne de s'imposer, il fallut que sa dynastie se voit remplacée par celle des Han qui érigea le confucianisme en doctrine officielle.

À l'instar d'autres penseurs son enseignement fut utilisé, détourné, falsifié suivant les besoins de l'époque, le transformant tour à tour en humanisme respectueux de l'individu ou en tenant d'une hiérarchie sociale immuable. De fait, lisant, et relisant, ce livre vous découvrirez un homme ''normal'' cherchant à améliorer la vie de ses concitoyens, aimant la musique et le gingembre (avec de la vodka, hm!), passant de l'espoir à l'affliction mais restant animé d'une joie inaltérable, un optimisme dont je me demande s'il est synonyme de lucidité quand aux aspirations ''humaines'', impliqué à tel point qu'il en oubliait de manger.

XX chapitres segmentés en courts paragraphes, maximes et brefs dialogues mettant en scène princes et fermiers illustrent la pensée de Confucius quand aux comportements à afficher, au respect à montrer sans pour autant se montrer jamais impératif. Le confucianisme n'a rien du joug des religions d'autant que jamais il ne sort du cadre de la vie, de la naissance à la mort, de l'individu simple jusqu'à la conduite de l'État, incitant à se pencher sur les causes des problèmes sociaux, la classe dirigeante se devant de montrer l'exemple, autant dire que tous les politiciens que nous connaissont devraient lire ce texte, de là à ce qu'ils le comprennent bien sûr...

Cinq principes encadrent la pensée confucéenne : bonté, droiture, bienséance, sagesse et loyauté, il préconisait le retour (déjà!) à la morale, soutenait les droits des faibles et les devoirs des puissants.

Pas d'au-delà, d'Enfer ni de Paradis, de menace ou promesse ; pas de dieu mais un ordre cosmique dans lequel chacun doit tenir sa place.

Même moi ?

L'exemplarité et l'illustration valaient pour Confucius plus que théories ou rites contraignant, la vie avant tout.

Kǒng vit le jours vers -551, il serait mort en -479 fu et zǐ signifient ''maître'', son nom 孔夫子fut latinisé par les Jésuites (de quoi je me mêle ?).

 

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9 avril 2012 1 09 /04 /avril /2012 06:07

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8 avril 2012 7 08 /04 /avril /2012 06:07

Spéciale Serani Poji (セラニポージ) - Japon, années 2000 à nos jours

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7 avril 2012 6 07 /04 /avril /2012 06:07

Je les vois, défilant devant moi par dizaines,

La plupart sont curieux de ma réputation,

Les yeux gorgés de peur avec un fond de haine,

Me voyant au travers de mythes et d'illusions.

 

Un coup d’œil de travers, serais-je contagieux,

Qu'au delà d'un instant leurs âmes soient souillées ?

Ils veulent s'assurer que je n'ai rien d'un dieu,

Les barreaux sont épais et mes vœux enrayés.

 

Que croient-ils que je sois ? Le monstre que l'on dit,

Oint de honte et de sang, un pervers insatiable ?

Insoumis et rétif, pour la rumeur, maudit ;

Vivante incarnation du plus parfait des diables !

 

J'ai été torturé, mon corps en garde trace,

Sans jamais rien céder, je n'étais point coupable.

Plutôt que me tuer, porté de place en place,

Je deviens le témoin d'un mal inévitable.

 

Ils aiment à faire souffrir ceux qui parlent d'amour,

Affamés de martyrs... par saints interposés,

Que pourra-t-il germer de leurs affreux labours

Si les graines implantées sont de foi nécrosé ?

 

De quel côté le plaisir est-il le plus grand,

Des barreaux ou des mots, qui pourrait me le dire ?

Si ma cage est de vers et vos yeux transparents,

Partageons l'émotion d'écrire ou bien de lire. 

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6 avril 2012 5 06 /04 /avril /2012 06:07

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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 06:07

Mes mots ont des épines,

Quelquefois des écailles ;

Je me moque et je raille

En des rimes assassines.

 

Enfin, c'est l'ambition

Que fièrement j'affiche,

Dans les faits, l'intention

n'est qu'un désir en friche.

 

Ça sent la vanité ?

OK, je dois l'admettre,

Je ne suis pas un maître,

Pas même un initié.

 

Je dois vous l'avouer,

J'ai un triste défaut :

Il n'y a pas d'égo

Dans l'esprit demandé !

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4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 06:07

Nous sommes au 7ème siècle, Xiao, roi de Jin décide de privilégier Li Ji, fils de sa concubine favorite, en le nommant prince héritier au détriment de Shen Sheng son fils ainé et prétendant légitime au trône.

Histoire de faire les choses correctement le roi fait exécuter Shen Sheng et s'apprête à faire subir le même sort au cadet de ce dernier, Chong'er. Ne nous étonnons pas que celui-ci préfère s'échapper avec une partie de sa suite. Pendant 19 ans il va errer, jusqu'à frôler la mort à cause de la faim. Pour le sauver un de ses sujets, Jie Zitui, se mutile pour nourrir son maître, lequel, reconnaissant, se remit promptement.

Finalement Chong'er réussit à accéder au pouvoir, cela fait il récompense ses gens mais oublie Jie Zitui qui, déçu, quitte la Cour.

Plus tard Chong'er va se souvenir, aller lui-même retrouver Jie Zitui pour lui demander de revenir, mais il est trop tard et celui-ci s'enfonce dans la forêt. Toujours finauds des fonctionnaires lui suggèrent d'incendier les bois pour atteindre leur cible.

Mauvaise idée, qui en douterait, le feu permettra bien de retrouver Jie mais celui-ci est mort !

Chong'er fait construire un monastère à la mémoire de ce si fidèle sujet et interdit d'allumer quelque feu que ce fut le jour anniversaire de son décès. Ce jour où chacun se devait de manger froid fut appelé ''Hnshi''.

Au fil du temps les commémorations en faveur des ancêtres crût jusqu'à se répéter chaque quinzaine. En 732 l'empereur Xuanzong désireux de rationalisation et d'économie décida que la cérémonie pour les ancêtres se tiendraient le jour de Quingming, ''Hinshi'' étant moins respectée qu'auparavant.

Qingming honore les défunts et annonce la venue du printemps inspirant poètes et peintres. Sous les Song, Zhang Zeduan a fait un tableau fameux, intitulé "Qingming Shanghetour (Scène de vie le long du fleuve le jour de Qingming". Cette peinture sur soie (5,5 m de long sur 0,25 m de large), une des plus précieuses de Chine, est en parfaite conservation dans le Musée du Palais Impérial (la Cite Interdite Pourpre) à Beijing.

 

Un article dans le cadre du

 Dragon2012feu.jpg

organisé par Catherine.

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3 avril 2012 2 03 /04 /avril /2012 11:13

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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 06:07

 

Combien j'apprécie ces hurlements,

La rumeur courant sur les tribunes ;

La soif de sang noie les sentiments,

Tant d'excitation nourrit la lune.

 

Mille vies ont été bues par ce sable,

Imbibé d'encore plus de prières ;

Sabots, cornes et crimes impardonnables,

S'affrontent le couard et le fier.

 

J'ai tué pour vivre davantage,

Et vais devoir le faire encore.

Bien que je voie s'approcher l'orage,

Courir le vent, résonner les cors,

L'émotion est fille de la rage,

J'aime tuer plus que gagner l'or.

 

Un adversaire bientôt va venir,

Qui sera l'élu des Sombres Dieux,

Dans l'ombre j'entendrai la mort rire,

Murmurer : Tu es bien assez vieux.

Au final je n'aurais pu choisir

Plus bel endroit pour fermer les yeux.


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Bienvenue sur ce blog ! Vous y découvrirez mes goûts, et dégoûts parfois, dans un désordre qui me ressemble ; y partagerez mon état d'esprit au fil de son évolution, parfois noir, parfois seulement gris (c'est le moins pire que je puisse faire !) et si vous revenez c'est que vous avez trouvé ici quelque chose qui vous convenait et désirez en explorant mon domaine faire mieux connaissance avec les facettes les moins souriantes de votre personnalité.

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