Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 06:00

 

La Crainte était muette et tremblait dans son coin.

Passant par là l'Espoir s'arrêta intrigué :

Nul danger n'est en vue, pourquoi donc te cacher ?

Demanda-t-il curieux devant un tel besoin.


 

Un péril peut surgir à n'importe quel moment,

Il faut être attentif, le calme n'est qu'apparent.


 

À l'écoute de ces mots l'Espoir devint pensif,

L'avenir pouvait-il être ombré d'inquiétude ?

Que veux-tu dire par là, qu'elle est cette attitude,

D'attendre de demain qu'il se fasse agressif.


 

La vie n'est que cela, la paix en cet instant,

Indique que bientôt reviendront les tourments.

Tu crois que le futur ne sera que meilleur,

Je sais que le destin est un démon railleur.


 

Bien sombre est ta vision se récria l'espoir,

Si le risque est réel, y penser l'accroîtrait.

La crainte se fit pensive, estima les attraits,

Puis songea à son rôle, ses besoins, son devoir.


 

Toi et moi associés, sommes complémentaires,

Quand l'un veut avancer voyant les avantages,

L'autre est plus circonspect, devinant le péage,

D'une médaille nous sommes toi l'endroit moi l'envers.


 

Ainsi être opposés n'est pas être ennemis,

Les contraires rapprochés donnent forme à la vie.

 


 

 

Partager cet article
Repost0
21 juin 2010 1 21 /06 /juin /2010 06:00

 

 

20100217011945_le_corbeau_et_le_renard.jpg

 

 

 

Le fromage dans le bec du corbeau,

Se tenait à peu près ce langage :

"Ce volatile est d'un crado,

Son haleine sent le garage."

Ignorant cet avis le corbac jubilait,

Pensant au dessert dont il allait se régaler !

Le renard par la fable alléché,

Se dit que lui aussi pourrait y goûter.

Dans sa mémoire il chercha,

Les vers qui n'y étaient pas.

Ainsi, fort marri, regretta-t-il le temps,

Où au lieu d'étudier il courait dans les champs.

Crétin jusqu'au bout l'oiseau ricana,

Sur le sol le calendos s'écrasa,

Noyant la cigale qui fredonnait,

Et la fourmi qui se promenait.


 

Ainsi en est-il du succès,

Triompher par avance,

Peut amener à s'avouer,

Que rien ne vaut la prudence.

 

Partager cet article
Repost0
15 juin 2010 2 15 /06 /juin /2010 06:00

 

La plus belle a raison de se croire la meilleure :

Démontrons-le sans erreur.

Une agnelle s'ennuyait

Dans une boite de nuit branchée.

Une louve excitée en quête de pitance

Se laissa attirer par la douce fragrance.

- Que fait une innocente en ces lieux dissolus ?

Murmura en souriant la troublante inconnue,

C'est risqué de venir en ces lieux.

- J'en avais trop marre de voir que des vieux,

Je ne suis pas là pour draguer,

Seulement pour m'alcooliser,

Oublier un peu la routine,

En cumulant, téquila, vodka, gin !

Je ne suis pas en concurrence,

Nul n'aura remarqué ma présence.

- Mais moi je l'ai noté, remarqua l'arrivante,

Ne serais-tu pas une p'tite intrigante ?

- J'en serais incapable, je suis encore pucelle,

Rougit l'ado en baissant les prunelles.

- Si ce n'est toi c'est donc ta sœur.

- Je suis fille unique. - C'est une erreur :

Les jouvencelles ça me connaît,

Toutes, comme toi et tes ainées.

Je vous ai vu mais cela ne me dérange,

Que si je ne peux les mener dans l’alcôve.

Puisque tu ressemble à un ange,

Viens avec moi que je te sauve.

 

Partager cet article
Repost0
21 avril 2010 3 21 /04 /avril /2010 06:00

 

 

cave-palais-Fusion-01.jpg

 


 

J'ai des murs merveilleux et des jardins sublimes,

Dit le palais tout fier de sa décoration,

Toi la cave tu n'es que dissimulation,

Lieu ou sont cachés les secrets et les crimes.

L'interpelée sourit des insinuations,

Formulée par le fat en costume d'apparat,

Sachant ses invités, les ombres et les rats,

Accompagnés souvent de chants et de passions.


 

Sourit de ton verbiage et de ton apparence,

Seigneur en vanité qui veut en imposer,

Par du stuc, des miroirs, des lumières tamisées,

De toi ne resteront que ruines et silence,

Alors que face au temps en mon cœur survivront,

Ce qui fut et sera de par mon obligeance,

La nature gommera jusqu'à ton existence,

C'est par moi que nos fils et nos filles apprendront.


 

Ainsi ce qui se voit par le fard embelli,

Doit être entretenu pour ne point disparaître.

La vérité souvent qui est bien moins jolie,

Tôt ou tard finira par un jour reparaître.


 

 


 

 

Partager cet article
Repost0
25 mars 2010 4 25 /03 /mars /2010 07:00

 

Sommes-nous opposés ou bien complémentaire ?

Toi, de moi, si lointain ; nous semblons des contraires.


Qui se voit dominant, un maître en son domaine,

Le lendemain peut voir son destin inversé.

Du sommet qu'il connût il sombre en la Géhenne,

Tout est perdu pour lui se doit-il de penser.


Que qui craint le vertige reste cloué au sol,

Viens vers moi le curieux cherchant des sensations,

Préférant le danger à l'existence molle,

D'un pépère anémié souvivant sans passion.


Retournons l'apparence et l'un deviendra l'autre,

Le perdant du moment se retrouve au Pinacle.

Celui qui fut glorieux désormais sans apôtre,

Se morfond, oublié, condamné par l'oracle.


Ainsi tourne la roue du plaisir incertain,

Ce que tu fus hier pourra changer demain.





Partager cet article
Repost0
20 février 2010 6 20 /02 /février /2010 07:00



LES


NE SE MANGENT PAS ENTRE

le_loup_un_animal_qui_vit_en_meute1_diapo_horizontal.jpg



HOMO LEERONY LUPUS !

Partager cet article
Repost0
10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 07:00

52218-cerveau.2.jpg
Partager cet article
Repost0
1 février 2010 1 01 /02 /février /2010 07:00

 

- Vois donc ce bel enfant et ses yeux grands ouverts,

Devine-t-on en lui ce qu'un jour il sera ?

- Duquel le pourrait-on, entre l'ange et le rat,

Mille chemins sont tendus, si vaste est l'univers.


- Cela est vrai, mais lui brisera l'ordinaire,

Niera le paradis, traversera l'enfer,

Au désert survivra, comme aux chaînes de fer.

Pour amie la douleur, pardon pour adversaire.


- Pourra-t-il dépasser le pire que nous conçûmes,

Apaiser sa furie, oublier la douceur ?

Libérer son esprit, absorber la noirceur,

Nos fardeaux délaisser, ces besoins qui consumes !


- Si un être le peut, céder à ses pulsions,

À genoux, essoufflé, son âme agonisante,

Pouvoir se relever, sa volonté tremblante,

Le plaisir à ses pieds, dominant ses passions.


- La Création est donc un chemin compliqué,

Qu'il faille avoir goûté, pour en avoir saisis le sens,

Aux poisons qu'elle distille, le bonheur est absence.

À lui d'abandonner les autres sur le quai.


Dans les vastes prairies de la crédulité,

Il s'en iront brouter, sans âme et oublieux,

Qu'un temps fut où ils virent de l'espoir dans les cieux,

La conscience vidée, viendra l'éternité.


- Regarde le bouger, entend-t-il nos pensées ?

- Il sait que nous serons, toi parrain, moi marraine.

L'idéal incarné, quand la vie n'est plus vaine,

Vice et perversité sur lui se sont penchés.

 

Partager cet article
Repost0
25 janvier 2010 1 25 /01 /janvier /2010 07:00

 

- Où vas-tu ami ?

- Amis ? Le sommes-nous vraiment ?

- Nos destins nous rapprochent.

- Tu as raison, condamnés que nous sommes à vivre ce jour dans la certitude de connaître celui qui viendra. Pourtant nos malédictions sont différentes.

- C'est juste, où que j'aille je suis rejeté, spontanément, la marque d'infamie que je porte résonne dans les âmes qui me croisent. Alors que toi nul ne sait qui tu es, tu caches ton secret derrière ton personnage.

- Sauf toi, jamais encore je n'avais encore rencontré quelqu'un qui me comprenne. Sommes-nous seuls de par le monde à ne pas distinguer le terme du chemin ?

- Je ne sais, depuis près de deux millénaires que je voyage tu es le premier que je rencontre, étais-tu là déjà quand je commis le crime qui me valut de perdre la mort.

- Certainement, il me reste tant à apprendre du chemin que je parcourus mais chaque demain rouvre un hier oublié.

- Malheureusement ce bout de route n'est qu'un croisement, nous devons nous séparer mais nous serons là pour voir de quoi le futur sera fait. Je ne peux rejoindre le troupeau et tu es un prédateur !
- Seules les montagnes ne se rencontrent pas dit-on, la Terre est petite, ta position t'écarte de mes proies. Au revoir Ahasvérus.



- Au revoir Loup Rony !

 

Partager cet article
Repost0
11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 06:59

 

Dans la nuit ses cris résonnèrent, faisant frémir les arbres tant ils semblaient emplis d'effroi. Les adultes accoururent affolés. À la place d'un agresseur ils ne virent qu'un jeune riant à gorge déployée de la farce qu'il venait de jouer à ses aînés. Tancé vertement il promit de ne plus se livrer à cette facétie. Rassuré tous repartirent le laissant seul à sa tâche.

Quelques temps passèrent puis l'ennui le reprenant il se dit qu'il connaissait un moyen infaillible de passer un bon moment.

À nouveau il promit quand les insultes et les coups cessèrent, de ne plus recommencer. Cela ne se fait pas lui dit le plus ancien d'affoler ainsi sa famille et de se moquer de tous alors qu'il n'y a aucun danger. Sa responsabilité était grande et sa jeunesse ne l'en exempterait pas plus qu'elle n'excusait son indigne comportement.


Quand des hurlements d'angoisse traversèrent l'obscurité nul ne bougeât, qu'ils durent plus longtemps ne parut pas étonnant, cette fois personne ne se ferait avoir et ce jeune imbécile en serait pour ses frais.



Tremblant de peur, conscient qu'il avait causé sa perte le jeune loup regarda s'approcher l'ombre menaçante de Lee Rony !





Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Lire au nid
  • : Mes (ré)créations littéraires et photographiques.
  • Contact

Bienvenue...

Bienvenue sur ce blog ! Vous y découvrirez mes goûts, et dégoûts parfois, dans un désordre qui me ressemble ; y partagerez mon état d'esprit au fil de son évolution, parfois noir, parfois seulement gris (c'est le moins pire que je puisse faire !) et si vous revenez c'est que vous avez trouvé ici quelque chose qui vous convenait et désirez en explorant mon domaine faire mieux connaissance avec les facettes les moins souriantes de votre personnalité.

Rechercher

Pages