Et si, me direz-vous, s'il y avait un moyen,
D'atteindre le sommet, que le destin bascule.
La mort serait vaincue, réduite à presque rien,
Une peur du passé, une mer qui recule.
Nul ne mourrait alors... Serait-ce une victoire
D'être sûr de demain voir se lever l'aurore ?
La vie par son contraire est porteuse d'espoir,
L'éternité serait encore pire que à la mort !
Une autre page ouverte et j'aligne les mots,
Avançant parmi eux, escaladant le vide,
Faisant tout mes efforts pour regarder là haut,
Mais qu'y a-t-il à voir qu'un destin insipide.
Quel Zeus ai-je défié qui voulut me punir,
Craignit-il que je vois ses plus obscurs secrets ?
Voudrait-il me tester en m'affrontant au pire,
Pour gagner le repos, ayant un héritier ?
Furent-ils nombreux ceux qui aperçurent ce passage
Sans être anéantis par ce qu'ils découvrirent ?
Attirés malgré eux, des fétus dans l'orage,
Ouvrant bien grands les yeux pour distinguer le pire.
Je crois que j'ai compris qui est mon adversaire,
Ce qui peut entraver qui vise le sommet.
L'ennemi intérieur qui attire en arrière,
Fait renoncer celui osa espérer.