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23 septembre 2016 5 23 /09 /septembre /2016 07:28

Science & santé 1112 

 

Le nombre de Français concernés par une maladie chronique est d'environ 15 millions, et certains sont concernés par plusieurs. La prise en charge s'avère complexe, additionner les traitements n'étant une solution qu'en apparence.

 

Une affection chronique fragilise un individu et le rend plus apte à en développer une autre. La qualité de vie en souffre par la survenue d'incapacités et de dépendances qui doivent être pris en charge avec les conséquences sociales que l'on connaît.

 

Nous l'avons vu, l'abus de médicaments est une mauvaise solution par le risque d'interactions, de contre-indications et de non-observance. Les généralistes sont en première ligne, fondant leurs prescriptions sur des recommandations édictées par les sociétés savantes ou les tutelles sanitaires comme le dit Pascal Clerc. Mais chacun de ces textes concerne une maladie précise, lorsque le patient est polypathologique les recommandations peuvent devenir difficiles parce que les médicaments préconisés pour chacune sont incompatibles. Optimiser les prescriptions est possible mais demande un travail d'équipe qu'un généraliste ne peut faire. La vision des affections d'un patient doit être globale, holistique et transversale, prenant en charge ses attentes et sa psychologie. Les alternatives non médicamenteuses doivent être mieux intégrées.

 

Il faut prendre en compte les composantes biopsychosociales du patient pour améliorer son pronostic, se pencher sur la multimorbidité plutôt que la polypathologie. Pour aider les praticiens à réaliser la transition, le réseau européen de recherche en médecine générale (EGPRN) a récemment déterminé des axes de travail. Nous avons listé 80 variables pour décrire les patients multimorbides : âge, maladie, niveau de revenu, contexte social... décrit Jean-Yves le Reste. L'idée du EGPRN serait d'intégrer ces paramètres aux logiciels d prescription afin que le médecin soit mis en garde selon le propre niveau de risque du patient. Une façon de faire le lien entre le risque statistique, et le risque individuel, et de permettre au médecin de prendre le recul nécessaire à son patient. 

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