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7 mai 2014 3 07 /05 /mai /2014 06:42

Mars-Avril 2014

Le cerveau est-il sexué ? Une question qui attira bien des réponses, principalement d'égalitaristes voyant dans la culture, masculino-machiste forcément, la source de comportements programmés mais non innés.

Les stéréotypes ont cependant la vie dure et les dénoncer, ou les utiliser, en est un également. Reste que l'interrogation persiste mais que les progrès des sciences permettent d'approcher de la solution sans oublier qu'il est toujours possible de prendre des arguments convenant à la démonstration que l'on veut faire quelque objectivité que l'on affiche, aussi sincère qu'elle soit.

Ces préambules posés je reviens à cet article citant une étude d'imagerie cérébrale conduite par Ragina Verma sur 949 jeunes adultes. Elle montre que les cerveaux des hommes ont davantage de connexions à l'intérieur de chaque hémisphères, celui des femmes présentant une meilleure connectivité interhémispères. Chez les premiers cela suggère une coordination facilitée entre perception et action, chez les secondes une meilleure interface entre raisonnement logique et intuitif.

Néanmoins ces résultats furent critiqués pour n'exposer que des résultats sans trouver d'origines possibles des différences observés en particulier la plasticité cérébrale, l'aptitude du cerveau à se modifier au long de la vie en fonction des apprentissages et des expériences vécues. 90 % des connexions se forment durant la vie et sont donc influencées par l'environnement, la culture et les interactions sociales.

Restent des différences incontournables, la taille du cerveau masculin est plus gros, comme le reste de son corps, sans que cette dissemblance ait jamais été cause de plus d'intelligence, les gènes sont également différents ainsi que les développements hormonaux, or les uns et les autres influent sur le développement cérébrale. D'autres études suggèrent des disparités dans la taille ou la densité neuronale de certaines régions, que les hommes auraient plus de matière blanche (les fibres reliant les neurones), les femmes davantage de matière grise (le corps des neurones).

Il existe pourtant un domaine où des différences sont patentes : la neurologie. La maladie de Parkinson et la schizophrénie affectent plus d'hommes alors que la maladie d'Alzheimer et la dépression touchent plus de femmes. L'influence des différences hormonales comme de la production de certaines neurotransmetteurs pourraient expliquer cela.

Les pages sur ce sujet n'apportent pas de réponse définitive, à se demander s'il y en aura jamais une, elles passent en revue certaines idées reçues, soulignent les différences d'opinions, de dogmes, de motivations des uns, des unes, des autres.

Le pire me semblant ce besoin chez certains, mais surtout chez certaines, de vouloir gommer les différences non seulement entre les sexes mais entre les individus, l'égalité devient une similitude, la peur du je cachée derrière la peur de l'autre.

 

Bien d'autres sujets sont traités dans ce numéro, en particulier l'influence de l'isolement sur le cerveau ; stimulé celui-ci se développe, inemployé il se rétracte et plus sensible aux addictions. Bonne nouvelle pourtant, le phénomène est réversible ! La science pourrait nous proposer, c'est-à-dire nous vendre, un ''vaccin'' contre la maladie d'Alzheimer, les guillemets signifiant qu'il pourrait non pas empêcher l'apparition de l'affection mais sa progression, ce qui serait déjà un grand pas en avant.

Vers d'autres maladies, n'en doutons pas !

L'article le plus important porte sur l'intelligence des chiens, ceux -ci étant dans de nombreux domaines plus doués que les chimpanzés, seulement réduit dans leur développement par le manque d'éducateur digne de ce nom, et je reconnais en faire partie pour n'avoir pas su solliciter les compétences de Dan. Vous pensez qu'il ne peut comprendre qu'un mot à la fois, comme n'importe qui, mais pas du tout.

Vous avez déjà vu un chien guide d'aveugle ou auxiliaire de vie d'un handicapé moteur, simple démonstration de ce que la plupart pourraient faire s'ils étaient pris en compte pour ce qu'ils sont et non comme de simples compagnons à quatre pattes, des jouets, des peluches... Ce dernier exemple étant pour moi.

Pour mener des études complètes sur un grand nombres de races il faudrait beaucoup de temps et, surtout, beaucoup d'argent, raison pour laquelle celles-ci restent à faire.

Les pages qui m'ont le plus intéressés, mais ça ne doit pas vous surprendre !

Vous découvrirez d'autres sujets intéressants, apprendrez-même pas mal de choses. L'intelligence s'interroge elle-même dans une attitude qui peut sembler aussi narcissique qu'onaniste. Vous me direz qu'il serait possible de publier Le Monde de la Connerie ! Sans doute mais un numéro serait possible chaque jour !

 

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