Les livres maudits existent, contrairement à ce que beaucoup veulent nous faire croire ! Vous en avez probablement entendu parler, que ce soit du Livre de Sable ou du Le Roi en Jaune. Ne croyez pas ceux qui les affirment inventés mais méfiez vous des éditions circulant sur le Net, ce ne sont souvent que des réalisations ayant pour but de noyer la réalité dans une surproduction de faux grotesques diffusés par des margoulins.
Parmi les éditions des vrais textes quelques unes se distinguent par l'aura de maléfices qui les entoure et leur aspect légendaire si rassurant pour qui pense que le monde se limite à ce qu'il en voit.
L’œuvre de Lovecraft semble être imaginaire, il n'en est rien, nous le savons bien, et celle-ci est parsemée d'allusions à des textes interdits, que ce soit le Livre d'Eibon aux origines hyperboréennes trop floues, Le Culte des goules, du conte d'Erlette, De Vermis Mysteriis de Ludvig Prinn pour ne citer que les plus importants. Ceux-ci pourtant sont plus des compilations de légendes et de formules qui se voudraient magiques mais sont plus proche de délires nés de l'usage de produits dont il m'est interdit de parler ici. Et c'est dommage... Les recueils de magie noire existent depuis longtemps, ils ont survécus à la traque de l'Inquisition et autres polices cultuelles, alors que leurs contenus sont rarement intéressant.
Un texte se distingue de ceux-là, un ouvrage qui est une véritable porte sur des mondes que nous ne devrions pas entrevoir, auxquels nous ne devrions même pas penser, vous en connaissez le titre : Le NECRONOMICON.
Son auteur est identifié, le poète dément Abdul Al-Hazred, dont la vie fut mouvementée, qui eut l’opportunité d'approcher les savoirs dont il parle dans son texte. Il aurait été rédigé vers 730, du calendrier chrétien, à Damas. Son titre original Al Azif, ferait référence au bruit produit la nuit par les insectes, à moins que ce ne soient les murmures des djinns. Al-Hazred disparut en 738 dans des conditions atroces. Son manuscrit aurait alors disparu, détruit peut-être, mais après avoir été copié vers 950 par Philetas de Constantinople produit une traduction en grec. Il lui donne alors le titre sous lequel il est connu de nos jours. En 1228 Olaus Wormius le traduit en latin. Ces deux textes furent interdits par Grégoire IX en 1232. il va sans dire que le Vatican conserve précieusement quelques exemplaires dans ses caves. Ceux qui sont accessibles sont rares, partiels, et dans des traductions diverses plus ou moins fiables. La langue d'origine est l'Arabe, celui de l'époque, et de la région, de son rédacteur, bien loin de la langue parlée de nos jours, différente même de l'Arabe littéraire. Il est dit pourtant que sa lecture peut rendre fou ne serait-ce qu'en en déchiffrant quelques mots alors même que leur signification est inaccessible, tant leur pouvoir d'invocation est grand. HPL lui-même dans sa première allusion à ce livre n'en donne pas le nom, il évoque seulement sa découverte dans les ruines d'une cité oubliée par un explorateur découvrant des fresques atroces puis les momies de créatures reptiliennes.
À quel savoir son auteur eut-il accès ? Vit-il ce dont il parle, eut-il accès à des textes archaïques, sumériens, mésopotamiens ? Probablement faut-il répondre oui à ces deux questions. Quel est son contenu réel ? Relation de l'existence de créatures sur et in humaine, les ''Grands Anciens'', des rites que d'anciens humains auraient suivi à l'aube de l'humanité ? Certains affirment qu'il contient le moyen de ressusciter les morts, de voyager dans le temps, d'invoquer Yog-Sothoth...
Lovecraft put-il parcourir un exemplaire ? Possible, l'Université de Miskatonic est connue pour posséder un cabinet secret à l'intérieur même du département interdit de sa bibliothèque.
Si vous le voyez ne le touchez pas, si vous le touchez ne l'ouvrez pas, si vous l'ouvrez ne le lisez pas, si vous le lisez... nulle force au monde ne vous sauverait. Mais, c'est ce que vous venez de faire, sans vous en apercevoir...
Il est déjà trop tard.