Ma rage s'ébrouant,
Sur des murs de papier
Jeta ses hurlements,
Jusqu'à s'en épuiser.
Rêva-t-elle ces murmures,
Gémissements, douleurs ?
Hurlements et injures,
Cet effroi dans le cœur ?
À son réveil elle vit,
Ces taches un peu partout.
Était-ce du sang noirci,
Des espoirs un peu fous
Le temps fut son allié,
Ainsi elle découvrit,
Ce qui l'avait créée,
Engendrée, nourrie.
Elle vit également,
Dans le regard d'autrui,
Que paraître dément,
Apportait peur, mépris.
Mieux valait être sage,
Se faire inoffensive...
Semblant morte la rage
N'en est que plus nocive !