L'un est effrayant de par son apparence,
L'autre est inquiétant, par son intelligence.
Tous les deux montrés pour trop de différences.
Heureusement vous, en cette circonstance,
N'êtes concerné par aucune occurrence,
Par défaut, j'avoue, de la moindre excellence.
Je me suis cru le second dans mon enfance,
Esprit halluciné par l'omnipotence,
Cherchant la trace de sa propre existence.
C'est le premier qui me fit la confidence,
Qu'il est vain de vouloir de l'importance,
Que l'illusion est indigne de confiance.
Chacun à son tour proposa une alliance,
De m'entraîner pour une savoureuse errance,
Attendant qu'en fin vienne la délivrance.
Je suis aucun des deux, pure invraisemblance,
Chimère fuyant sa curieuse ascendance.
Aucun mot ne peut donner vie à l'absence.