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19 juillet 2010 1 19 /07 /juillet /2010 06:00

 

Coïncidence dans la vie d'un comédien, ou de la programmation de ses films, qui se retrouve à quelques semaines d'intervalles confronté à des créatures improbables.


 

D'abord SPLICE :

Elsa (Sarah Polley) et Clive (Adrien Brody) sont des pionniers de la science, ils ont réussi à mélanger les ADN d'espèces animales différentes en vu de créer une forme de vie nouvelle capable de produire une bactérie utilisable dans le traitement de diverses maladies, leurs travaux étant financés par une importante entreprise pharmaceutique.

 

 

Curieux, comme il se doit, ils envisagent de fusionner les gènes de leur créature avec ceux d'un humain, Elsa soulignant que si la manipulation du génome humain est interdite le résultat qu'ils obtiendraient ne l'étant qu'à moitié il échapperait aux restrictions imposées par la lâcheté humaine. Contrairement à leur attente la société qui les emploie refuse qu'ils s'engagent dans cette voie malgré la perspective de découvertes nombreuses et rentables.

Bien sûr ils n'est pas question pour nos explorateurs d'en rester là et malgré le veto de leur employeur ils continuent leurs recherches, non sans difficultés, jusqu'à ce qu'Elsa triche... Ce qui ne sera pas sans conséquence pour l'avenir, du scénario.

 

 

Ainsi nait Dren, créature anthropomorphe à la croissance rapide qui lui permet de devenir adulte en quelques mois. Pour protéger leur secret nos savants s'installent dans une ferme ayant appartenu aux parents d'Elsa. Dren y poursuivra sa croissance alors que ses « parents » se prennent pour elle d'un attachement qui dépasse l'intérêt pour une expérience. Bien sûr tout ne va pas se passer idéalement.


 

En 1997 Vincenzo Natali avait réalité Cube, film à petit budget mais inventif, ceci pouvant expliquer cela, ayant eu un gros succès à l'époque. Par la suite ses productions connurent un succès relatif, pour ne pas dire qu'il enfila les bides ! Avec Splice il s'attaque à un sujet qu'il portait en lui depuis longtemps et qui pose de nombreuses questions sur la nature humaine, voire humanimale, le droit de la science de chercher dans n'importe quelle direction face au nihilisme socio-cultuel qui exprime la crainte de la majorité face à ce qu'elle ne comprend pas, ce qui fait beaucoup de choses !

 

Qu'est-ce que l'hérédité, cette notion peut-elle dépasser le cadre tribal, ou familial si vous préférez, et s'étendre à ce qui n'est qu'à moitié notre semblable tout en pouvant être notre avenir ?

Si Je est un autre ! comme disait Rimbaud, l'autre peut donc être une composante de ce je dont manque par trop les membres de la majorité évoquée ci-dessus.

 

 

Dren n'est pas un monstre, ni une créature virtuelle, elle est humaine, et bien foutue, avec quelques différences qui sont là pour souligner que si elle n'est (peut-être) pas mieux elle est autre, et plus. Ce qui diffère inquiète du simple fait que cela se voit, inutile de chercher une créature de laboratoire pour en avoir confirmation, reste peut-être d'une époque ancienne où la vie était plus risquée et où quelqu'un de différent pouvait être un danger. Aujourd'hui nous savons tous que le péril peut venir, aussi, du plus proche de soi. Comment pourrait-elle grandir puisque ses parents mêmes ne savent pas vraiment ce qu'elle est.


 

Le réalisateur tente d'associer divers thèmes et son film hésite entre le drame familial, l'anticipation scientifique, la critique sociale et l'horreur avec une fin qui donne envie d'imaginer une suite, mais je ne vous en dirait rien.

 

Passons donc à Predators :

Cette fois Adrien se retrouve dans une situation désagréable, en effet, il est en chute libre et son parachute ne semble pas d'accord pour s'ouvrir, rassurons-nous, il le fera, juste à temps.

Il se retrouve donc, sans savoir comment, mais les armes à la main, dans une jungle étrange en compagnie d'autres individus tous ayant été récupéré sur des théâtres de combats à l'exception d'un criminel, arraché au couloir de la mort, et d'un médecin.

Une petite précision : il n'y a qu'une seule femme dans la bande.

Nos amis s'interrogent, quelle était cette lumière qui, pour tous, intervint avant qu'ils ne se réveillent parachutée en un lieu inhospitalier.

 

Pour le spectateur le suspens est réduit puis Predators fait suite à Predator (1987) et Predator 2 (1990), sans parler des deux Alien vs Predator !


 

Le scénario est réduit à sa plus simple expression, fuite, combats, morts l'un après l'autre des humains face à leurs ennemis extraterrestres qui sont présentés comme des bêtes hurlantes alors qu'ils disposent d'une haute technologie, mais ce qui est différent ne peut qu'être cons ou/et mauvais !

Dans leurs pérégrinations ils rencontrent un ancien, présent depuis 10 saisons sur ce qui s'avérera une planète étrangère, incarné par Laurence Fishburne qui devait avoir besoin de payer ses impôts !


 

Pour être poli je dirai qu'ils s'agit d'une œuvre distractive dans un cadre climatisé, la digestion aidant j'ai failli m'endormir !


 

Amusant de pouvoir rapprocher deux films, semblant proches mais très différents, dans la carrière d'un acteur connu pour des rôles éloignés de ce cadre.

 

 

 

 

 

 

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