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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 07:06
Dans l'Ombre des Murs - 7 
 

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Est-ce le message de ces murs ? Je les ai touchés, leur ai parlé. Ils représentent ma peur d'un monde hostile. Je suis dans une cage et heureux d’y être malgré ce que je dis, craignant d’en sortir, de me découvrir inutile dans un monde qui ne m’attend plus.

Dormir sur le sol, à l’abri de ces amis près desquels je vis depuis si longtemps. Eux sont réels, eux... Je suis un animal accédant à la lucidité. J’imagine que parmi nos ancêtres il s’en trouva un pour deviner l’atrocité du chemin se présentant, criant pour le refuser, incarnant cette peur dans un désir apocalyptique inconscient qu'ainsi même il obéissait à l'ordre de la vie.

Redevenir minéral, dormir enfin d’un sommeil sans rêve.

L’âme est un piège, une porte sur l’Enfer. Est maudit qui y a accès. Géhenne véritable, pas cette vision ridicule de démons en sabots, à la queue fourchue, précipitant dans des cuves d’huile bouillante les damnés prisonniers de leurs mauvaises actions, celui guettant qui goûta au fruit de la connaissance, à sa pulpe de lucidité. Le Paradis est le drogue de l’oubli, la plante faisant dormir les yeux ouverts.

Je comprends pourquoi quand je fus traité de Diable je le pris pour un compliment. L’est qui touche à la conscience et risque de ne pas supporter ce contact.

Diable tentateur, prometteur, frappant à la porte de sa cellule, maudissant qui ne croit plus assez en lui pour ouvrir.

J’ai frappé à cet huis mais je suis heureux qu'il soit resté clos. Je me serais précipité. Heureux de courir mon esprit n’aurait plus accepté de s’arrêter, n’aurait pas compris de le devoir. L’inflation l’aurait dilaté hors des limites du raisonnable. Heureux fut-il d’être obéi, heureux ces mots qui se tarirent. Par leur absence, la porte resta fermée et mes hurlements heurtant les cloisons me revinrent, compréhensibles.

Le pire est de réussir. Que faire une fois atteint le bout du chemin, se sachant capable de marcher sans destination accessible. Les pièces du puzzle se mettent en place, l’image finale sera ce dont je suis porteur, ces promesses qui me dépassent. Je suis un bourgeon sur l’arbre de l’éternité, un possible dont rien ne dit qu’il s'incarnera.

Être clair m'est difficile, je cherche mes mots, feins de les choisir, me répétant, guettant au travers de ce fouillis une sortie accessible.

Je suis sur le vide, seule position pour attirer le troupeau, je sais ce qui se trouve en dessous et que j’aurais pu, dû, y tomber. J’ai fermé les yeux en l'espérant mais spontanément je fis appel à des capacités que j’ignorais posséder. La sur-conscience qui me dirige sut les employer. Je vois le gouffre, entend ses serments, il sait que, le voulant, je ne pourrais plus y disparaître.

Y précipiter mes pseudo-semblables, les laisser couler autour de moi, flot d’inutiles se perdant à jamais, ensuite relever les yeux, regarder, tendre les bras à qui resterait.

Ils m’imploreraient, me supplieraient, me prieraient… Une prière c’est l’âme s’interdisant de chercher en elle du secours.

Ils me haïssent de ne pas tomber avec eux. Encore que…

Au contraire, heureux de ce qu’ils verraient comme le Paradis, celui où le soi s’efface. Rester debout, yeux ouverts, lucide face au monde. Voilà l’insoutenable. Le plus intéressant est de se laisser dissoudre pour croire en d'infantiles royaumes où un père omnipotent prendrait les décisions. Être l’ombre d’un possible dans une nécropole d’âmes perdues dans un océan sans limite.

Et moi ?

Un rôle si important peut-il m’échoir quand cette pensée ressemble au délire d’un faux prophète ? Le mot est joli, lourd d’une réalité que ne comprennent pas ceux qui s’en vêtent. Je le crains, sur mes frêles épaules il m’engloutirait.

Je souris, imaginant mes ouailles se croyant en route pour la Terre Promise, en fait ce serait du gouffre annoncé dont ils hériteraient. Ils me remercieraient de les avoir conduit. A quoi bon s’installer dans un désert si c’est pour ne trouver d’unité que dans les difficultés ? je propose une solution définitive à toutes les interrogations.

L’absence !

Je sens la rage qui m’habitait, l’animal en moi luttant contre les contraintes, une chance qu’il ait conservé ses crocs, ses griffes. J’ai voulu me vider dans mes textes. J’ignorai qu’ainsi je me trouverai.

Je me voyais écrire pour un jour taper le mot FIN, l'ayant tapé j'ai dû commencer une nouvelle histoire.

Le sang fait une belle encre quand il est frais, en moi il a perdu la vie qui lui donnait son éclat, qu’il m’en reste assez pour dessiner mon nom sur une tombe, sur la couverture d’un livre, j’aurais voulu… Le réel s’est enfui, j’ai fait au mieux pour ne pas m'égarer.

Je tourne autour du pot pour ne pas voir. Proche je change de sujet. La danse des murs, Le jeu consiste à les traverser, symboliquement. Ils disent ma peur de vivre, de me trouver. Je quitterai cet endroit ayant accepté intérieurement d’être ce que je suis et seulement cela. Ce serait pas si mal si j’en juge par mes efforts pour m’aveugler.

La solution est en moi, bien qu’à la différence du professeur je n’eus jamais envie de la chercher. Elle me serait utile pourtant.

Pour moi ? Je pensais aux autres, à la différence entre un individu et un objet. Question de psychopathe !

J’aimais ce mot par ce qu’il sous entendait d’individu noyé dans ses peurs et sa démence, se voyant tout puissant, sans doute. J’en fus proche dans mes meilleures années, mes idées filaient, les pages s’accumulaient, j’avais perdu tout recul sur moi-même. Être plus qu’un prophète, quasiment un dieu n’ayant qu’à vouloir pour obtenir.

Je ne suis jamais parvenu à ce niveau d’aliénation. C’eut été claquer la porte derrière moi sans possibilité de la voir se rouvrir. Non que je sois libre mais j’ai pu m’aventurer hors des contraintes-berceaux entre lesquelles je tins assez longtemps pour grandir, regarder, puis accepter ma situation. Je fais mes premiers pas d’âme. Je tâtonne, cherche, hésite, je ne sais que faire mais je trouverai. Je tombe, recommence, dans quelques temps la clarté se fera, mon cerveau aura réussi les connexions adéquates. Alors je saurais marcher, alors je songerai qu’il est possible de courir !

Schizophrène est aussi un joli mot. Un esprit se scindant, s’ouvrant, une forme de naissance. Folie sage-femme, j’aime !

Mon cœur s’accélère, lui se souvient, ces moments d’émotion intense, la peur se mélangeant au désir, l’envie irrépressible me submergeant tant que je ne me rends plus compte que je cède. Je saisis l'utilité du pont, je voulais sauter, physiquement, psychiquement j’avais disparu depuis longtemps dans un tourbillon dépassant les profondeurs imaginables, fracassant les limites concevables.

J’étais, non ! Je n’étais pas, je n'étais plus, absence secouée de courants intérieurs incontrôlables.

J’aimerais que la pluie tombe, que le vent se fasse tempête, mais le soleil reste bien qu’il y ait plus d’ombre que de lumière. Dans cette pénombre l’esprit, à l’aise pour fonctionner, puise en lui-même des savoirs qu’il ignorait receler. Je peux douter de mes sens, les murs semblent tangibles pourtant, mais un esprit sait se mentir, agir sur ses zones de perceptions. Le corps est une extension du cerveau pour garder un contact avec l’univers physique, pas le plus important, le plus simple, comme un berceau.

Un berceau ?

Oui, corps-couffin, corps-couveuse. Il m’aida à vivre, à grandir, un jour je le quitterai, sans le détruire. Ma mort sera différente. Ce paradis imaginé, cette faculté intégrée à notre personnalité la plus intime que nous percevons sans la définir. L’enfer c’est l’impossibilité de dépasser la barrière du concret. Avons-nous une chance ainsi que l’affirment certaines théories ? Pourquoi pas, mais elles sont d’accord pour une libération finale, pour estimer que la suite de réincarnations doit déboucher sur… Qui y fut et en revint pour en parler ? Le couloir, la lumière, le possible en devenir, l’espoir de la vie, son futur que nul ne put entrevoir. Nul…

J’aime cette image, la mort murmurant à mon oreille les secrets qu’elle tait d’habitude. Une réalité que j’exprime à ma façon, avec des mots, des analogies. Ces mots s’adressent à ceux tentés par ce chemin, peut-être la vérité que cherche le prof, après son grand-père, comme tant d’autres, depuis des siècles.

Idée folle professeur ? Vous entendez mes paroles ? Est-ce le but de votre quête ? Lucidement, comment vous libérerez de la réalité, de la matérialité au point de l’oublier, au point de passer le pont, d’aller ailleurs, pensez-vous, vraiment, en être capable ?

Et moi ? Je l’espère ou le redoute ?

La folie en couveuse, en intermédiaire. C’est elle Charon, pourquoi ne pourrait-il être féminin, guidant l’âme par-dessus le fleuve des peurs, des délires et des terreurs.

Un pont ! J’use d’images symbolisant des concepts imprécis. J’ai pris celui-ci puisant dans mon enfance l’élément convenable.

Un pont ? Un passage sur le flot de la démence, et moi en sortant ! J’y suis tombé tôt, manquant m’y dissoudre, en réchappant par hasard puisque miracle est un mot inquiétant. Qui cède au courant ne trouve rien sinon un châtiment au prorata de son défi à la Création.

Un pont sur lequel j’ai pris pieds, joues humides de larmes de terreur, tremblant d’une folie me tenant la main. Je me souviens, la noirceur du fond, l’envie de remonter à la surface. Je le sais maintenant, la solution est mauvaise, au contraire, il importe de creuser, d’utiliser ses ultimes forces pour cela. Sortie il y a, mais de l’autre côté. Ainsi peut-on échapper à l’attraction du trou noir en l’utilisant pour foncer au travers. J’ai creusé, me suis cassé les ongles, arraché la peau, mes os servirent de pioches, rien ne pouvait m’arrêter, j'agissais sans comprendre, spontanément. Entrevoyant la réalité de ma situation j'aurais reculé devant le chemin à parcourir. J’ai laissé filer le temps, pris dans ma tâche, rien ne devait m’importuner ni s’interposer.

Cela vous rassure professeur de penser que je continue mon délire, croyant en sortir j’y replonge. La folie rend le monde de l’autre impossible, alors qu’il est, pour le spectateur, seulement inaccessible.

Vous sentiez ce monde, le désirez, avez pu le toucher au travers d’esprits qui luttèrent, s’enhardissant au plus près du pire mais la démence fut la plus forte, ils chutèrent de la barque ou se jetèrent du pont. La noyade semble l'unique échappatoire. Immersion totale, un baptême dans la démence.

Un baptême, une immersion ?

Je fus plongé tôt dans ce flot, il se révéla nourricier mais mon âme en souffrit, l’alimentation inhabituelle sollicita en elle des souvenirs que les millénaires n’avaient pas effacés. Ce "lait" me convint, venu plus tard je l’eus régurgité. Pour l’admettre il est nécessaire qu’il soit l’aliment premier.

Les choses deviennent… J’allais dire : plus claires, disons cohérentes. Je sais, un dément tient un discours inattaquable et lui démontrer qu’il se trompe est impossible. Vous échafauderez pourtant un discours théorique que vous réciterez pour vous convaincre que j’ai tort, que je fuis une réalité si banale que je lui ai substitué un possible aux dimensions de l’éternité où l'individualité aurait disparue, où je serais composant d’un tout avec lequel je ne ferais qu’un.

Mon cœur se souvient de cette époque d’avant ma conscience. Il se souvient de ce qu’il fit, de ce qu’il ressentit.

Folie en berceau, en nourrice, autant de représentations de la même idée, une part de moi se nourrissant d’ailleurs. Si mon corps avait besoin d’aliments basiques mon âme téta goulûment autre chose, aspirant le maximum pour croître, pour dilater cet esprit, socialement admissible, culturellement formaté. J’ai brisé après avoir feint de l’accepter une armure de médiocrité trop fragile pour me retenir. Reste ces murs et derrière eux un destin que j’entrevois désormais.

J’ai creusé, je me souviens, la souffrance, les larmes. Les émotions me chahutèrent, un cyclone qui aurait pu me disloquer. Je revois l’enfant que je fus, se croyant non-vivant par l’absence renvoyée par son entourage.

Éclaboussures de sang, le mien, et si je commis tant d’atrocités dans l’irréel ce fut pour calmer ma douleur la pensant l’écho de celle infligée à mes victimes.

J’ai tant tué, j’ai sacrifié !

Joli mot, excuse de tant de crimes perpétrés par qui dissout sa vie en prenant celles des autres. Les miens furent imaginaires, immolations à une idole insatiable, forçant le poignard dans ma poitrine en quête d’un cœur qu’il voulait arrêter, ambition dépassant ses moyens. J’ai senti l'acier me pénétrant, le sang coulant sur ma poitrine, un choc, résistance, une côte, je dois continuer mais les forces me manquent, je cille, m’effondre…Au réveil je regarde, tâtonne, rien, ni blessure ni couteau, j’ai cru si fort en cet acte qu’il impressionna la réalité, le commettant je n’eus pas souffert davantage.

Folie professeur ? Amie, celle qui me mit dans la main une arme virtuelle, qui me fit commettre des crimes de papier en y croyant si fort que j'en fus dispensé dans la réalité.

Je voulais frapper encore… En corps, oublier l’âme, être tangible.

Atrocité ?

Inciter une mère à tuer son époux pour sauver ses enfants, la regarder pleurer devant le cadavre, et tuer ses enfants malgré tout, partir en la laissant seule sachant l’appel de la mort irrépressible.

J’ai fait pire que tuer ses enfant, je les ai mis en pièces comme on découpe un poulet, en les maintenant en vie le plus longtemps possible, comme seul l’imaginaire le permet. Il ne s’agit pas, à l’instar de Sade, de perpétrer des crimes vrais mais d’éprouver le désir de tuer, de ressentir la jouissance de l'acte. Si j’y avais pris du plaisir me serais-je contenté de les écrire ? J’aurais voulu le vivre, ne serait-ce, aurais-je cru au début, que pour établir une comparaison.

Impossible ? Je vous entends professeur ! Vrai, céder à cette pulsion eut été vouloir remonter à la surface. Au contraire je creusais pour passer dans le monde de l’inversion des valeurs, des réalités, où l’esprit perçoit derrière les apparences les fils qui les maintiennent, où l’âme devine des secrets qu’elle se craint capable d'apprécier.

Par les mots je me suis enfoncé en moi, j’ai trouvé un cadavre puis un autre, ces illusions que vous voulez obligatoires, illusions sociales de devoirs reposant sur la certitude qu'ils sont inévitables. Une vache a-t-elle conscience de son étable, de sa vie ? Vous rêvez d’autres champs mais la barrière vous fait peur, simple barrière de bois où fils de fer barbelés , rien de risqué, vous pourriez passer au travers, il vous suffit d’accepter d’en être capable, ce n’est pas si difficile.

Pour qui la comparaison est-elle désobligeante ?

Je suis une vache moi-même ? C’est ce que vous murmurez et le train du délire passe devant moi, si long qu’il semble sans fin, je suis dans ce convoi professeur, c’est vous le spectateur.

Je passe du coq à la vache… Les mots fuient, hémorragie spirituelle.

Atrocités, crimes, creuser, m’enliser sans ouvrir les yeux, seul je pouvais y parvenir, dans mon placard, courbé sur ma machine regardant les mots surgir devant moi, les comprenant à peine.

Seul…

Tant d'horreurs professeur. Que devais-je fuir ? Finalement incapable de trier mes pages j’aurais voulu tout anéantir, conservant un savoir qui tiendrait en peu de pages. J’ai produit beaucoup mais l’important tiendrait en un mince volume. J’espère parvenir à l’écrire, à réduire mon œuvre en ses éléments fondateurs, effacer le décor inutile.

Dénuder l’âme, effacer les illusions, les peurs, admirer les murs nus, comme ceux qui m’entourent. Haut, droit glacés, les pièces sont si vastes que je pourrais croire qu’un seule contient l’univers. Une fois admis ce qu’elle est, compris son utilité, il est permis d’en sortir, une fois sa peur vaincue on peut trouver la porte, l’ouvrir, arpenter cette vaste maison, mais attention aux salles pièges, il y en a beaucoup, plaines de gens bêlant de vaines prières devant des parois couvertes de représentation de ce qu’ils ne seront jamais. Le croyant n’idolâtre que l’image de ce qu’il voudrait être. Comment être déçu sinon en entendant l’inutile murmure de ces implorations, en réalisant ce qu’il recèle de petites envies, ce qu’il traduit de grandes peurs.

Vous vouliez entendre cela professeur, ces murs sont différents des vôtres, je veux dire de ceux de vos si hospitalières chambres. La douceur est un décor singeant ce que vous croyez être bien, anéantissant la réalité.

Laissez le dément aller au bout de lui-même ? S’il se tue et bien il aura assumé son destin, prouvé qu’il ne pouvait pas aller plus loin. Vos produits atténuent son état, en apparence, en le réduisant à quelques instincts fondamentaux. Souffrant il aura une chance de transcender sa folie, même si, d’y avoir cédé, prouve qu’il ne peut traverser un pont sur lequel il ne sait pas être. Pas moyen de le découvrir professeur, le voir ne suffit pas, vous y êtes déjà, non ?

Je vous sens déçu, dommage, consolez-vous, c’est moi qui suis fou, vous vous souvenez ? Ma cohérence est l’habitude de raconter des histoires, pas de vrai début et une fin n’en étant pas une, ainsi voyez ce que vous voulez, vous avez les moyens de continuer à vous satisfaire d’une question que vous savez insoluble.

Prendrez-vous un couteau ? Dans votre main, et votre poitrine il serait vrai. Votre cœur serait mécontent d’être ainsi percé.

Comment ? Vous voulez affronter la mort, vérifier qu’à travers elle s'ouvre l’avenir ? C’est vous qui êtes fou ! Fou de croire mes paroles, quand bien même elles seraient vraies, puisqu'elles vous disent que vous ne pouvez avancer, et si j’ai tort il n’y à pas d'ailleurs à trouver.

La confiant à votre petit-fils tout recommencerait.

En vain professeur. Ne portez pas un fardeau qui ne vous appartient pas, posez-le, en vous retournant vous le verrez tomber en poussière. Ce ne serait pas trahir, seulement accepter d’être vous-même. Le plus difficile n’est-ce pas ? Sur ce plan nous nous ressemblons, chacun cherche ce qu’il est, le sent proche et craint de l’attraper par peur de se voir différent de ce qu’il crut.

L’air est pur ici, j’aimerai qu’il fasse plus froid, voir ma respiration se condenser, ainsi penserais-je être vivant.



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