J'étais pressé de céder à mon vice, dans cette réception fumer était interdit, vapoter également, alors les toilettes me parurent un abri sûr, celui que je fréquentais quand, ado, je grillais mes premières cigarettes. Je me suis assis sur la lunette regrettant de me sentir en marge de la société. Ma santé c'est mon problème ! Puisque j'étais sur place j'ai pensé à en profiter pour souscrire aux exigences de la nature ; pour procéder en sécurité j'ai voulu pousser le loquet, celui-ci enclenché l'autre partie m'est restée dans la main, pas moyen de rouvrir. Tant pis me suis-je dit, je peux attendre, j'avais de quoi faire.
Les problèmes ont continués, voulant saisir le rouleau je l'ai fait, bêtement, tomber dans un pot de peinture, un joli violet qui rendait inutilisable ce dont j'avais pourtant besoin, de plus, la chasse pourtant à sa place, refusa de fonctionner.
Je me suis rassuré, on allait venir, ces lieux dit d'aisance sont fréquentés d'ordinaire, mais non, les minutes passèrent, le silence me fit peur, timidement vu ma situation j'appelai, toquant à la porte, pour sortir, un comble. Rien. L'angoisse me vint. Fouillant mes poches je trouvais un bout de papier, un crayon. Je griffonne ces phrases, un message comme une bouteille à la mer. Un fenestrons donne sur l'arrière de la maison, le vent portera mon espoir. Si vous lisez cela venez vite me délivrer
j'ai faim !