Arlequinade

Les petits pieds ne font plus rouler sous les tilleuls les neiges éblouies.

L'infini blanc ira par les sentiers quand froide est la prairie.

Dans la feuillée le soleil bat, parfume les peaux brunes

L'eau des bois venue des glaciers, immense râle, frissonne à tes reins.

L’œil brillant aperçut le grand jour, les démons noirs tâchés d'or et une folie épouvantable.

Une gousse d'ail vue du haut jusqu'en bas sur des sables vierge passe sa nuit la gorge cravatée.

J'ai vu vos fines chevilles par les soirs bleus d'été crevant en éclairs.

Dans les latrines sous la chemise les parfums tourmentent Tartufe.

Un tout petit chiffon sur les yeux, seigneur ! L'enfant se perd.

Leurs petits museaux roses, pleins de rouges tourments font rire le jeune homme malade.

Collé au grillage j'ai rêvé de ta nuque lors de la promenade sous le soleil d'argent.

Vous êtes amoureux tandis que le jambon rose, sous les cieux, doucement, noirci.

Qu'il s'en aille broyé dans les flots nacreux, dans les mers folles.