Serge de Poligny – 1943 – 99'
Nous sommes dans le Périgord, en 1926, la comtesse de Saint-Hélié arrive avec Elfy, sa fille, et Anne, qu'elle vient d'adopter, dans le château de son oncle, le baron Carol. Mais celui-ci n'est pas là, en effet il a disparu sans laisser de traces, si ce n'est que Toussaint, le domestique, affirme qu'il rode dans la maison sous la forme d'un fantôme.
Les années passent sans que la situation évolue, dix ans, Elfy et Anne sont devenues de jolies jeunes femmes, la première est amoureuse d'Albéric, militaire qu'elle craint de ne pouvoir épouser par absence de dot, la seconde est amoureuse de Hervé, le garde-chasse du domaine et neveu de Toussaint.
L'ambiance est lugubre à souhait, les branches des arbres se dessinent en noir sur fond de nuit comme des mains griffues attendant de s'abattre sur le visiteur, le portail grince, une partie du château est en ruine, le chat de la maison est noir, quand à Toussaint il arbore une jambe de bois du plus bel effet. Bref, les poncifs sont réunis pour nous faire peur. Du moins cela pouvait être le cas à l'époque.
Sans oublier le fantôme que Toussaint évoque de temps à autre.
Un homme prétendant être Louis XVII essaie d'arranger les choses et organise les fiançailles. Cependant pendant la fête Elfy disparaît. Est-ce la promesse d'une drame ? Non, Anne et Hervé finissent par la trouver dans l'oubliette où elle est tombée, retrouvant au passage les restes momifiés du baron ainsi que le testament de celui-ci affirmant qu'Hervé est son héritier.
Tout est bien qui finit bien. Ouf !