31 mars 2014
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Quand le temps se mit à pleurer
Ce furent des larmes obscures
Grises, amères et chargées
Des poisons coulant des murs.
Quand l'espoir se mit à trembler,
À vaciller dans la tourmente,
Courbé comme une pensée
Au fond d'une âme démente.
Quand le jour se mit à tomber,
Je rouvris les paupières,
Mes crocs et griffes qui poussaient
Voulaient déchirer la frontière.
Quand la nuit put s'éveiller,
Pour apaiser mes cauchemars
Elle offrit à mes terreurs glacées
L'infini de son regard.
L'avenir s'effacera
Devant mon insatiable rage,
Ce qui fut jamais plus ne sera
J'écrirai l'ultime page.