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11 octobre 2020 7 11 /10 /octobre /2020 11:18

Psycho but it's Okay - 사이코지만 괜찮아 (Saikojiman Gwaenchancha) – dirigé par Park Shin-woo – écrit par Jo Yong – 2020 – tvN

Moon Kang-tae est un jeune homme travaillant comme infirmier dans un centre psychiatrique, en toute circonstance il sait garder son calme, probablement par l'habitude qu'il a de s'occuper de son frère ainé, Moon Sang-tae, autiste.

Instable bien que toujours bien noté par ses collègues et supérieurs il change d'établissement souvent, 15 au total en presque 10 ans.

Ko Moon-young est une autrice de talent et à succès de contes pour enfants, en affichant une personnalité asociale, égocentrique et moqueuse, sa beauté et sa classe faisant passer son comportement.

Son côté sorcière, un personnage qu'elle affectionne dans ses histoires, étant aussi fascinant qu'intimidant. Son fond de cruauté n'étant pas le moindre de ses charmes, la preuve,

alors qu'une jeune fan, est prise en photo sur ses genoux elle fait tout pour l'effrayer jusqu'à ce que la gamine parte en courant sous le regard effaré de sa mère.

D'ailleurs l'homme qui arrive, M. Lee (un parent) Sang-in le PDG de la maison d'édition SangSangESang, lui affirme

qu'elle ressemble à Morticia, un compliment pour elle. Mais elle doit repartir, avec le couteau qui vient de lui égratigner la peau.

Kang-tae s'habille, l'occasion de nous montrer autant ses abdominaux que ses plaies sur les épaules. Qu'importe si une patiente lui vomit dessus, il reste souriant et serein.

Un malade chasse l'autre, un homme, M. Kim, vient d'être admis, surexcité et soupçonné d'avoir voulu empoisonné sa fille, Go-eun, avant de se suicider, l'enfant ayant vomi (encore!) elle s'en est tirée.

Moon-young arrive pour sa journée de promotion avec des enfants alors que son employeur fait tout pour cacher les appel de l'hôpital psychiatrique, il doit, en tant que tuteur,

donner son accord pour une opération sur Ko Dae-wan. L'infirmière, Nam Ju-ri, se plaint de la difficulté de joindre M. Lee, l'autrice, qui assiste à la conversation, lui suggère de venir en personne.

Détail : le malade en question est le père de Mlle Ko.

Le hasard, et le scénariste, faisant bien les choses, Moon Sang-te aime beaucoup les contes pour enfants et voudrait avoir l'autographe d'une célèbre auteure du genre.

Vous devinez qui.

Mais il se fait tard, il habite trop loin pour arriver à temps, c'est donc son frère qui fera la demande en son nom.

En attendant, buvant son café dans le jardin de l'hôpital Kang-te remarque une jeune femme, de noir vêtue, qui fume et lui fait remarquer que c'est interdit alors que le vent fait tournoyer les pétales des fleurs de cerisiers.

Obéissante elle éteint sa cigarette.

Dans le café de l'infirmier.

Mais l'heure du show sonne au beffroi du destin et Mlle Ko fait sa lecture, en commençant par un cri, celui poussé par son héros, un garçon dont le passé revient le hanter chaque fois qu'il s'endord et qui n'a pour solution, ce n'est pas une surprise, que d'aller voir la sorcière pour la supplier de le débarrasser de ses cauchemars.

Elle accepte et viendra le moment venu réclamer son dû.

Mais la lecture est interrompu par M. Kim qui s'est échappé de sa chambre et qui cherche sa fille, Go-eun, s'ils ne peuvent vivre ensemble, autant mourir.

Moon-young a remarqué l'homme, l'a suivi, et se moque de lui ce qui l'énerve quelque peu. Mais alors qu'il essaie de

l'étrangler un souvenir revient à la jeune femme qui est

sauvée de justesse par un infirmier que nous connaissons, lequel immobilise M. Kim et, pire, le sauve alors que Mlle Ko allait le poignarder en interposant sa main entre la lame et le minable M. Kim.

La journée continue mal pour Kang-tae, il faut un responsable, ce sera lui. Un établissement de plus à sa collection. Il allait bientôt partir de toute façon, c'est la période où les papillons s'approchent...

Ce qu'il regrette vraiment c'est d'avoir oublié l'autographe. Peut-être que son pote Jae-su peut l'imiter.

Mais pas assez bien pour Sang-tae.

Ailleurs Nom Ju-ri est venue chercher la signature, et rencontre Moon-young, des retrouvailles pour elles.

Elles vont s'arranger, et l'infirmière obtiendra sa signature.

Pour M. Kim aussi, son souhait est exaucé, il est retrouvé mort dans sa cellule alors que Moon-young lie Le garçon qui se nourrissait de cauchemars, comme si celui lui rappelait quelque chose, quelque chose en lien avec les papillons mais qui concernerait son frère.

Le lendemain Moon-young se rend au siège de SangSangESang, comme prévu. La secrétaire le fait attendre alors que Mlle Ko arrive chez son éditeur pour la sortie de Kid Zombie.

La logique voudrait que ce soit Kang-tae qui remarque la jeune femme, or c'est l'inverse qui se produit, bien qu'il avoue avoir eu le désir de revoir les yeux de la jeune femme qui lui en rappellent d'autres, une femme dont les yeux manquaient totalement de chaleur.

Les personnages sont en place et tout laisse à penser qu'ils ne sont pas ceux d'un conte pour enfants, à moins qu'il ne soit écrit par Ko Moon-young.

Un drama qui sort des sentiers battus, présentant sans les caricaturer des personnages différents avec pour vedette un couple que tout semble opposer mais la clarté et les couleurs ne font que souligner la noirceur qui se dissimule derrière comme les secrets derrière les sourires et les cicatrices sous les vêtements.

Impossible de ne pas souligner la légèreté de la réalisation qui montre une fois encore que de nouveaux réalisateurs s'imposent, une réalisation sachant s'approcher, regarder, prendre le temps de présenter, utilisant images et allégories,

passant du dessin animé, pour les contes, à la réalité, les premiers se faisant l'écho du passé de nos héros qui, s'ils n'étaient que jeunes et beaux, manqueraient d'épaisseur.

L’occasion de souligner la justesse de la distribution et la valeur du jeu de tous les interprètes qui savent d'un regard montrer un état d'âme, d'un sourire, montrer un sentiment qu'aucun mot ne vient exprimer et d'un mot d'humour montrer une cruauté qui me fait plaisir.

 

 

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11 octobre 2020 7 11 /10 /octobre /2020 09:45

C'était si... loin, si moi ! Un temps de nuit gravement à la santé, entre bouteille et.... ce que j'ai oublié, gommé, avalé, absorbé. Un pur bonheur, insupportable du moment présent, d'un temps que je voulais arrêter, une pensée figée dans un écho infini, l'ombre du présent qui déjà se délitant, se transformait en regrets d'une belle beauté, disparue sitôt née, embellie encore, transformée et retransformée.

C'était si bien que je trouvais du courage pour la bagarre contre la peur du jour prochain, de devoir voir à nouveau, attendre en corps et à cri une nouvelle promesse du futur qui me guettait comme l’araignée observe l'insecte sachant qu'il ne lui échapperait pas.

Ai-je dormi, ou rêve que je dormais ? L'aube est quand même venue d'une clarté aveuglante qui ne me fit pas baisser les yeux un défi que je ne voulais pas perdre, non, surtout pas moi.

C'est éveillé que je supporte les cauchemars, ceux qui me montre où sont les hommes libres, cet endroit où je ne veux jamais aller.

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11 octobre 2020 7 11 /10 /octobre /2020 08:15

''Je t'attendais'' lance-t-il d'une voix calme à l'homme qui s'approche lentement, routine pour que son client ait le temps de se faire à son approche. Le bruit de ses pas dans le couloir bétonné ressemblait au destin se grattant la gorge. Il se leva, dans le miroir scellé au mur il s'observa rapidement, remit en place le col de sa chemise, blanche, sa préférée, autant se faire plaisir.

''C'est l'heure'' dit-il lentement, conscient d'énoncer une lapalissade, s'il était là ce n'était pas pour une visite de courtoisie.

''Vous passez devant. Vous connaissez le chemin mieux que moi''.

Sitôt dit, sitôt fait. Les deux hommes se succédèrent, marchant vers la petite cour intérieure du pénitencier. D'autres personnes étaient là, des officiels, la famille. Il s'attendait à des regards tristes, des mains tripotant des mouchoirs ou chapelets. Il n'en était rien. Les visages souriaient malgré l'ombre de l'échafaud que le soleil, surpassant le mur, tendait vers lui comme une invitation.

Son avocat s'approcha, lui aussi arborait un air réjoui.

''J'ai une bonne nouvelle, annonça-t-il à son client, votre demande de grâce a été acceptée par le président''.

Les mots résonnèrent dans l'esprit de l'ex condamné, son cœur s'accéléra sous l'effet de l'émotion. Trop, beaucoup trop, pour que le muscle usé par une maladie sournoise le supporte. Il s’arrêta net.
 

Le néo gracié eut le temps de murmurer en tombant sur le sol ''C'est vraiment trop con !'' Il aurait voulu trouver mieux comme dernières paroles.

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10 octobre 2020 6 10 /10 /octobre /2020 13:04

에스 에프 에잇créé par Min Kyu-dong – producteur exécutif Min Jin-soo – MBC - 2020

L'hôpital ''le Paradis'' porte-t-il bien son nom ?

Ça reste à prouver, toujours est-il que Moon Sook s'y trouve depuis dix ans, depuis qu'elle est dans le coma, sous la surveillance d'une nurse robotisée de dernière génération, un modèle haut de gamme venu d'Allemagne appelé Gan Ho-joong dont le visage est celui de la propre fille de Mme Moon, ainsi, se réveillant, elle serait rassurée de reconnaître la personne près d'elle.

Bien qu'il semble que cette possibilité soit à exclure, les dégâts causés par l'AVC étant irréversible.

Dans une autre chambre un groupe de prière chante pour que le malade qui y repose retrouve ses facultés mentales, mais là aussi cela semble compromis.

Là aussi un robot surveille le patient et sait qu'elle ne doit pas tenir compte de sa demande de manger, encore et encore. Heureusement, ou pas, son épouse est là pour lui apporter des bonbons, en, trop, grande quantité.

Elle fait ce qu'elle peut pour le supporter mais cela devient difficile, au point qu'un oreiller pourrait être une solution, il suffit qu'il se trouve sur la tête, et non en dessous.

Une solution comme une autre, non ?

Mais la nurse n'est pas de cet avis et intervient avant qu'il soit trop tard !

Mais pour qui ?

Pas pour l'épouse qui meurt par terre, l'infirmière n'était pas programmée pour la surveiller elle.

Un soir Jung-jin s'en va sans dire ''à bientôt'' ce qui intrigue Gan toujours attentive au moindre détail, elle réfléchit et conclut que la fille est en moins bonne santé que la mère dont l'état n'a pas vraiment évolué depuis 7 ans qu'elle s'en occupe.

C'est un problème qui l'a fait presque disjoncter, a-t-elle la réponse à son interrogation dans ses algorithmes ou doit-elle en trouver une plus personnelle. Les programmateurs oublient toujours quelque chose.

Son inquiétude grandit quand Jung-jin ne répond pas à ses appels, reste une solution, appeler sœur Sabina, qui dirige l'hôpital afin de lui demander conseil.

Finalement elle obtient sa correspondante qui se laisse aller à exprimer son sentiment de solitude, d'inutilité, et son manque de perspective maintenant que l'imprimerie familiale est à vendre.

Gan prend une décision, elle sent la détresse de la jeune femme et estime que la cause étant l'état de sa mère celle-ci doit mourir. C'est, de son point de vue, la meilleure solution, bien que sœur Sabina prétende le contraire sans parvenir à la convaincre, après tout un robot ne risque pas de perdre son âme en commettant un crime. Gan est persuadée que c'est le souhait, informulé à cause de la culpabilité, de Jung-jin.

Elle propose à sœur Sabina de prier, n'est-elle pas là pour cela ?

Dans la morgue la fille et la nurse se prennent dans les

bras, vont pour s'embrasser quand quelqu'un vient lui parler de ce que les caméras de surveillance ont enregistré.

La nurse accepte de les montrer, révélant ainsi son rôle dans le décès de Mme Moon.

Que cela déplaise à Jung-jin la surprend, et elle ne réagit pas quand celle-ci laisse aller sa rage, sa frustration peut-être, sur elle.

La carrière de Gan est terminée mais sœur Sabina veut en savoir plus et se rend à Berlin, au siège du constructeur qui a récupéré son produit et veut profiter de ''l'incident'' pour l'améliorer.

La nonne peut revoir Ho-joong qui continuait à prier en l'attendant, à prier et à réfléchir sur ce qu'elle est, ce qu'elle

crut, ce qu'elle veut mais que son programme ne lui permet pas. Sœur Sabina elle peut accéder à l'interrupteur sur le côté du robot. Mais la nonne s'interroge à son tour,

serait-ce simplement débrancher une machine ou mettre fin à la vie d'une créature si proche de l'humain.

Comme si c'était une qualité.

SF8 est une série d'anticipation et de science-fiction qui fait appel à huit réalisateurs pour autant de représentations de ce qui pourrait être notre avenir. Nous pouvons nous rassurer en pensant que ce qui est annoncé arrive rarement.

Et nous inquiéter en sachant que ce qui arrive est encore pire !

Vouloir une société idéale est difficile quand chacun en a sa propre vision.

Imaginez que ce soit la mienne...

 

 

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10 octobre 2020 6 10 /10 /octobre /2020 08:00

Dans un quartier de France, un beau matin, en cette heure étrange entre la fin de la nuit et la venue du jour, un homme erre, frais et dispo, allant sans savoir où, cherchant peut-être un fromager qui lui fournirait la source de calcium dont il a besoin. S'est-il rendu compte qu'il était suivi, peut-être, mais quand les hommes l'abordent l'évidence s'impose.

- Tu vas où toi, dit le premier, t'as vu ton look avec ton tee-shirt de Fifi brin d'acier, on te remarque comme un fanal dans la nuit.

- T'as plus douze ans, ajouta son collègue, différant du premier par une haleine qui aurait fait tousser un fennec.

L'homme ne répondit pas mais sourit intérieurement d'une remarque qui dans un autre contexte eut été poétique.

La tension montait au rythme de l'alcoolémie des 2 agresseurs, sans doute auraient-ils montré plus d'agressivité si leur courage avait été proportionné au degré des bières qu'ils ingurgitaient. Mais non, 2 contre 1 était insuffisant et ils se détournent pour rajouter de la rancoeur au mal avant que le sommeil trop complaisant ne gomme ces instants.

Une vitrine éclairée attira notre promeneur, il entra dans l'échoppe.

- Je vous sers quelque chose ? demande la femme du boulanger, mon mari est dans le pétrin.

L'homme sourit, une chatte vint se frotter à ses jambes.

- Bonjour Pomponette, dit-il !

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9 octobre 2020 5 09 /10 /octobre /2020 08:00

Jean Auguste Dominique Ingres (Montauban 1780 - Paris 1867)

La Vierge adorant l'hostie - 1854

Exécution sans jugement sous les rois maures de Grenade

Henri Regnault

Henri Regnault 
Henri Regnault 

Napoléon assis sur un aigle dominant le monde

Léon Cugnot (Paris 1835 - Paris 1884)

La Jeunesse et l'Amour - 1877

William Bouguereau (La rochelle 1825 - La Rochelle 1905)

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8 octobre 2020 4 08 /10 /octobre /2020 16:51

작은 신의 아이들 (Jakeun Shinui Aideul) – Réalisé par Kang Shin-hyo – Scénario : Han Woo-ri – 2018 – OCN

1994, l'église de l'orphelinat se prépare pour la cérémonie, des enfants dessinent et signent leur œuvre commune. Mais il faut se dépêcher, des invités arrivent. Les enfants leur ont préparés un joli spectacle quand une enfant s'arrêtent et se met à compter, 31 personnes sont rouges, dont sa mère.

Pas de doute, elle est possédée, il faut procéder à un exorcisme mais l'enfant ne se laisse pas faire et accuse celui-là même qui prétend faire sortir le diable d'elle alors qu'il est en lui.

Les policiers forcent la porte et découvrent 31 victimes qui semblent avoir été empoisonnées. Mais le compte n'est pas bon, deux personnes manquent, une enfant et un adulte.

20 ans plus tard. Alors qu'elle mange Kim Dan assiste à ce qu'elle pense être un enlèvement, policière elle intervient, à tort, la femme était la ravisseuse, sorti de l'asile où elle était enfermée depuis la mort de son enfant.

Un autre policier lui fait remarquer qu'il ne faut pas se fier à sa première impression, elle ne le connait pas mais un collègue le présente : Cheon Jae-in, qui résolut le plus grand nombre de crimes violents depuis 5 ans parmi les plus difficiles de Corée.

Cheon vit avec sa sœur qui collectionne les articles sur son frère alors que Kim Dan retourne dans son poste de quartier où un homme signale la disparition de sa fille, Chae So-yun, dont il est sans nouvelles depuis 4 heures, ce qui est peu pour les policiers. Il ignore, comme ses collègues, que Kim dispose d'un don particulier, ou une malédiction, elle ''voit'' les

crimes, ainsi, mais trop tard, sait-elle que So-yun vient d'être assassinée en s'allongeant dans le lit de la jeune femme, elle note les souvenirs de son rêve, le 69ème du genre. Certains lui furent préjudiciable mais qui annonce une mauvaise nouvelle n'en est pas responsable malgré ce qu'en pensent les imbéciles.

Une femme a été retrouvée pendue, ça semble être un suicide mais pas pour Cheon Jae-in qui a trouvé deux cas similaires dans le passé, pour lui il s'agit d'un tueur en série dont il trace le profil jusqu'à conclure qu'il

pourrait être chauffeur de taxi. Visionner les images de vidéosurveillance lui désigne un coupable potentiel alors que Kim enquête

de son côté dans la région de Hwaju pour retrouver Mlle Chae, elle tombe sur un conducteur de taxi, Han Sang-gu, dont elle demande à voir la boite noire, au cas où celle-ci aurait enregistré quelque chose.

Dans l'écran de l'ordinateur faisant miroir Kim voit Han enfiler des gants, s'approcher. Elle se saisit d'un crayon, se lève pour lui faire face... quand la fenêtre explose et que l'inspecteur Cheon fait une entrée spectaculaire, le taxi de M. Han conduit apparaît trop souvent sur les vidéos pour que ce soit le hasard.

Cheon est surpris de trouver Kim sur place alors que ce n'est pas son district et lui demande quelle piste elle suivit pour arriver avant lui et son QI de 167 alors qu'il mit 4 jours pour arriver à la même conclusion.

Il a 48 heures pour faire avouer Han ou trouver des preuves contre lui mais comment le faire craquer ?

S'il est vraiment le tueur.

Les recherches ayant continuées le corps de Mlle Chae est retrouvé, une comparaison d'ADN pourrait désigner le criminel mais le temps presse.

Manque de chance, elle ne donne pas le résultat escompté, mais Kim se souvient de quelque chose.

D'insuffisant !

Avant de quitter le commissariat Han l'appellera, à l'oreille, Byeol ! Elle se souvient, les enfants, le dessin...

Mais Han est sorti, et Cheon a une sœur...

Avait !

Kim Dan peut courir, chercher dans sa mémoire, il est trop tard.

2 ans plus tard. Cheon est un sans-abri, Kim Dan ramasse des crottes...

Mais ils vont se rencontrer de nouveau !

Forcément sinon le drama s'arrêterait à son premier épisode. Que vont-ils devenir, comment réagira Cheon en connaissant le talent de sa partenaire, là est l'intérêt de cette série, sans oublier le passé de Kim Dan, du destin des trois enfants, de...

tant d'autres personnages, victimes et coupables qui nous attendent, sans surprise nous aurons de vilains chabeols (presque un pléonasme, à moins que ce ne soit un euphémisme, et une Église qui ressemble à une secte avec à sa tête un gourou plus .

Un mot sur le plaisir de retrouver Kim Ok-bin, cela faisait un moment.

 

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8 octobre 2020 4 08 /10 /octobre /2020 08:14

Jean-pierre Sinapi – 2000 – Arte

Dans la fourgonnette chante un petit groupe de handicapés revenant d'un pélerinage.

Dans le centre où sont ils sont hébergés la vie s'organise autour des difficultés des uns et des autres, problèmes entre eux mais aussi pour faire face à ses propres contraintes. Les soignants font ce qu'ils peuvent pour supporter les ''caprices'' et manies des uns et des autres comme aux mauvais caractères. Difficile métier que de comprendre ceux qui ne s'expriment que par un geste, un regard.

Les courses c'est tout un programme, les discussions aussi, principalement avec René qui joue à l'obsédé sexuel et martyrise ses aides comme les autres pensionnaires pour supporter son mal être. Le foyer est souvent en bute au voisinage qui le supporte à condition de ne pas en voir les résidents, surtout qu'ils évitent leur chemin privatif.

René veut du dessert, sa gaufre, il en profite pour insulter tout le monde, seul moyen, croit-il, pour exister et faire semblant d'oublier ses frustrations. Bien sûr qu'il se met tout le monde à dos, il le sait, mais il supporte mal sa situation, son désir qu'il ne peut pas soulager. C'est faire l'amour qu'il veut, en fauteuil c'est peu pratique, surtout qu'il rêve de femmes ressemblant à celles qu'il voit dans des films X. il veut une prostituée.

En toute discrétion dans une chambre une aide soignante rapproche les lits la nuit.

Julie est éducatrice spécialisée, elle est jeune et découvre les réalités du métier. En réunion d'équipe elle transmet la demande de René. Ses collègues sont mal à l'aise, la vie sexuelle des adhérents est un problème dont ils évitent de parler, rien n'est prévu, rien n'est organisé.

Cela n'empêche pas Julie de ne pas être insensible au charme du psy du foyer qui malheureusement est allergique aux chats.

René fait exprès de ne plus manger pour forcer la décision, s'il veut bien faire un effort, être moins désagréable et participer à la vie du foyer il aura ce qu'il veut. Bien sûr l'équipe soutient Julie dans son projet mais personne n'entend y participer. La jeune femme part donc en exploration pour trouver une ''professionnelle'' qui accepterait un client inhabituel et dont le véhicule permettrait le passage du fauteuil, pas question d'amener une de ces dames dans un lieu officiel.

Un autre problème se pose, juridiquement la situation est compliquée, Julie pourrait être accusée de proxénétisme et la directeur du foyer impliqué s'il y avait une plainte déposée.

Pourquoi attendre un certificat, une ordonnance pour du viagra ? Julie prend les choses en mains, du moment que René peut payer les 400 F demandés.

La première rencontre se passe mal, le fauteuil ne passe pas la porte, les rails sont trop larges. Ce n'est pas une raison pour renoncer !

Les choses avancent... et pas que pour les pensionnaires du foyer.

C'est vrai qu'il ne faut pas abdiquer. Vie sexuelle et handicap ne faisaient pas bon ménage, en France, à l'époque du film. Vingt ans après est-ce mieux ?

 

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7 octobre 2020 3 07 /10 /octobre /2020 21:55

왓쳐 (Watcheo) – réalisation : Ahn Gil-ho – scénario : Han Sang-woon – 2018 – OCN

Toute sirène hurlante une voiture de police traverse Séoul, elle amène un prévenu au commissariat ou un enfant, Kim Young-goon est assis, seul, les pieds couvert de sang. Reconnait-il cet endroit ? A-t-il vu qui lui a fait ça ? Est-ce son père ?

Les années ont passées, Kim Young-goon est policier et encore une fois il est interrogé après avoir fait usage de son arme sur Son Byung-gil qui n'avait pas respecté un feu de signalisation et le reconnaissait ce qui parut étrange à Kim qui l'arrêta en le blessant à l'épaule.

Do Chi-gwang, de la brigade d'inspection, entre dans le bureau de son chef, le sous-commissaire Park Jin-woo, il veut enquêter sur Jang Hae-ryong,

pourquoi pas, alors que parallèlement le président de CH Ingénierie et Construction Kim Sang-joon vient d'être arrêté par l'équipe spéciale de la criminelle du poste de Seyang dirigé par Jang Hae-ryong or le détective Do pense qu'ils se connaissaient ce qui invaliderait l'arrestation lors du procès. Park voudrait des preuves, des photos ne suffiront pas à impliquer le policier et do justement enquête sur les policiers.

Autre mauvaise nouvelle pour Do, une partenaire lui est imposée, Jo Soo-yeon, bien qu'il ne semble pas intéressé elle le suit jusqu'à la salle de sport des archives devenu un bureau où il peut interroger sa recrue qui lui avoue qu'elle est là sur ordre et que maintenant qu'ils sont deux ils pourraient travailler sur une autre affaire, celle impliquant un jeune policier du département de la circulation de Nambu qui a tiré sur un homme dans la rue, Son Byung-gil,

c'est de lui qu'il s'agit avait au préalable été poignardé. Le hasard étant grand Son travaillait chez CH Ingénierie ! L'occasion pour Do de se rendre à Nambu où Kim est interrogé sous la surveillance de

Jang, chef du poste, un policier que Do suit depuis un moment sans avoir (encore) pu le coincer. Il en profite pour demander que Kim vienne avec lui, il veut en savoir plus.

Dans son bureau Do présente à Kim ce qu'il fait et l'interroge sur ce qui s'est vraiment passé. Enfin le jeune homme peut raconter comment, alors qu'il patrouillait à moto, il fit s'arrêter Son Byung-gil pour être passé au feu rouge en risquant d'écraser plusieurs piétons. Alors qu'il allait le laisser repartir après lui avoir mis une amende Kim remarqua du sang sur une main du contrevenant qui essaya alors

de le poignarder avec un tournevis avant de prendre la fuite suivi du policier, à moto d'abord, à pied ensuite jusqu('à ce que Son prenne une enfant en otage., sa propre fille, Ah-reum, Kim réussit à le blesser sans que le fuyard cesse sa course. Kim fut finalement rejoint par Jang et son partenaire, des ''amis'' de Son qui étaient probablement à ses trousses quand Kim demanda de l'aide.

Forcé de rester Dehors Kim sent que quelque chose ne va pas et force l'entrée ; à temps pour sauver sa ''victime'' qui le prévient de surveiller ses arrières, ses collègues ne sont pas sûrs.

Surtout ceux-là !

Reparti Kim est abordé par Jang qui lui signale que Do, des années plus tôt, eut son père, il faut dire qu'il avait tué sa femme... mais Kim le sait, n'a-t-il pas assisté au meurtre ? Son père ayant avoué il n'eut pas à témoigner. Do est bien placé pour être au courant de toute l'affaire.

Après avoir été procureur Han Tae-joo est devenue avocate et visitant un client en prison celui-ci lui demande de défendre Son Byung-gil afin qu'il lui restitue quelque chose. Nous ne serons pas surpris d'apprendre que Do et elle se connaissent depuis un moment. Sera-t-elle une adversaire ou une partenaire...

Les pions sont en place, les gentils, les méchants, ceux qui devraient être les premiers mais ont pris une autre voie.

Des policiers corrompus, des hommes d'affaires malhonnêtes, rien de neuf dans ce scénario, du moins à la vue du premier épisode, je gage, et j'espère, que les suivants nous réserverons quelques surprises.

 

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7 octobre 2020 3 07 /10 /octobre /2020 08:00

Et si c'était ça

L'absence, une porte claquée,

C'est le calme,

Il me reste l'horloge

Qui peut me guider.

Le soleil est criant

Dans un ciel incendié.

C'est le bonheur extérieur,

Le solfège du passé.

Je fume le calumet

En pensant à la paix.

Dans le jacuzzi

L'écume vient m'engloutir.

La raison du plus fort

Est bien souvent la pire.

Par le vitrail j'aperçois la lune

Tout en restant dessous,

La vaisselle est salie,

Je crois que je suis saoul.

Je ne sais pas justement.

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Bienvenue...

Bienvenue sur ce blog ! Vous y découvrirez mes goûts, et dégoûts parfois, dans un désordre qui me ressemble ; y partagerez mon état d'esprit au fil de son évolution, parfois noir, parfois seulement gris (c'est le moins pire que je puisse faire !) et si vous revenez c'est que vous avez trouvé ici quelque chose qui vous convenait et désirez en explorant mon domaine faire mieux connaissance avec les facettes les moins souriantes de votre personnalité.

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