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20 août 2024 2 20 /08 /août /2024 20:26

 

TROUVAILLE

 

Je n'ai jamais cru ce que l'on me disait, ou racontait, déjà lorsque j'étais enfant, aussi je ne saurais vous en vouloir si vous n'apportiez aucun crédit à mon histoire, tout en insistant sur le fait que cela ne saurait avoir la moins importance pour moi ainsi que vous le comprendrez si vous voulez bien lire ce texte jusqu'à sa conclusion.

À dire la vérité moi-même, encore à cet instant, j'ai quelques difficultés à le croire, mais vous jugerez par vous-même.

Cela remonte à une époque où j'étais cow-boy, travaillant durement pour gagner peu, mais ma jeunesse supportait cette existence, ces moments où l'on s'applique à survivre, où l'instant se suffit à lui-même, l'ouest américain alors restait à conquérir, à civiliser pourrais-je dire selon la vision de l'époque. Les hommes, les animaux, les éléments étaient brutaux et nseuls survivaient ceux qui pouvaient s'adapter à une nature perfide jouant avec ses créations, ses créatures jusqu'à les détruire comme un enfant balaie son château de cartes pour en construire un autre, éternel insatisfait n'ayant de plaisir que dans la construction l’œuvre achevée n'ayant ni sens ni intérêt.

Avions-nous tant évolués depuis la maîtrise du feu, ce premier pas sur la conquête de notre environnement ? D'abord dominer la Terre avant de nous tourner vers le ciel, mais je m'égare, les mots m'emportent, m'éloignent de ce que je veux, de ce que je dois relater.

Nous avions voyagé, mes compagnons de labeur, et moi, vers le sud du Texas, atteint l'océan, laissés nos chevaux pour avancer vers la plage. La nuit approchait, le soleil s'enfonçait derrière l'horizon, nous marchions quand je heurtais du pied quelque chose. Un caillou pensais-je en me baissant par réflexe pour regarder. J'aperçus un éclat brillant reflet du soleil sur une surface lisse. Je me baissais alors que mes camarades avançaient sans se soucier de moi. Je sortais du sable humide un objet, long, cylindrique, métallique. Je ne dis rien çà mes amis et le glissais dans ma poche discrètement. Nous nous arrêtâmes plus loin, établirent notre campement, mangeant rapidement avant de nous coucher. Après une journée fatigante dormir ne posais jamais de problème. Sauf pour moi, je sentais l'objet dans ma poche comme s'il diffusait une douche chaleur.

Sûr que mes camarades dormaient je me levais,m'éloignais, il fallait que j'en sache plus. La faible lumière de la lune me permit de découvrir une espèce de capsule, une boite oblongue que je parvins à ouvrir pour découvrir une feuille roulée que je pris, dépliais, sans parvenir à lire quoique ce fut. Je sais maintenant qu'il n'y avait rien. Cette nuit-là. Déçu je rentais et rejoignis les autres dans le sommeil. Je rêvais, alors que cela m'arrivait rarement. Je me vis debout sur la plage dans un décor où rouge et noir se mêlaient jusqu'à m'aspirer. Je me réveillais brusquement avant même que le jour en ait fait autant, le cœur battant sans que j'en comprenne la raison, debout je tentais de réveiller mes compagnons qui ne bougèrent pas, j'allais les bousculer, les traiter de flemmards quand, m'approchant, je découvris qu'ils étaient morts, la gorge tranchée, tous.

Étant le seul survivant et des images de mon ''rêve'' revenant, je compris vite ce qui était arrivé et mon évidente culpabilité.

Je traînais les corps vers l'eau, les abandonnais et partis alors qu'il me semblait entendre des créatures sortir de l'eau. J'attendis quelques minutes et quand je me retournais découvrir que les cadavres avaient disparus. J'héritais de leurs affaires, de leurs chevaux dont je tirais un bon prix.

La nuit suivante je découvris les premiers mots sur le feuillet,rédigés dans une langue inconnue mais qui me dit quelque chose.

Depuis bien des années ont passé, des décennies, presque deux siècles. Je sais maintenant ce que dit le texte dans la capsule, dans quelle langue il est rédigé. Comment je survécus, vous l'avez compris et si je peux rédiger ce qui ressemble à une confession c'est que l'heure du départ est arrivée. Je suis revenu à l'endroit de ma découverte pour la remettre à l'endroit même où je l'avais faite, comme d'autres le firent avant moi, comme d'autres le feront dans l'avenir avant de m'avancer dans l'océan, laissant un linceul liquide me recouvrir. J'ai beaucoup changé physiquement, et mon apparence est bien différente, repoussante sinon inquiétante, pour certains, sauf ce jeune homme rencontré à Providence et dont je suppose que depuis cet instant il s'inquiète de ce qui peut se trouver dans les abysses et, plus encore, ce qui pourrait en remonter.

L'océan sera ma nouvelle demeure.

 

Si cela vous intéresse allez donc faire un tour, le soir venu, sur la plage la plus proche.

 

 

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21 octobre 2020 3 21 /10 /octobre /2020 08:00

Il paraît... on m'a dit, mais j'hésite à vous en faire part, les mots ont un sens pour qui les prononce, un autre pour qui les entend. La couleur des paroles variant suivant l'acuité visuelle, ou intellectuelle, de qui les perçoit. Un commentaire murmuré dans une oreille attentive peut y croître, y embellir parfois, y pourrir le plus souvent suivant si le locuteur est espiègle ou non. Il paraît que le chef est un... mais la hiérarchie peut m'entendre, se méprendre, je devrais me défendre et risquerais de finir en sacrifice propitiatoire, en symbole de l'autorité s'affirmant détentrice de ce qu'il faut, de ce qui convient, du véritable sens des mots, strict et hors des interprétations personnelles riches en confusion.
 

Il paraît que je fais courir des rumeurs, que je rapporte des médisances, colporte des ragots, dissimulé derrière un pseudo, hantant les réseaux soucieux, insinuant que je pourrais dire, que je devrais, mais la peur met sa main sur ma bouche, retient ma main, modère mes explications pour rester sur les rails du consensus mou, ceux qui mènent à ce monde parfait que chacun prétend souhaiter, peignant sur ses sombres pensées un sourire hypocrite et social.

 

Mais je ne vous ai rien dit, spéculateur mutique je prie mais ne romps pas.

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18 octobre 2020 7 18 /10 /octobre /2020 09:48

Alors, c'est déjà la fin ?

Je n'ai pas souvenance du premier cri que je poussai alors que j'ouvrais les yeux sur un monde que je n'avais pas choisi.

Bien plus tard j'appris que ma mère était morte en m'imposant le jour.

Je crus longtemps que c'était de m'avoir vu qui lui avait causé le choc fatal, je peux penser que ce fut surtout à cause de l'hémorragie.

À l'époque les moyens d'assistance rapide n'existaient pas en pleine campagne.

Humain ou bête mieux valait éviter les problèmes de santé.

Mon père n'eut jamais l'idée de se manifester, sût-il seulement que j'étais né, peut être des suites d'une soirée trop alcoolisée et d'une rencontre lors d'un petit bal perdu.

Balloté de famille en famille, je gardai toute ma vie ce besoin d'être ailleurs alors que l'endroit qui m'accueillait semblait supportable,, le confort n'était pas pou moi qui étais con mais faible.

Je parcourus le monde sans savoir où j'allais, à pieds, à cheval, en voiture ou bateau.

Parfois je levais la tête vers le ciel, me disant que là-haut peut-être se trouverait le monde qui me recevrait.

J'avais tout, je le sais maintenant.

L'évidence me crevait les yeux, j'ai atteint le bout du monde, la Corée, péninsule comme le doigt du destin m'indiquant la suite de la route.

Allongé dans la mer, la lame du rasoir recouverte par l'eau.

Né dans le sang il semble normal qu'il accompagne mon dernier soupir, celui-ci sera de soulagement alors que la marée me charriera.

Je pourrais dire, atteignant l'autre rive, que ce fut la nuit sur le pays du matin calme.

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17 octobre 2020 6 17 /10 /octobre /2020 08:00

J'ouvre la porte et je regarde autour de moi. Du perron légèrement surélevé la rue est visible de chaque côté, si longue qu'elle semble venir de toujours pour continuer jusqu'à jamais.

Moi, originaire de Carcassonne, dans l'Aude, je n'avais pas l'habitude de ces espaces immenses, de ces distances improbables, les remparts de ma ville me ressemblaient en rien à la grande muraille de Chine.

Un long moment je restai debout, bouche mi-ouverte tel un congre dubitatif cherchant dans sa mémoire une certitude dont ne subsistait que l'ombre déjà oxydée par l'incompréhension ; battant le rappel de mes souvenirs je ne vis revenir que des séquences de vieilles scènes muettes de Charlot alors que Chaplin mon film préféré reste monsieur Verdoux, charmante évocation de Henri Désiré Landru.

Je fis un pas, butai sur la gamelle pleine de canigou de mon chien. Je savais en avoir eu un mais j'aurais juré qu'il était décédé depuis longtemps. Une réminiscence peut-elle être si forte qu'elle s'incarne dans la réalité ? Encore que, celle-ci me laissât une sensation de fausseté troublante comme si j'étais en train de rêver, voir de rêver que je rêvai, et ainsi de suite... Mirages gigognes sans plus de finalité que cette avenue immense et vide semblant un fleuve asséché par l'oubli et la solitude.

Qui étais-je ? Quel était mon nom ? Cette maison était-elle la mienne ? Je craignais d'y retourner, de savoir, de découvrir un puits obscur sur lequel je me pencherai dans l'attente d'une réponse introuvable.

Si, pourtant, je me souviens, j'étais chimiste, blouse blanche, couloirs blancs, salles blanches aux odeurs inquiétantes, éprouvettes pleines de substances bizarres, menaces en cages de verre qu'il me fallait dompter, dresser, pour en faire les serviteurs zélés d'intérêts auxquels je ne comprenais rien.

Alors que je descendais les marches jusqu'au gazon des précisions me revinrent et je ne fus pas étonné que l'herbe sous mes pieds tombât en cendres à mesure que j'avançai : Avant de quitter mon labo j'avais réunis ma famille de monstres en une seule arène, les laissant s'affronter, se mélanger, se fondre jusqu'à ce que le plus fort, ayant ingéré les autres, survive et se sublimant, sorte du piège et me rejoigne afin qu'ensemble nous retournions au bar de mes jeunes années : À l'infini du temps qui passe !

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11 octobre 2020 7 11 /10 /octobre /2020 09:45

C'était si... loin, si moi ! Un temps de nuit gravement à la santé, entre bouteille et.... ce que j'ai oublié, gommé, avalé, absorbé. Un pur bonheur, insupportable du moment présent, d'un temps que je voulais arrêter, une pensée figée dans un écho infini, l'ombre du présent qui déjà se délitant, se transformait en regrets d'une belle beauté, disparue sitôt née, embellie encore, transformée et retransformée.

C'était si bien que je trouvais du courage pour la bagarre contre la peur du jour prochain, de devoir voir à nouveau, attendre en corps et à cri une nouvelle promesse du futur qui me guettait comme l’araignée observe l'insecte sachant qu'il ne lui échapperait pas.

Ai-je dormi, ou rêve que je dormais ? L'aube est quand même venue d'une clarté aveuglante qui ne me fit pas baisser les yeux un défi que je ne voulais pas perdre, non, surtout pas moi.

C'est éveillé que je supporte les cauchemars, ceux qui me montre où sont les hommes libres, cet endroit où je ne veux jamais aller.

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11 octobre 2020 7 11 /10 /octobre /2020 08:15

''Je t'attendais'' lance-t-il d'une voix calme à l'homme qui s'approche lentement, routine pour que son client ait le temps de se faire à son approche. Le bruit de ses pas dans le couloir bétonné ressemblait au destin se grattant la gorge. Il se leva, dans le miroir scellé au mur il s'observa rapidement, remit en place le col de sa chemise, blanche, sa préférée, autant se faire plaisir.

''C'est l'heure'' dit-il lentement, conscient d'énoncer une lapalissade, s'il était là ce n'était pas pour une visite de courtoisie.

''Vous passez devant. Vous connaissez le chemin mieux que moi''.

Sitôt dit, sitôt fait. Les deux hommes se succédèrent, marchant vers la petite cour intérieure du pénitencier. D'autres personnes étaient là, des officiels, la famille. Il s'attendait à des regards tristes, des mains tripotant des mouchoirs ou chapelets. Il n'en était rien. Les visages souriaient malgré l'ombre de l'échafaud que le soleil, surpassant le mur, tendait vers lui comme une invitation.

Son avocat s'approcha, lui aussi arborait un air réjoui.

''J'ai une bonne nouvelle, annonça-t-il à son client, votre demande de grâce a été acceptée par le président''.

Les mots résonnèrent dans l'esprit de l'ex condamné, son cœur s'accéléra sous l'effet de l'émotion. Trop, beaucoup trop, pour que le muscle usé par une maladie sournoise le supporte. Il s’arrêta net.
 

Le néo gracié eut le temps de murmurer en tombant sur le sol ''C'est vraiment trop con !'' Il aurait voulu trouver mieux comme dernières paroles.

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10 octobre 2020 6 10 /10 /octobre /2020 08:00

Dans un quartier de France, un beau matin, en cette heure étrange entre la fin de la nuit et la venue du jour, un homme erre, frais et dispo, allant sans savoir où, cherchant peut-être un fromager qui lui fournirait la source de calcium dont il a besoin. S'est-il rendu compte qu'il était suivi, peut-être, mais quand les hommes l'abordent l'évidence s'impose.

- Tu vas où toi, dit le premier, t'as vu ton look avec ton tee-shirt de Fifi brin d'acier, on te remarque comme un fanal dans la nuit.

- T'as plus douze ans, ajouta son collègue, différant du premier par une haleine qui aurait fait tousser un fennec.

L'homme ne répondit pas mais sourit intérieurement d'une remarque qui dans un autre contexte eut été poétique.

La tension montait au rythme de l'alcoolémie des 2 agresseurs, sans doute auraient-ils montré plus d'agressivité si leur courage avait été proportionné au degré des bières qu'ils ingurgitaient. Mais non, 2 contre 1 était insuffisant et ils se détournent pour rajouter de la rancoeur au mal avant que le sommeil trop complaisant ne gomme ces instants.

Une vitrine éclairée attira notre promeneur, il entra dans l'échoppe.

- Je vous sers quelque chose ? demande la femme du boulanger, mon mari est dans le pétrin.

L'homme sourit, une chatte vint se frotter à ses jambes.

- Bonjour Pomponette, dit-il !

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3 octobre 2020 6 03 /10 /octobre /2020 08:00

Un crépitement confus, l'épaisseur de l'huis moud le son de l'imprimante reliée à l'ordinateur en une mélopée monochromatique semblable à l'aveu chuchoté d'une intimité redoutant d'être entendue, pire, de s'entendre, elle, de se comprendre. Qui dit se trahit, en quête d'un pardon impossible puisque péché il n'y a pas, seulement une ou plusieurs faute(s), erreur de l'être commises sans savoir, sans vouloir, sans pouvoir.

L'oreille se colle au bois, le bas son, audible, est incompréhensible, seule la curiosité de l'auditeur, sa culpabilité en quête de rédemption le mute en une confession enfin autorisée par l'impression que nul ne l'ouïe dire ce qu'il cache au tréfonds d'une conscience ne sachant s'exprimer que par gestes, les mots faisant si mal que le mal devient soulagement.

Nul code de la déroute à violer, laid(e)ucation fit taire mythes et prières, musela confiance et attente, enfance et futur. Le jardin se crée au fur et à mesure, y croissent les fleurs inodores des convenances.

Les cartouches de l'imprimante sont à blanc, le bac, sans papiers, a été reconduit à la frontière de la confiance depuis longtemps, de visa pour le réel il n'obtint que celui de sa carte bleu, bleu fiel, encombré d'oiseux le volant dans tous les sens, le prix à payer, à acquitter, sa condamnation est à perpette, son dossier est incomplet, tant mieux.

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27 septembre 2020 7 27 /09 /septembre /2020 09:19

Les coups résonnent dans la forge, l'ambition étant le moteur de la réussite. M. Héphaïstos s'acharnait à une création dont il ne parvenait pas à saisir l'utilité, une commande de Dédale, spécialiste en architecture. La forme était bizarre, la représentation de deux principes : ''un couple'', avait dit le savant. Le terme avait laissé songeur l'artisan qui, pensif, observait les flammes dansant devant lui alors que la chaleur envahissait sa forge. ''Vous avez le temps'' avait ajouté son client. Mais qu'en faire ? S'était dit Hépha. Le jet rotatif caressait son œuvre alors que ses mains pétrissaient le métal donnant 3 dimensions à la description reçue. Les formes enfin plurent au maître des lieux, il tira sur la chaîne pour les plonger dans un bain froid, la tension l'avertit quand il fut temps de les en arracher. Une rapide inspection le rassura.

- Voilà vos bonhommes.

Dédale les observa, sourit : ''C'est une commande de Zeus, je crois qu'il s'ennuie''.

- Ce sont ses nouveaux jouets ?

- Exactement. Il va les animer, les placer sur une scène où il pourra les observer dans des rôles qu'ils joueront sans le savoir.

- C'est digne de lui et quand il en aura marre il les détruira, en fera une boule de fer qu'il jettera dans le néant.

- Non, non. Cette fois il va les laisser se détruire eux-même. C'est un pervers. Son plaisir est le principe seul et unique qui l'anime. Il va les transformer, d’inerte ils deviendront de chairs, vides ils gagneront un esprit, une âme peut-être, sans peur ils connaîtront l'angoisse du lendemain.

- Sans comprendre d'où ils viennent ?

- Ils imagineront, peindront sur le vide pour ne pas le voir...

Ils se turent, se regardèrent avec dans les yeux la même lueur inquiète, et si eux aussi...

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26 septembre 2020 6 26 /09 /septembre /2020 08:00

La gamme mourut dans la gueule ouverte du présent. Bulles d'air, les mots éclatèrent sans personne pour en profiter, nul vamprissario n'était là pour les récolter et les transmettre.

L'archet courait sur les tendons à vif, écorché le corps du roadie était la harpe attendant le concertiste capable d'en arracher l'anacrouse marquant l'éveil de cette conscience imprécise cherchant l'air pour pousser son premier cri, alors que, dit-on, seul le dernier a de la valeur.

Le Nostromo tanguait tel l'ivre violon d'un paganini cosmique, de ses coursives, montant de l'ombre de la peur, des fa dièses inondaient le sol, linceul mouvant de corpuscules quantiques affamés.

Nulle onde, marte no ou marte yes, ne ride les surfaces de l'absence interdit, nulle dissonance ne s'ouïe dans l'éther glacé des galaxies égoïstes que seuls arpentent les esprits dénués du besoin de respirer, sans plisser l'appeau, pierre de Rosette scotchant les curieux sur le piège.

 

N'espérez pas, n'implorez pas, ne fuyez pas; votre agonie n'aura pas d'écho ! Dans l'espace nul ne vous entendra hurler !

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Bienvenue sur ce blog ! Vous y découvrirez mes goûts, et dégoûts parfois, dans un désordre qui me ressemble ; y partagerez mon état d'esprit au fil de son évolution, parfois noir, parfois seulement gris (c'est le moins pire que je puisse faire !) et si vous revenez c'est que vous avez trouvé ici quelque chose qui vous convenait et désirez en explorant mon domaine faire mieux connaissance avec les facettes les moins souriantes de votre personnalité.

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