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12 septembre 2019 4 12 /09 /septembre /2019 08:00

SSS

VERNES – CORIA – éditions du LOMBARD – 1982 

Londres, Bob Morane et Bill Ballantine cherchent un restaurant quand ils entendent des cris de femme. Ils se précipitent mais n'ont pas à intervenir, la jeune femme étant visiblement experte en arts martiaux. Ils ne tardent pas à reconnaître une amie à eux : Sophia Paramount. Justement elle connais un petit resto chinois dans le coin. C'est l'occasion pour elle de leur montrer des photos qui paraissent montrer une soucoupe volante. Sophia affirme à ses amis que ces clichés ne sont pas truqués, elle en est l'auteur.

Ainsi leur raconte-t-elle comment en reportage aux Hébrides pour photographier des oiseaux de mer, un soir elle aperçu un étrange appareil en vol. l'ayant vu atterrir et curieuse elle s'approcha pour apercevoir une caverne dans laquelle elle s'engagea. Elle pu s'approcher de l'engin et même y pénétrer pour y faire les photos que ses amis découvrent.

Elle réussit à échapper aux pilotes et à rentrer. À Lewis d'abord, à Londres ensuite. Croyant être passée inaperçue elle reçut d'abord une lettre puis un coup de téléphone la mettant en garde contre la publication de ses photos. Le dernier lui promettant une forte somme en échange des négatifs.

Le 85 Lima Street n'est pas si loin, Morane propose de s'y rendre pour se faire une idée. Un immeuble abandonné dans lequel ils s'aventurent avant de se retrouver pris au piège alors que le bâtiment commence à brûler. Imaginatifs ils trouvèrent rapidement le moyen d'échapper aux flammes en passant par les toits où ils doivent affronter un tireur. Heureusement Bob n'a rien perdu de sa précision au lancer de tuiles.

Le lendemain Morane rencontre Sir Archibald, commissioner du Scotland Yard qui lui parle des SSS. Service Secret Soucoupe, des services implantés dans de nombreux pays qui enquêtent depuis longtemps sur les mystérieux appareils. Sans doute est-ce l'un d'eux qui est derrière l'agression dont fut victime Sophia et ses amis. Il conseille de vendre les photos, c'est moins dangereux. À son retour Bob constate l'absence de ses partenaires et découvre un appartement en désordre. Pas de doute c'est un kidnapping. Il ne tarde pas à recevoir un appel, la rançon ce sera les clichés.

Morane refuse de mêler la police à cette affaire, il préfère sans occuper personnellement. Il sait d'où l'appel fut émis, un point de départ qui pourrait être suffisant.

Et le sera, il délivre vite ses amis et lorsque le téléphone sonne il se fait passer pour un gangster histoire de remonter la piste. Laquelle retourne aux Hébrides d'où elle partit.

Nos aventuriers n'ont jamais refusé un petit voyage, encore moins un grand, raison de plus si l'objectif est une soucoupe volante ! Ils retrouvent la grotte, s'y aventurent, et se font surprendre par les membres du SSS qui ont bien l'intention de s'emparer de la soucoupe.

Justement elle arrive... Morane et ses amis en profitent pour s'échapper, une fois de plus.

La soucoupe se pose dans la caverne alors que l'entrée qui avait été minée s'effondre pour l'emprisonner. Elle s'ouvre, des hommes en descendent et s'approchent. Le premier sort une arme, appuie sur la détente...

D'où vient ce vaisseau, Morane a-t-il raison de penser que...

 

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6 septembre 2019 5 06 /09 /septembre /2019 08:00

VERNES – CORIA – éditions du LOMBARD – 1986 

En ce 12 mars, à Kunizh (Alaska), un navire aborde d'où débarquent une cinquante d'homme qui envahissent le village en tuant, détruisant, incendiant, tout sur leur passage malgré les résistances qu'ils rencontrèrent. Quand la police arriva sur place ils étaient déjà repartis à bord de leur bateau en abandonnant qu'un seul des leurs et un drapeau flottant sur le port. Le premier avait un masque de démon imprimé au fer rouge sur la poitrine, le même motif qui se trouvait sur le drapeau.

Une semaine plus tard Bob Morane et Bill Ballantine sortent d'un restaurant et se dirigent vers l'appartement londonien du second. À leur arrivée l'électricité ne fonctionne plus et il semble qu'une fenêtre soit restée ouverte, ce qui étonne l'écossais. Sur leur garde, question d'habitude, ils ne sont pas surpris par les tueurs qui les attaque et les mettent rapidement en déroute. Celui qui réussit à s’enfuir se tue en tombant, l'autre, fait prisonnier par nos amis reste muet mais sur lui ils reconnaissant l'image du démon, la marque du Shin Tan, celle de l'Ombre Jaune.

Il ne leur reste qu'à avertir leur ami, Archibald Baywatter, commissioner de Scotland Yard. S'ils pensaient converser tranquillement il n'en sera rien et la maison du policier va être attaquée à son tour. À trois ils résistent comme ils peuvent mais leurs ennemis sont trop nombreux. Dernière chance, s'enfermer dans le cagibi du grenier. Aucun secours n'arrivant Morane se décide à sortir pour appeler d'une cabine. Il parvient à joindre la police, l'aide ne va plus tarder. Dommage qu'il fasse une mauvaise rencontre.

Quand la police arrive Morane a disparu. Il se réveille aux mains de son pire ennemi qui lui demande alors de collaborer avec lui. Pas question répond Bob qui se jette sur lui mais n’assomme qu'un robot qui se moque de ses efforts inutiles avant de s'échapper pour se retrouver dans un dédale de miroirs.

Bill se morfond près du téléphone, Sir Archibald ne lui donne pas de bonne nouvelle mais heureusement la nièce de M. Ming l'appelle pour le renseigner. Bob, homme de ressources s'il en est est parvenu à trouver seul la sortie, avec l'aide d'un bus qu'il laisse en mauvais état. C'est encore avec l'aide de la jeune femme que Morane, rejoint par Ballantine, parvient à s'échapper. Elle leur donne même le moyen de continuer leur enquête pour mettre fin aux terribles agissements de son oncle.

Avec l'aide de Lingli, une ami de Tan ils approchent leur cible.

Parviendront-ils à mettre fin aux crimes des guerriers de l'Ombre Jaune venus de l'Opération du Merveilleux Mammouth ?

À votre avis ?

 

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5 septembre 2019 4 05 /09 /septembre /2019 16:34

コップクラフトShin Itagaki – Millepensee

2019 – d'après l'oeuvre de Shōji Gatō illustrée par Range Murata

Un chant résonne dans la rue, c'est l'heure de la transaction, la vente d'une fée, dans son bocal, 50 000 dollars, une affaire !

De quoi créer un remède à haut taux de pureté. L'échange a lieu, mais il faut passer aux choses sérieuses, les acheteurs, Rick et Kei, sont des policiers de San Teresa et arrêtent les trafiquants pour rapt et trafic d'être humains, ça va leur coûter cher.

Kei lit leurs droits, comme d'habitudes. Soudain un des criminels pique une crise de démence, se libère de ses menottes et se précipite sur Rick. Kei lui tire dessus sans que cela altère la violence de l'agression.

Rick est mort, la fée a disparu.

Il y a 15 ans un portail dimensionnel apparut au-dessus du Pacifique ouvrant sur un monde ou vivent fées et créatures magiques, San Teresa, sur l'île de Caliaena avec ses deux millions d'habitants.

Une ville dont rêve la majorité des humains qui ne voient pas que dans l'ombre de nombreux crimes se produisent, drogue, prostitution, trafic d'armes.

Le commandant Roth vient se rendre compte, si un homme a pu s'échapper avec 3 balles de 9 mm dans le corps c'est que c'était un alien. Raison de plus pour enquêter, Kei Matoba est d'accord, même si c'est à lui d'annoncer la nouvelle à la femme de son partenaire.

Il va devoir changer de partenaire, et en avoir un qui parle la langue de Caliaena, il va lui falloir s'y rendre.

Au niveau du portail une jeune fille monte à bord, la nouvelle partenaire de Kei, Milvoa Rata Imsedalia Ie Teberena Devol, Exedilika, Chevaleresse de Milvoa, et elle prend de haut Kei Matoba qui se sent petit, elle le voit bien comme tel.

Elle est là pour retrouver la fée, Fiel Kueze Baderi. Kei n'est pas satisfait de se transformer, croit-il, en baby sitter, mais les ordres sont les ordres.

Le deuxième criminel lui n'a pas pu fuir, il parle d'un gang mexicain au volant d'une ridgeline auquel ils auraient volé la fée. Kei et Exedilika remontent la piste jusqu'à une maison où les choses vont être plus agitées que prévu et la jeune alien plus efficace qu'attendu.

Il va être question de revenants, de morts avant de mourir, de poussière de fées, bref des choses donnant envie d'en savoir davantage. Exedilika est une étrangère et les mœurs humains lui sont étranges, et Kei ressent la même chose. Face à l'autre on voit d'abord ce qui nous sépare avant de découvrir ce qui nous rapproche. D'autant que le policier devra héberger la jeune chevaleresse, avec son chat, bien qu'il y soit allergique. Mais on ne contrôle par ses affections n'est-ce-pas ?

Les fées servent à la créations de bombes féériques, qui servent à tuer en transformant les victimes en zombies aisément manipulables. Une arme terriblement efficace, plus de poussière donne un rayon d'action plus grand. C'est ce principe simple que Kei et Exedilika vont tenter de contrecarrer tout en apprenant à se connaître.

C'est le principe, déjà vu, du couple d'enquêteurs très différents qui partant du mauvais pied finissant par s'entendre et s'apprécier. Avec ici une partenaire riche de capacités inattendues et un monde dont la magnificence est une vitrine attirante alors que l'arrière-boutique l'est encore plus, mais pas pour les mêmes personnes.

 

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26 août 2019 1 26 /08 /août /2019 18:00

Karyn Usher, Lisa Zwerling, Stephen Garrett – 2019 – Starz – d'après le roman de Daniel O'Malley

Londres. La pluie sort une jeune femme de son évanouissement et lui permet de découvrir les corps autour d'elle. Logique qu'elle prenne la fuite en quête

d'un abri. Ensuite seulement elle se rend compte qu'elle tenait un papier dans une main, c'est une lettre qu'elle pourrait avoir écrite, sans en garder de souvenir, mais aussi un avertissement, elle doit trouver un endroit sûr où elle sera seule, et surtout elle doit échapper aux caméras. Le Hume hôtel lui

paraît idéal. Pas reluisant mais ou elle se fond dans la masse. Les glaçons sur le lit vont lui faire du bien. Elle poursuit sa lecture, elle sait qu'elle va être attaquée, survivre, et perdre la mémoire. Elle est en possession de deux clés, une bleue qui lui donnerait les moyens de changer d'identité, et une rouge pour revenir à sa vie antérieure. Elle apprend par la même occasion son vrai nom : Myfanwy Alice Thomas.

Les corps attirent l'attention de la police qui reste sans explication.

Le lendemain Myfanwy achète des fringues pour changer d'apparences, passe près du lieu de son ''réveil'' mais sans plus de souvenir.

Monica Reed vient tout exprès des. États-Unis pour enquêter sur les morts, elle veut bien collaborer, apporter des éléments mais aussi suivre l'enquête. Conrad, représentant la police britannique l'accueille et veut bien lui confier le rôle d'officier de liaison.

Myfanwy se présente à la banque pour ouvrir un coffre mais n'a pas le temps de choisir, un violent coup l’assomme et elle se réveille dans la salle des coffres, seule contre deux mais son pouvoir ne lui demande pas son avis et élimine ses agresseurs. En plus elle est au bon endroit.

Elle a le temps de sortir pour découvrir ce qu'elle a récupérer. Entre autre une carte d'accès à un appartement de standing bien loin de l'hôtel Hume. Elle découvre, entre autre, une boite contenant des lames de rasoirs et de quoi faire des pansements, justement elle a des marques de coupures sur les cuisses.

Deux nouveaux corps sont découverts dans une banque, même mode opératoire étrange. Elle a accès ensuite à une pièce secrète alors qu'elle

peut suivre son double qui la renseigne sur qui elle est et pour qui elle travaille, une agence gouvernementale, un service recrutant des personnes ayant certaines capacités, la Checquy Elle découvre ses collègues, chacun a une compétence spéciale et le surnom d'une pièce d'échec.

Justement sa boss se présente à la porte... elle lui explique où elle est revenue à elle mais qu'elle a oublié beaucoup de choses. Elle doit retourner au travail pour ne pas attirer l'attention. C'est peu de dire que Myfanwy est désorientée.

Elle espère trouver des réponses dans son ordinateur. Visiblement elle savait qu'elle allait être attaquée et que sa mémoire serait effacée. Puisqu'elle regarde la vidéo qu'elle s'est adressée c'est qu'il est trop tard !

Miss Reed est en colère, elle connaissait ''bien'' Marcus Kepler, une victime, elle en fait une affaire personnelle.

Finalement Myfanwy préfère retrouver son poste, elle sera bien placée pour en savoir plus et son absence se ferait remarquer. Encore faudrait-il qu'elle sache utiliser ses pouvoirs et retrouver ses souvenirs. Elle va devoir enquêter sur le terrain, évoluer.

Elle n'est sûre que d'une chose, la personne qui l'a trahie fait partie de son équipe, par conséquent elle ne peut faire confiance à personne. L'étrange est que ses pouvoirs étaient faibles avant, elle passait son temps devant son écran, en regard des dégâts qu'elle a causés récemment. Il semblerait que son pouvoir soit de contracter les muscles des personnes l'entourant suffisamment pour qu'ils se détruisent de l'intérieur. Quand aux tests que sa chef lui fait passer ils ne donnent rien, sa mémoire peut revenir en quelques heures ou quelques semaines.

De temps en temps des flashs reviennent, pas assez pour l'aider alors que Mlle Reed s'efforce d'en savoir plus sans rien dire aux membres de la Checquy.

Que s'est-il vraiment passé, qui est réellement Myfanwy ? Que découvrit-elle sans pouvoir empêcher ce qui lui arriva ? Qui voulut la tuer et pourquoi ? Les personnes ayants ses capacités sont rares et beaucoup sont réduites en esclavage, vendues aux plus offrants désireux de profiter de leurs capacités. Les autres sont employées par des agences gouvernementales, est-ce mieux ?

Et pourquoi tous les morts ne le restent-ils pas ?

 

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23 août 2019 5 23 /08 /août /2019 08:00

Anthologie établie par Stéphane Bourgoin – Éditions Clancier-Guénaud – 1983 – traduction de François

Truchaud, Gérard de Chergé, Jean-Paul Gratias

En Juillet 1934 Robert Bloch vendit sa première nouvelle au magazine Weird Tales. À 17 ans, après avoir terminé ses études secondaire et alors que la Grande Crise minait le pays, c'était une belle réussite. Le secret de la tombe n'était pourtant pas un chef d’œuvre mais l'éditeur, Farnsworth Wright, avait du flair et devinait sans doute un talent qui ne demandait qu'à

éclore.

Ainsi encouragé le jeune Robert écrivit une nouvelle histoire, The Feast in the Abbey, elle aussi fut acceptée. La chance restait là et le destin de Bloch prit une direction nouvelle, et intéressante.

Celui-ci fut malgré tout ironique puisque cette deuxième histoire fut la première à paraître en novembre 1934 dans un numéro daté de janvier de l'année suivante.

L'auteur reconnaît que The Feast était meilleure. Suivirent le Secret de Sebek, L'expérience de James Allington, Le démon noir, La grimace de la goule, Le Dieu sans visage... autant de récits exploitant des thèmes éculés signes des tâtonnements d'un auteur cherchant son style et s'inspirant du Mythe de Cthulhu preuve de l'influence du maître de Providence.

Est-ce pour se débarrasser d'une tutelle que Bloch décida de rédiger un texte dans lequel il assassinait M. Lovecraft, non sans lui en avoir préalablement demandé la permission. RB put donc rédiger Le visiteur venu des étoiles, en réponse HPL écrivit L'habitué des ténèbres où son jeune correspondant était tué dans des circonstances atroces. L'histoire ne s'arrête pas là, une nouvelle vient conclure le triptyque L'ombre du clocher.

Robert s'essaya aux nouvelles Égyptologiques ou Égyptillogiques et avoue qu'il lui fallut 10 ans avant d'écrire de façon convenable.

S'il est un point commun à toutes les nouvelles rassemblées ici c'est qu'elles sont liées au monde lovecraftien dont l'initiateur se plut longtemps à encourager et motiver un Bloch débutant et cherchant sa voie.

Bloch la découvrit mais jamais ne désavoua ce qu'il devait à Lovecraft bien qu'il eut peut-être existé sans lui. Les amateurs de Cthulhu aiment toujours à découvrir des à-côtés du Mythe fondateur, des agrégats venant le nourrir et l'approfondir.

Pour aller plus loin il est indispensable de lire Retour à Arkham. Si vous ne le faites pas méfiez-vous que Cthulhu ne vienne vous chercher.

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21 août 2019 3 21 /08 /août /2019 08:28

Henri Vernes – Coria - Éditions du LOMBARD – 1981

 

Paris, un soir. Bob Morane et Bill Ballantine se promènent quand ils sont bousculés. Un homme en profite pour faire une injection au premier avant de s'échapper en courant alors que Morane s'effondre sous les yeux de son ami. Fort opportunément une ambulance passait par là qui récupère les deux hommes en affirmant pouvoir conduire Bob à l'Hôtel-Dieu. Bill se rendra vite compte qu'il n'en est rien mais le gaz diffusé dans l'habitacle l'empêche de tenter quoi que ce soit.

Plus tard ils se réveillent dans leur chambre sans se sentir reposer pour autant. Alors qu'ils mangent Morane note que la date n'est pas la bonne. Elle indique le 7 alors qu'elle devrait montrer le 4. 3 jours dans les vapes c'est beaucoup ! Ils ont été drogués, enlevés, déplacés, l'accent du serveur indiquant qu'ils se trouvent au Brésil.

Heureusement l'arrivée de leur ami Albert Gains qui leur explique la raison de leur présence : les cônes ! Des espèces de vaisseaux spatiaux d'origine inconnue dont la proximité seule était toxique. Jusqu'à ce qu'un cône soit découvert dans la jungle brésilienne. Les approches échouèrent et la région autour du vaisseau se mit à baigner dans un brouillard doré mystérieux.

Gains leur explique que de tous les hommes envoyés, ceux qui revinrent étaient devenus fous. Morane et Ballantine semblant immunisés contre ce risque. Pour autant une ''répétition'' sous hypnose leur sera proposée pour juger de leurs réactions.

Le nom de l'opération est trouvé par Bill : Commando épouvante.

De retour à leur hôtel, et après avoir échappé à un attentat par des tueurs à la machette semblant déments, nos amis reçoivent un appel d'une certaine Jacinta Cavalcante qui prétend devoir se rendre, comme eux, dans la région du rio Araguaya.

Rien ne pouvant se passer tranquillement pour nos amis, ils se font enlever par un faux taxi et se retrouvent devant une ''vieille'' connaissance : Miss Ylang Ylang, chef du SMOG ! Laquelle leur demande s'ils n'ont pas pour but de leur visite le rio Araguaya. Pour les empêcher de s'y rendre Miss Y-Y décide de les enfermer dans une chambre en leur affirmant qu'ils ne pourront pas en sortir. Heureusement ils reçoivent un secours inattendu grâce à l'intervention de Jacinta Cavalcante. Plus tard celle-ci aura le temps de se présenter, elle est reporter au Noïte do Brasil, envoyée pour enquêter sur les événements de l'Araguaya.

Plus question d'attendre, décision est prise de partir dès la nuit suivante, non sans que Jacinta ne fasse tout pour se joindre à eux.

Le voyage est périlleux, les ennemis nombreux et prêt à tout, l'aide qu'ils devaient recevoir pour progresser a été réduite à néant par des tueurs qui ne peuvent qu'agir sous les ordres du cône. Le trio ne va pas se laisser arrêter par si peu, puisqu'ils disposent d'un avion autant l'utiliser pour se rapprocher de leur cible. Sitôt qu'ils sont en vue de celle-ci leur avion refuse de leur obéir et les reconduit à leur point de départ.

Ne leur reste que leurs pieds !

La nuit est pleine de cauchemars pour Bob qui se réveille dans une crevasse dont il met du temps à s'extraire avant de découvrir les cadavres de Jacinta et Bill, vidés de leur sang. Des crimes que Morane ne peut pas laisser impuni, il s'enfonce dans le brouillard doré, y retrouve une Ylang Ylang désorientée qui ne pense qu'à échapper aux vampires géants venant du cône.

Mais Bob n'est pas du genre à renoncer...

 

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20 août 2019 2 20 /08 /août /2019 08:00

S.T. Joshi – Éditions ActuSF – 2019

Sous la direction de Christophe Thill

Traduit par Thomas Bauduret, Erwan Devos, Florence Dolisi, Pierre-Paul Durastanti, Jacques Fuentealba, Hermine Hémon, Annaïg Houesnard, Maxime Le Daim, Arnaud Mousnier-Lompré & Alex Nikolavitch

Nul n'est censé ignorer, sous peine d'être offert en pâture au Grand Cthulhu, que Lovecraft figure au sommet de mon panthéon personnel, aussi est-ce avec plaisir que je fais, enfin, état de la sortie en mars de cette année de l'imposante biographie consacrée à cet auteur par S.T. Joshi. Celle-ci fut rédigée entre 1993 et 1995 mais était inédite en français. Et heureusement, à l'époque la version éditée était réduite et que, depuis, de nombreux documents sur HPL ont été découverts et pris en compte par l'auteur qui décida donc de publier la version intégrale de son ouvrage. L'ensemble fait près de 1400 pages. Il fallait ça pour présenter un auteur dont la valeur et l'œuvre sont reconnue, se dégageant du monde du fantastique, ou de la science-fiction, pour prendre sa place dans l'histoire de la littérature. Le cinéma aurait son importance pour cela mais l'univers lovecraftien est difficile à rendre sur grand écran alors que les illustrations de qualité sont nombreuses. Nul doute que ceci sera facilité lorsque paraîtra une nouvelle traduction des textes de Lovecraft. Dans les années 50 le respect du travail original était moins strict qu'il l'est de nos jours où le traducteur doit connaître l'auteur autant que son environnement, imprégné du premier, comprenant le second il peut livrer une traduction aussi proche que possible de ce que voulait le rédacteur original.

''À l'Américaine'' cette bio suit son sujet au plus près, donnant noms et dates, soulignant chaque détail et citant ses sources à chaque fois pour ne rien, ou presque, laisser dans l'ombre. L'avenir pourrait apporter d'autres précisions par la découverte de textes encore inconnus ou de correspondances ignorées. Impossible de ne pas regretter que Sonia Green, épouse de HPL pendant deux ans, ait jugé bon de livrer les missives de son (alors futur) époux aux flammes.

Joshi recherche les origines de Howard en éliminant les inventions, ou croyances sincères, que celui-ci avait sur ses ancêtres, cherchant dans le passé des aïeux nobles ou important, mais anglais, lui qui longtemps se rêvait fidèle serviteur de sa majesté, portant perruque poudrée et costume. Nous voyons Lovecraft enfant dans une grande maison qui était un univers pour lui et un cadre prompt à lui offrir ce qu'il demandait, ainsi put-il laisser libre cours à sa curiosité scientifique et à son imaginaire mais en gardant des distances qui furent difficiles à réduire avec les autres. Encore qu'il soit préférable d'éviter les fréquentations trop vulgaires !

Le biographe évoque le décès du père pour une ''paralysie générale'' d'origine syphilitique, le comportement distant de la mère qui put se laisser aller à le déclarer ''hideux'', ses ''dépressions'' qui lui interdirent une scolarité ''normale''. Le lien est logique entre la vie et l’œuvre, changer la première serait altérer la seconde. Se demander ce qui serait arriver si... est un jeu mental, distrayant mais vain.

Contrairement à l'image que Jacques Bergier voulu dessiner de HPL celui-ci n'avait rien d'un reclus et aimait voyager autant que rencontrer ses amis et les recevoir chez lui, du reste il est probable que la correspondance dont le français se vantait ne fut qu'une invention de sa part. Une de plus, mais la question n'est pas là.

Impossible de laisser de côté les opinions raciales, racistes souvent, et sociales, presque socialistes sur la fin, de Lovecraft. Les remettre dans leur contexte historique et familiale n'est qu'une explication, pas une excuse. Pour autant cela n'empêcha pas Howard d'épouser une femme de confession juive. Mariage improbable mais qui eut lieu néanmoins, Lovecraft n'avait jamais semblé intéressé par le sexe, il est probable que ses expériences furent rares. Ces activités ne représentaient rien de passionnant pour lui en regard de l'art, de la science ou de l'esthétique.

Inutile, d'en rapporter davantage ici, la vie du natif de Providence se lit comme un roman, c'est un plaisir de le suivre à travers le temps, de connaître ses découvertes et influences, de partager sa curiosité, d'apprécier, ou non, ses lectures mais aussi ses difficultés. Si son jeune âge fut aisé il n'en fut rien par la suite et il connut des moments de vraie pauvreté tant il lui était difficile de vendre ses textes et lui peu désireux de faire des efforts pour y parvenir, aussi bien pour suivre les goûts du moment que pour présenter son travail de la manière requise.

Tout commença le 20 août 1890 à 9 h du matin. Pour certains artistes l'immortalité, fut-elle relative, n'est pas qu'un vain mot. Que penserait-il de ce qu'il est devenu ? Je pense qu'il en apprécierait certains aspects mais que le monde lui déplairait, la quantité est plus valorisé que la qualité, l'avoir se substitue à l'être et la machine est en passe de devenir intelligente, elle ! Qui sait s'il n'aurait pas un regard ironique se disant que la fin est proche pour cette espèce médiocre, et si elle arrive en même temps que la mort de la Terre alors ce n'est pas grave en regard de l'immensité de l'Univers.

J'aurais à dire sur ma ''relation'' avec Howard, cette édition étant en deux partie j'aurais le temps d'y revenir en mars prochain. Sauf si Cthulhu me rappelle en Sa demeure avant.

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15 août 2019 4 15 /08 /août /2019 08:00

Neo – 1989 – traduction et présentation de Robert Benayoun – Introduction de Jacques Bergier. 

La procession qui s'annonce est celle des damnés, des exclus, des données que la science jugea bon d'exclure. Charles Fort décide de prendre la tête des renseignements blafards qu'il aura exhumé. Maudits livides, de flamme ou pourris.

Des cadavres, momies ou squelettes grinçants et trébuchants, des géants déambuleront, des théorèmes marcheront comme Euclide en côtoyant l'esprit de l'anarchie. Se glisseront de petites catins. Se mélangeront clowns et respectables, assassins, puanteurs et superstitions déchaînées, ombres et malices, caprices et amabilités. Le naïf, le pédant, le bizarre, le grotesque et le sincère, l'hypocrite, le profond et le puéril confronteront le coup de poignard, le rire et les mains jointes de la bienséance.

Les damnés sont les exclus, certes, mais aussi ceux qui excluront car l'existence est alternance d'enfers et de paradis comme le salut précède la perdition. Et inversement !

Il n'y a pas de différences positives affirme l'auteur, que toutes choses sont comme l’insecte et la souris au cœur de leur fromage. Insecte et souris, rien de plus dissemblables que ces deux êtres. Ils y restent avant de devenir des transmutations de fromages. Nous sommes tous des insectes et des souris et seulement différentes expression d'un grand fromage universel.

Sans différences positives il est impossible de définir quoi que ce soit comme positivement différent d'autre chose.

L'existence est un courant, une onde ou un passage de la négativité à la positivité et l'intermédiaire entre les deux.

La beauté est ce qui sembla complet. L'incomplet ou le mutilé est totalement laid. Une main est belle, sur un champ de bataille elle ne l'est plus.

La stabilité est l'indéplaçable, l'inaltérable, le sincère. Mais toutes les apparences ne sont que réaction à autre chose.

Indépendance et individualité sont ce auprès de quoi n'existe rien d'autre.

La Vérité est l'Universel. La Réalité est ce qui ne se confond pas en quelque chose d'autre.

Charles peut se présente comme un intermédiariste. Rien n'est réel, mais rien n'est irréel et les phénomènes sont des approximations d'une part ou de l'autre entre la réalité et l'irréalité.

Tout serait bien, tout serait formidable, dit non sans ironie CF, si les damnés voulaient le rester !

Ainsi Charles Fort présente-t-il, à sa manière, son œuvre, fruits de milliers d'heures passées à parcourir les publications de son temps pour recueillir cette somme de faits étranges, inexpliqués, paranormaux souvent : pluies de grenouilles, apparitions de crocodiles sur les côtes anglaises, chute lente de météorites ultra-légères, vestiges archéologiques lilliputiens, observations d'ovni, poltergeists stratosphériques, banquises aériennes... tout en proposant des explications originales et personnelles tout en affirmant qu'il est impossible de prouver quoi que ce soit.

À la sortie de son premier ses hypothèses parurent pertinentes pour certains, ineptes pour les autres. Peu à peu ses parutions attirent l'attention d'écrivains de science-fiction jusqu'à ce que son troisième livre paraisse en feuilleton dans la revue Astounding Stories. Dans ce recueil il invente le mot téléportation, comme un pouvoir oublié pouvant refaire surface.

Il aurait même influencé H. P. Lovecraft qui le cite dans deux de ses nouvelles. Le Mélanicus de Fort ressemblant au Cthulhu de HPL.

Aujourd'hui ses théories passent pour des provocations mais sa vision d'une science pouvant, devant, se remettre en cause continuellement, est la morale de son travail.

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10 août 2019 6 10 /08 /août /2019 07:52

Henri Vernes – Coria - Éditions du LOMBARD – 1979

Bob Morane conduit, Bill Ballantine grogne, rien d'inhabituel là-dedans, nos amis aiment à se retrouver dans des lieux inhospitaliers et la présence d'un hélicoptère qui ne cesse de les survoler ne fait rien pour apaiser le géant écossais mais la proximité d'une base de recherches spatiales est une explication plausible.

Enfin nos amis arrivent à Gold Sands, ville fantôme que Morane voulait visiter, et de nuit le décor est encore plus impressionnant. Alors qu'ils s'installent des appels à l'aide leur parviennent. Ils se précipitent et trouvent une jeune femme se défendant contre plusieurs chiens-loups que leur arrivée font décamper.

June Landon raconte être là pour explorer de vieilles galeries de mines. Sans savoir d'où ils venaient elle s'était retrouvée devant ces animaux qui la contraignirent à sortir et la menacèrent jusqu'à l'arrivée de B&B.

Impossible de reprendre l'exploration de nuit aussi le trio attend-t-il le lendemain pour se replonger sous la terre. Curieusement Julie semble pressée de ne rien trouver pour repartir. Au dehors ils tombent sur des policiers qui semblent connaître la jeune femme et lui font remarquer qu'elle cherche en vain l'héritage, en lingots, de son grand-père. La situation pourrait s'envenimer quand un homme que Bob et Bill connaissent bien intervient : Herbert Gains, représentant des services secrets avec lequel ils collaborèrent par le passé qui se porte garant pour eux auprès du shérif local. Si les autorités sont sur les dents c'est que des secrets ont été transmis à l'étranger sans qu'elles sachent comment.

En attendant Miss Landon peut expliquer la raison de sa présence et ce qu'elle cherchait réellement : L'or de son grand-père. Que son père travaille à la base lui permet de rester dans la région.

Ils acceptent de visiter la base mais la quitte aussitôt que possible. En repartant ils croisent un autre véhicule à l'intérieur duquel ils reconnaissent trois personnes dont la présence n'annoncent rien de bon, les Hénaurmes !

Pas question pour autant de prévenir Gains, il en profiterait pour les convaincre de l'aider.

Retrouvant leur véhicule ils remarquent des empreintes bizarres sur le sol, celles de 3 personnes lourdes et ayant la même pointure. Ils ont vite fait de trouver de la dynamite dans leur voiture. Un piège des triplés sans aucun doute. Pour en savoir plus ils font exploser leur automobile et laisse les trois hommes arriver pour les suivre.

Où essayer puisque ceux-ci disparaissent comme par enchantement dans le cimetière de la ville fantôme. Pour en savoir plus ils surveillent l'endroit.

Heureusement leur attente n'est pas longue et l'un des Hénaurmes se manifeste, c'est l'occasion de le suivre jusqu'à une planque où il fait une découverte surprenante alors que son adversaire parvient à s'échapper. Finalement c'est en suivant les chiens que Morane fera une découverte incroyable.

Malgré cela le trio finira capturé par les criminels et promis à un sort funeste. Attaché, la dynamite sur le point d'exploser...

 

 

 

 

 

 

 

Va-t-il s'en sortir ? 

 

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7 août 2019 3 07 /08 /août /2019 08:00

Anthologie établie par Stéphane BOURGOIN – Traduction de François TRUCHAUD et Jean-Paul GRATIAS

Éditions Clancier-Guénaud – 1986

Le succès de Weird Tales donna l'idée à d'autres éditeurs de lancer leur revue en utilisant les mêmes thèmes, du fantastique à la science fiction. Ainsi naquit Strange Stories dont l'existence fut brève, de 1939 au début 1941. Cette revue accueillit donc la bande d'auteurs que WT utilisait en imprimant des textes que celle-ci avait rejeté sans qu'ils fussent de moindre qualité pour autant. Sa courte vie terminée elle fut remplacée par Unknown qui devint Unknown Worlds. Robert Bloch eut donc pendant quelques années trois moyens de diffuser ses textes et sut les utiliser en voyant quelles différences éditoriales existaient entre eux.

Le premier texte Les 5 Cartes de la Mort, s'appuie sur les recherches du docteur Rhine et de la Duke University qui se penchaient sur la parapsychologie et la perception extra-sensorielle en utilisant des cartes pour étudier celle-ci. Jamais cet usage n'avait été utilisé littérairement, Bloch se devait de combler cette lacune. Dans ce récit le héros, Harry Clinton, est un étudiant banal ayant pour habitude de porter ses livres sous son bras gauche, ce qui en soi n'a rien de répréhensible. Il suivait les cours de Western Tech depuis deux ans quand le professeur Baim entama ses expériences. Clinton appartenait au groupe 4 de Psychologie, il participa donc aux premiers essais.

Le principe était simple, disposant de 25 cartes représentant cinq symboles différents l'opérateur en présente une, de dos, au sujet qui doit dire quel est le symbole que présente l'autre face de la carte. Clinton fut choisi pour participer à l'expérience et celle-ci lui procura une sensation étrange. Pour valider l'essai il importait de passer 7 fois le test, il fut donc demandé au jeune homme de recommencer six fois. Ce qu'il accepta. À la suite de quoi le professeur Baim demanda à lui parler et lui demanda de travailler avec lui, en effet ses réponses exactes étaient en moyenne de 23. Un score inhabituel !

Les recherches durèrent des mois et les études de Clinton s'en ressentirent, il essaya de deviner les résultats de loto sportif, en vain, de plus il ressentait de violents maux de têtes à la fin de chaque séance jusqu'à une crise d'amnésie qui dura trois jours.

Les 5 symboles l'obsédaient et d'autres images le poursuivaient, des souvenirs peut-être... les premiers recouvraient la réalité comme s'ils avaient le pouvoir de résumer celle-ci. Il en vint à s'interroger, sur lui-même, sur ce qu'il avait fait. Chaque symbole voulait sa victime et tous l'avait choisi pour être leur bourreau.

Une seule solution...

Pour écouler son abondante production Bloch dut utiliser divers pseudonyme, ainsi Une Question d'identité parut sous le nom de Tarleton Fiske, logique pour une nouvelle traitant de l'identité d'en prendre une autre ; on ne sait jamais. Pour La Mare sans fond, Bloch reprit l'idée d'une collègue d'un groupe littéraire qui lui demanda son aide. En fait il ne garda que l'idée originelle et réécrivit toute l'histoire, en cela il s'inspirait de son maître en littérature : HPL.

L'histoire suivante Le Sceau du Satyre met en scène un personnage qui revint souvent sous la plume d'écrivains anglais : Pan et autres créatures de la mythologie grecque. Pour Bloch c'était un défi de s'y attaquer, il le fit donc avec son talent habituel.

Ultime récit : Les Cadavres ne meurent jamais, une lapalissade penserez-vous avec la Mort en personnage principal. Un long terme que je vous recommande. Il n'y a pas de mauvais Bloch !

Même opératoire !

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