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15 novembre 2019 5 15 /11 /novembre /2019 09:00

Vernes – Coria – éditions du LOMBARD – 1988

Art Lenning est ornithologue et reconnait chaque chant d'oiseaux qu'il entend quand un air de flûte le surprend et l'inquiète, pire, il ne s'arrête pas et se rapproche, de plus en plus...

le lendemain Bob et Bill longent les maris d'Okefenokee en direction de Swamp City. Dans le restaurant chinois où ils s'arrêtent pour se restaurer ils surprennent une conversation entre le shérif et le serveur. Le premier se rendant compte de l'attention dont il est l'objet leur demande leur papiers. Voyant des recommandations de la Maison Blanche il s'incline et raconte ce qui inquiète la région. Tout a commencé avec le retour au pays de Lord Fenstone et de sa sœur, en compagnie, dit la rumeur, d'un dragon. Celui-ci était bruyant au départ mais trois hommes ont disparus et ce serait à cause de ce monstre sans laisser de cadavres mais seulement des traces de griffes colossales.

Parfait se disent Morane et Ballantine, Fenstone est un de leurs amis, et ce n'est pas un dragon qui va les effrayer. Le shérif les prévient pourtant de se méfier s'ils entendent un air de flûte. Ce qui va arriver. Bob reconnaît le son d'un instrument amazonien fait d'un os, peut-être humain. Ils aperçoivent au loin des yeux lumineux mais ceux-ci se détournent et disparaissent.

Bob et Bill arrivent donc sans encombre à la résidence Fenstone où leur ami les accueille avec plaisir avant de leur raconter l'origine de la légende du dragon des Fenstone : Tout commença à la fin de la troisième croisade alors qu'un dragon semait la terreur dans les terres des Fenstone du Lincolnshire en l'absence du maître des lieux, Théobald.

Celui-ci passait pour mort mais revint finalement de la Terre Sainte. Il se résolut à affronter le dragon et aurait été vaincu s'il n'avait pu le charmer de sa voix.

Or Théobald avait un frère qui voulait ses terres et lui tendit une embuscade pour le tuer et s'emparer de celles-ci. Il le tua d'une flèche, provoquant le retour du dragon et une malédiction qui perdurait. Les siècles passant, avec le modernisme le souvenir s'effaça, jusqu'au jour où Richard, le frère de Jack, disparut. Le frère et la sœur déménagèrent mais le monstre les suivit.

Soudain un air de flûte retentit suivit d'un cri. Des lambeaux de vêtements sont retrouvés qui appartenaient à Nathaniel Brown, lequel venait souvent voler des légumes dans le potager.

Ethel, la sœur de Jack supplie Morane de les aider, ce dernier ne sachant résister à une jolie femme ne peut qu'accepter.

B & B commencent leur enquête en allant à la rencontre des habitants des marais, quelques dollars permettant d'avoir des confidences que le shérif n'eut pas. Comme ce témoignage impliquant Lord Fenstone surpris à décharger une grande caisse d'un camion avant de l'ouvrir et d'en faire sortir. Le témoin prit peur et s'enfuit, revenant le lendemain pour ne trouver que des planches brulées, une portant l'inscription THOR...

Un guide connaissant bien les marais les aiderait. Sam l'indien conviendrait pour les conduire à l'ermite d'Okefenokee, un fou installé depuis longtemps. Ils rentrent chez les Fenstone juste à temps pour entendre Ethel hurler. Ils se précipitent et la trouvent terrorisée, décrivant le monstre comme une espèce de serpent gigantesque ce qui amène Morane à se poser des questions.

Le lendemain ils engagent Sam l'indien et partent avec lui rendre visite à l'ermite. Personne, mais à proximité ils trouvent une tombe. Creusant ils mettent à jour un squelette. En rentrant ils découvrent que leur pirogue a été sabotée, il faut finir à pieds. La nuit tombe vite, et un air de flûte résonne.

Morane a son idée sur ce qui se passe, il s'en ouvre au shérif, ensemble ils décident d'agir. Il est temps d'affronter le dragon.

Et la vérité !

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8 novembre 2019 5 08 /11 /novembre /2019 09:00

Vernes – Coria – Le Lombard – 1987

Une matinée printanière à Versailles. Les transports Dupont Durant Duval font une livraison, une caisse longue, et lourde, censée contenir un matériel fragile de grande précision.

Nul ne fait attention à un guide qui ressemble trait pour trait à M. Ming.

Deux siècles plus tard Bob Morane et Bill Ballantine avancent péniblement dans ce qui ressemble à une forêt tropicale quand ils sont attaqués par des indiens qui pensent avoir affaire à des cannibales.

Nos amis, ayant fait un prisonnier, le rassurent à ce propos quand ils sont interrompus par un bourdonnement ressemblant à celui d'une énorme mouche. L'indien prend peur, il craint ''l'oiseau rouge'' et profite du moment pour s'échapper. Qu'importe, nos amis continuent leur avancée, traversant ce qui s'avère les restes de Paris, jusqu'à l'attaque d'un t-rex robotisé.

La nuit est tombée quand ils se retrouvent dans les couloirs inondés du métro dont ils font connaissance des habitants pour leur demander une pirogue. Avant que ceux-ci puissent répondre une nouvelle menace se fait jour, un ''glisse-glisse'' arrive, un anaconda qui capture Morane et l'entraine sous l'eau. Il est en mauvaise posture quand Bill fait exploser la tête du monstre d'un coup de feu.

Leur voyage n'est pas fini, ils finissent par émerger dans les environs du palais de Chaillot sans percevoir qu'ils sont surveillés, puis attaqués par derrière et assommés. Ils se retrouvent en présence de M. Blanc qui habite dans ce qui reste de la tour Eiffel et appartient à une bande dont le chef ''trois bras'' porte bien son nom. Pas question de s'attarder et ils s'enfuient en passant par la structure de la tour. Mais en bas d'autres hommes les attendent et la situation pourrait mal tourner.

C'est le moment choisi par Sophia Paramount pour intervenir et les tirer de ce mauvais pas ; elle les surveillait du temposcaphe. Direction la maison de la radio, un bâtiment presque en bon état par la volonté de Ming qui y stockait les films enregistrant la lente désagrégation de Paris et de ses habitants. Le moyen pour notre trio de regarder ce qui se passa deux siècles plus tôt quand la ville était entourée par un barrage magnétique indestructible.

Les films montrent comment les parisiens régressèrent, reprenant des instincts qui n'attendaient que cela pour s'exprimer suivi du typhus qui fait des ravages alors que la violence s'installe et que ce qui reste de la ville sombre dans le chaos. La tour Eiffel s'abat, la Seine sort de son lit...

Pas de doute, tout cela est l’œuvre de l'Ombre Jaune dont la victoire semble totale. À moins que...

Voyager dans le temps permet bien des tricheries !

 

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6 novembre 2019 3 06 /11 /novembre /2019 09:00

Ingrid Desjours – plon – 2009

Elle a huit ans et c'est le jour de son anniversaire ainsi qu'elle le note dans son journal intime. Une bonne journée, sa mère lui coupa les cheveux, comme ça elle ressemble à son frère, Titi. Elle se souvient quand elle mit le feu à une fourmilière. C'était amusant ! Elle peut jouer, à condition de ne pas faire de bruit, sa maman déteste, elle crie, elle tape, lui reproche d'être là...

En plus il ferme avec un cadenas. Comme ça elle peut tout écrire, comme quand elle joue avec ses frères, qu'ils la touchent, lui font des bisous et des câlins parce qu'elle est un bon sac à foot...

Patrick Vivier se gare n'importe comment et se précipite vers la scène de crime, prenant juste le temps de se passer du baume de tigre sous le nez. Le docteur Anna Rossi le prévint alors qu'il approchait ''Tu vas voir, c'est à gerber !'' Et c'était vrai ! Les victimes étaient les frères Vaillant, jumeaux animant une émission à succès à la télévision dans laquelle ils jugeaient leurs invités, ne reculant devant rien pour les rabaisser, révélant leurs secrets et coups tordus.

Si l'Enfer avait eu la télé ils s'y seraient sentis à l'aise, mais c'était peu probable !

La mise en scène était réussie, le tueur avait joué de la ressemblance pour placer ses victimes face en face, leurs visages arborant un sourire définitif dû au découpage des joues. Le policier surmonte son émotion quand il voit arriver Garance Hermosa, experte psychologue, profiler pour employer un terme à la mode bien que consultante fut son statut officiel. Pour Patrick la psychologie ne voulait pas dire grand chose, il était de la vieille école.

Un premier examen permet au docteur Rossi de donner une analyse : empoisonnement à la strychnine. Suite à un pari Garance et Patrick se retrouvent autour d'un verre, le second essayant de cerner la première, dont c'est le métier, qui semble s'en amuser. De ça comme du reste !

Les personnages s'installent, souvent prévisibles, pour ceux ci-dessus, à moins que je n'ai que trop lu de polar et autres ouvrages de psychologie, sans parler d'avoir fréquenté des psychiatre et spéciaLEEstes.

S'intercalent des passages d'un journal intime, celui d'une enfant, victime de tourments, dont on imagine qu'elle a un lien avec le tueur d'autant que le nombre d'intervenants est réduit.

L'écriture est agréable et les situations moins brutales que chez d'autres auteurs, ce qui n'est pas désagréable bien que le cheminement psychologique soit bien exploité et présenté. Quand au (im)monde de là t'es laid il n'en sort pas grandi mais ce n'est pas une surprise.

Y a-t-il un ''terrain'' qui fait que des tortures transforment un enfant en tueur alors que chez quelqu'un d'autre il en serait allé autrement.

Une question que je comprends bien...

Le fait que j'ai envie de lire d'autres romans de Mlle Desjours est un bon point, ses personnages peuvent évoluer favorablement et gagner en densité. Pour un premier roman c'est encourageant.

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26 octobre 2019 6 26 /10 /octobre /2019 08:00

VERNES – CORIA – éditons du LOMBARD – 1985 

Cette fois la revue ''Reflets'' a envoyé Morane explorer les rives de la Léna, en Sibérie. Soudain un orage éclate. Les éléments se déchaînent et un éclair incendie un des moteurs de l'avion. Il faut se poser en urgence. L'atterrissage est périlleux mais Bob et Sobiensky, le pilote, en sortent vivants.

Alors qu'ils restent à l'abri ils entendent des bruits étranges, comme un piétinement. Morane s'approche d'une fenêtre et aperçois une silhouette énorme se découpant à peine dans l'obscurité. Le lendemain, le soleil revenu, le français peut explorer les environs et étudier les empreintes laissées par l'étrange visiteur nocturne.

Aucun indice probant bien que Bob ait marché plusieurs heures.

Il finit par rencontrer un cavalier Yakoute. Celui-ci se présente, Ouskaï, il raconte au naufragé aérien l'histoire du Mamantu, c'est lui qui a laissé ces traces. Il précise pour répondre à Morane que ce mot signifie Celui-qui-vit-sous-terre. En effet le Mamantu creuse des terriers avec ses deux grandes dents et fait trembler le sol quand il se retourne.

Quelques heures plus tard Sobiensky est récupéré, conduit au village sur une civière et Bob peut poursuivre avec son nouvel ami la piste de l'étrange créature. Alors que la nuit tombe il entend le même son sourd que la veille. Affolé par l'approche du Mamantu son cheval s'emballe mais accroche une pierre et tombe lourdement. Morane est à pied alors que la pluie commence et que le Mamantu se rapproche dangereusement. Il se met à courir alors que l'ombre gigantesque se rapproche. Pour l'éviter il n'a d'autre choix que plonger dans une rivière en contrebas.

En sortant il fait un détour, sa curiosité est trop grande pour qu'il ne prenne pas tous les risques afin de savoir ce qu'est réellement le Mamantu.

Et il le voit !

Malheureusement, pour lui, c'est réciproque, et l'animal se relance à sa poursuite. Morane ne peut s'en sortir qu'en escaladant une paroi pour se dissimuler dans une anfractuosité. Finalement il parvient à se débarrasser du mammouth et toujours cherchant le poste militaire finit par découvrir un élevage de mammouths. Un soldat le conduit au Pr Natacha Illevitch avec laquelle il s'explique avant que celle-ci ne lui raconte comment tout commença. Par la découverte d'un mammouth momifié dont elle parvint à extraire des cellules qu'elle put réanimées dans le but de créer des animaux gigantesques qui aideraient autant en cas de guerre que comme pourvoyeurs de viande.

Titan était le pus gros de tous mais lui parvint à s'enfuir, réveilla pour les peuples de la taïga la crainte ancestrale du Mamantu. Une histoire fantastique dont Morane promet de ne parler à quiconque.

La nuit suivante pourtant voit à nouveau la nature se déchaîner, cette fois l'orage est encore plus violent que les autres qui rend fous les animaux enfermés, une centaine, qui, paniqués, détruisent leur enclos et s'enfuient et détruisent tout sur leur passage. Morane préconise de les tuer tous avant qu'ils ne ravagent le pays. L'armée veut intervenir mais le colonel en charge ne veut pas tenir compte de l'avis de Morane. Mal lui en prend puisque les pachydermes leur marche dessus, tuant les hommes et renversant les tanks. Force est au militaire de reconnaître la compétence du français qui lui propose une autre solution.

 

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18 octobre 2019 5 18 /10 /octobre /2019 08:00

VERNES – CORIA – ÉDITIONS du LOMBARD – 1984 

Morane et Ballantine sont chargés par le magazine ''Reflets'' d'un reportage aux Terres de la Déception. Alors qu'il prépare sa valise Bob reçoit un coup de fil de ''quelqu'un qui lui veut du bien'' et lui conseille d'abandonner son voyage. Cet avertissement ne pouvant que l'inciter au contraire à continuer accroit sa curiosité, comme celle de Bill.

Alors que le taxi les mène vers le port celui-ci tombe en panne. C'est un piège, des hommes surgissent qui enjoignent aux voyageurs de les accompagner. Sous la menace d'armes ils sont conduit dans une chambre, priés de s'asseoir devant une tenture de derrière laquelle vient une voit qui déplore leur obstination et leur signifie que la force sera employée pour les contraindre. En matière de force celle de nos amis se déploie rapidement pour se débarrasser de leurs agresseurs. Cela fait ils se précipitent mais ne découvre derrière le rideau qu'un walkie-talkie.

Qu'importe ils récupèrent leur voiture, il n'est pas trop tard pour prendre la direction du port. Morane, excellent conducteur, évite l'accident quand un pneu éclate après sa rencontre avec des hérissons semés sur la piste. Nouveau guet apens, encore une fois ils doivent céder à la menace. C'est l'occasion de rencontre le chef de la bande qui se cachait derrière la radio.

S'échapper est plus difficile. Pourtant malgré leurs efforts ils arrivent trop tard, le Junon vient de partir. Ils ont vite fait de trouver une solution de rechange, un petit avion, pour des pilotes comme eux c'est simple. Et ils arrivent rapidement sur place où les attend le professeur Anne Bolden. Celle-ci leur explique son travail : faire des dauphins des ''chiens de berger'' pour des troupeaux de baleines. Les uns et les autres étant des mammifères il n’y a là rien d'étonnant à ce qu'ils acceptent ce comportement. Mais les choses se passent mal quand des orques attaque les cétacés. Pour le professeur il n'y a pas de doute, ces attaques ont pour but de ruiner ses travaux.

Pour l'aider Morane et Ballantine pilotent des sous-marins de poche de surveillance pour protéger les troupeaux. Soudain un sifflement retentit, signe d'une attaque imminente. Et celle-ci se produit. Ils aperçoivent, déguisés, un mini sous-marin peint pour ressembler à un prédateur. Aussitôt ils se lancent à sa poursuite et finissent par atteindre une côte pour voir leur cible s'introduire dans une grotte sous-marine. Curieux ils continuent leur filature jusqu'à abandonner leurs véhicules. Mal leur en prend, ils sont surpris, et emprisonnés.

Jamais à court de ressources nos héros sortent rapidement de leur geôle. Puisqu'ils disposent de dynamite autant l'utiliser pour détruire la base avant de s'échapper.

Retrouver Port-Deception ne sera pas aisé mais Morane et Ballantine ne sont pas du genre à se laisser faire longtemps. Il ne fait pas de doute que les ennemis du projet vont mener un assaut de grande envergure qui se voudra définitif.

Le sera-t-il ? Il est permis de penser le contraire, et qu'au moment de repartir nos amis laisseront une situation pacifiée et des méchants punis comme ils le méritent.

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11 octobre 2019 5 11 /10 /octobre /2019 08:00

VERNES – CORIA – LOUP – 1984

De passage à New York bob Morane et Bill Ballantine explorent Dashiell Hammett, la boutique d'un brocanteur. Un collier attire l'attention de l'écossais qui décide de l'acquérir pour en faire cadeau à sa petite nièce. 50 dollars ne lui semble pas un prix exorbitant.

Alors qu'ils viennent de quitter l’échoppe un autre homme y pénètre et veut acheter le collier, pour sa petite nièce dit-il, exactement comme Bill. Ces mots trompèrent le vendeur puisqu'il s'agissait du code afin qu'il reconnaisse le bon acheteur.

Celui-ci se précipite au dehors, reconnaît les acheteurs, un grand brun et un grand roux... Il les suit, jusqu'au Sunday Inn. Entrant à leur suite il obtient rapidement leurs numéros de chambres.

En attendant Morane est intrigué par le collier dont les perles semblent enfilés anormalement. Il en est là de ses réflexions quand on frappe. L'homme qui les suivit se présente comme détective privé, Phillip Marlowe, logique. Il est là pour reprendre le collier qui fut vendu par erreur lors de la liquidation d'une succession. Il est prêt, au nom de son mandataire, à en proposer mille dollars, une belle somme pour un simple colifichet. Ballantine n'est pas intéressé, le cadeau conviendra trop bien à une petite fille.

Ils sont à table quand une jeune femme se présente, Patricia Highsmith, elle aussi est venu leur parler du collier, un souvenir de famille, de sa grand-mère. Elle en offre deux mille dollars. Bill n'est pas plus intéressé et la jolie blonde s'en va, elle aussi leur laisse une carte, rien d'étonnant à ce qu'elle habite Holmes street.

En attendant Morane a une idée, il pèse les perles... c'était bien ce qu'il pensait. Le collier a un secret...

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5 octobre 2019 6 05 /10 /octobre /2019 08:00

VERNES – CORIA – Le LOMBARD – 1984 

1317, Avignon. Isabeau de Rocamadour se promène dans son jardin en compagnie du jeune chevalier Yoland de Montalde. Celui-ci s'enquit de ce qui manque au bonheur de la belle qui lui répond qu'elle voudrait une rose qui jamais ne fanerai, une rose enchantée.

Yoland prend au sérieux la demande d'Isabeau et se rend chez Zan-Hédrin, sorcier passant pour le propre fils de Belzébuth qui n'échappait, dit-on, que parce que le pape Jean lui-même le consultait. La réalité du sorcier est bien différente bien qu'il se garde d'en faire état dans une époque où cela ne serait pas compris. Il promet une réponse à son visiteur pour le lendemain. D'ici là il aura le temps d'interroger son vidéo spatio-temporel.

Le lendemain il a une réponse pour Yoland et envoie le chevalier à Niviork, en 3323 ! un lieu qui va beaucoup étonner le voyageur bien qu'il y découvre une rose qu'il déracine malgré qu'elle le supplie, télépathiquement, de ne pas le faire.

Reste à revenir en son temps. Ce qu'il ignore c'est que non loin de là se trouvait l'Ombre Jaune qui espérait bien récupérer la rose. Il arrive trop tard mais trouve sur le sol un médaillon perdu par le voleur. Cela lui suffira pour le retrouver, où et quand que ce soit.

Morane et Ballantine arrivent dans la propriété du premier, roulant sous une pluie battante. Ils la découvrent vide mais illuminée. Du moins jusqu'à ce qu'un visiteur se manifeste, le colonel Graigh de la patrouille du temps avec lequel ils travaillèrent à de nombreuses reprises. Celui-ci leur fait part de la tentative de Ming de récupérer la rose, et le Strength qui l'habite. Bob et Bill refusent d'abord mais Graigh a tout prévu et les avertit qu'une de leurs amies est déjà sur place, Sophia Paramount. Impossible pour les deux hommes de l'abandonner.

C'est ainsi qu'ils se retrouvent en 1317 !

Installés dans une auberge ils la quittent discrètement et partent en quête de leur objectif. Ils trouvent rapidement L'Ombre Jaune en visite chez Zan-Hédrin qui lui promet la rose pour le lendemain. Visitant la demeure du ''sorcier'' Bob et Bill découvrent, attachée, leur amie Sophia. La délivrer est un jeu d'enfant, ne reste qu'à retrouver la fleur, et à empêcher que leur ennemi ne s'en empare.

Zan-hédrin a bien compris le secret de la fleur, lui aussi veut s'en emparer, espérant profiter de son pouvoir. Malheureusement pour lui M. Ming est déjà là et l'en empêche alors que Bob Morane ne parvient pas à échapper aux Whamps. Bien sûr il recevra au dernier moment l'aide de ses amis. Ouf ! Ensemble ils découvrent les corps du sorcier et de son aide, et constatent la disparition du rosier.

L'Ombre Jaune parviendra-t-il à s'emparer du Strength, à profiter de son pouvoir pour réaliser son désir de devenir maître du monde ?

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1 octobre 2019 2 01 /10 /octobre /2019 08:00

David Gemmell – 2000 – traduit par Alain Névant – Bragelonne

À quelque chose malheur est bon, dit-on, à juste titre en l’occurrence. En effet Gemmel croyait être atteint d'un cancer et pour s'occuper l'esprit décida d'écrire un roman qui mettrait en scène cette invasion d'un ennemi qui pouvait s'avérer redoutable. 


Ulrich est le nouveau maître des tribus Nadir qu'il a réussi à unifier avant de partir à la conquête du monde. Après de nombreuses victoire son nouvel objectif est la forteresse de Dros Delnoch qui est la voie d'accès de l'empire Drenai.

Dros Delnoch est placé dans une espèce de canyon, le seul passage vers le Nord. La plus gigantesque forteresse au monde est ceinte de six murs dont chacun porte un nom, une étape avant le succès, ou la mort, des défenseurs ou des assaillants.

Ulrich installe son camp face au défilé, ses hordes préparent leurs armes alors que ses sorciers cherchent la faille, avant de réaliser qu'elle est défendue par des magiciens aussi fort, sinon plus, qu'eux : le dernier régiment d'élite des Drenai, les Trente, prêtres aux pouvoirs extraordinaires.

Il faut tenir le temps que d'éventuels renforts arrivent qui permettraient de renverser une situation compromise.

Face à Ulrich vont se dresser deux hommes, d'abord Regnak, ancien soldat celui-ci devint vagabond avant de comprendre qu'il était un Berserk. Le hasard, ou le destin, le fit rencontrer Virae, fille du comte de Delnoch. Après lui avoir sauvé la vie il en tomba amoureux, et ce fut réciproque, ainsi devint-il héritier du titre de maître de la forteresse.

Le second, le plus important sans doute, est Druss, un combattant dont les exploits semblent relever de la légende, et c'est le cas pour quelques-uns d'entre eux. La réalité est pourtant suffisante pour que sa présence seule impressionne ses adversaire et galvanise ses partisans.

Le temps joue contre lui, sa jeunesse n'est qu'un souvenir, il sait que cette bataille sera la dernière qu'il livrera. Cela ne l'effraie pas, il est heureux d'imaginer sa mort au cœur du combat, la hache à la main et entouré de dizaines de victimes aux corps fracassés par ses coups.

Regnak va hériter du titre de son beau-père, puis de l'armure de bronze du premier maître des lieux.

Les hordes d'Ulric sont supérieures en nombre et un à un elles vont fait tomber les murs défendant la forteresse. Réussiront-elles pour autant à l'emporter ?

Un classique !

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27 septembre 2019 5 27 /09 /septembre /2019 08:00

VERNES – CORIA – éditions du LOMBARD – 1983 

Ce 1er juin Morane et Ballantine se promènent dans les rues de Paris avant de rentrer quai Voltaire où une jeune femme les attend, Carlotta, l'épouse de Frank Reeves un vieil ami du duo. Elle est inquiète de la disparition de son mari parti dans le Sierra Nevada pour une expédition de chasse.

La ''villa Josuah'', fouillée, ne révéla rien, sinon la voiture louée par Frank. Celui-ci semblait avoir disparu de la surface de la Terre ainsi que le professeur Hunter !

Pourquoi ne pas se rendre chez Reeves, le FBI a tout visité mais quelque chose à pu pourtant leur échapper. Il note d'abord qu'il manque 4 carabines 460 Waetherby, réservées à la chasse au gros gibier.

Frank serait-il vraiment parti chasser le dino ?

Reste à visiter la demeure du professeur, dernière chance de trouver un indice intéressant. Effectivement, ils vont faire une découverte surprenante, alors que la villa est surveillée régulièrement il apparaît qu'une machine étrange se trouve dans un hangar pourtant vide deux heure plus tôt.

Pour en savoir plus ils entrent dans l'engin et font une macabre découverte avant de trouver d'importantes réserves alimentaires et des armes, dont une portant les initiales de leur ami disparu.

Comment en savoir plus ? Bill, curieux s'approche des boutons et, malgré l'avertissement de Bob, appuie sur le gros bouton rouge. L'effet est immédiat et ils se retrouvent dans un environnement différent que celui de la demeure de Hunter.

L'invitation de celui-ci était vrai, il proposait bien de partir chasser les dinosaures. 

Ils savent où est leur ami, mais la planète est vaste et le retrouver, pour le ramener, pourrait être compliqué. Morane décide de rester avec du matériel alors que Bill repart. Le lendemain Bob entend des coups de feu, au moins a-t-il la preuve que Frank est toujours vivant, dans un tel environnement il aurait pu en aller autrement.

Il se met en marche, prenant garde à ne pas faire trop de périlleuses rencontres. Finalement il retrouve Frank qui peut lui raconter son aventure, l'extraordinaire expédition qu'il pensait mener avec le professeur et conduire le nouveau venu vers les survivants.

Ensemble ils vont tenter de retrouver le lieu de la machine en prenant garde d'échapper aux pièges de la nature, qui n'en manque pas.

Finalement ils la retrouve, mais dans un environnement calciné auquel elle n'a pas pu échappé. Au crétacé comment la réparer ?

À moins qu'ils ne trouvent de l'aide...

 

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19 septembre 2019 4 19 /09 /septembre /2019 08:00

VERNES – CORIA – éditions du LOMBARD – 1984

L'homme semble inquiet quand il rentre dans l'hôtel ''Gov'nor'' de Miami. À l'accueil il demande à parler à Robert Morane. Il se présente sous le nom de Gilber Snide mais la chambre 635 ne répond pas. Snide attend une heure puis s'en va en laissant une missive à remettre à Morane, c'est une question de vie ou de mort insiste-t-il. Sorti il monte dans un taxi, mais c'est un piège et il ne sortira pas vivant du véhicule.

Ignorant de cela Morane est dans un casino où il gagne une belle somme et fait la connaissance d'une jolie femme qui joue les mêmes numéros que lui. Rentré à l'hôtel il peut lire le courrier laissé par Snide. Le pli lui donne rendez-vous au Sloane, dans Tampa Street. Une invitation que Bob ne peut pas refuser. Arrivé au Sloane il prend une chambre histoire d'être discret. Sur le livre de la réception il reconnaît un nom qui lui dit quelque chose, un vieil ennemi, et cela ne lui dit rien de bon.

Plutôt que sa chambre il s'installe dans celle de son ami pour l'attendre. À la place il voit arrivé un homme qui tente de le tuer mais finit par se tuer avec sa propre arme. Pour assurer ses arrières Morane avertit Fleming, un ami du FBI. Cette affaire réglée il retrouve son premier hôtel où il manque recevoir un poignard lancé par une jeune femme qui va faire la preuve de ses compétence en judo. Pour une fois il a le dessous et se fait proprement assommer.

L'enquête sur la victime fait apparaître qu'elle appartenait au groupe des ''purs américains'', groupe extrémiste qui doit préparer un mauvais coup. Morane se souvient que quelques mois plus tôt Snide et deux anthropologues, Zarof et Thorpe, étaient revenus d'une expédition dans les jungles de San Trinidad. Peut-être y a-t-il un lien entre ce voyage et la disparition de Snide. Pour en savoir plus Morane décide d'aller voir le professeur Thorpe. Pas de doute pour Bob, l'homme en face de lui est un usurpateur, ce que celui-ci finit par accepter avant de sortir une arme et de viser son visiteur.

Heureusement Morane a de bons réflexes et parvient à renverser le bureau pour éviter le tir, assommer le faux professeur et le complice de celui-ci avant de retrouver le vrai Thorpe, mort.

Zarof lui aussi a été tué. Pour continuer l'enquête Bob s'adresse à Sonia Zarof, la nièce du professeur qui lui fait part d'une confidence que lui fit le scientifique.

Morane décide de se rendre le plus vite possible à Washington. À l'aéroport il va retrouver la jeune femme qui avait gagné avec lui. Miami est vraiment une petite ville.

Malheureusement à Washington il n'est pas vraiment pris au sérieux. Et pourtant le président doit partir se reposer à Miami... Mais Herbert Gains croit en son ami. Cela suffira-t-il à déjouer le complot des ''purs américains'' avant d'aller retrouver Bill à l'aéroport ?

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Présentation

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  • : Mes (ré)créations littéraires et photographiques.
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Bienvenue...

Bienvenue sur ce blog ! Vous y découvrirez mes goûts, et dégoûts parfois, dans un désordre qui me ressemble ; y partagerez mon état d'esprit au fil de son évolution, parfois noir, parfois seulement gris (c'est le moins pire que je puisse faire !) et si vous revenez c'est que vous avez trouvé ici quelque chose qui vous convenait et désirez en explorant mon domaine faire mieux connaissance avec les facettes les moins souriantes de votre personnalité.

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