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10 janvier 2020 5 10 /01 /janvier /2020 09:00

VERNES – CORIA – EDITIONS du LOMBARD – 1991
 

Parmi les 93 passagers se trouve Howard Nordon, chimiste et membre de la C.I.A. qui dans sa valise transporte une statuette

en plastique venant du Japon des 3 petits saru qu'il vola à Antoine Villiers après l'avoir tué, laquelle contient un terrible secret.

Soudain une explosion détruit un réacteur, l'avion tombe dans la foret sous les yeux de Kijang qui vient voir si quelque chose ne lui plairait pas, des montres par exemple.

Par le plus grand des hasard, à quelque distance de là Bob Morane et son ami Bill Ballantine sont à bord d'une voiture en route pour rendre visite à Antoine Villiers, un vieil ami de polytechnique du premier. Arrivés ils trouve un domestique blessé puis Villiers lui-même qui se sentant mourir se confie à son ancien condisciple.

Plus rien à faire pour Villiers, B&B repartent pour Jakarta et se rendent aux Deux Bouddhas, la boutique de Lapierre, ancien de Polytechnique lui aussi. Celui-ci explique ce que sont les 3 petits singes, un objet qui trônait sur le bureau de la victime. Ballantine peut affirmer qu'il ne s'y trouvait plus. Alors qu'ils discutent un client entre, Lapierre délaisse ses camarades. Bill en profite pour boire un coup alors qu'un bruit que Morane identifie comme un tir avec un silencieux.

Lapierre est mortellement touché, à son tour il profite de ses derniers instants pour se confier à Bob.

Prévenir la police leur ferait perdre du temps, le mieux est d'aller à l'hôtel Taruk rencontrer ce Houtier.

Pendant ce temps deux hommes traversent la jungle à la recherche du 747, le premier représente le MI6, le second le KGB alors que le nom de Nordon titille la mémoire de Ballantine qui se souvient l'avoir lu sur la liste des victimes de l'accident aérien. À l'hôtel Taruk Morane découvre le corps torturé de

Houtier et se fait surprendre par l'assassin de Lapierre qui l'attendait, qui l'assomme et l'emmène alors que Bill essaie de les suivre.

Sortant de son évanouissement Morane fait face à son ravisseur qui pour le convaincre de parler fait venir une jeune femme qu'il menace de torturer s'il ne parle pas. Impossible donc de garder le silence ! Pour lui il est surtout question de gagner du temps avant qu'une opportunité se présente.

Ce qui finit par arriver, juste au moment ou Ballantine déboule. La jeune fille sauvée par Morane s'avère être Eva Nordon, la fille du tueur étasunien, qui devait rejoindre son père à Singapour.

Pendant ce temps Kijang se rapprochait de l'épave alors que Cookbridge, représentant des services secrets anglais arrivait avant lui sur site alors que Morane et Ballantine prenaient conseil auprès de l'ambassadeur de France à Jakarta, lequel appartenait à la DGSE et en sait plus sur la découverte de Villiers et le rôle de Nordon qui n'hésita pas, au nom de son pays, à tuer le français pour voler l'invention dissimulée dans les singes.

L'ambassadeur se dit que Morane pourrait intervenir avant qu'une découverte si importante tombe entre des mains étrangères.

Dans l'avion l'anglais avait trouvé ce qu'il cherchait, dommage que l'agent soviétique soit meilleur tireur que lui, heureusement il a la force d'un dernier tir. Match nul !

Kijang arrive juste après, sa récolte de montre sera bonne, et lui ne s'intéresse pas aux singes.

Disposant d'un avion Bob, Bill, Eva et un mécanicien arrivent à leur tour à proximité de l'épave alors que le premier, instinctivement, ne fait pas confiance à la jeune femme. Il ne leur faut pas longtemps pour trouver les corps de Hagen et Cookbridge d'abord puis les singes que Morane s'apprête à se mettre autour du cou.

Soudain les masques tombent... et le destin frappe !

 

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2 janvier 2020 4 02 /01 /janvier /2020 09:00

VERNES – CORIA – Éditions du LOMBARD – 1990


À Srinagar Bob Morane, comme à son habitude explore une échoppe, Chez Wong, en quête d'un objet rare alors qu'à côté de lui un touriste renverse un Chien de Fo censé avoir appartenu à un pèlerin mort de froid dans la passe de Sin-là. L'indélicat paye les cent dollars réclamés mais refuse les débris sur lesquels Morane se penche en remarquant un papier qui était dissimulé à l'intérieur.

Le commerçant affirme qu'il ne peut s'agir que d'une blague mais sitôt Bob parti se rapproche de son fils qui convient qu'il est temps d'agir pour éviter la colère du masque de Jade.

Morane se rend chez le capitaine Byrne cité dans le message mais son usage du heurtoir reste sans réponse. Inquiet le français entre et découvre le capitaine grièvement blessé qui a tout juste le temps de lui glisser quelques indications et, surtout, de prévenir Sandrah Anderson, fille de l'auteur du message.

Chez la jeune femme il est agressé par un tueur qu'il met en fuite avant de faire connaissance avec la jeune femme à laquelle il explique l'enchaînement qui le conduisit chez elle. C'est elle qui lui raconte l'histoire du masque de jade.

Ensemble, pour en savoir plus, ils décident d'aller chez Wong chercher d'autres indices. S'introduire chez le commerçant est aisé mais ils se font surprendre et, sous la menace, doivent

sortir pour une petite promenade qui ne devrait pas être de santé. Sandrah est menacé pour que Bob dise ce qu'il sait. Mais Morane saisit une opportunité pour frappé le bourreau et le faire basculer dans le vide après quoi il demande à la jeune femme de le libérer.

Ils l'ont échappé belle.

Pas question d'en rester là, Morane et Anderson décident de partir pour Tsan-Chan aidé par les indications du message. Leur voyage commence bien mais ils sont victimes d'une embuscade dont ils se tirent de justesse grâce à une avalanche provoquée par les tirs de leurs assaillants. Leurs yaks étant morts ils doivent continuer à pied. Un matin Morane se réveille alors que sa compagne a disparu en laissant un message affirmant qu'elle est partie en exploration par incapacité à contenir son impatience.

La découvertes de corps lui fait comprendre que Sandrah est prisonnière, il se lance à sa poursuite, bien décidée à la libérer.

Ce qu'il fera en faisant basculer une statue sur le camp des brigands.

Il est temps de repartir, traverser le désert de Shaggaï sera difficile.

Cette fois c'est Bob qui part en éclaireur pour trouver de l'eau, en fait c'est leur destination qu'il va découvrir, avant d'être capturé pour être jeté en prison où il retrouve, juste retour des choses, Everett Anderson !

Il apprend vite comment mettre fin au règne du masque de jade, reste à y parvenir.

Justement Morane est mis en présence du chef avec lequel il se bat, sans se douter qu'il aurait affaire à un combattant aussi averti. Le sort de Bob semble définitivement réglé et son avenir limité à la colline aux ossements où ses restes devraient être livrés aux vautours.

Heureusement, et sans surprise pour le lecteur Sandrah intervient à temps pour le tirer de ce mauvais pas, ne reste à notre duo qu'à libérer Anderson et à mettre fin au pouvoir du masque de jade.

Il est probable qu'ils y parviendront...

 

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25 décembre 2019 3 25 /12 /décembre /2019 09:00

Romain Puértolas – le livre de poche 33693 – 2015

Le premier mot que prononça Ajatashatru Lavash Patel quand il fut en France, et dans un taxi, fut Ikea. Ce qui surprit quelque peu Gustave Palourde, le chauffeur en question qui observa son interlocuteur avec son costume en soie grise et brillante, sa cravate rouge qu'il n'avait pas su nouer puisqu'elle tenait avec une épingle, et sa chemise, aussi froissée que le reste ! Sans oublier le gros turban blanc qui surmontait la tête de l'arrivant.

Le client avait toujours raison, ce n'était pas une raison pour ne pas en profiter, et le conduire au magasin de la marque en question le plus lointain, la course plus longue serait plus rentable, et elle sembla l'être puisque l'étranger lui donna un billet de 100 € en lui faisant signe de garder la monnaie.

Palourde fut ravi, il le serait moins quand il s'apercevrait que le fakir était aussi manipulateur et avait récupéré habilement le bifton donné, d'autant que celui-ci était un faux, imprimé d'un seul côté.

Le voyageur n'était là que pour acquérir un modèle de lit à clous que seul Ikea présentait, le Kisifrøtsipik or cette marque n'avait pas de magasin en Inde et Paris était la destination possible la moins chère. Il ne devait donc rester que le temps de son achat et repartir celui-ci effectué. Premier souci, le lit en question n'était pas disponible, il fallait le commander, heureusement il était livrable le lendemain dans la matinée, cela n'empêcherait donc pas notre amateur de clous de repartir à l'heure ; second problème, le prix n'était plus le même, la promotion étant passée. Il avait renchéri pour atteindre 115,89 €. or notre ami ne disposait que de son faux billet. Il lui fallait donc trouver le reliquat pour que tout se passe bien. Habitué à escroquer, tromper, voler etc. il savait comment exploiter son environnement pour obtenir ce dont il avait besoin, et son stratagème lui permit de rencontrer une parisienne, Marie, qui non seulement lui donna 20 € mais l'invita aussi à déjeuner. Ainsi firent-ils connaissance et Lavash eut-il quelques scrupules à avoir ainsi manipulé une femme si sympathique.

Le temps, et les moyens, lui manquant, il ne put accepter de la revoir le soir même, son projet était plus simple, squatter le magasin pour la nuit pour ne pas payer d'hôtel. Le lendemain il aurait son lit et le chemin du retour lui tendrait les bras.

Il s'installa, trouva de quoi manger quand il fut seul dans le local et pensa que tout irait bien. Il n'en fut rien bien sûr puisque des importuns le contraignirent à se dissimuler dans une armoire et le manque de chance fit que celle-ci fut choisie pour changer d'air, avec son passager clandestin.

De son côté Gustave avait noté la disparition du billet, compris qu'il avait été arnaqué, et l'avait mal pris ; d'ordinaire c'était lui le voleur ! Il en conçut une forte rancune et se mit dans l'idée de retrouver le fakir avant son départ pour l’Espagne le lendemain.

Pour cela il porta plainte à la police. Ce fut ainsi qu'en compagnie de la commandant Alexandra Lafève et du gardien de la paix Stéphane Demarbre il se retrouva dans l'enceinte d'Ikea à regarder des bandes de vidéosurveillance. Ainsi virent-ils les aventures de Lavash, et sa disparition dans l'armoire avant que celle-ci ne fut emportée.

Au Royaume-Uni reconnut le directeur !

Voyage chaotique pour le fakir qui plusieurs fois eut envie d'être découvert, sorti de sa situation difficile où il avait perdu la notion du temps. Finalement il sentit l'armoire être posée quelque part et des voix résonner. Quand il s'enquit du lieu où il se trouvait il lui fut répondu que c'était dans un camion. Au fil de la conversation il apparut que les voix à l'extérieur appartenaient à des hommes qui se dissimulaient à l'intérieur du véhicule. Par conséquent, et malgré sa position étrange, Lavash était le seul non clandestin du convoi ! Le fakir apprit beaucoup de ces hommes qui cherchaient une vie meilleure dans les ''beaux pays''. Même s'il apparaît qu'ils devraient se contenter des miettes du gâteau ce serait toujours mieux que chez eux où ils n'auraient pas pu lécher l'assiette. Lavash fut ému des récits qu'il entendit bien que son enfance n'eut pas été bien meilleure bien qu'il connut des gens qui l'aimait et qui l'aidèrent, comme ces hommes qui lui permirent de sortir de sa pénible situation.

Quand le camion s'ouvrit il se retrouva seul, les autres s'étant cachés, dans la lumière des phares des voitures de l'unité de surveillance des frontières. Et il se retrouva en cellule avec des hommes qui étaient tous dans l'illégalité. En effet, bien qu'il eut un visa pour l'Europe celui n'avait cours que dans l'espace Schengen dont la grande Bretagne ne faisait pas partie.

Bref, le fakir est expulsé vers Barcelone, dans les poches des soudanais se trouvaient des tickets d'un grand magasin de la capitale catalane. Que le camion vint de France était un détail qui ne retint pas l'attention des autorités. Or, le hasard étant aussi malicieux qu'un auteur de roman, c'était la destination des vacances de Gustave.

Le monde est petit ! Mais l'Espagne ne fut qu'une étape pour le fakir qui découvrit ensuite (une partie de) l'Italie, puis la Libye mais surtout se découvrit lui-même, ce qui est l'utilité des vrais voyages.

Et retour à Paris où Patel espérait revoir quelqu'un.

Voyagez par la lecture est bien moins fatigant que par les moyens utilisés, sans qu'il l'ait voulu, par notre fakir, aussi serez-vous impardonnable de ne pas prendre votre billet pour le suivre.

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18 décembre 2019 3 18 /12 /décembre /2019 09:00

Edgar Poe – traduction F. RABBE – NOUVELLE LIBRAIRIE PARISIENNE -1887 

Ainsi que le formulait Baudelaire, cité ici dans l'introduction ''Ce n'est pas par ses miracles matériels, c'est par son amour du Beau, par sa poésie profonde et plaintive, ouvragée néanmoins, transparente et correcte comme un bijou de cristal, et enfin surtout par ce génie tout spécial, par ce tempérament unique, qui lui a permis de peindre et d'expliquer d'une manière impeccable, saisissante, terrible, l'exception dans l'ordre moral. Diderot est un auteur sanguin ; Poe est l'écrivain des nerfs, et même de quelque chose de plus, et le meilleur que je connaisse.''

La bonne fortune voulut que Edgar Poe rencontra comme traducteur Baudelaire dont les tendances de l'esprit lui permirent de comprendre le génie de Poe et le rendre en un style qui ne le trahissait pas. Les circonstances voulurent que l'auteur des Fleurs du mal devait disparaître sans avoir achevé son travail.

Les Contes et Essais présentés ici sont inédits, à l'exception de L'inhumation prématurée et Bon-Bon, dont M. Hennequin pensait qu'elles présentaient des lacunes, ici, donc, réparées. Outre des nouvelles sont donc présentés des essais, dont un Essai de Poétique explicitant la théorie de son auteur qu'il utilisa dans nombre de textes, dont Le Corbeau.

Dans les récits assemblés dans ce volume c'est la veine d'humour, la malice incomparable et l'originalité de composition et de formes habituelles de Poe qui sont visibles. Fantastique et grotesque y revêtent un air de gravité et de sang froid donnant à la satire ou à la leçon morale un saisissant relief. Sont perceptibles également les opinions philosophiques de l'auteur, son érudition et l'enthousiasme pour la science moderne qui inspira Eureka. Il sait passer des problèmes les plus ardus des sciences physiques ou morales à la critiques légère des filous et Reviewers.

À y regarder de près, conclut F. Rabbe, il y a plus de philosophie dans un conte de Poe que dans les gros livres des métaphysiciens.

Vous connaissez l'histoire de Schéhérazade, fille de vizir, le sombre destin qui lui était promis, de suivre le chemin létal qu'avant elle de nombreuses vierges empruntèrent, sitôt qu'elles ne le furent plus. Courageuse celle-ci désirait que cette tradition prenne fin et s'offrit donc à la concupiscence du potentat, ayant en prévision un plan assurant sa survie. Pour cela elle avait confiée à sa sœur une couche proche et, le matin approchant, elle se mit, après avoir réveillé son époux, à lui raconter une histoire, sans la terminer quand le jour parut. Ainsi, la curiosité du roi était-elle piquée et renonça-t-il à son vœu pour octroyer à son épouse une nuit de sursis. Le premier récit fut donc achevé mais la belle en entama un suivant qui de nouveau fut interrompu.

Et ainsi de suite, comme chacun sait, pendant mille et une nuits. Soit que le roi oublia son vœu, soit qu'il se fit relever de celui-ci, toujours est-il que Schéhérazade échappât à la strangulation. Or l'histoire ne s'arrête pas là et la nuit suivante la reine poursuivit sa narration d'une aventure de Sinbad le marin qui, après plusieurs années de repos, fut repris par le désir de voyager au loin. Pour cela il s'en fut s'asseoir au bord de l'océan dans l'attente de la venue d'un vaisseau. Après plusieurs heures d'attente vaine une forme apparut au loin qui se rapprochât. En fait un monstre gigantesque nageant avec rapidité et se rapprochant du marin et de l'homme qui l'accompagnait. Cette créature était colossale et Schéhérazade raconta ainsi cet ultime conte autant à sa sœur qu'à son mari, voyage extraordinaire dont, bien sûr, je ne vous dirais rien de plus... satisfait vous pourriez avoir envie de me mettre à mort !

Sans Poe aurions-nous eut vent de cette mille et deuxième nuit ?

Le récit suivant est la narration d'un voyage, annoncé comme ennuyeux il s'avérera l'être moins que prévu ; quand à son destinataire, rien n'indique qu'il l'ait reçu puisqu'elle fut mise dans une bouteille, hermétiquement bouchée, et jetée à la mer. Inutile de faire le tour des plages puisque son contenu est disponible désormais.

Quand à la filouterie, si vous voulez la mieux connaître vous savez quel livre consulter. Pour ce qui est de se retrouver enseveli vivant mieux vaut lire pour en savoir plus que se retrouver dans cette pénible situation. Non ?

Poe tel qu'en lui-même vous attend. Point de véritables chefs d’œuvres ici mais des récits où le style du maître s'exprime comme à son habitude. C'est dire que lire et plaisir vont de pair, ce n'est pas toujours le cas.

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13 décembre 2019 5 13 /12 /décembre /2019 09:00

Vernes – Coria – LE LOMBARD – 1990

Au Caire le collectionneur Omar Mammoudi célèbre l'anniversaire de son ami Aristide Clairembart en compagnie de Bob Morane et de Bill Ballantine quand un serviteur vient lui parler.

Après son retour un cri résonne, un chacal affirme le collectionneur. Morane doute, à juste raison.

Dans la foule la victime est reconnue : Erik Elgmar. Quand au Temple des crocodiles qu'il aurait retrouvé Omar explique ce dont il s'agit à ses amis.

Les jours suivants Morane, Ballantine Mammoudi et Clairembart partent à la recherche de Achmed Hassim, ancien guide de Elgmar. Finalement ils le trouvent au café d'Ali Tourah.

Celui-ci reconnaît avoir confié le secret du temple à Erik, puis à sa fille, Sigrid, venue le voir dès qu'elle eut apprit la mort de son père. Renseignés le quatuor repart, pour être assailli dans la rue, sans grand mal, tous sachant se battre. Au passage Morane s'est emparé d'un médaillon porté par un des agresseur qui symbolise Osiris.

À l'hôtel ''Guerizah'' ils retrouvent Sigrid qui refuse de renoncer aux recherches de son père, celles-ci ont coûté cher, elle a besoin du trésor pour payer ses dettes. Chevaleresques nos amis ne peuvent pas laisser une jeune fille affronter les frères d'Osiris. Ils ne savent pas qu'ils sont espionnés, qu'il suffit qu'une occasion se présente pour être assassinés.

En attendant ils partent pour le désert de Thébaïde, sans encombre, jusqu'à la première nuit qui voit une attaque brutale. Les voyageurs s'abritent et Morane contourne leurs assaillants. Ceux-ci mis en déroute il fouille un cadavre, et découvre le sceau d'Osiris. Encore et toujours.

L'expédition peut repartir, toujours sous la direction de Hassim, jusqu'à destination, un temple qui ne semble pas différent de beaucoup d'autres. Le secret est en dessous mais le passage est obstrué, heureusement Achmed connait un autre chemin, des grottes où sont stockées les momies de milliers de crocodiles sacrés qui communiqueraient avec le temple secret.

Morane et Hassim partent ensemble, le second anxieux, sachant que les lieux sont gardés par un spectre humain, pareil à un démon. Heureusement son compagnon n'est pas impressionnable.

En fait de spectre il s'agissait que d'un autre pilleur de tombes s'étant perdu et étant mort de faim et de soif.

Bob se retrouve seul alors qu'une épaisse fumée envahie la crypte, il soupçonne Achmed d'être le complice des frères d'Osiris. Le piège se referme sur le français qui cherche une sortie, et la trouve, un étroit passage qui va le conduire à une découverte fantastique.

Mais il n'est pas vraiment seul, des dizaines de serpents s'approchent. Il doit fuir à nouveau.

Jamais à court de ressource il s'échappe, trouve la sortie et peut retourner vers ses amis et les mettre au courant.

Partant tous en exploration ils tombent sur Achmed qui explique avoir été attaqué par derrière, une plaie sur son crâne paraissant confirmer ses dires. Pour passer la nuit ils s'installent dans une grande salle, chaque homme à son tour devant monter la garde. Mais Morane se réveille, alerté par son sixième sens. L'espace est envahi de fumée. Ses compagnons ne se réveillent pas et Morane commence à se sentir mal, il tombe dans un escalier jusqu'à une autre salle où il reprend conscience quelques minutes plus tard pour entendre la voix de Mammoudi donnant des ordres.

C'était donc lui le chef des frères d'Osiris.

Heureusement Bob est libre et ne laissera pas Omar mettre son plan à exécution.

 

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6 décembre 2019 5 06 /12 /décembre /2019 12:34

Jean-Christophe GRANGÉ – Le livre de Poche 31292 – 2009

Peut-on voir derrière les crimes l'influence du Diable, le vrai, une force négative et sanguinaire, et dans ce cas comment, pour un policier l'affronter en espérant le vaincre ?

Mathieu Durey est policier, commandant, il est dans le couloir du service de réanimation de l'Hôtel-Dieu, il attend des nouvelles de son meilleur ami, Luc Soubeyras, repêché dans une rivière proche de son domicile de Vernay dans la région de Chartres. Tout laisse penser qu'il s'agit d'un suicide, pas de trace de lutte, de coups, de blessures, mais surtout la victime s'était constitué une espèce de ceinture de fil de fer retenant des parpaings afin de se lester pour être sûr de ne pas remonter. S'il est encore en vie c'est par un heureux concours de circonstances, le jardinier qui venait chez lui l'a trouvé peu après son immersion, le SAMU ne se trouvait pas loin, de plus il profita d'un système de réchauffement sanguin qui permit de faire repartir son corps. Le résultat étant qu'il était dans le coma avec les interrogations habituelles sur son état, et les séquelles éventuelles, quand il en sortirait.

Durey doute d'un acte suicidaire de la part de son ami, tous deux sont chrétiens, croyants, pratiquants, et se donner la mort c'est se fermer l'accès au Paradis. Les deux hommes s'étaient rencontrés dans le monastère de Saint-Michel de Sèze où ils prenaient le chemin de la prêtrise et s'étaient immédiatement compris, deux mystiques dans un cadre plus rationnel qu'il aurait dû. Depuis bien sûr les circonstances avaient conduit leurs vies sur des voies différentes pour se retrouver au 36 quai des Orfèvres. Il commence par penser à un meurtre si bien mis en scène qu'il semble être un crime parfait, mais en enquêtant il finit par remettre en cause cette opinion, rien n'indique une intervention extérieure, de plus il apprend que son ami tenait dans la main une médaille de saint Michel comme s'il voulait se protéger malgré tout de la gravité de son acte.

Reste à comprendre, et pour Mathieu c'est important, si Luc se résolut à faire ce choix ce ne put être qu'après des événements dramatiques qui l'avaient choqués et bouleversés au point de le pousser vers la mort.

Ainsi Durey se retrouve à enquêter sur un crime horrible commis dans le Jura, une femme suppliciée par un tueur sadique qui avait fait durer son agonie une semaine, détruisant son corps au point que le bas semblait être mort bien avant son visage qui était intact, mis à part son expression. L'étonnant était que la fille de cette femme avait été assassinée des années plus tôt sans que son meurtrier fut jamais retrouvé. Que cherchait Luc à travers ce fait divers ?

La route va être longue et tortueuse pour Mathieu qui va découvrir qu'il existe des expériences de mort imminente négative. Alors que dans la plupart le rescapé garde des souvenirs positifs et lumineux pour d'autres l'impression est horrible et quasiment infernale avec des visions que Dante n'aurait pas renié. Il va découvrir qu'il pourrait y avoir des miracles fait par Satan et non par Dieu pour des raisons qu'il vaudrait mieux ne pas connaître, or Luc semblait vouloir en savoir plus, en savoir trop sur une réalité qui semble avoir existé depuis des millénaires. De là à imaginer qu'il ait eu peur pour son âme et ait vu dans la mort la seule fuite possible...

Durey va découvrir une secte sataniste vraiment ''digne'' de ce nom dont les membres sont en quête de la ''Parole de Satan''. Le policier pensait avoir vu le pire au Rwanda il va devoir revenir sur cette idée, le mal ne cesse de se réinventer, de s'approfondir ; c'est un escalier qui ne cesse de descendre.

J'avoue, pour ne pas dire : je confesse, que c'est un chemin que je connais.

Grangé ne ménage pas le lecteur, il ne lui cache rien des tourments et des travers de l'âme, l'emmène sur le terrain où l'atroce plût à s'exprimer, au cœur de l'Afrique ou dans un laboratoire en Suisse. Y a-t-il une influence derrière chaque horreur commise, est-elle diabolique, Baudelaire avait-il raison en disant que la plus belle ruse du Diable est de nous faire croire qu'il n'existe pas ? L'explication est-elle encore à découvrir, en nous, comme toujours, mais où, et le voulons-nous vraiment ? L'imaginable est une réalité en attente !

Peut-être aurez-vous besoin d'une médaille de saint Michel pour vous rassurer, elle ferait un joli marque-page.

Par curiosité vous pouvez aussi lire https://www.evelyn-elsaesser.com/wp-content/uploads/2017/06/Elsaesser_Publications_NDE-n%C3%A9gative_2001.pdf le sujet est intéressant.

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6 décembre 2019 5 06 /12 /décembre /2019 09:00

VernesCoria – éditions du LOMBARD – 1989

Morane, Ballantine et le professeur Clairembart survolent le rio Ucayali. Le nuit s'approchant il est temps de trouver un endroit pour la nuit. La journée a été longue mais aucun temple n'a été découvert, qu'importe, optimisme du prof n'est pas atteint, ils finiront par trouver. En volant bas ils aperçoivent un blanc assiégé par des Campas Bravos.

Ils amérissent et se précipitent, leurs armes ont vite fait de chasser les indiens. Nos amis font alors connaissance avec Elaine Standish qui leur raconte qu'elle est à la recherche de sa fille, Sheila.

Dix ans plus tôt celle-ci était dans l'avion pour La Paz quand un orage éclata, les éclairs frappant l'appareil le firent s'écraser quelque part entre l'Ucayali et le rio Javari. Les recherches ne donnèrent rien. Depuis deux ans Elaine est veuve, et riche. Quelques mois plus tôt elle reçut la visite d'un certain Spencer, chercheur de diamants qui affirmait avoir découvert la carcasse d'un avion dans laquelle il ne découvrit aucun cadavre d'enfant. Elaine reprit espoir et décida de partir, seule, à la recherche de son enfant. Personne ne voulait l'accompagner à cause du Tigre des Lagunes et de ses indiens masqués qui écument la région.

Pas question pour le trio de laisser la jeune femme seule dans la forêt avec tant de dangers autour d'elle. Tant pis pour les temples puisque la vie d'une enfant était en jeu.

Du ciel il est facile de trouver les repères indiqués par Spencer. Ils se posent, rencontre des indiens Chamas, paisibles ceux-là. Ceux-ci se souviennent d'un grand oiseau tombé du ciel, dans la sierra Dos Morcegos, un lieu à la mauvaise réputation.

Contre une carabine et cent cartouche un Chamas veut bien les conduire. Ils repèrent les restes de la carlingue, se posent et se mettent en route pour s'en approcher. Leur guide, Notomie, les met en garde contre Chulla-Chaqui, les démons qui s'amusent au détriment des humains. L'avancée est difficile, les marais sont pestilentiels et pleins d'animaux hostiles.

Soudain la terreur s'empare des 5 aventuriers...

Heureusement Clairembart a l'explication.

Enfin ils retrouvent la terre ferme, quelques heures encore et les débris de l'avion apparaissent.

Plus tard Morane remarque la compagnie aérienne sur la queue de l'avion, ce n'est pas la bonne épave !

Soudain un homme sort de la forêt, le fameux Tigre des Lagunes, protégé par des dizaines d'indiens encerclant les étrangers. Quand ceux-ci sortent des bois Morane remarque qu'il s'agit pour la plupart de blancs se faisant passer pour des indiens.

Brusquement Elaine Standish se met à hurler.

Le ''Tigre'' reconnaît avoir entendu parler d'une petite fille blanche recueillie par les Mayorunos après la chute d'un avion.

Puisque Sheila est vivante Bob et Bill peuvent entrer en action, le second retenant les brigands pour donner du temps à son ami. Une fois à l'abri celui-ci se demande comment sauver ses amis. Bien vite il a une idée...

Nul doute qu'elle sera bonne et que nos amis pourront partir à la recherche de Sheila. Je laisse un semblant de suspens en ne vous disant pas si celle-ci reconnaîtra sa mère.

 

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5 décembre 2019 4 05 /12 /décembre /2019 09:00

Véronique Vigne-Lepage – Le Papillon Rouge Éditeur – 2010

La réalité dépasse parfois la fiction, il suffit d'oser chercher, de

regarder au bon endroit et elle nous présente des faits sortant de l'ordinaire et au moins aussi passionnants que les contes inventés par les meilleures auteurs. Ainsi dans ce livre l'auteure a-t-elle prit le temps de fouiller dans les archives, d'exploiter sa curiosité et sa patience pour dénicher personnages et situations incroyables.

Mais vraies, comme il se doit.

Roger a 20 ans et s'est engagé en 1942 dans un réseau de résistance. Les choses progressent et la Libération s'approche. Mais ce 11 mars 1943 il est arrêté à la gare de Perrache et mis en prison avec 5 camarades. Le 14 il est emmené pour être ''interrogé''. Deux semaines plus tard c'est au QG de la Gestapo qu'il est conduit, pas de torture cette fois, l'homme qui le reçoit l'avertit qu'il va être fusillé. De nouvelles semaines passent et un soir il est appelé puis conduit dans la cour du fort où d'autres résistants sont réunis dont des membres de son réseau. Ce n'est pas ici qu'il va mourir, tous sont embarqués pour une autre destination, la dernière.

Une prairie, 9 hommes sont extraits du véhicule, allongés sur le sol, les tirs commencent. Roger sent deux coups violents dans son dos et l'odeur du sang qui montent à ses narines. Il entend s'approcher un soldat pour le coup de grâce. Un nouveau coup dans le dos, un autre à la tête. Pourtant il n'est pas mort, mieux, il peut se relever, fuir. Il marche jusqu'à une ferme où il trouve de l'aide. Il est sauvé, emmené, soigné, guéri ; il pourrait partir pour l'étranger mais son combat n'est pas terminé.

Pierre Martin, Marie Breysse – son épouse – et Jean Rochette – leur domestiques ont été guillotinés le 2 octobre 1833 devant leur auberge, à Peyrebeille malgré leurs dénégations.

Leur auberge avait du succès, idéalement sise entre Langogne et le sud de l'Ardèche elle voyait du passage et certains des clients avaient sur eux des espèces sonnantes, trébuchantes, et attrayantes, la région voyant l'organisation de nombreuses foires cela n'avait rien d'étonnant.

Il fallut des années, et de nombreuses disparitions, avant que la gendarmerie ne se présente à la porte de l'établissement. La rumeur fit état d'une cinquantaine de meurtres et l'auberge gagna le surnom de sanglante.

Mais cette histoire là vous la connaissez mais que savez-vous de la révolte des mineurs du Gier matée dans le sang, de l'aéroplane de Zipfel, de la Ravachole que vous ne danserez probablement jamais, de Buatier de Kolta, illusionniste dont certains tours sont encore inexpliquées.

Et tant d'autres que Véronique Vigne-Lepage eut l'excellente idée de (re)mettre en lumière. 25 récits comme autant de fenêtres ouvertes sur le passé par lesquelles il est possible de regarder dans l'ordre, ou le désordre, que l'on souhaite.

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29 novembre 2019 5 29 /11 /novembre /2019 09:00

Vernes – Coria – éditions du LOMBARD – 1989 

Bruxelles, quartier de la Chaussée d'Anvers, Morane et Ballantine cherchent leur hôtel alors qu'au même moment une jeune haïtienne, Félicité Snake est arrêté par des policiers trop zélés.

Le plus stupide veut toucher le collier de Félicité avant qu'elle n'ait le temps de l'en empêcher, et celui-ci le mord. Le temps que les flics reviennent de leur surprise la jeune femme a disparu.

Plus loin elle croise nos amis toujours à la recherche de leur logement, quelques secondes plus tard ce sont les policiers qui demandent s'ils n'ont pas vu passer une fille, une ''bougnoule'' avec un drôle de collier.

Dix minutes plus tard ils retrouvent leur résidence et le lendemain se retrouvent au poste de police où le commissaire Magritt leur présence le docteur Blackie Van Herp, herpétologue qui leur parle de l'agent Franz Kakelbroek décédé la nuit suivante d'une morsure d'élapsidé. Depuis quelques temps Bruxelles connaît nombre d'incidents liés à des reptiles parallèlement à de nombreux graffitis.

Opportunément ils sont avertis qu'un crotale s'est introduit dans un immeuble. C'est le moment pour Van Herp de montrer ses compétences. Le serpent se retrouve capturé et la victime peut expliquer comment le serpent apparut chez elle en sortant de son sac.

Est-il question de terrorisme ou d'adorateurs du serpent ?

L'herpétologue est-il sur une piste ? La nuit suivante il est agressé et se retrouve avec une double fracture du crâne. Dans sa main il tenait un sachet contenant une dizaine de timbres de collection. En attendant Morane appelle le professeur Clairembart pour avoir le meilleur antivenin que celui-ci possède.

Ensuite, en compagnie de Bill, il se rend au marché aux puces, où le professeur fut découvert inanimé. Là ils aperçoivent un vendeur de timbres mais aussi la jeune femme à l'étrange collier qui se rapproche dudit vendeur. Morane tente d'engager la conversation mais Félicité est méfiante. Il a quand même pu vérifier que le collier en était vraiment un et pas un serpent comme la fois précédente. Bob décide de suivre Félicité, Bill se contentant du commerçant.

Le premier suit sa cible jusqu'à un immeuble inhabité, le second jusque dans une banlieue peu amicale. Puisqu'il est là Ballantine décide de continuer jusqu'à la porte du vendeur de timbre. C'est l'occasion de découvrir son véritable nom, et de l'observer par le trou de la serrure, remarquant ainsi qu'Antoine présente des mains couvertes d'écailles.

Les deux hommes se retrouvent à l'hôtel, comme prévu, où chacun peut raconter à l'autre ce qu'il a remarqué avant de décider que la piste la plus simple est celle de M. Hixe. Comme il n'est pas chez lui il est simple pour Bob et Bill de pénétrer dans son appartement. Avant de découvrir qu'il a un gardien, rampant, et particulièrement dangereux.

Leurs réflexes sont assez vifs pour s'échapper mais ils sont heureux de retrouver à l'hôtel les remèdes promis par le professeur Clairembart.

Pourquoi, cette fois, ne pas suivre la trace de Mlle Snake ? Les planches ne résisteront pas à la force de Bill, et de sa barre de fer. L'immeuble paraît vide mais dans la cave ils découvrent une citerne, une échelle. Une invitation à laquelle ils ne résistent pas d'autant qu'en bas ils découvrent une galerie et sur le sol des traces de chaussures féminines.

Autant les suivre, nouvelle version du Petit Poucet ! Reste à trouver l'ogre, il pourrait bien avoir des écailles. En attendant ils tombent sur un spectacle étonnant.

Bob et Bill ne sont pas hommes à craindre des reptiles, ce serait plutôt le contraire, quand à mademoiselle Snake, attention, si vous la rencontrez à ne pas toucher son collier.

Rions un peu : 

 

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22 novembre 2019 5 22 /11 /novembre /2019 09:00

Vernes – Coria – éditions du LOMBARD – 1988

Dans Hyde Park les constables Mc Ready et Wilkins s'adressent à un homme allongé sur un banc en l'incitant à se lever pour rentrer chez lui. N'obtenant pas de réaction ils s'approchent et voient que l'homme a un billet épinglé sur la poitrine.

Dans la veste de l'individu ils trouvent des papiers au nom de Lord Elmet Easton. Pas question de perdre du temps ! Ensuite seulement ils observent une inscription sur le front, leur surprise progresse quand l'homme se lève.

Cette même nuit Bob Morane erre sous la pluie en quête d'un taxi quand une Rolls le frôlant projette de l'eau sur lui avant de s'arrêter un peu plus loin alors qu'il entend des appels à l'aide. Pas question de rester inactif, il a vite fait d'intervenir et de débarrasser une jeune femme des hommes qui l'agressaient.

Parfaite opportunité de faire connaissance. La jeune femme reconduit Morane à son hôtel, ce n'est qu'une fois arrivé qu'il s'en étonne alors qu'il ne lui en avait pas donné l'adresse. Il ignore au même moment Tania a rejoint son oncle, M. Ming.

En pleine nuit Bob est réveillé par des coups portés contre sa porte, il se lève, ouvre, et voit tomber à ses pieds un homme qu'il n'avait pas revu depuis des années, Jack Star, lequel porte des caractères chinois sur le front et un billet épinglé au revers.

C'est son ami Sir Archibald Baywatter, le chef de Scotland Yard,

qui lui parle de l'Ombre Jaune, qui se manifesta trois ans plus tôt aux USA, en France et en Angleterre alors que ses buts restent mystérieux alors qu'il se livra à de nombreux, et meurtriers attentats.

Il lui parle des cinq hommes qui la nuit précédente furent découvert drogués et prononçant la même phrase.

Pourquoi Jack Star a-t-il contacté Morane, et bien que celui-ci l'ignore il a forcément un lien avec l'Ombre Jaune. Peu importe pour le moment, le français a seulement envie de rentrer à l'hôtel pour se reposer. Dans la nuit une rage de dent lui donne une idée dont il fait part sur le champ à Sir Archibald.

Son ami Bill Ballantine l'ayant rejoint ils en profitent pour faire le tour des antiquaires de la capitale anglaise. C'est en compulsant son courrier que l'écossais trouve une proposition concernant un masque sacré du Tibet censé apporté bonheur et santé. Par curiosité Morane regarde le dessin accompagnant l'offre et reconnaît le masque.

Il raconte alors en quelle occasion, en Inde, il fit la connaissance de monsieur Ming, et comment alors que celui-ci venait d'être gravement blessé il lui avait sauvé la vie, recevant en échange un pendentif identique à celui du Tibet qui lui permit d'être épargné par les tueurs de Ming.

L'intuition de Morane était bonne mais Star avait disparu de l’hôpital, faute d'autre piste pourquoi ne pas aller voir à l'adresse du masque ? Ils frappent, un homme vient leur ouvrir

et les introduit auprès de madame Mo. Ils en profitent pour lui parler de l'Ombre Jaune, provoquant une réaction de panique de sa part. Si elle ne parle pas ils l'emmènent à Scotland Yard, si elle parle M. Ming le saura, sa situation est difficile. Elle choisit pourtant de cafter sans en avoir le temps, un poignard lui coupe la parole alors que dehors résonnent les cris des Dacoïts. Alors qu'ils s'enfuient une voix murmure à Morane l'adresse où il trouvera Jack Star. Finalement ils parviennent à s'enfuir en volant un canot à moteur. Il était moins une, comme toujours.

Puisqu'il faut battre le fer quand il est chaud autant se rendre sur-le-champ à l'adresse susurrée à Bob. La maison est abandonnée, la porte et les fenêtres résistent, reste le toit. Ils trouvent un conduit où Morane peut se glisser, il tombe, opportunément, sur la cellule de Star et repart avec lui. Les trois hommes se séparent, Bob attirant l'attention sur lui pour que ses amis puissent s'échapper. Il va pourtant être rejoint quand une voiture s'arrête et que Tania Orloff lui propose d'y monter pour se cacher.

Elle peut ensuite se présenter comme la nièce de l'Ombre Jaune.

Elle peut expliquer les buts de son oncle, auxquels Morane pourrait adhérer si les méthodes de Ming étaient pacifiques, et, donc, inefficaces.

Pas question pourtant d'en rester là, Bob voudrait mettre fin aux agissement meurtriers du mongol. Il en aura l'occasion le soir même alors que son ennemi se rendra dans une fumerie d'opium.

La saisira-t-il ?

La parution en bédés des aventures impliquant Morane et Ming n'étant pas éditées dans l'ordre je ne trahis rien en vous disant que non.

Ces deux-là sont appelés à s'affronter souvent et à bien des époques.

 

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Bienvenue sur ce blog ! Vous y découvrirez mes goûts, et dégoûts parfois, dans un désordre qui me ressemble ; y partagerez mon état d'esprit au fil de son évolution, parfois noir, parfois seulement gris (c'est le moins pire que je puisse faire !) et si vous revenez c'est que vous avez trouvé ici quelque chose qui vous convenait et désirez en explorant mon domaine faire mieux connaissance avec les facettes les moins souriantes de votre personnalité.

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