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3 décembre 2016 6 03 /12 /décembre /2016 08:21

Scénario : ONE, Dessins : Yūsuke Murata – 2012 – 10 volumes

Résultat de recherche d'images pour "one punch man"

Une explosion secoue la ville creusant un trou immense, un être étrange apparaît, oreilles en pointes, des antennes sur la tête, bref, le méchant typique, ou presque.

Chez lui, face à son écran, un adolescent regarde ce qui se passe et se dit qu'il est temps qu'il fasse quelque chose. Il arrive juste à temps pour enlever une enfant qui allait se faire attraper par le type à antennes qui lui réservait un mauvais sort.

T'es qui toi ? demande le premier. Lui même se présentant comme le produit de la pollution causée par les humains. Il est la colère de Mère Nature incarnée pour anéantir la civilisation diabolique de la surface du monde. La preuve, plus il s'énerve plus il grandit, ses crocs s'allongent, ses mains deviennent des serres aux griffes aigües.

L'autre ne dit rien, il se concentre, et frappe.

Un seul coup suffira pour assommer son adversaire.

ONE PUNCH MAN

Trois ans plus tôt, déjà, une créature bizarre nommée Le Grand Crabdante se promène, mutant suite à l'absorption de trop de crabes, et regarde Saitama, un homme banal en costume d'employé de bureau lui faire face, sans peur. Et pour cause, il est chômeur, qu'à-t-il à craindre ? Mais Crabdante n'en a pas après lui, il vise un gamin avec le menton fendu. Lequel est la cible du monstre pour lui avoir dessiné des tétons alors qu'il dormait dans un parc.

Ce qui semble être une bonne raison !

Justement le gamin est là, le monstre aussi qui va pour l'écraser quand le chômeur sauve la vie du premier. D'ailleurs cette rencontre lui rappelle qu'étant gosse il rêvait de devenir un super héros pour balayer les méchants. Une situation plus excitante qu'employé de bureau, on en conviendra.

Rôle qu'il pourrait tenir, avec sa cravate, chacun son truc, il arrache un œil du crabe géant avant de l'écraser.

ONE PUNCH MAN

En 36 mois il est devenu un vrai héros, s'entraînant au point d'en perdre ses cheveux. Ayant acquis un pouvoir invincible il est celui dont il a toujours rêvé.

Déjà un autre super méchant s'annonce, un duo en fait, le savant fou et sa créature, son frère dont il a modifié le métabolisme au point d'en faire un géant capable de détruire une ville entière du revers de la main.

Vous devinez ce qui va lui arriver !

Les adversaires suivant seront plus coriaces, et plus nombreux. Créatures souterraines venues revendiquer la surface et décidé à éliminer la totalité des humains. 

Mais la victoire laisse un goût amer à notre héros qui ressent de moins en moins d'émotions, d'excitation ou de colère. Pour lui battre un super vilain revient à écraser un moustique puisqu'un seul coup suffit. 

ONE PUNCH MAN

Et puisqu'il est question de moustiques en voilà qui arrivent, un nuage immense et mortifère pour les animaux qu'il croise. Une nuée menée par une créature, féminine, utilisant les moustiques pour se repaître de sang, ceux-ci venant lui réinjecter ce qu'ils ont pris ailleurs. Cette fois ils ne seront pas trop de deux pour affronter cette créature plus intelligente que celles que nous avons déjà croisées. Son partenaire s'appelle Genos, c'est un cyborg, il aurait néanmoins été battue sans l'intervention de Saitama. Du coup Genos veut devenir le disciple de son nouvel ami, s'étonnant qu'il n'ait rien d'artificiel, alors que lui peut être réparé facilement.

Mais la Reine n'était elle-même qu'une création de scientifiques qui ont observés ce qui s'est passé et souhaitent ''inviter'' cet homme chauve si fort à les rejoindre. Alors que Saitama accepte d'entraîner Genos celui-ci sent quelque chose se rapprocher à grande vitesse. Cette fois...

 

One Punch Man est le nouveau phénomène dans le monde du manga, non seulement au Japon où plusieurs millions d'exemplaires se sont déjà vendus, mais aussi en France où il connaît un grand succès.

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2 décembre 2016 5 02 /12 /décembre /2016 09:05

직지 – Abréviation de ''Baegun hwasang chorok buljo jikji simche yojeol'' ( 백운화상초록불조직지심체요절) ''Anthologie des enseignements zen des grands prêtres bouddhistes'' – rédigé par le moine Seon Baegun (1298 Gobu – 1374).

 

Si la Chine connaissait l'imprimerie en utilisant des plaques gravées, c'est en Corée que naquirent les caractères mobiles permettant de les réutiliser, progrès sur la méthode précédente. L'Europe connaît Guthenberg et le considère comme l'inventeur de l'imprimerie, il n'en est donc rien. Le premier livre utilisant ces caractères, dont l'existence est avérée, est donc le Jikji, ouvrage traitant des principes du bouddhisme coréen. Il vit le jour en 1377, 78 ans avant la Bible de Gutenberg, utilisant alors des caractères métalliques, l'année suivant une nouvelle édition eut lieu, employant des caractères en bois.

À l'époque il était constitué de deux volumes, seul le second a été retrouvé. Exemplaire acquis, légalement, par Victor Collin de Plancy, diplomate en Corée, qui le ramena en France au début du vingtième siècle, pour être finalement légué par Henri Vever en 1950 à la Bibliothèque Nationale de France. Son pays d'origine le réclame sans que suite ait été donnée à son désir. Cet ouvrage n'est pas inclut dans les textes qui furent ramenés lors de l'expédition de 1866. C'est une pièce unique, une date dans l'histoire de l'édition, et de ce fait, de la diffusion de la culture.

 

Il compile les enseignements, chants, louanges, épitaphes, textes en proses et poésie de 7 Bouddhas, 28 patriarches Indiens, 110 moines Chinois Zen et un moine Coréen de l'époque Silla. Ses principes fondamentaux sont la non dualité de l'esprit, la quête du soi véritable et la distance prise avec les mots.

 

L'illumination apporte la compréhension de la véritable, et unique, nature de l'existence, mais elle n'est qu'une première étape, une pratique continuelle est indispensable pour libérer son esprit de ses illusions afin que s'unissent en une seule voie pensées et actions. Ce n'est qu'ainsi que l'éveil complet est accessible et permet de devenir un bouddha.

Le Jikji était, au début, réservé aux moines avant que son impression n'en permette une diffusion plus étendue. À noter qu'il prend quelques distances avec les préceptes fondamentaux du bouddhisme en permettant l'usage de vin et de viande lors de l'exécution des rites sacrificiels.

 

Il est important de rendre à César ce qui appartient à César, et à la Corée la paternité de l'invention des caractères mobiles en imprimerie, pour ce qui est de leur restituer ce livre...

 

L'UNESCO a intégré ce texte à sa Mémoire du monde, et établi un prix commémorant cette inscription. Si vous voulez le lire, si vous le pouvez, il est disponible ici.

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30 novembre 2016 3 30 /11 /novembre /2016 08:48

Pour la Science N°90

Le Faucon et sa proie

Harald KRÜGER

Un faucon peut-il se poser sur un astéroïde ? Oui s'il porte le nom du faucon pèlerin japonais : Hayabusa et qu'il s'agit d'une sonde spatiale, la première à réussir cet exploit en atterrissant sur le planétoïde Itokawa, également nommé 25143.

Le 13 juin 2010 dans le désert australien retombe à la vitesse de 40 000 km/h la capsule de la sonde Hayabusa, envoyé 7 ans plus tôt, par l'agence spatiale japonaise (Jaxa) à la rencontre de l'astéroïde géocroiseur Itokawa dans le but d'en ramener des échantillon. Mission périlleuse, mais pas impossible, la preuve. Au point que jusqu'au dernier moment le doute plana sur sa finalité. L'analyse pourtant confirma que les 1500 grains rapportés étaient extraterrestres.

Itokawa est un des nombreux planétoïde gravitant autour du soleil entre Mars et Jupiter.

Partie en mai 2003 la sonde arriva à proximité de son objectif en septembre 2005 mais resta en orbite pour le photographier, le cartographier pour trouver l'endroit le plus adapté à un atterrissage puis à un prélèvement. Le corps céleste présente la forme d'un haltère, pauvre en cratère mais montrant deux régions différentes : aux extrémités de nombreux blocs de roche, au milieu une couche de plusieurs mètres de particules d'un millimètre à un centimètre.

Le site idéal fut trouvé, la sonde s'y prit à deux reprises pour se poser avant de libérer un tuyau de récupération en forme d'entonnoir devant tirer un projectile pour soulever des poussières qui auraient été aspirées.

Malheureusement son fonctionnement fut défectueux et la récolte faible. Le retour connu également des problèmes à cause de pannes des systèmes informatiques et de propulsion.

On imagine donc l'impatience des planétologues attendant de voir le résultat d'un voyage si périlleux. Les éléments rapportés n'étaient pas ceux espérés néanmoins ils permirent d'en prouver l'origine, la ressemblance avec les autres météorites de la même région cosmique, qu'ils contiennent des silicates, du sulfure de fer, des oxydes de fer et de chrome, et d'autres.

Ainsi s'établit l'histoire géologique d'Itokawa dont la matière se trouvait dans un corps céleste de 20 km de diamètre qui se fragmenta en une multitude de fragments. Quelques-uns s'assemblèrent pour former un planétoïde qui semble perdre plusieurs dizaines de centimètres d’épaisseur par million d'années. Son espérance de ''vie'' ne devrait donc pas excéder un milliard d'années, ce qui n'est pas si mal. Mais l'étude de sa trajectoire prouve qu'il se rapproche parfois des planètes telluriques du Système solaire, il est probable qu'il devrait entrer en collision avec la Terre, Mars ou Vénus.

L'expérience fut difficile mais fructueuse, Hayabusa 2 fut donc lancée en direction de l'astéroïde Ryugu, avec la collaboration des agences spatiales allemande et française. Ryugu est une microplanète de type C, corps célestes qui renferment de la matière organique et font partie des matériaux les plus primitifs connus.

Hayabusa 2 est partie le 3 décembre 2014 et devrait atteindre Ryugu en 2018. Si tout se passe bien nous en apprendrons davantage sur la naissance de notre système solaire.

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23 novembre 2016 3 23 /11 /novembre /2016 08:10

Pour la Science N°90

Dévier un astéroïde en 2022 !

Patrick MICHEL

 

Des rumeurs courent pendant l'été 2015 qu'un astéroïde pouvait heurter la Terre entre le 15 et le 28 septembre, au Mexique ou en Amérique du Sud. Visiblement, et heureusement, il ne s'est rien passé mais la Nasa dut publier un communiqué pour démentir cette prédiction, précisant que la probabilité que notre planète connaisse un tel incident au cours du prochain siècle était inférieure à 0,01 %.

 

Néanmoins le risque existe et chaque année la Terre reçoit plusieurs dizaines de milliers de tonnes de matière venue des confins du Système solaire. Pourtant une catastrophe comme celle du 30 juin 1908 survenue près de la rivière Toungouska en Sibérie reste possible. Ce jour là une déflagration détruisit la forêt sur plus de 20 kms et le souffle causa des dégâts sur plus de 100 kms, le bruit fut entendu jusqu'à 1500 kms.

 

Que pourrions-nous faire maintenant si un tel risque se présentait ? Y répondre est un des objectifs de la mission AIDA (Asteroid impact & deflection assessment), conduite en collaboration avec l'Agence spatiale européenne et la Nasa.

Première obligation : connaître l'ennemi. Les astéroïdes sont les restes des briques qui formèrent les planètes sans pouvoir s'agglomérer pour en engendrer une. La plupart n'ont pas été altéré par des processus thermiques extrêmes, gardant leur composition primordiale, formant ainsi une source d'information précieuse pour comprendre l'histoire du Système solaire et de notre planète. Certains évoluent sur des trajectoires croisant celle de la Terre et présentant un risque de heurter celle-ci.

 

Les météorites présentent une grande diversité, Mathilde est une petite montagne noire comme du charbon ; Kleopatra est le vestige d'un cœur métallique ; Cérès et Vesta sont les deux plus gros connus. Certains reçurent la visite de missions spatiales : Éros et Itokawa, sans que leurs caractéristiques observées soient comprises. Certaines de ces objets sont des systèmes binaires, un gros objet en conserve un plus petit en guise de satellite. Ainsi leur diversité peut aider à comprendre les étapes de formations des planètes de notre Système.

La mission AIM, composante européenne de la mission AIDA, a pour objectif de rendre visite et de caractériser la surface, la sous-surface et la structure interne d'un petit astéroïde. La cible choisie est Didymos, et son ''satellite'' Didymoon, dont la trajectoire croise celle de la Terre. Son diamètre est de 775 mètres. Cette expédition devrait accroître notre connaissance des propriétés physiques d'un astéroïde.

 

Reste à modéliser les méthodes et moyens de déviation d'un tel corps. La mission AIDA est donc d'observer les effets du projectif artificiel américain DART, de 300 kgs, avec la surface de Didymoon, de mesurer les effets de l'impact puis la déviation produite. Les lancements sont prévus pour 2020, la rencontre pour l'automne 2022. Pourquoi viser Didymoon ? Parce que sa vitesse est faible ce qui facilitera la mesure des effets du choc.

 

Autre utilité de cette collision : en connaître les effets pourrait aider à comprendre la formation des planètes, la plupart auraient été façonnées ainsi. Leur modélisation mathématique ne permet pas d'en connaître toutes les conséquences. AIM recueillera les conditions initiales de l'impact, ses résultats, la taille du cratère, la morphologie de celui-ci ainsi que la production d'éjecta et ses propriétés. Ces connaissances sont indispensables pour concevoir le moyen efficace de dévier un astéroïde si le besoin se présentait.

Cette expérience permettra de vérifier nos modèles à plus grande échelle que celle du laboratoire mais bien inférieure à celle des impacts réels qui eurent lieu durant l'histoire du Système solaire. Le but étant d'éviter un scénario catastrophe sans avoir à envoyer qui que ce soit, avec la certitude de ne pas en revenir !

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16 novembre 2016 3 16 /11 /novembre /2016 08:37

Dossier Pour la Science N°90 – Janvier-Mars 2016

 

Un cataclysme à la française

Martin SCHMIEDER

 

Penser météorites amène à l'esprit celle qui, il y a 66 millions d'années entraîna l'extinction des dinosaures, ou les milliers que des amateurs cherchent pour leur plaisir ou pour de l'argent.

Il ne fait aucun doute que depuis qu'elle existe la Terre fut frappé par des milliers d'objets venus du cosmos. Et pourtant, à la différence de la Lune, elle n'est pas constellée de cratères. La plupart des impacts ont été effacés par l'érosion, la tectonique ou divers dépôts. Seuls 184 traces sont connues, la plus importante étant à Chicxulub, au Yucatán, large de 180 km, elle est la conséquence de l'arrivée d'une météorite de 10 km de diamètres et aurait 66 038 000 ans ! Il y en a d'autres en Europe, à Nördlingen, 24 km de diamètre, Steinheim, 3,8 km de diamètre. Ils ont 14 et 15 millions d'années.

La France n'a pas été épargnée. À 40 km à l'ouest de Limoges, en Haute-Vienne, on trouve les traces d'une catastrophe cosmique considérable : celle de Rochechouart. Ce cratère a été considérablement érodé et fait partie du paysage et du sol. La découverte d'une suévite (roche formée par l'impact d'une météorite) atteste de ce choc, l'étude des roches du cratère atteste de pressions de l'ordre d'1 million de bars et de température de plusieurs milliers de degrés. Le cratère devait faire environ 50 km de diamètre pour un objet d'1 km de diamètre pour une masse de plusieurs milliards de tonnes arrivé à une vitesse de 20km/s. Il dut causer une des plus importantes catastrophes naturelles qu'ait jamais connue l'Europe.

Cette chute date d'environ 200 millions d'années, elle coincide avec la fin de l'ère triasique et aurait pu jouer un rôle dans l'extinction massive qui eut lieu à cette époque (celle des dinosaures surviendra à la fin du Crétacé). 20 % des espèces marines et la plupart des gros amphibiens disparurent.

À cette époque le Laurentia venait tout juste de se séparer du Gondwana (deux paléocontinents) qui réunis formaient Pangée. Ce supercontinent connaissait une intense activité volcanique. La mer principale en Europe était la Thétys, ancêtre de la Méditerranée. Le Massif central était une île de la Thétys occidentale. L'impact dut avoir lieu dans la mer, détruisant toute vie dans un rayon de plusieurs centaines de kilomètres. La roche pulvérisée retomba en nuage brulant formant une couverture de plusieurs mètres d’épaisseur. Le séisme dut avoir une magnitude de 11 sur l'échelle de Richter, dépassant le plus important jamais enregistré, au Chili, en 1965, 9,5 ''seulement''.

Un tsunami gigantesque fut engendré en direction des îles Britanniques, éloignées de 1000km.

La structure de l'impact de Rochechouart est désormais un parc géologique national, permettant d'étudier les forces cosmiques qui ébranlent et transforment notre planète.

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14 novembre 2016 1 14 /11 /novembre /2016 08:43

Henri VERNES / Dino ATTANASIO – Marabout – 1962  Résultat de recherche d'images pour "le secret de l'antarctique bob morane"

Tout le monde dort dans la base américaine de ''Little America'' au Pôle Sud, sauf les responsables de la radio. Ceux-ci suivent l'arrivée de l'avion. À son bord Bob Morane, Bill Ballantine et le professeur Clairembard, tous venus sur les traces d'une mystérieuse cité des glaces.

 

Dans la base ils sont averti que leur mission est compromise, plusieurs hommes partis pour les Montagnes Hurlantes ne sont pas revenus. Pour le commandant White, cette cité est un mirage, un champ de séracs pris pour des ruines. Mais les ordres sont clairs, il doit faciliter l'exploration des trois hommes.

 

Ceux-ci repartent donc pour les Montagnes Hurlantes. Quand ils s'approchent le blizzard se lève, et des avions inconnus s'approchent et attaquent. Morane est doué et parvient à les semer. Mais il s'est perdu et doit atterrir. Ce faisant un des skis se brise. Rien à faire d'autre qu'attendre la fin de la tempête.

L'avarie n'est pas grave, il suffit d'appeler la base pour se faire parachuter le matériel nécessaire. Clairembard n'oublie pas son objectif et entend explorer la région pour découvrir ''sa'' cité.

Résultat de recherche d'images pour "le secret de l'antarctique bob morane" Histoire d'avoir un meilleur point de vue ils grimpent au sommet d'une colline, de là, avec des jumelles ils découvrient un mur de pierre. Quelques heures de marches et le professeur le voit de plus près, il découvre un cercle barré d'un diamètre avec un M à l'intérieur. Le symbole de MU. Clairembard est fou de joie, MU est sa marotte. Alors qu'il saute de joie il disparaît dans un trou. Mais tout va bien, il invite ses amis à le rejoindre.

Ils découvrent un souterrain que leur curiosité les incite à suivre, il mène à une salle aux dimensions d'une cathédrale. Ballantine voudrait repartir rapidement mais le professeur veut faire des photos, ramener la preuve de ce qu'ils ont trouvé. Mais le sol tremble, un éboulement se produit, le chemin qu'ils ont suivis est bouché. Heureusement d'autres se présentent. Prenons celui-ci propose Morane. voyant de la lumière il la prendra pour celle du jour, avant de constater qu'il s'agit de champignons lumineux. Dans une nouvelle salle, immense, éclairée par d'énormes champignons phosphorescents ils découvrent un crâne de tricératops, puis un véritable ossuaire.

La fatigue les gagne, ils s'arrêtent, se restaurent, se reposent. Alors qu'ils dorment un cri leur fait ouvrir les yeux, et découvrir 3 êtres étranges, verdâtres, qui s'enfuient sitôt qu'ils se sentent découverts. Clairembard imagine qu'il s'agit d'anciens muviens dégénérés. Morane et ses compagnons se mettent à courir, jusqu'à ce que cette fois ce soit vraiment la lumière du jour qu'ils découvrent, en même temps qu'une vallée immense, enserrée entre de hautes falaises, de roche et de glace.

Nos aventuriers, sidérés, ne peuvent contenir leur envie d'en savoir davantage. ils descendent et s'enfoncent dans une végétation semblant être celle du Secondaire. Les animaux le confirment : archéoptéryx, ptérodactyles, tyrannosaure... une faune disparue depuis plus de 60 millions d'années.

Ce qui n'est pas le cas des humains en uniformes bleu qui déboulent dans un énorme crabe mécanique dont les pinces servent à ouvrir la route en coupant les arbres. Ainsi arrivent-ils jusqu'à ''Paris'' pour rencontrer le maître des lieux, le professeur Blaise du Pont d'Arc. Il se présente, raconte ses origines, comment son père découvrit le moyen de capter l'énergie solaire à la fin du XIXème siècle. Raillé par ses collègues il fit construire une machine volante pour gagner cette zone inconnue de l'Antarctique dont un explorateur lui avait confié le secret avant de mourir. La population grandit par l'agrégation d'explorateurs égarés sur les glaces, de marins naufragés qui sans cela seraient morts noyés.

Tout aurait pu durer longtemps mais le colonel Sangart, chef de la petite armée du lieu, émit l'idée qu'il fallait déclarer la guerre au monde pour ne pas finir esclave de celui-ci. Le professeur refusa le colonel fit sécession. Avec les armes dont il dispose il pourrait vaincre toutes les armées du monde. L'idéal serait de convaincre Sangart de son erreur !

Une mission pour Morane et ses amis. Réussirons-ils ? Dévoileront-ils le secret de l'Antarctique ? Le secret de Bob Morane c'est de nous faire voyager et partager ses aventures. Le charme est un peu suranné mais bien réel.

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10 novembre 2016 4 10 /11 /novembre /2016 10:17

Dossier Pour la Science N°90 – Janvier-Mars 2016

Et la Terre devint bleue

David JEWITT/Edward YOUNG

 

Les mers sont-elles éternelles ? Nos ancêtres le pensaient probablement. De nombreux mythes font allusion à un abîme océanique préexistant la création de la Terre. Il n'en est rien et mers et océans sont bien postérieurs à la naissance de celle-ci. Où qu'elle soit, dans une tasse, au fond des abysses ou notre organisme, l'eau est venue d'ailleurs. Non seulement celle de notre planète mais également celle du système solaire.

Revenons au nuage primordial, fait de gaz et de poussière, qui s'effondra pour former notre système solaire. Celui-ci était porteur d'hydrogène et oxygène, premier et troisième éléments les plus fréquents dans l'Univers (le deuxième étant l'hélium). Une partie de l'oxygène non absorbée par le Soleil et les planètes gazeuses s'associa à d'autres atomes, le carbone, le magnésium, et le reste à l'hydrogène pour produire de l'eau.

Le Système solaire se constituant l'eau trouva le froid nécessaire à sa survie, sous forme de glace loin du Soleil, dans la région de l'actuelle ceinture d'astéroïdes et de Jupiter. L'essentiel de l'eau de la Terre viendrait donc de cette région, apportée lors de bombardements successifs par les astéroïdes et les comètes, catapultés vers l'intérieur du Système solaire à la fin de la formation planétaire.

Vue de l'extérieur la Terre semble une planète bleue, celle-ci recouvre plus des deux tiers de sa surface mais elle ne représente que 0,02 % de la masse de la Terre. Il s'en trouverait dans le manteau rocheux de la planète, sous la croûte, celle-ci viendrait de le partie de l'humidité de la proto-Terre qui ne se serait pas perdue dans l'espace sous forme de gaz ionisé et de vapeur. Encore plus profondément, le noyau planétaire composé de fer et de nickel représentant 30 % de la masse de la Terre. Il contiendrait plus d'eau que le manteau, sous forme d'hydrogène qui se lierait avec de l'oxigène si la chaleur et la pression n'étaient pas aussi importantes. Le pourcentage de l'eau atteindrait donc 0,04 %.

Il semblerait que la Terre soit entrée en collision avec un objet de la taille de Mars il y a environ 4,5 milliards d'années, éjectant de la matière qui s'agglomérait aurait formée la Lune. Ce choc aurait vaporisé les océans d'eau, s'il y en avait eu, et produit un océan de magma. Reste, nous l'avons vu la solution des comètes. Idée dominante jusque dans les années 1980 quand l'analyse du rapport deutérieur sur hydrogène (D/H) démontra que l'eau de l'océan terreste ne pouvait provenir, du moins majoritairement, des comètes du nuages d'Oort. Les astéroides vinrent au secours des comètes. Après la formation du Soleil beaucoup auraient contenu, profondément enfouie, de l'eau liquide. S'écrasant sur la Terre ils auraient apportés l'eau manquante mais aussi divers élements qui se seraient agrégé pour former le noyau de notre planète.

La vraie question n'est pas de savoir pourquoi la Terre a autant d'eau, mais pourquoi elle en a si peu !

 

Astéroides et comètes ont dus ''collaborés'' pour apporter l'eau terrestre. D'autres scénarii existent. Il aurait pu exister des espèces de planète naine riche en eau, tel Cérès, qui se seraient écrasés sur Terre. Rendant inutile l'intervention des autres corps célestres. Reste à le démontrer !

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5 novembre 2016 6 05 /11 /novembre /2016 08:47

신분을 숨겨라 (Sinbuneul Sumgyeola) - Kim Jung-min - 2015 – 16 X 60'

Quel meilleur moyen pour des policiers que d'infiltrer la bande sur laquelle ils enquêtent ? C'est le rôle de la division 5. Discrète, ses membres sont absents des rapports, ils agissent et disparaissent jusqu'à la mission suivante.

Cet homme dans le métro ignore qu'il est suivi, le professeur Jung, le chef du réseau, qui arrive à la réception de cet hôtel ne sait pas qu'il donne sa carte à une policière. Tout est affaire d'organisation, approcher le criminel sans qu'il sente le piège afin qu'il y entre de lui-même

Chang-min était en mission de surveillance, rien d'important semblait-il, mais pourquoi faire du zèle, s'approcher des voleurs, vouloir les arrêter ? Jusqu'à ce que le chef lui assène un coup violent avec un club de golf alors que Gun-woo, son partenaire, est allé chercher des cafés. Probablement celui-ci se sent-il coupable d'avoir été absent quand son ami avait besoin de lui, c'est pour cela qu'il va voir le tueur le soir-même. Quelques gardes du corps ne vont pas l'en empêcher.

Et pourquoi celle-ci se crut-elle en sécurité sur le toit ?

Après l'inhumation, avec les honneurs, mais quelle importance, Gun-woo reste seul, et suspendu pour six mois. Avoir sauté dans le vide avec un tueur n'est pas dans le manuel du policier.

Dans l'hôtel la surveillance continue, ce n'est pas le moment de faire une erreur, Le professeur Jung est un poisson trop gros pour qu'il s'échappe. Chaque pièce du puzzle doit être à sa place au bon moment. La discrétion est de mise pour savoir ce que leur objectif veut faire avec l'appareil qui vient de lui être livré et qui peut couper à distance les caméras de surveillance.

L'infiltration est un jeu dangereux, l'erreur est interdite sous peine de mort. Quand un des policiers, celui qui est infiltré, Tae-in, va être démasqué et mis à l'écart, il va falloir le remplacer. Pourquoi pas avec Cha Gun-woo qui, justement, le connaissait bien, trop bien. N'avoir pu en sauver la petite sœur, lors d'une intervention, a produit une dette impossible à rembourser. Gun-woo ne connaissait pas cette unité, il est dubitatif et pense, après le décès de son partenaire, traîner la mort dans son sillage. Mais comment refuser ? Il n'est peut-être pas trop tard pour le lieutenant Min Tae-in.

Mais ça commence mal, il est reconnu par un membre du gang, il nie avec assez de conviction pour être cru et pouvoir s'en aller. Il va devoir jouer serré, ne pas communiquer avec ses partenaires, son téléphone est surveillé. Un jeu du chat et... du chat, avec le risque que le plus fort ne soit pas celui qu'on croit. Sa couverture doit être parfaite, son rôle tenu continuellement, le professeur Jung est efficace, semble ne rien oublier. Pas étonnant que Tae-in ait voulu le coincer depuis huit ans et se soit porté volontaire pour cette mission.

 

Tout se compliquera quand l'équipe perdra la trace de Gun-woo. Et quand ils retrouveront Tae-in...

 

 

 

 

Mais qui est ''le Fantôme'' ?

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2 novembre 2016 3 02 /11 /novembre /2016 08:37

Dossier Pour la Science N°90 – Janvier-Mars 2016

 

Alain DORESSOUNDIRAM

 

Quatre planètes telluriques tournent autour du soleil (Mercure, Vénus, La Terre, Mars) suivi par la ceinture principale, puis viennent les géantes gazeuses : Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune. Au delà, les objets transneptuniens dans la ceinture de Kuiper, plus loin encore se trouverait le nuage d'Oort.

Deux modèles expliquent l'évolution et la disposition du Système solaire. Le Grand Tack explique ses 50 premiers millions d'années alors que les planètes se forment, le Nice, à partir de 500 millions d'années s'applique aux planètes alors formées et le gaz dispersé.

Revenons au Grand Tack. Les embryons de planètes, gazeuses, se condensent dans la nébuleuse protoplanétaire. Jupiter se forme rapidement alors que des corps commencent à se solidifier pour atteindre un millier de kilomètres de diamètre. Elle se déplace, se rapprochant du soleil, entraînant avec elle des astéroïdes riches en eau et en matière organique, tassant la matière dans un petit espace avant que Saturne ne vienne l'en éloigner, jusqu'à ce que, le gaz se dissipant, elles s'arrêtent. Les astéroïdes apportés par Jupiter ont pu apporter l'eau sur la Terre. Ce modèle explique qu'à cette époque se formèrent les quatre planètes les plus proches de notre étoile. Celui de Nice met en scène le déplacement des quatre planètes géantes alors que les gaz se sont dissipés. Neptune s'enfonce dans la ceinture de Kuiper, repoussant celle-ci encore plus loin. Il explique la présence des satellites ''troyens'' qui suivent Jupiter et apporte une solution à une énigme : le bombardement actif. Celui-ci, intervint 600 millions d'années après la formation de la Terre et l'aurait affecté bien que ses traces aient disparu.

Tous les objets célestes ne se sont pas agrégés pour former des planètes, les comètes et les planètes existent encore, témoins des premiers instants de la formation du Système solaire. Ayant conservé leurs conditions (température, pression, chimie...) qui existaient alors. Les étudier c'est remonter le temps, le nôtre.

Autre avantage de les étudier, apprendre à les dévier pour éviter le sors des dinosaures il y a 66 millions d'années. Le risque pour minimum qu'il soit reste possible.

Pourquoi ne pas utiliser ceux qui tombent sur la Terre direz-vous ? La matière qu'ils contiennent est souvent contaminée, leur taille trop réduite et leur nombre trop bas. C'est pourquoi il est préférable d'aller prélever des échantillons d'astéroïdes.

Les petits corps sont grands par la richesse des phénomènes et des histoires qu'ils nous racontent. Nous sommes, en partie, le fruit de leur diversité !

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1 novembre 2016 2 01 /11 /novembre /2016 08:30

B. R. Bruss – 1956 – Angoisse n° 24

Le narrateur, Jim Hoggins, arrive à Cockshill par une nuit de printemps sans prévoir faire plus qu'y passer. Il ignore qu'il va vivre à cet endroit une expérience dont il se serait bien passé. Et tout ça parce que Davis Pearl, collègue du ''Winnipeg Standard'' s'était saoulé comme un Polonais le 17 mai à l'occasion de son enterrement de vie de garçon.

Il somnolait donc au matin du 18 mai quand le téléphone se mit à sonner. Bret Deltour décrocha. On devait demander Pearl mais celui-ci étant indisponible c'est Higgins qui se retrouva dans le bureau de Jack Cattigshire, le patron, et donc envoyé à Cockshill dans le Saskatchewan, vers le lac Buffalo où quelque chose d'étrange venait de se produire.

Jim est moyennement ravi, il espérait un reportage à sensation, celui-ci en semblait loin, impossible de refuser !

Le voyage ne se passa pas comme prévu, la voiture, de location, se révéla une guimbarde qui l'abandonna en route mais près d'une maison dans laquelle il fut accueilli par John Heckburne. Lequel lui apprend qu'il est arrivé, le bourg est à un mille puis l'invite, à dîner d'abord, puis à rester pour la nuit. Il sera temps le lendemain de trouver une chambre.

Durant le repas la discussion se porte vers la raison de la présence du reporter. Mais que se passe-t-il réellement, si ce n'est que des habitants quittent la ville, trois cent en six mois ! Pourtant la ville est prospère, les terres à blé sont riches, les exploitations forestières rentables, les praires, propices à l'élevage, sans parler de la chasse aux fourrures. Heckbune apprend à Hoggins que la peur est la raison parfois donnée par ceux qui s'en vont. Que se passe-t-il donc, psychose collective, hallucination ? L'eau est saine, pas d'émanation délétère.

La soirée se passe merveilleusement, Jim s’endort ravi d'être là.

Son réveil sera bien différent, arraché au bras de Morphée par un cauchemar qui le fit se lever, tremblant, pour constater que le soleil est déjà levé. Pourtant ce n'est pas son habitude d'avoir de telles peurs nocturnes, au contraire. Il se revoit marcher sur une lande désertique, l'angoisse lui serrant le cœur. Il avance vite sans savoir où il va, le silence est pesant, menaçant. Une voix finit par résonner, rauque, étouffée, dont la source était introuvable et qui répétait ''Aho... Aho... et parfois : Ahom !'' et puis soudain c'est son prénom qu'il entend ''Jimmy ! Jimmy !'' crié par sa mère. Et soudain une bouche immense apparaît, des lèvres épaisses, grasses, visqueuses, répugnantes, des dents pointues, jaunes, des chicots... et cette bouche répétait (Aho... Ahom...''. Mais autour de cette bouche il y a un visage, indistinct, un corps, indiscernable. La voix devient plus claire, elle répète en fait ''Blahom...''. Il discerne maintenant une moustache, un nez épaté et pustuleux, deux yeux petites, jaunes et verts, perçants, chargés d'une expression d'indicible cruauté. Un front étroit et fuyant surmonté d'épais cheveux, l'ensemble formait une tête énorme, le corps semblait monstrueux, bossu, avec des bras énormes pendant presque jusqu'à terre.

La bouche parle plus clairement :

- Blahom ! Je suis Blahom ! Tu vas apprendre à me connaître.

Et puis sa mère apparut, luttant contre une force invisible. Déjà Blahom l'a rattrapée, saisie, il la dévore vivante. Le spectacle le fait hurler de terreur, et s'éveiller.

Pour se rassurer il appelle sa mère, et celle-ci répond. Ouf !

Enfin il découvre Cockshill, des maisons en bois à l'exception de la mairie et du cinéma, un décor accueillant, sympathique. Jim était heureux d'être là. Visite chez le mécano pour réparer sa bagnole, celui-ci est peu communicatif, laisse entendre qu'il pourrait ne pas s'éterniser dans le coin. L’hôtel enfin, tenu par Arthur Bribsdale, Irlandais comme Heckburne, enchanté d'avoir un journaliste de Winnipeg comme client, un peu moins en apprenant la raison de la visite de Jim. Dès sa première sortie Hoggins remarque que les gens le regardent rapidement puis détournent les yeux. La buraliste ne lui répond pas, les visages sont aussi fermés que les maisons. Il ne put discuter qu'avec un homme qui l'interpela, un routier venu chercher du bois qui ne put lui donner aucune explication. Le plus étrange fut quand il vit sortir les enfants de l'école, pas de cri, de course, les gosses étaient silencieux, raides comme de petits somnambules.

Le bar pourrait être un poste d'observation efficace, même les joueurs de cartes paraissaient se forcer à blaguer, jusqu'à ce qu'il soit invité à rejoindre la table. Ce fut l'occasion de faire quelques connaissance, surtout avec un ancien trappeur, Joë Grey qui parut soulagé quand Jim lui avoua qu'il ne faisait que passer et lui confia de lui-même que les gens avaient peur et que cela valait pour lui aussi sans qu'il put expliquer de quoi.

La nuit suivante fut idéale, dix heures de sommeil, le journaliste était en pleine forme et bien décidé à mener sa tâche à bien. Pourquoi ne pas aller interroger le pasteur ? Il fut surpris de la jeunesse de celui-ci, 25 ou 26 ans, respirant la gentillesse et la bonté, son regard bleu était direct, doux et rêver.

Malheureusement il ne put rien dire qui put aider Jim sauf que ses ouailles ayant quitté les lieux ne ressentent plus de peur. L'instituteur ne fut pas d'une grande aide non plus, d'autant qu'il préparait ses bagages quand il reçut le reporter. De toutes façons les élèves ne peuvent rien apprendre, ils sont trop préoccupés.

Reste le médecin. Il ne fut pas étonné de cette visite, c'est lui qui avait alerté le correspondant du journal à Fort Lacorne. Lui aussi a peur, est malade, mais il veut savoir, comprendre, et surtout, trouver une solution.

Le mystère s'épaissit.

Jim, journaliste, doit rédiger son papier, rendre compte de ce qui se passe, et qu'il n'en sache encore rien ne peut l'en empêcher.

L'ambiance n'empêche pas que le couple Moore célèbre ses noces d'or. Le moment devrait être festif, il n'en sera rien. L'épouse, montrant son époux du doigt, l'accuse d'être responsable de tout ce qui arrive aux villageois et demande qu'on le tue avant qu'il soit trop tard.

Le banquet sera un échec, mais est-ce utile de le dire.

Au cœur de l'inquiétude un rayon de lumière peut surgir, et être d'autant plus intense. Pour se distraire Jim s'essaiera au Kayak, occasion d'une rencontre avec une jeune femme, Edith Gibson, son père était le plus important négociant en fourrure de la région. Ayant fait ses études loin de Cockshill elle avait un portait un regard distancié sur ce qui s'y passait.

Le soir suivant Jim s'endormit dans la joie.

Le réveil fut différent, Blahom revint, plus inquiétant, plus terrifiant, plus monstrueux.

Au courrier de midi il aura la réponse de son rédacteur en chef, l'acceptation de son article et la mission de rester sur place le temps nécessaire. Article en question qui attirera l'attention du ''Herald'', Bob Smith, journaliste plus côté que Jim, venu se rendre compte, l'air dubitatif sur ce qui se passait et qu'il prenait pour un épisode de folie collective ''médiévale''. Il découvrira vite que la réalité était plus épouvantable.

Méfiez-vous si vous lisez ce roman, pour en connaître la fin, que Blahom ne vienne vous rendre visite à votre tour.

 

 

 

 

 

Un Angoisse digne de ce nom par un des meilleurs auteur de la collection.

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