Sønnen - Gallimard Série noire - traduit du norvégien par Hélène Hervieu

Rover est dans le confessionnal, enfin, ce n'est pas un vrai confessionnal, c'est une cellule, d'une prison ultra moderne, et le prisonnier se confie à Sonny Lofthus, un homme étrange, à l'écart des autres prisonniers mais respecté par tous, ce pourquoi beaucoup vont se confier à lui sans croire qu'il puisse les absoudre de leurs péchés mais il possède ce don de rassurer les gens, même les pires criminels. Sans parler de son don pour guérir, cette aura mystique qui l'entoure et le protège en lui conférant un rôle unique, ce qu'il doit à son caractère, son physique, et une personnalité qui ne ressemble à aucune autre, entre les murs ou en dehors.
Il est en prison pour plusieurs meurtres, crimes qu'il a reconnu mais pas commis, en étant payé pour cela, en héroïne. C'est une façon de (sur)vivre qui semble lui convenir, qu'aurait-il au dehors de meilleur, son père s'est suicidé pour avoir été un espion au sein de la police au profit de celui qui règne sur la pègre d'Oslo.
Un prisonnier qui vient se confier lui avoue qu'il sait la vérité sur la mort de son père, celui-ci n'était pas la taupe et son suicide n'en est pas vraiment un. Pour Sonny c'est un choc, un violent coup de boutoir qui le fait sortir d'un chemin tout tracé le menant droit à l'overdose. Plus question de se satisfaire de sa vie de drogué flirtant avec le néant parce que rien ne lui paraît aimable dans la vie. Il va réagir, trouver en lui une force inattendue. D'abord il arrêter la drogue, seul, puis il s'évade, mettant au point une évasion d'une intelligence surprenante, pour qui ne le connais pas.

Il va se venger, punir les véritables assassins des crimes qu'il a endossé et chercher le meurtrier de son père. Il sera implacable mais tiendra compte des responsabilités de chacun pour ne s'en prendre qu'à ceux, ou celles, qui le méritent. Il n'est jamais trop tard pour faire face à sa punition.
Dans ce roman Nesbø laisse de côté son héros habituel, l'inspecteur Harry Hole bien que Simon Kefas, en attente de la retraite, fasse preuve de qualités similaires avec son jeune partenaire Kari Adel. Ensemble ils vont suivre, et parfois laisser agir, le jeune justicier qui par ses actions essaie de remonter le temps pour équilibrer les comptes.
Tentative vouée à l'échec bien sûr.
Tout le talent de l'auteur se retrouve dans cette histoire, la description d'un homme qui réagit dans une société qui se vautre dans la corruption et la facilité. Personne ne méritera d'être épargné, devenir juge et bourreau c'est aussi endosser la responsabilité de ces rôles. Pas de héros ici mais les pantins aux mains d'un destin qui semble souvent s'amuser, parfois regretter les actions qu'il impute à ses marionnettes.

La Norvège est présentée comme un pays pacifique, social, égalitaire, comme l'est une vitrine dont Nesbø nous montre que derrière l'image il y a une réalité aussi abjecte, aussi humaine donc, qu'ailleurs : corruption, meurtres, trafic de drogues, de femmes, de n'importe quoi pourvu que ça rapporte. L'homo sapiens semble ne pas pouvoir étouffer sa soif de pouvoir, et, comme chacun sait : le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument. Ceux même qui sont soumis à cette dépendance le savent mais ne peuvent lutter contre elle.
Sonny seul parvint à repousser celle qui était sa meilleure amie : la seringue. C'est un héros de roman, dans la réalité...
La vertu est le pire des vices, nous le savons bien, il suffit de parcourir ces pages, difficiles à abandonner, pour s'en convaincre.
Rover est dans le confessionnal, enfin, ce n'est pas un vrai confessionnal, c'est une cellule, d'une prison ultra moderne, et le prisonnier se confie à Sonny Lofthus, un homme étrange, à l'écart des autres prisonniers mais respecté par tous, ce pourquoi beaucoup vont se confier à lui sans croire qu'il puisse les absoudre de leurs péchés mais il possède ce don de rassurer les gens, même les pires criminels. Sans parler de son don pour guérir, cette aura mystique qui l'entoure et le protège en lui conférant un rôle unique, ce qu'il doit à son caractère, son physique, et une personnalité qui ne ressemble à aucune autre, entre les murs ou en dehors.
Il est en prison pour plusieurs meurtres, crimes qu'il a reconnu mais pas commis, en étant payé pour cela, en héroïne. C'est une façon de (sur)vivre qui semble lui convenir, qu'aurait-il au dehors de meilleur, son père s'est suicidé pour avoir été un espion au sein de la police au profit de celui qui règne sur la pègre d'Oslo.
Un prisonnier qui vient se confier lui avoue qu'il sait la vérité sur la mort de son père, celui-ci n'était pas la taupe et son suicide n'en est pas vraiment un. Pour Sonny c'est un choc, un violent coup de boutoir qui le fait sortir d'un chemin tout tracé le menant droit à l'overdose. Plus question de se satisfaire de sa vie de drogué flirtant avec le néant parce que rien ne lui paraît aimable dans la vie. Il va réagir, trouver en lui une force inattendue. D'abord il arrêter la drogue, seul, puis il s'évade, mettant au point une évasion d'une intelligence surprenante, pour qui ne le connais pas.
Il va se venger, punir les véritables assassins des crimes qu'il a endossé et chercher le meurtrier de son père. Il sera implacable mais tiendra compte des responsabilités de chacun pour ne s'en prendre qu'à ceux, ou celles, qui le méritent. Il n'est jamais trop tard pour faire face à sa punition.
Dans ce roman Nesbø laisse de côté son héros habituel, l'inspecteur Harry Hole bien que Simon Kefas, en attente de la retraite, fasse preuve de qualités similaires avec son jeune partenaire Kari Adel. Ensemble ils vont suivre, et parfois laisser agir, le jeune justicier qui par ses actions essaie de remonter le temps pour équilibrer les comptes.
Tentative vouée à l'échec bien sûr.
Tout le talent de l'auteur se retrouve dans cette histoire, la description d'un homme qui réagit dans une société qui se vautre dans la corruption et la facilité. Personne ne méritera d'être épargné, devenir juge et bourreau c'est aussi endosser la responsabilité de ces rôles. Pas de héros ici mais les pantins aux mains d'un destin qui semble souvent s'amuser, parfois regretter les actions qu'il impute à ses marionnettes.
La Norvège est présentée comme un pays pacifique, social, égalitaire, comme l'est une vitrine dont Nesbø nous montre que derrière l'image il y a une réalité aussi abjecte, aussi humaine donc, qu'ailleurs : corruption, meurtres, trafic de drogues, de femmes, de n'importe quoi pourvu que ça rapporte. L'homo sapiens semble ne pas pouvoir étouffer sa soif de pouvoir, et, comme chacun sait : le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument. Ceux même qui sont soumis à cette dépendance le savent mais ne peuvent lutter contre elle.
Sonny seul parvint à repousser celle qui était sa meilleure amie : la seringue. C'est un héros de roman, dans la réalité...
La vertu est le pire des vices, nous le savons bien, il suffit de parcourir ces pages, difficiles à abandonner, pour s'en convaincre.
Rover est dans le confessionnal, enfin, ce n'est pas un vrai confessionnal, c'est une cellule, d'une prison ultra moderne, et le prisonnier se confie à Sonny Lofthus, un homme étrange, à l'écart des autres prisonniers mais respecté par tous, ce pourquoi beaucoup vont se confier à lui sans croire qu'il puisse les absoudre de leurs péchés mais il possède ce don de rassurer les gens, même les pires criminels. Sans parler de son don pour guérir, cette aura mystique qui l'entoure et le protège en lui conférant un rôle unique, ce qu'il doit à son caractère, son physique, et une personnalité qui ne ressemble à aucune autre, entre les murs ou en dehors.
Il est en prison pour plusieurs meurtres, crimes qu'il a reconnu mais pas commis, en étant payé pour cela, en héroïne. C'est une façon de (sur)vivre qui semble lui convenir, qu'aurait-il au dehors de meilleur, son père s'est suicidé pour avoir été un espion au sein de la police au profit de celui qui règne sur la pègre d'Oslo.
Un prisonnier qui vient se confier lui avoue qu'il sait la vérité sur la mort de son père, celui-ci n'était pas la taupe et son suicide n'en est pas vraiment un. Pour Sonny c'est un choc, un violent coup de boutoir qui le fait sortir d'un chemin tout tracé le menant droit à l'overdose. Plus question de se satisfaire de sa vie de drogué flirtant avec le néant parce que rien ne lui paraît aimable dans la vie. Il va réagir, trouver en lui une force inattendue. D'abord il arrêter la drogue, seul, puis il s'évade, mettant au point une évasion d'une intelligence surprenante, pour qui ne le connais pas.
Il va se venger, punir les véritables assassins des crimes qu'il a endossé et chercher le meurtrier de son père. Il sera implacable mais tiendra compte des responsabilités de chacun pour ne s'en prendre qu'à ceux, ou celles, qui le méritent. Il n'est jamais trop tard pour faire face à sa punition.
Dans ce roman Nesbø laisse de côté son héros habituel, l'inspecteur Harry Hole bien que Simon Kefas, en attente de la retraite, fasse preuve de qualités similaires avec son jeune partenaire Kari Adel. Ensemble ils vont suivre, et parfois laisser agir, le jeune justicier qui par ses actions essaie de remonter le temps pour équilibrer les comptes.
Tentative vouée à l'échec bien sûr.
Tout le talent de l'auteur se retrouve dans cette histoire, la description d'un homme qui réagit dans une société qui se vautre dans la corruption et la facilité. Personne ne méritera d'être épargné, devenir juge et bourreau c'est aussi endosser la responsabilité de ces rôles. Pas de héros ici mais les pantins aux mains d'un destin qui semble souvent s'amuser, parfois regretter les actions qu'il impute à ses marionnettes.
La Norvège est présentée comme un pays pacifique, social, égalitaire, comme l'est une vitrine dont Nesbø nous montre que derrière l'image il y a une réalité aussi abjecte, aussi humaine donc, qu'ailleurs : corruption, meurtres, trafic de drogues, de femmes, de n'importe quoi pourvu que ça rapporte. L'homo sapiens semble ne pas pouvoir étouffer sa soif de pouvoir, et, comme chacun sait : le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument. Ceux même qui sont soumis à cette dépendance le savent mais ne peuvent lutter contre elle.
Sonny seul parvint à repousser celle qui était sa meilleure amie : la seringue. C'est un héros de roman, dans la réalité...
La vertu est le pire des vices, nous le savons bien, il suffit de parcourir ces pages, difficiles à abandonner, pour s'en convaincre.
Rover est dans le confessionnal, enfin, ce n'est pas un vrai confessionnal, c'est une cellule, d'une prison ultra moderne, et le prisonnier se confie à Sonny Lofthus, un homme étrange, à l'écart des autres prisonniers mais respecté par tous, ce pourquoi beaucoup vont se confier à lui sans croire qu'il puisse les absoudre de leurs péchés mais il possède ce don de rassurer les gens, même les pires criminels. Sans parler de son don pour guérir, cette aura mystique qui l'entoure et le protège en lui conférant un rôle unique, ce qu'il doit à son caractère, son physique, et une personnalité qui ne ressemble à aucune autre, entre les murs ou en dehors.
Il est en prison pour plusieurs meurtres, crimes qu'il a reconnu mais pas commis, en étant payé pour cela, en héroïne. C'est une façon de (sur)vivre qui semble lui convenir, qu'aurait-il au dehors de meilleur, son père s'est suicidé pour avoir été un espion au sein de la police au profit de celui qui règne sur la pègre d'Oslo.
Un prisonnier qui vient se confier lui avoue qu'il sait la vérité sur la mort de son père, celui-ci n'était pas la taupe et son suicide n'en est pas vraiment un. Pour Sonny c'est un choc, un violent coup de boutoir qui le fait sortir d'un chemin tout tracé le menant droit à l'overdose. Plus question de se satisfaire de sa vie de drogué flirtant avec le néant parce que rien ne lui paraît aimable dans la vie. Il va réagir, trouver en lui une force inattendue. D'abord il arrêter la drogue, seul, puis il s'évade, mettant au point une évasion d'une intelligence surprenante, pour qui ne le connais pas.
Il va se venger, punir les véritables assassins des crimes qu'il a endossé et chercher le meurtrier de son père. Il sera implacable mais tiendra compte des responsabilités de chacun pour ne s'en prendre qu'à ceux, ou celles, qui le méritent. Il n'est jamais trop tard pour faire face à sa punition.
Dans ce roman Nesbø laisse de côté son héros habituel, l'inspecteur Harry Hole bien que Simon Kefas, en attente de la retraite, fasse preuve de qualités similaires avec son jeune partenaire Kari Adel. Ensemble ils vont suivre, et parfois laisser agir, le jeune justicier qui par ses actions essaie de remonter le temps pour équilibrer les comptes.
Tentative vouée à l'échec bien sûr.
Tout le talent de l'auteur se retrouve dans cette histoire, la description d'un homme qui réagit dans une société qui se vautre dans la corruption et la facilité. Personne ne méritera d'être épargné, devenir juge et bourreau c'est aussi endosser la responsabilité de ces rôles. Pas de héros ici mais les pantins aux mains d'un destin qui semble souvent s'amuser, parfois regretter les actions qu'il impute à ses marionnettes.
La Norvège est présentée comme un pays pacifique, social, égalitaire, comme l'est une vitrine dont Nesbø nous montre que derrière l'image il y a une réalité aussi abjecte, aussi humaine donc, qu'ailleurs : corruption, meurtres, trafic de drogues, de femmes, de n'importe quoi pourvu que ça rapporte. L'homo sapiens semble ne pas pouvoir étouffer sa soif de pouvoir, et, comme chacun sait : le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument. Ceux même qui sont soumis à cette dépendance le savent mais ne peuvent lutter contre elle.
Sonny seul parvint à repousser celle qui était sa meilleure amie : la seringue. C'est un héros de roman, dans la réalité...
La vertu est le pire des vices, nous le savons bien, il suffit de parcourir ces pages, difficiles à abandonner, pour s'en convaincre.