Veronika Eriksson – 2018 – Viaplay

Il pleut, mais sur une plate-forme pétrolière en pleine mer ce n'est pas grave. Ritva Mäkinen doit intervenir en hauteur, elle est assurée mais ça se passe mal, elle boit, trop, ne parvient pas à accrocher son mousqueton et tombe. Son partenaire la retient mais son baudrier lâche inexplicablement. La chute est mortelle.

Les fêtes de Noël approchent, Andrea Burrell déjeune en famille quand le téléphone sonne, bien que son mari lui demande de ne pas répondre elle ne peut s'en empêcher. Bien sûr c'est pour une mission, sur une station pétrolière. Elle refuse d'abord mais la promesse d'un poste au centre de Benthos Oil la convainc, tant pis pour les fêtes. Et puis elle pourrait être rentrée à temps.

Elle atterrit sur RIG 45, s'installe, est plus ou moins bien accueillie et commence son enquête par un test d'alcool et poursuit en recueillant les opinions des uns et des autres. Sa présence est gênante pour ceux qui gèrent un trafic et voudraient que tout se passe bien, que l'enquêtrice soit rapidement satisfaite et reparte.

D'après les conversations de la victime il semblerait qu'elle était saoule, une erreur qu'elle fit déjà par le passé. Reste à la démontrer, mais l'agression d'Andrea ne peut que convaincre cette dernière qu'il y a quelque chose à découvrir, or elle est pointilleuse. En attendant l'analyse du foie de Ritva démontre qu'elle buvait régulièrement mais pas qu'elle était ivre au moment de l'accident. Andrea trouve une bouteille avec à l'intérieur des traces de sédatif, or des boites ont été volées récemment, elle en trouvera chez Ritva fort opportunément.

Et un ouragan arrive, idéal pour effacer les preuves éventuelles. Même s'il n'est pour rien dans la disparition des éléments pouvant prouver sa consommation d'alcool, auquel cas sa famille ne recevrait aucun dédommagement, même si sa fille, malade, a besoin d'une prise en charge onéreuse.

Un autre accident survient... encore une fois un élément vital de l'équipement est absent.
C'est le soir du réveillon, Andrea n'est pas chez elle, son mari le lui reproche, comme si lui-même était parfait.

Les événements se précipitent, la salle des serveurs est inondée, la radio à ondes courtes est détruite, celle de l'hélicoptère disparaît. Il n'y a plus aucun moyen de communiquer avec le reste du monde. Le tueur est forcément là, ou alors c'est quelqu'un en plus ?
Est-ce lui qui agresse Andrea ?

Un huis clos étouffant et humide, un tueur qui rôde alors que personne ne semble innocent. Les morts se succèdent, allumer un feu et diffuser la fumée dans le réseau de ventilation semble une bonne idée pour faire sortir le présumé tueur... Mais l'est-il vraiment ?
