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16 septembre 2016 5 16 /09 /septembre /2016 07:24

하이드 지킬, (Haideu Jikil, Na) - Kim Ji-won – 2015 - 20x60'

Goo Deo-jin est l'unique fils, et donc héritier, du Groupe Wonder. Il est directeur du parc à thème Wonderland. Bien qu'il s'occupe d'un lieu festif et destiné à distraire les gens en général et les enfants en particulier, il ne sourit jamais, ne s'amuse pas, n'est pas heureux, pour autant que ce mot ait un sens pour lui. Il ne boit pas, ne fume pas, vit renfermé en compagnie d'un secrétaire qui veille sur lui. Il est sous surveillance médicale constante. Il passe pour un sociopathe n'ayant qu'indifférence pour les autres.

Ce jour-là, alors qu'il se promène dans son parc, un incident a lieu, un gorille s'est échappé du cirque intégré au parc et sème la panique. Deo-jin est paniqué, quand une femme veut s'accrocher à lui il la repousse violemment et s'enfuit en courant pour trouver refuge sur le toit d'un stand où il semble proche de perdre connaissance. Heureusement est arrivé de Las Vegas le matin même, Jang Ha-na, jeune spécialiste de la communication avec les animaux sauvage, elle parvient donc sans difficulté à ramener le gorille, qui répond au doux nom de ''Bing-Bing'' à de meilleurs sentiments. Elle est la directrice du cirque et l'héritière d'une longue tradition circassienne. Partie aux USA pour sa carrière elle due revenir pour sauver son cirque que le directeur Goo voudrait fermer. Décision contre laquelle elle s'élève.

 

À l'occasion de cet incident un film a été fait qui montre le comportement peu amène de Deo-jin, celui-ci saisira le téléphone et le détruira.

Pour se faire entendre la jeune femme veut revoir Goo, pour cela elle le suit en taxi jusqu'à un hôpital où le directeur doit rencontrer le docteur Kang Hee-ae. La jeune femme ne peut entrer mais décide de poursuivre malgré tout sa cible. Pour cela elle tend un filin entre deux immeuble, traverse le vide comme avec une tyrolienne et s'introduit par une fenêtre dans le bâtiment d'en face.

 

Mais elle tombe mal, le bureau qu'elle découvre est celui du médecin que vient voir Deo-jin, ce qu'elle ignore. En revanche elle découvre le corps de la praticienne allongé sur le sol, la tête baignant dans son sang. Tétanisée elle sent derrière elle une présence qui ne peut être que l'agresseur. Quand celui-ci l'attaque elle se défend, frappe avec ce qui lui tombe sous la main puis s'échappe. Elle court, dans le couloir elle voit Goo, mais celui-ci découvrant ce qui se passe se détourne et se réfugie dans un ascenseur et repousse la jeune femme pour qu'elle n'y entre pas.

Quelques minutes plus tard homme va sortir de la cabine, un homme différent sans être un autre. C'est que, vous l'aviez deviné, le directeur Goo souffre d'un trouble dissociatif de l'identité. Suite à un traumatisme ancien, il a été kidsnappé enfant, il s'est créé un double, Robin, qui présente un caractère à l'opposé du sien. Robin, donc, aperçoit Ha-na au prise avec un homme qui essaie de la jeter dans le vide, il se précipite mais arrive alors que la jeune femme bascule. Sans hésiter il saute dans le vide et saisissant la jeune femme au vol parvient à la faire tomber dans le bassin entre les immeubles.

 

Ha-na se réveille à l'hôpital, elle n'aura pas eu à être transporté loin. Elle retrouve dans une autre chambre l'homme qui la sauvé mais celui-ci ne se rappelle plus de rien et avoue ne pas être ce genre de personne. Avant de quitter la chambre Ha-na remarque le collier du directeur. Elle se souvient, 15 ans plus tôt alors qu'elle allait tomber d'un pont un homme avait tenté de la sauver. N'ayant pu empêcher sa chute il avait plongé pour sauver l'enfant qui ne l'avait plus revu mais avait gardé en mémoire l'image de ce collier. Mais qui sauva qui ce soir là ?

 

Deo-jin devine que Robin est revenu, il le connaît, le craint, et il venait à l'hôpital rencontrer le docteur Kang, qui le suit depuis longtemps en tant que spécialiste des personnalités multiples. Celle-ci lui avait dit avoir trouvé un remède qui résoudrait son problème. Malheureusement elle a disparue ! Dans son bureau ne reste qu'une mare de sang sur le tapis.

Le détective Na Moo-jin de la station de Gangnam est chargé de l'enquête, il connaissait cette psychiatre qui pratiquait l'hypnose et collaborait parfois avec la police. Il va commencer ses investigations en interroger Jang. Celle-ci explique comment elle est entrée, le corps du docteur qu'elle a découvert, et le criminel qui lui a fait face, et dont elle ne se souvient absolument pas !

L'hypnose pourrait aider, si le directeur Goo y met du sien, en laissant le cirque tranquille.

 

Goo essaie de se souvenir mais son père, qui connaît son état lui conseille de prendre le large.

Que s'est-il passé cinq ans plus tôt ? D'où vient Robin ? Nous savons déjà que Goo et Jang vont fatalement ressentir de l'attraction l'un pour l'autre alors que tout les oppose. Heureusement ils ont 20 épisodes devant eux. Je saurais si cela suffira dans 18 h 40. le scénario promet d'être compliqué, plein de rebondissements dont certains seront improbables, mais cela fait partie du charme des dramas coréens. Auquel s'ajoute celui de Han Ji-min, Hyeri, Seo Ye-ji... Dépaysement garanti, tant mieux.

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13 septembre 2016 2 13 /09 /septembre /2016 07:41

더블유 - Jung Dae-Yoon – MBC – 20 07 au 08 09 2016 – 16 épisodes

Ce sont les jeux Olympiques de 2004, l'épreuve de tir au pistolet retient l'attention, Kang Chul est en tête. La médaille d'or est à portée de main. Il accroit son avance au huitième tir, mais au neuvième une grosse faute le fait reculer d'un rang. Le dernier tir sera déterminant. Il prend son temps et appuie sur la détente à une seconde du délai.

En plein centre. À 17 ans il est champion olympique.

W - two worlds

Quelques années plus tard, la famille de Kang Chul regarde un match quand on sonne, Yoon Mi-ho, la mère, va ouvrir, et se fait abattre d'une balle dans la tête, suivront Kang Yoon, le père, le fils cadet, Joon Seok, et enfin Soo Yeon, la dernière. Kang Chul sera soupçonné, l'arme du crime, l'incohérence de son emploi du temps. Le pistolet sera retrouvé dans une poubelle, bien en vue, à 500 métres de la scène de crime, avec les empreintes du jeune homme. C'était son arme olympique.

Depuis son arrêt de la compétition Kang Chul s'entendait mal avec son père et entrait parfois en conflit avec lui. Une affaire en or pour le procureur, homme ambitieux qui veut se faire connaître pour entrer en politique. Cette affaire promet de faire la une de l'actualité. Lors du procès il demande 

W - two worlds

Le téléphone sonne dans la chambre de Oh Yeon-joo et Seok-Beom, internes au centre hospitalier. Celu-ci finit par prendre la communication. Le professeur Park demande Yeon-joo, et vite. La jeune femme n'en mène pas large et s'attend au pire mais le professeur lui demande si elle est bien la fille de Oh Seong-moo, le créateur de webtoon W. Park est un grand fan de l’œuvre de Oh dont le héros est Kang Chul et il veut connaître le vrai coupable avant le dernier épisode de W. Yeon-joo n'en sait rien, elle vit avec sa mère depuis le divorce de ses parents et son père est très secret. Pour motiver la jeune femme Park lui propose de participer à une importante opération. Si elle trouve qui est le coupable.

Pour avoir un indice elle appelle Soo-bong, l'assistant de son père, qui lui avoue qu'il a un gros, gros, problème, Oh a disparu !

 

Yeon-joo se rend au bureau, se renseigne. La veille Oh avait travaillé tard avec son équipe. Or à 22 h Oh avait disparu sans que personne l'ait vu passer. Il n'était pas triste de la fin de sa série, au contraire, il en avait tellement marre de Kang Chul qu'il voulait le tuer et avait même dessiné ce moment. Terminant son œuvre brutalement sans donner le nom du coupable, souriant en illustrant le décès de son personnage.

Seule dans le bureau de son père Yeon-joo fouille en quête d'un indice. Alors qu'elle a découvert une gravure elle sent une main derrière son dos qui l'attire... elle s'évanouit.

Et se réveille sur un toit.

Avec Kang Chul. Celui-ci est dans la position du dessin de son père et semble mort. Elle se penche sur lui, essaie de l'aider, mais elle doit avoir du secours. Elle arrive dans les cuisines d'un restaurant où elle demande à ce qu'une ambulance soit appelée, d'urgence. Elle remonte, diagnostique un pneumothorax. C'est une urgance et elle doit agir, vite.

Ce qu'il faut, avec un stylo dans la poitrine pour assurer l'arrivée d'air.

L'ambulance arrive, Kang Chul est emmené à l'hôpital.

Au calme la jeune femme peut s'interroger sur sa présence sur ce toit du Piazza Hôtel de Séoul, juste à temps pour sauver le Président Kang ! Devant elle s'écrit ''à suivre''... et elle se retrouve dans le bureau de son père. Éberluée par ce qui lui arrive elle demande à l'assistant si elle a disparu longtemps. Ce que ce dernier ne comprend pas, mais ce n'est pas grave, M. Oh va forcément bien, il a envoyé le dernier chapitre à l'éditeur.

Sans avoir tué Kang Chul !

Yeon-joo découvre les planches de son père, et se reconnaît, elle et ce qu'elle fit pour sauver Kang Chul.

 

Kang Chul est à la tête d'une importante société. Après avoir été champion olympique, soupçonné du meurtre de sa famille, condamné à mort lors d'un premier procès, à la réclusion à perpétuité lors d'un second. Finalement la cour suprême le déclara non coupable, faute de preuves. Il rentra chez lui après un an de prison. Les gens l'observaient, le méprisaient, acquitté ne voulait pas, pour eux, dire innocent. Mourir semblait la solution.

Au moment de sauter dans le fleuve Han il se souvint de sa dernière balle en 2004. il avait quelque chose à faire, attraper le coupable.

 

Dans le monde de Kang Chul celui-ci est sorti d'affaire mais le mystère demeure quand à sa sauveuse qui s'affirma Chirurgien cardiothoracique au Centre Médical Universitaire de Myungsei, un établissement qui n'existe pas. Aucune trace d'elle et la police la suspecte alors que pour Kang Chul il est évident qu'elle l'a aidé. Son instinct lui murmure que cette fille (snap) détient la clé de sa vie.

W - two worlds

Mais qu'elle n'est pas belle du tout.

 

Pour le professeur Park la situation est étrange, que son étudiante deviennent une héroïne de son webtoon préféré est perturbant, mais moins que pour la jeune femme qui ne comprend pas ce qui arrive. Elle est sûre que son père n'est pour rien dans ces nouvelles aventure, Kang Chul en échappant à la mort s'est imposé dans son monde. W ne veut pas finir !

Elle est sûre d'avoir raison, elle qui peut lire ce que dit Kang Chul. Mais comment convaincre les autres ? Son père, a-t-il lui aussi été attiré dans le monde qu'il a créé ?

Mais le voilà qui resurgit brusquement ! L'occasion pour sa fille de lui poser les questions qui la hantent. Et pour lui d'éviter de répondre. Il n'a pas abandonné son idée de tuer son personnage. Une bonne injection de potassium devrait faire l'affaire.

 

Yeon-joo se raisonne, qu'importe la mort d'un personnage de BD. Mais elle appelle tout de même son père pour le convaincre que le tuer serait un meutre. La conversation est interrompue quandla jeune femme est à happée dans l'autre monde, et connaissant les projets d'assassinat, sait qu'elle doit intervenir.

 

Pas de suspens, nous savons qu'elle va arriver à temps. Sous les yeux de son père qui voit les dessins apparaître sur son écran.

W - two worlds

Au moins Kang Chul peut-il, enfin, questionner sa sauveuse. Laquelle attend que les mots ''à suivre'' apparaissent. Ce qui n'est pas le cas, au contraire, sa montre accélère, elle ne retrouve pas son monde. Au matin elle se croit le lendemain, mais deux mois se sont écoulés. Kang Chul est guéri, il peut l'inviter. Mlle Oh ne sait plus comment retrouver son monde, peut-être faut-il un événement digne d'une fin de chapitre.

 

Les feuilletons entremêlant les mondes sont compliqué à mener, encore plus à conclure. Celui-ci part bien, aussi bien côté intrique que mise en scène et interprétation. Entre comédie et fantastique, thriller et épouvante.

La créature en révolte contre son créateur ! J'aime. 

W - two worlds
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11 septembre 2016 7 11 /09 /septembre /2016 07:48

 

贖罪 2012 – 255' (adapté d'un roman de Mitano Kanae)

1985. Alors qu'elles jouent dans la cour de l'école de leur village, Ueda, cinq petites filles, Sae, Maki, Akiko, Yuka et Emili s'amusent comme tous les enfants de leur âge. Un homme arrive, il persuade Emili de venir avec lui dans le gymnase. Il l'y viole puis la tue ! Les quatre autres enfants seront incapables de fournir la moindre description du visage du tueur bien qu'elles aient eu largement le temps de le voir.

Asako Adachi, la mère d'Emili est l'épouse d'un riche industriel, ce qui ne l'empêche pas de ''maudire'' les quatre fillettes qui n'auront rien fait pour aider leur amie ni pour aider la police. Chacune devra faire ''pénitence'' (Shokuzai) pour expier leur complicité passive.

Quinze ans plus tard chacune reste piégée par ce passé et Asako est d'un gris qui se confond avec les murs d'une ville qui semble morte elle aussi.

À l'origine une mini série en cinq épisodes, Shokuzai est devenu un double film pour le grand écran. Le premier : Shokuzai, celles qui voulaient se souvenir est centré sur Sae et Maki. La première est esthéticienne, elle craint les hommes mais se laisse transformer en poupée par un homme riche qui lui a promis le mariage. La seconde est institutrice, stricte, obsédée par la sécurité de ses élèves. Un jour elle assomme un homme armé qui s'était introduit dans sa classe, ce qui lui vaut d'être applaudie par ses élèves mais tancée par sa direction.

Le second nous présente Akiko et Yuka puis Asako.

Le scenario fait évoluer lentement, mais sûrement l'action, dessinant des personnages marqués parce qu'ils ont vécus mais aussi par leur environnement. Les fillettes étaient-elles vraiment des victimes, la peur qu'elles ressentirent était-elle exempte de satisfaction, de ne pas avoir été choisie ou que ce soit Emili qui connaisse ce sort funeste. Chacune devra affronter les ombres rampant hors de son passé, cohabiter avec sa culpabilité, porter le poids de sa lâcheté jusqu'à se faire justicière, croyant ainsi oublier le passé.

Les thèmes se combinent, puisant aux sources les plus obscures de la psyché humaine, déterrant les racines des pires tragédies. Adultère, inceste, pédophilie, rancœurs, vengeance. Liste non exhaustive ! Asako veut venger sa fille, et l'ultime épisode qui dévoile lentement ce qui s'est passé. La suite d'événements menant au crime d'Emili, la responsabilité d'Asako.

 

Personne n'est innocent, on le sait, être une victime n'est pas une qualité, j'aime à le répéter. Le film de Kurosawa le démontre, se jouant de la morale, de l'obligation d'une fin ''digne''.

Que reste-t-il une fois la vérité connue, les mystères résolus, la revanche obtenue ? Un vide immense, cet abîme auquel on ne peut plus échapper pour l'avoir trop regardé.

Si vous trouvez la durée de projection exagérée, vous pourrez arrêter entre deux épisodes. Mais ce sera difficile tant le réalisateur maîtrise son sujet, fait de ses images un fil difficile de lâcher une fois que l'on s'en est saisi. Ce n'est pas la mère qui tisse sa toile, c'est lui, pour capturer le spectateur pour lui faire oublier le temps et sortir de ce film en gardant en tête pulsions et sentiments qui ne sont étrangers à personne.

Si vous êtes là c'est que la tentation des ténèbres ne vous est pas étrangère, par film interposé vous ne courez pas grand risque.

Quoi que...

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9 septembre 2016 5 09 /09 /septembre /2016 07:19

The wind blows - 그 겨울, 바람이 분다 (Geu yeo-ul, baram-i bunda)

Kim Kyu-tae – 2013 – 16 x 60' – SBS

Inspiré de la série Japonaise I Don't Need Love, Summer (愛なんていらねえよ、夏 Ai Nante Irane Yo, Natsu) diffusé sur TBS en 2002, et précédemment adapté au cinéma en Corée sous le titre Love Me Not.

Oh Yeong est à la fois belle et d'une famille très riche. Tout irait donc pour le mieux si elle n'était devenue aveugle à la suite d'une longue maladie dont aucun traitement ne put entraver l'évolution. De ce fait elle vit à l'écart du monde, pensant n'avoir plus rien à attendre de celui-ci. Elle vit seule, ses parents ayant

La question de la transmission de l'héritage se pose avec la maladie du patriarche qui semble ne plus pouvoir s'en remettre, ce qui ne désole qu'à moitié la nouvelle épouse de celui-ci Hye-ji (Bae Jong-Ok). Oh Yeong a un frère ainé qui depuis la séparation de ses parents a préféré quitter la maison, c'est lui qui est destiné à prendre la suite de son père, mais nul ne sait où il se trouve.

Oh Soo est un joueur professionnel, très doué mais dont la vie est soumise à des aléas qu'il maîtrise difficilement. Jouer c'est parfois gagner mais le plus souvent c'est le contraire, et cela peut conduire à avoir d'importantes dettes. Il a peu d'amis mais parmi ceux-ci un dénommé Oh Soo qui lui tient lieu à la fois de secrétaire et de cuisinier. Un jour celui-ci avoue à ses amis qu'il est le fils du patron d'une importante compagnie et qu'il a une sœur : Oh Yeong. Bien sûr ceux-ci ne le croient pas. Autre relation de Oh Soo (le joueur), So-ra, actrice et amoureuse de lui, l'inverse étant moins sûr, et qui, sur le point de partir pour un an s'inquiète que son homme ne soit tenté de regarder ailleurs.

 

Un jour pourtant Oh Young reçoit une lettre de son frère. Par le facteur elle apprend que ce n'est pas la première qu'il lui adresse mais que les autres furent interceptées par Hye-ji. La jeune femme décide, malgré son handicap, de sortir de chez elle pour aller voir Oh Soo. Elle commande un taxi et lui donne l'adresse au dos de la lettre reçue. Un appart-hotel comme il y en a beaucoup à Séoul.

Elle pénètre dans l'immeuble, trouve le numéro de l'appartement, sonne. Oh Soo est réveillé par le carillon, il se lève péniblement, l'après-midi c'est l'aube pour lui. Il voit sur l'écran une jeune femme qui se présente. Il s'est présenté sous son vrai nom mais comprend que la visiteuse vient voir en réalité son homonyme. Il lui dit que celui-ci est absent et rentrera vers 15 h, elle devra donc revenir à cette heure là. Sur ce, il va se recoucher. Mais Oh Young n'est pas partie. Elle lui demande de lire la lettre reçue le matin même. Pas question de la faire entrer, il sortent donc vers les abords de la résidence. Alors qu'il lui fait la lecture il aperçoit des individus venant vers lui. Comprenant que ceux-ci ne sont pas amicaux il abandonne son activité et se met à courir, laissant Oh Young seule. Au même moment arrivait le ''vrai'' Oh Soo qui voyant la situation se met à suivre son employeur. Malheureusement alors qu'il traverse une rue il est violemment heurté par une voiture sans que sa sœur qui est toute proche ne puisse se rendre compte de ce qui se passe.

Un malheur n'arrive jamais seul, surtout dans le premier épisode d'un drama coréen. Oh Young reçoit un appel lui apprenant que son père vient de mourir !

 

S'il n'est pas rattrapé par ses anciens partenaires Oh Soo l'est par la police, il se retrouve donc en prison où So-ra et son avocat lui explique qu'il va passer un an en prison après quoi ils pourront s'installer en Suisse avec l'argent que le joueur doit avoir mit de côté, celui que certains voulaient le jour de sa rencontre avec Oh Young. Argent dont il ne dispose plus !

À sa sortie de prison sa situation n'est pas brillante, il se retrouve avec 7 millions à devoir rembourser. Son créancier, Moo-cheol qui l'attend avec le sourire et des menaces lui laisse 100 jours pour dénicher l'argent, sinon...

 

Où aller ? Pourquoi pas dans l'appartement de son homonyme, celui-ci n'en a plus besoin. Tout est en l'état, il peut s'installer.

 

Alors qu'il est sur le toit de l'immeuble il est abordé par un homme qui lui demande s'il est Oh Soo. Il ne ment pas en répondant que oui. Celui-ci se présente, Jang Sung, avocat de PL Compagny. Il cherche le frère de Oh Young afin que celle-ci ne soit plus seule et pense l'avoir, enfin, trouvé.

 

Pour Oh Soo c'est une opportunité qu'il ne peut laisser passer. Où trouverait-il l'argent qu'il lui faut ? Se faire passer pour l'héritier c'est le moyen de solutionner ses problèmes, encore faut-il qu'il soit reconnu par une famille qui ne l'a pas vu depuis longtemps. Il ressemble au vrai Oh Soo, il se souvient que celui-ci aimait parler de son enfance, de sa sœur, de leurs activités ensemble.

Une bonne mémoire, de l'aplomb, il lui suffit d'avoir un peu de chance pour que tout se passe bien.

 

Les personnages sont attachants, les acteurs bien choisis, mais c'est souvent le cas dans les production coréenne. Inutile de chercher une crédibilité de tous les instants dans le scénario, l'important n'est pas là.

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7 septembre 2016 3 07 /09 /septembre /2016 08:05

Im Labyrinth des Schweigens - Giulio Ricciarelli – 2014 – 124'

Rencontre de hasard, un ancien déporté reconnaît un de ses tortionnaires dans un groupe de professeurs, la main de cet homme est impossible à oublier. Il en parle à un journaliste...

 

Allemagne 1958, Johann Radmann est un jeune procureur plein d'avenir. L'époque est à la réconciliation et peu veulent voir les meurtres commis sous le IIIe Reich. A Nuremberg, seuls 150 nazis ont été condamnés et ce par la justice des Alliés. Alors que certains le poussent à oublier le passé ou carrément le nient, Johann mène sa propre enquête, à ses risques et périls. Il finit par découvrir des pièces essentielles concernant d'anciens officiers SS ayant commis des crimes au camp d'Auschwitz...

1958. Alors que l'Allemagne veut oublier son passé et que des centaines de fonctionnaires nazis ont été réintégrés dans l'administration, un jeune procureur décide de faire juger, pour la première fois sur le sol allemand, d'anciens SS ayant servi à Auschwitz. Des années à lire des kilos de paperasse et à entendre des centaines de témoignages. Enfin, il assiste, en ce jour de décembre 1963, à l'ouverture du procès de Francfort, où vont comparaître pendant vingt mois, devant un jury populaire, vingt-deux « exécutants » du plus grand des camps de la mort...

C'est un film-dossier dans la grande tradition du genre, à la manière des Hommes du Président d'Alan J. Pakula. Respectueuse des faits historiques, cette fiction mêle des personnages qui ont existé (le procureur Fritz Bauer et le journaliste Thomas Gnielka), et un héros presque seul contre tous — incarné par Alexander Fehling, comme dévoré de l'intérieur —, intelligemment « fabriqué » à partir de trois procureurs qui menèrent l'enquête à l'époque. La mise en scène, tendue, s'accroche aux pas de ce justicier de plus en plus obsessionnel. Chaque décor pèse sur les personnages comme une chape de plomb et chaque espace devient une menace.

Quant aux scènes d'audition des rescapés du camp — où l'on a du mal à retenir ses larmes —, elles sont remarquables de sobriété. « Est-ce vraiment utile que tous les jeunes Allemands se demandent si leur père est un meurtrier ? » : cette ­réplique angoissante plane sur ce film passionnant et complexe.

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4 septembre 2016 7 04 /09 /septembre /2016 07:23

回路 Kiyoshi Kurosawa 2001 – 117'

Les films de fantômes redevinrent à la mode au Japon après le triomphe du film de Hideo Nakata, Ring, en 1998. Kiyoshi Kurosawa reprend le flambeau avec cette réalisation qui voit le passé et ses mythes ressurgirent dans une époque qui croyait l'avoir oublié. Tagushi est informaticien, un jour il se pend dans son appartement, ne laissant en guise de message qu'une disquette. Ses collègues voudraient en savoir davantage, comprendre pourquoi se donner la mort ainsi.

 

Ce spectre est différent, sans ennemi dont il voudrait se venger, non c'est la société qui est responsable de son geste, une société d'otakus, fan de high tech, communiquant avec leur ordinateur, devenant, eux aussi, virtuels sans (vouloir) s'en rendre compte, s'éloignant d'une vie qui, peut-être, ne veut plus d'eux. Être si peu réel peut amener à considérer qu'un fantôme n'appartient pas vraiment à un autre monde.

Les écrans sont omniprésents, fenêtres sur un ailleurs promettant une immensité glacée, une éternité morne, une vérité déstructurante. À moins que ce ne soit le contraire.

Les hommes deviennent flous, observent les fantômes qui les entourent comme des miroirs, errant dans des environnements vides qui leur ressemble.

 

Le virus que Tagushi glissa dans sa disquette est-il là pour accélérer les choses, pousser dans l'absence ceux que le vide caractérise, ou pour amener le réveil des quelques esprits qui persistent à vouloir vivre ?

Rien à voir avec Ring dans cette réalisation de Kurosawa mais les fantômes n'en sont pas moins terrifiants de la tentation que nous avons de leur ressembler.

回路
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3 septembre 2016 6 03 /09 /septembre /2016 07:11

テラフォーマーズ (Terafōmāzu) écrit par Yû Sasuga et dessiné par kenichi Tachibana

2619. Le spectacle spécial dans le théâtre souterrain de Bangkok arrive à son terme pour désigner l'homme le plus fort ''sous'' terre. Il s'agit de combats à mort, interdits bien sûr, mais les spectateurs, riches, se rient de cette interdiction et, même, y trouvent un surcroit de plaisir.

Akari Hizamaru est en finale, un combat et il emporte la prime qui lui permettra de payer la greffe dont son amie.

Ce serait lui ? Murmurent deux spectateurs.

L'adversaire d'Akari est redoutable, c'est le tenant du titre, Bryan Xiaomi. 14 ans, invaincu, forcément ! Il mesure 3 m 51 pour 342 kg.

C'est un ours !

Le combat commence, difficilement pour Akari qui puise dans l'image son amie, Yuriko, la force de continuer. Haranguant le public, se motivant au maximum, il attaque Bryan qui l'envoie balader contre la grille avant de se jeter sur lui, un coup de patte suffit à mettre au sol Hizamaru, après quoi Xiaomi commence à lui dévorer les entrailles. Bref, c'est mal barré pour l'humain.

Néanmoins les deux observateurs restent certains que le combat ne peut se terminer ainsi, que Akari est spécial.

La preuve, il se relève, transformé, et attaque son adversaire, lui plantant les doigts dans un œil avant de le renverser puis de sauter pour l'écraser.

Ainsi remporte-t-il la victoire.

Il y a bien un autre ''enfant'' de naissance postérieure à l'opération.

Akari a gagné mais Yuriko entre temps a été vendue. ''Elle est décédée avant-hier'' annonce le ''propriétaire''. C'est l'occasion pour les 2 spectateurs déjà aperçus d'intervenir. Que dirais-tu de sauver des gens atteint du même mal qu'elle ? Lui proposent-ils. Avant de se présenter : le chef est le leader de la mission d'exploration de Mars, supervisée par l'U-NASA. Son partenaire est le lieutenant Michelle K. Daves.

Yuriko est morte à cause d'un virus extraterrestre, il est encore temps d'empêcher une contamination plus importante, pour cela il faut se rendre sur Mars où l'aptitude au combat de Akari sera utile.

La peine du jeune homme est immense de n'avoir pu sauver son amie. Exactement ce qu'il fallait pour qu'il accepte la proposition des envoyés de l'U-NASA.

À son réveil Akari apprend qu'il a dormi une semaine entière et a subi une opération pour que son corps résiste à la vie sur Mars, il est aidé par les gènes hérités de ses parents. Exactement comme Michelle !

Et d'autres. En effet Akira ne sera pas seul à s'embarquer pour Mars, il rejoint un commando sous la direction d'Adolf, allemand de la branche européenne de l'U-NASA.

Présentation de la mission, et de l'agent infectieux ''Alien Engine'', dit ''virus A.E.''. Mortel dans 100 % des cas. Le but est d'en chercher les variantes pour trouver le remède. Mais sur Mars il y a un autre problème, des cafards géants, les ''Terraformars'' qui s'interposeront dans leur exploration. Il s'agit d'une guerre entre l'homme et le cafard avec pour enjeu la survie d'une espèce ! Annonce Michelle, le perdant sera l'insecte nuisible.

4 mars 2620, il est l'heure d'embarquer pour un voyage de 39 jours. L'équipe est composée de cent membres. Leurs chances d'en revenir sont proches de zéro, ce n'est pas une raison pour ne pas tenter le coup, et puis qu'auraient-ils fait sur Terre ? Des nationalités diverses, des caractères opposés, tout est en place pour créer les tensions inhérentes à tout groupes mais aussi pour en consolider, par le jeu des oppositions, la cohésion. Une fois sur place ils feront face à un ennemi commun aussi le voyage est-il l'opportunité pour chacun de s'y préparer, de laisser tomber le masque et de faire connaissance avec les autres.

Adolf en profite pour discuter avec Eva qui semble sa préférée, il lui présente ses futurs adversaires, des cafards effectivement mais plus grands et forts que des humain, de plus leur carapace est à l'épreuve des balles. Il lui fait un petit discours sur l'utilité de la peur comme avertissement d'un danger afin de s'y préparer.

Justement il se trouve que plusieurs se sont infiltrés dans le vaisseau et commencent à massacrer l'équipage. Ça part mal !

Heureusement les envahisseurs seront écrasés et les survivants, le 12 avril, poseront le pied, et même les deux, sur Mars, étonnés de découvrir une planète différentes des images du XXeme siècle.

Le comité de réception est là, prêt à les accueillir avec une belle envie de tous les massacrer.

La mission s'annoncent aussi dangereuse que prévu !

D'où viennent ces cafards, quels mystères cachent-ils ? Comment adoptèrent-ils des qualités que seuls d'autres insectes possédaient ? Que furent ces expériences entonomorphiques ?

Ce Honda devenu barman au Japon, quel projet conduisit-il des années auparavant, à quel prix, dans quel but ?

Tout cela, et le reste, vous l'apprendrez au long des 13 épisodes de cette série nippone d'animation. Privilégiez la version Blu-ray, de grande qualité et non censurée. Attention, elle est aussi violente que vous l'imaginez. Si vous la regardez faites le en connaissance de cause.

En plus vous ferez des progrès en entomologie.

Saison 2 à venir, en attendant une adaptation par Takashi Miike. Ça promet !

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1 septembre 2016 4 01 /09 /septembre /2016 08:14

Philippe Le Guay – 2015 – 110'

Claude Lherminier fut autrefois un personnage important de l'industrie du papier, héritier d'une usine qu'il fit grandir et prospérer, jusqu'au jour où il la quitta sans prévenir. Depuis c'est sa fille, Carole, qui en a pris la direction, sans y avoir été préparé, sans l'avoir choisie mais consciente que c'était la seule chose à faire pour sauvegarder l'entreprise familiale et les emplois afférant. Pour cela elle due nouer des alliances avec un groupe étranger qui choisit de la maintenir à sa tête.

Un bon signe.

  1. Lherminier depuis vit chez lui, vieillissant plutôt mal, voulant démontrer qu'il peut s'assumer seul et menant la vie dure aux personne qui viennent l'aider et qui, de fait, ne gardent pas longtemps leur place.

Ce qui l'amuse. Il a d'ailleurs mis au point une stratégie d'accusation qui finit toujours par porter ses fruits. Et en parlant de fruits, il refuse de boire autre chose que du jus d'orange de Floride. N'est-ce pas dans cet état que vit sa fille ainée, Alice, depuis de nombreuses années, celle-là même qui va sûrement venir pour son anniversaire.

Il aime à le répéter, va même acheter un palmier afin qu'elle ne soit pas trop dépaysée.

Petit problème : Alice ne viendra jamais, elle est décédée depuis 9 ans dans un accident de voiture. Chose qu'il semble ne pouvoir accepter. Ce qui n'est pas sans mettre Carole en porte à faux, acceptant la responsabilité d'avoir rompu les ponts avec son ainée.

Mais la santé de Claude périclite, le corps résiste mais, on s'y attendait, c'est l'esprit qui lâche, la mémoire qui s'estompe. Pas celle du passé lointain, mais celle de tout à l'heure, celle de maintenant, celle qui lui permet de savoir quel jour on est.

Inutile que je vous rappelle la maladie qui est ainsi évoquée, si vous ne vous en souvenez pas c'est qu'il est temps de consulter.

Carole a un homme dans sa vie, un homme qui lui reproche de régler sa vie sur celle de son père, qui le sait, en use et en abuse. Un homme qui supporte de plus en plus difficilement ce pseudo beau-père envahissant, et quand celui-ci, installé chez eux, va...

Drame de la vieillesse, adaptation de la pièce de Florian Zeller. J'avais failli aller la voir, ouf ! Étrange impression de retrouver Jean Rochefort dans ce rôle après l'avoir vu si souvent dans un registre tout différent. Non qu'il y fut mauvais, loin de là, sûrement la sensation que la réalité pourrait le rattraper.

Et plus encore ME rattraper, moi !

Cette maladie nous effraie non par ce qu'elle efface mais par ce qu'elle laisse et qui renforce l'évidence de ce qui disparaît dans une nuit inaccessible. Mieux vaux tout perdre, la souffrance alors n'est que pour les autres.

En apparence !

 

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31 août 2016 3 31 /08 /août /2016 07:12

범죄와의 전쟁, (Bumchoiwaui junjaeng) - Yoon Jong-bin – 2012 - 133'

Je suis un gangster. Je suivrai le code civil. Des mots sur l'écran, alors que défilent des photos en noir et blanc. Le journal télévisé ouvre sur la déclaration du président Roh affirmant que la guerre contre le crime organisé devenait une priorité.

Le 5 octobre 1990, vers 14 h, M. Choi Ik-hyun est tiré de la voiture de police alors que les caméras l'épient, que les flash crépitent, le tout sous une pluie battante. Il est accusé de presque tous les crimes possibles et d'être le véritable chef des organisation criminelle coréennes, jusqu'à s'être associé avec des yakuzas pour accroître son pouvoir.

Les témoignages commencent, le procureur Jo Bum-suk vient voir M. Choi pour lui demander de raconter, par écrit, ses exactions, à commencer par son implication dans l'enlèvement de Hur Sam-sik. Choi affirme que c'est un malentendu, il n'est pas un gangster. Le procureur trouvant cette réponse inadaptée entre dans la cellule, pour le frapper violemment. Se faire comprendre, rapidement, est important.

Des flash-back montrent comment Choi a débuté dans le crime alors qu'il était inspecteur sur les quais du port de Busan. Ses premiers associés ne sont pas des flèches mais c'est un début. C'est l'époque du mariage de sa sœur, Ik-hyun donne au jeune couple un peu d'argent, une montre en or, peu de choses pour lui qui profite des trafics du port.

Il semble ne pas avoir inventé la poudre mais cache sa ruse et son intelligence derrière sa grande gueule et son aspect primaire. Ainsi fait-il son chemin, non sans rencontrer quelques difficultés et prendre encore plus de coups. Avant de les rendre.

Hur accuse Choi d'être responsable de son enlèvement, des violences subies. Enquête comme le fil qu'il faut saisir pour tirer dessus et découvrir les secrets du criminel. Le procureur se sait surveillé par sa hiérarchie, il lui faut plus que des peut-être et des rumeurs. Surtout qu'un autre procureur s'appellent Choi... une grande famille. En Corée, la famille c'est important.

    La loi...

    Choi voit son influence grandir, mais pas question de s'arrêter avant d'avoir atteint le sommet, en supposant qu'il existe.

    La route qui monte est étroite, d'autres sont déjà là qui refusent la concurrence, des amis, des parents. Si la famille compte plus que la loi elle est moins importante que le pouvoir. Le partenaire du jour est l'adversaire du lendemain, et inversement.

    Le procureur Jo progresse dans son action, il faut frapper vite, fort, largement. Ce sont des centaines d'arrestations concernant des dizaines de gangs dont il est question. Et ce n'est que le début. M. Choi a dû être relâché mais le procureur n'a pas dit son dernier mot, c'est bien lui qu'il vise.

     

    Ni gangster ni honnête homme, M. Choi joue un jeu dangereux dont il espère sortir vivant. Une grande ambition. De grands numéros d'acteurs

     

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    29 août 2016 1 29 /08 /août /2016 07:30

    Matthew Leutwyler – 2015 – 86'

    Tout commence par une parte d'échec. Affrontement monumental entre David Kressen et Adam, interrompue par Joy Andrews, journaliste pour High Tech Quarterly. Celle-ci vient interviewer quelqu'un qui passe pour un génie après avoir accumulé d'importants diplômes bien plus jeune que les autres. Un homme qui vit en reclus, qui aime les secrets et qui a obtenu d'avoir carte blanches pour mener les recherches qu'il désire dans un espace dédié à la recherche chez Castle, firme majeure en informatique. Il présente le cadre de ses recherches, la table, les ordinateurs pleins de terabytes de données ; diverses découvertes en attente de passage au niveau industriel. La journaliste est une spécialiste en nouvelles technologies, elle même étudiante bien que n'ayant pas terminée la thèse qu'elle présentait.

    C'est l'occasion de lui présenter Adam  Kressen Joy l'interroge, longuement avant d'aller retrouver Adam et de lui avouer qu'elle a remarqué quelque chose d'étrange avec Adam. Autiste peut-être ? Non lui dit Adam, il est la forme la plus évoluée d'intelligence artificielle existant.

    Joy fait le bilan, au téléphone avec son employeur, de cet entretien, parle de David qui s'est complu à souligner son échec à la soutenance de sa thèse, puis évoque Adam avant de demander du temps avant la présentation de son article.

    De son côté Adam est perturbé par cette visite alors que David pense que c'est le moment de montrer au monde entier son existence. Ils parlent de Joy, finissent par convenir qu'elle est belle.

    Joy va revenir, pour son article revient voir le duo, interrogeant Adam sur la partie d'échec qui vient d'avoir lieu, remportée, une fois encore par David. Adam s'interroge sur le comportement de son créateur qui a fait durer la partie plus longtemps qu'il aurait pu.

    Joy observe, curieuse, interroge David sur ses ambitions, son importance au sein de l'entreprise Castle. David veut inventer une machine capable de vivre avec l'humain sans entrer en compétition avec celui-ci. Adam en est l'incarnation, si évolué qu'il affiche un comportement sensé et intelligent.

    Joy et Adam discutent, il en vient à presque lui reprocher d'avoir arrêté ses études pour se contenter de parler de science alors qu'elle aurait pu être de l'autre côté. David fait visiter son univers à Joy, la statue de Shiva, le destructeur, dont il est dit que quand Il se réveillera le monde tremblera.

    Petit à petit, les visites de la journaliste se continuant, la relation évolue entre elle et David, il l'encourage à reprendre ses études, ses recherches. Petit à petit elle se rapproche de David, ce que remarque Adam, difficile de lui cacher quelque chose !

    La situation lui déplait, cette femme qui s'interpose dans le duo, pour ne pas dire le couple qu'il formait avec son créateur le dérange. Loin de la créature de Frankenstein désirant une fiancée lui souhaite que son ''géniteur'' n'en ait pas, peut-être par crainte que celui-ci lui accordant moins de temps ne mette en péril son développement. La vie est ainsi qu'elle veut tout faire pour survivre à quelque niveau qu'elle se trouve. David va s'humaniser au contact de Joy, mais Adam également, d'une façon inattendue.

    Pour lui cette relation de David et de la jeune femme semble une régression. L'humain ne réalise pas combien son attitude est différente à cause de Joy, il ne comprend pas non plus les changements qui peuvent intervenir chez Adam. Sans doute le créateur n'a-t-il pas compris à quel point sa créature lui ressemblait et que la partie humaine de Adam n'était pas la meilleure.

    Comme si nous ne le savions pas !

     

    Mais la réalité n'est pas toujours la première chose que l'on voit. Et puisque, de ce film, la première idée que vous pouvez vous en faire naît de cet article, je vous invite à en chercher une seconde en le visionnant.

     

    Faut-il avoir peut d'une intelligence artificielle ?

    Pourquoi, vous ne redoutez pas la naturelle ?

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