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26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 06:07

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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 06:11

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24 octobre 2012 3 24 /10 /octobre /2012 06:00

1954/1955 Traduction de Michel Bourgeot et Jacques Sergine.

Gimpei est fasciné par les très jeunes filles, leur beauté que le temps va dévorer. professeur il fut renvoyé pour avoir été trop proche d'une de ses élèves. Il est vieux et solitaire, comme souvent les héros de Kawabata, rêveur au point que le lecteur peut se demander si ce qu'il lit est ce qu'il vit ou imagine, mais quelle importance, de notre point de vue tout se mêle.

Habitué de la filature de jeunes femmes il tombe un jour sur Mizuki Miyako, par ailleurs maîtresse d'un homme beaucoup plus âgé qu'elle et qui ne s'offusque pas d'être ainsi observée, jusqu'à ce qu'elle prenne peur et le frappe violemment avec son sac. Que celui-ci fut plein d'argent est secondaire, c'est la brutalité qui secoue Gimpei

À-t-on le droit d'être attiré par les adolescentes ? Non disent les mœurs actuelles, mais de droit ici il n'est pas question puisque Gimpei n'a pas choisi ce qu'il est. Pervers, soit, et alors ?

Quel rapport avec l'horreur de ses pieds ? Peut-être une telle honte qu'il ne peut les montrer, qu'il ne peut que fantasmer des relations avec l'autre sexe. Est-il pour autant question d'excuse, d'équilibre... Finalement sa compagne est celle avec laquelle il se promenait le long du lac alors qu'ils s'y reflétaient, ces moments d'un bonheur disparu dont il cherche l'image à la surface encore lisse d'une jeunesse qui à son tour va s'éloigner. La femme avec laquelle il marche au terme du livre est bien loin de celle qu'il voudrait, qu'il voudrait oser vouloir pour user d'une formulation aussi boîteuse que lui. L'inaccessible est plus excitant pour qui veut garder la tête hors de la routine.

Trop difficile pour vous ?

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23 octobre 2012 2 23 /10 /octobre /2012 06:07

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 06:00
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21 octobre 2012 7 21 /10 /octobre /2012 06:11

Tong Li (童丽) - 2012

Stella Chang (张清芳) - 2011

Gong Yue (龚玥) - 2012

Liu Zi Ling (刘紫玲) - 2012

Luo Meizhen (罗美贞) - 2012

 

 

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20 octobre 2012 6 20 /10 /octobre /2012 06:07

Ni âme, ni égo,

Être plein d'un vide étrange ;

Une lame et des mots,

Autrefois j'étais un ange ;

Une chose, un robot,

Un pèlerin dans le Gange ;

Le vent se fait l'écho,

Des fantômes qui se vengent ;

Et moi, comme un idiot,

Un avorton dans ses langes,

Un miséreux en sabots,

Cherchant ce qui se mange.

 

Ni lame, ni héros,

Plus rien qui me dérange

Pas même un rire dans mon dos

Ou l'espoir que cela change.

J'ai brisé tant de sceaux,

Ai pataugé dans la fange,

Sans retrouver les morceaux,

De mon passé d'archange.

De tous je fus le plus beau,

Promis à l'infernal challenge

De faire mon numéro

Sans attendre de louanges.

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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 06:07

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18 octobre 2012 4 18 /10 /octobre /2012 06:07

1955. Traduit par Bunkichi Fujimori et Armel Guerne. 

Shimamura, aristocrate friqué, vit dans l'insouciance et le luxe, publiant à ses frais des ouvrages médiocres sur la danse moderne occidentale (nous sommes au début du vingtième siècle). Dans le village où il se rend il connut jadis une femme qu'il aima une femme, avant de l'abandonner.

Dans un premier temps nous suivons la première rencontre entre Shimamura et Komoko, une passion intense qui ne l'empêchera pas de rentrer à Tokyo où l'attendent sa femme et ses enfants.

Deuxième époque : Il revient sur les lieux du ''crime'' et retrouve Komoko, de maîtresse de musique elle est devenue geisha et l'accueille sans trop de réticences, comme si elle l'attendait. Mais Shimamura s'il apprécie les escapades ne semble pas pouvoir se détacher de sa famille. Il n'est pas seul à descendre dans cette gare, une jeune femme dont nous savons qu'elle s'appelle Yoko en fait autant en compagnie d'un homme malade.

La preuve de sa versatilité est qu'il ne peut s'empêcher de revenir au village, cette fois en plein hiver. La neige est-elle cette pureté qu'il voudrait retrouver et qu'il lui sait inaccessible. Du dominant qu'il fut il se retrouve dominé, enfin ! Serais-je tenté de dire tant cette position lui convient. Qu'importe que la geisha accompagne ses clients jusque dans leurs chambres, chacun alourdit la chaîne qui le retient au village et à ses habitants si loin de son monde qu'il semble s'y reconnaître, comme celle qui nous relie aux personnages de ce roman. Derrière eux n'y a-t-il pas nos propres aspirations, envies, peurs ? N'avez-vous jamais eu envie de quitter la vacuité de votre existence ? Consulter un blog, ou l'écrire, ne l'emplit pas, elle est ce tonneau des Danaïdes que nous tentons de remplir avant de devoir, soulagés, y renoncer ?

Fichier:Matsuei.jpg

La neige est une gomme, temporaire, un masque fragile, comme ces mots.  

Pays de neige est connu (si, si!) pour l'étrangeté de sa fin, Kawabata lui-même avouait que la plupart de ses textes n'étaient pas terminés et que celui-ci l'illustre parfaitement, au lecteur de rajouter, de compléter, bref : d'utiliser son imagination pour une suite de sa convenance. Kawabata l'écrivit d'abord sous forme d'une suite de nouvelles, entre 1935 et 1947. En 1971 l'auteur lui donna sa forme définitive. Visitez ce pays, marchez dans cette neige, rencontrez ces personnages, vous vous rendrez compte que, passé le point final, votre lecture n'est pas terminée.

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17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 06:07

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Bienvenue sur ce blog ! Vous y découvrirez mes goûts, et dégoûts parfois, dans un désordre qui me ressemble ; y partagerez mon état d'esprit au fil de son évolution, parfois noir, parfois seulement gris (c'est le moins pire que je puisse faire !) et si vous revenez c'est que vous avez trouvé ici quelque chose qui vous convenait et désirez en explorant mon domaine faire mieux connaissance avec les facettes les moins souriantes de votre personnalité.

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