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24 mars 2013 7 24 /03 /mars /2013 07:07

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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 07:07

Maltraiter un enfant le pousse dans l'imaginaire, il y trouve un refuge dont, parfois, il ne sait, ou ne désire, plus sortir. Quand le réel est violent, insupportable, ou ressenti comme tel, le rêve semble un abri douillet. Au début, mais quand l’esprit refuse le monde, se coupe des autres, quand la brutalité qu’il subit est celle qu’il s’inflige alors c’est que dans les profondeurs de son âme vient de claquer une porte restée entrouverte ; qu'une émotion fit se refermer. L’atroce alors est d’y coller son oreille, de savoir que la vie est là, proche, presque accessible. Les mots manquent, chaque pensée est douleur, chaque manifestation d’autrui rappelle l’évidence, l’incapacité à aller vers lui comme à oublier qu’il existe.

Sommes-nous du même côté de cette porte ? Entendez-vous les gémissements venant de l'autre côté, voudriez-vous l'ouvrir sachant qu'un regard dans l'embrasure altérerait votre esprit définitivement ? Mieux vaux écouter ceux qui y sont et comprendre ce que vous pouvez, ce que vous osez, de ce qu'ils disent.

Croyez-vous que je devine le sens de mes paroles, que je ne les voile pas d'un humour macabre pour en cacher un encore pire !



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22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 07:07

Un jeudi après-midi, il fait chaud, WRKA diffuse Diana, célèbre chanson de Paul Anka que James Falcon écoute depuis cinquante ans. Un demi siècle, c'est depuis ce temps qu'il vit avec la peur...

Anvers 1944, avec un enquêteur il pénètre dans un appartement ou un crime vient d'être commis, une jeune femme vient d'être éventrée, du le sternum jusqu'au nombril, son cœur arraché et son aorte sectionnée à une dizaine de centimètres du ventricule gauche. Compte tenu du lieu et des circonstances il pourrait s'agir d'une exécution par la Résistance.

Mais ça n'est pas le cas, il le sait bien, de même qu'il sait que la victime s'appelle Ann De Wouters et que les assassins sont les Screechers, des vampires, pour satisfaire leur soif ils ont bu 90 % du sang de leur victime. Nos deux héros heureusement disposent des armes adaptées, miroir en argent, maillet, ail, huile bénite et des clous qui pourraient avoir été ceux ayant été enfoncés dans le corps de Jésus.

Bref, ce qui se faisait de mieux !

Sans oublier Frank, un chien de chasse spécialement dressé à détecter les mensen van de nachtt, les créatures de la nuit. De fait des ''êtres'' ramenés par les allemands d'Europe de L'Est (Roumanie?) pour les aider à combattre la Résistance et dont cette dernière avait eu connaissance grâce à l'action d'Ann, proche d'un officier allemand qui s'était laissé allé à quelques confidences, sur l'oreiller. D'où l'envie pour ces derniers de se venger.

Frank tire sur sa laisse, la chasse est ouverte, celle-ci n'a pas besoin de date d'ouverture, mais aimerait bien en avoir une de fermeture.

Falcon va terminer sa mission à Anvers, partir pour la Hollande à la recherche d'autres Screechers dont il ne trouva que les victimes avant d'être rappelé aux États-unis où sa mère vient de mourir.

Tout commença en 1943 à Mill Valley quand le lieutenant-colonel Kenneth Bulsover et le commandant Léonard Harvey viennent voir Henry, le pays est en guerre mais lui n'a aucune compétence en matière militaire, il en a en revanche dans le domaine des Strigoï,créature du folklore roumain qui semblent moins légendaires qu'il n'y paraissait. Tout laisse à penser qu'un accord existe entre des Strigoï et les nazis... dans ce domaine les compétences de James Falcon seront utiles.

Il a pour lui d'avoir une mère roumaine qui lui avait appris beaucoup de choses.

Trop ?

De retour James va reprendre une vie normale et tranquille, jusqu'à ce qu'en juillet 1957 il voit une nouvelle fois une voiture s'arrêter devant chez lui et deux officiers de l'armée américaine en descendre.

Il n'est pas vraiment surpris. Les Strigoï sont immortels !

Le roman continue, sa chasse aussi, risquée. Comme il se doit le pire ne sera pas, seulement, où on l'attend.

Il y avait longtemps que je n'avais lu Masterton, un des ''héritiers'' de Lovecraft à la production abondante et inégale. Descendance est un texte respectant les règles du genre, à emprunter dans la médiathèque de son quartier.

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21 mars 2013 4 21 /03 /mars /2013 07:07

Y a-t-il de la vie dans un tableau ?

 

D'aucuns disent oui, pas moi. Le génie du peintre, sa technique, sa vision et sa faculté de la transposer peuvent être immenses, pourtant, une toile n'a d'âme que celle de qui la regarde, de qui, dans la matière, projette ses fantasmes, voyant dans les couleurs un désir redoutable, dans les formes, les gestes esquissés, la vie qu'il cherche mais ne trouve que sur un support froid que l'imaginaire transcende alors que le réel…

Enfant les toiles me fascinaient, j'y cherchais une motivation introuvable ailleurs, j'y projetais mes envies, mes rêves et cauchemars. Puis un jour je me suis posé cette question: Qu'est-ce que je cherche ? Je suis resté à regarder sans la voir la toile devant moi, faisant défiler mon passé, des œuvres, gravures et photos, de moi je n'ai retrouvé qu'une ombre, faible, fantomatique, et puis surtout, lumineux, un livre d'images.

Considérer chacune serait un effort épuisant, le plus important fut celle que je finis par découvrir, la démonstration que je cherchais des sourires, de satisfaction, de crainte, de désir de plaire, de joie malsaine, niais, béat, idiot, imprécis, interrogateur, comme si l'artiste lui-même ne savait pas, ou le refusait.

Sourire d'enfant, dans les yeux, sourire qui cherche à rester emprisonné dans le monde si simple de l'insouciance, avant que le poison de la conscience s'infiltre.

Ce fut un choc, un bouleversement, invisible, j'ai retenu mes émotions, contrôlé mes affects ; qu'aucun regard, les lisant, ne me découvre

Longtemps j'ai vécu ainsi, spectre gorgé de questions, de souvenirs bizarres, d'émotions incongrues, explorant mes désirs, cherchant mon but.

Plus éveillé, pas encore endormi, l'ombre venait, les images défilèrent, peintures, souvenirs, vécus et imaginaires, j'ai beaucoup lu, les mots sont des images faites autrement. J'étais bien, étrange, d'ordinaire on plonge sans avertissement, on l'attend, et puis il est là, et on ne peut pas se dire : " Je dors !"

Je voyais un manège d'illustrations venant de partout. Plus de défenses, de peur ni d'angoisse, seulement la sensation de pouvoir, enfin, laisser ma conscience me montrer ce que j'avais cherché sans le comprendre, puisque j'ignorais, et j'ignorais parce que je refusais.

Compliqué ! À dire, mais à vivre, c'est pire.

J'ai tendance à vouloir tout ordonner, que tout soit clair, précis, ordonné, ainsi je ne me cède pas, je ne me laisse pas aller à une vie qui serait confuse, désordonnée.

Délirante !

Une vanité ! Un visage devant moi, un regard d'une infinie profondeur, non pas vide comme diraient ceux qui évitent de SE voir, mais un murmure gorgé de ce que l'on ne veut pas Se dire !

Et le sourire, moqueur, de celle qui sait la valeur des choses, de l'instant, que l'important n'est pas dans ce que l'on tient, voit ou veut, mais dans ce que l'on est, au plus clair d'une réalité inévitable.

Je sais, maintenant, ce que j'ai toujours cherché, qu'un tableau ne dit pas tout, qu'en lui ne se distingue que l'indication de la vraie voie. J'ai compris mon rôle, mon destin, mon utilité.

Montrer à chacun son vrai visage dépouillé de l'inutile, libérée de l'illusion.

 

Vanité… Vanité…

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20 mars 2013 3 20 /03 /mars /2013 07:07

Catherine après le challenge du Dragon 2012 a la bonne idée de proposer le Printemps coréen qui, comme son nom l'indique, durera un trimestre, je ne pourrai être aussi productif que je le fus pour le Dragon mais je ferai de mon mieux.

Pour le débuter d'une façon inhabituelle pour moi je vais vous présenter la présidente de la République de Corée, en effet il n'est, officiellement, pas question de Corée du Sud, son voisin du nord, et siamois inséparable de fait, s'appelant République populaire démocratique de Corée, quand un pays se qualifie lui-même de populaire et de démocratique nous pouvons être sûrs qu'il n'est ni l'un, ni l'autre. Mais peut-être en parlerais-je plus tard.

Une présidente donc, en attendant qu'il y en ait une en France. Que les féministes se rassurent, ils n'en manquent pas qui soient aussi incompétentes que les hommes qui, eux, furent élus.

 

Park Geun-hye (le nom de famille en Asie est placé en premier) a été élue le mercredi 19 décembre 2012, à 60 ans (elle est née le 2 février 1952) c'est l'aboutissement d'une vie entièrement dédiée à la politique. Vocation dont elle hérita de son père, lui-même président de 1961 à 1979, si ce n'est que lui le devint par le biais d'un putsch et que son mandat se termina quand il fut assassiné. Sa fille n'ayant pas commencé de la même façon il serait logique que la fin de son mandat (non renouvelable) diffère aussi de l'exemple paternel. Moon Jae-in, son adversaire, fut aussi celui de son père, preuve qu'il est constant dans l'opposition comme dans l'échec. Une différence : cette fois il ne sera pas emprisonné pour ses convictions, et dans cinq ans il pourra à nouveau tenter sa chance. Park père étant un dictateur dont la principale, sinon unique, réussite fut le renouveau économique de son pays après la guerre de Corée (1950-1953).

Licenciée en génie électrique en 1974 elle devient ''première dame'' de Corée après l'assassinat de sa mère la même année et le restera jusqu'à celui de son père (jamais 2 sans 3 ?) en 1979. En 1987 elle obtint un doctorat de culture chinoise.

Sa carrière politique est une alternance de succès et d'échecs jusqu'à ce qu'elle arrive à la tête du parti conservateur pour en changer le nom et les mots d'ordres, basant son programme sur trois piliers : la sécurité sociale, l'emploi et l'économie de marché équitable elle finit par gagner les élections législatives puis les primaires de son propre parti pour affronter, en finale, Moon Jae-in, avec le résultat évoqué plus haut.

 

 

S'en tenir à son programme se heurte souvent au principe de réalité d'une économie de plus en plus implacable. L'avenir nous dira de quoi elle aura été capable.

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19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 07:07

Qu'un film américain garde son titre original quand il passe dans notre pays est courant, qu'il en change, aussi, qu'il en change pour prendre un autre titre en anglais est plus rare, c'est pourtant ce qui est arrivé à Silver Linings Playbook devenu Happiness Therapy, sans doute plus compréhensible pour un public français.

La vision de la bande annonce faillit me dissuader d'aller la version intégrale, heureusement qu'elle fut projetée en V.O. fit que je me laissai tenté. En grande partie pour sa vedette féminine, j'ai vu bien des navets pour cette raison, mais aussi parce que ce film concourait dans les sept plus grandes catégories des Oscar, ce qui n'était pas arrivé depuis Reds de Warren Beatty.

 

Pat Solatano avait une vie tranquille, mis à part qu'il aimait, à l'occasion, se bagarrer, que les occasions se succédassent n'était pas le fruit du hasard. Quand il eut amoché l'amant de son épouse, ayant surpris les tourtereaux dans la salle de bains, l'amena à être examiné par un psychiatre qui trouva chez lui des troubles de la personnalité (tu m'étonnes!), porteur de l'étiquette bipolaire il passa moins de temps en prison (taper sur quelqu'un c'est mal) mais le contraignait à un suivi régulier et à quelques interdictions qu'il eut bien du mal à observer. Première de celles-ci, revoir sa femme. N'ayant pas une juste perception des choses Pat ne doutait pas de la reconquérir et même qu'elle n'attendait que cela, toute heureuse qu'elle serait de lui pardonner de s'être emporté, n'était-ce pas, un peu, de sa faute après tout ?

 

En attendant de prouver sa bonne foi il va croiser Tiffany, jeune, et jolie, veuve, aussi perturbée que lui, sinon davantage. Ils vont se parler, se comprendre, s'épauler. Tiffany proposera à Pat d'être l'intermédiaire entre lui et son épouse à condition qu'il fasse quelque chose pour elle : participer à un concours de danse en faisant bonne figure.

Autant dire que ça ne va pas être de la tarte, d'autant qu'à cela se rajoute le pari compliqué du père de Pat qui risque de perdre tout ce qu'il a, et davantage encore.

Si vous voulez savoir ce qui va arriver rendez-vous au cinéma, sinon attendez la sortie DVD ou Blu-ray. Le scénario n'est pas transcendant mais l'interprétation des acteurs, principaux et autres, justifie de sortir de chez soi, beaucoup de conviction, d'énergie et d'enthousiasme, la preuve, je n'ai pas regardé ma montre une fois durant la projection, et c'est rare.

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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 07:07

La grandeur naît, dit-on, de la victoire sur soi,

De nos yeux grands ouverts affrontant la lumière,

Ayant plus peur que mal, de crainte que d'effroi,

De vouloir que demain soit meilleur qu'avant-hier.

 

Que vaux un triomphe quand il est trop facile,

Obtenu sur celui cherchant l'étroite cage

Aux barreaux resserrés, à la pensée, hostile,

Caveau pour sousvivant sans colère et sans rage.

 

Plutôt que d'accepter gentiment ses limites,

Trop aiment à se parer des ors de la sagesse

Pour ne pas avouer que vouloir est un mythe.

La vérité, j'avoue, est reine des ogresses.

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17 mars 2013 7 17 /03 /mars /2013 07:07

La carrière de Charles Laughton est sur le déclin en ces années 50 alors que les deux décennies précédentes le virent porté au pinacle. Pour relancer sa carrière, sur la suggestion d'un jeune agent : Paul Gregory, il part en tournée en lisant la Bible. Aux États-unis cela marche toujours très fort. Le même agent lui propose de s'orienter vers la mise en scène et glisse sous ses yeux le livre de Davis Grubb : La nuit du chasseur.

Sortant de lectures biblique c'était le moins qu'il pouvait faire !

Dans ce roman Harry Powell est un pasteur plus préoccupé de trouver de l'argent, par tous les moyens, que de sauver des âmes, sans doute sait-il qu'il n'est pas doué pour cela et que la sienne est bien trop hypothéquée, tuer des veuves ne semble pas le chemin adéquat pour accéder au Paradis. Pendant un séjour en prison il fait la connaissance d'un autre criminel, condamné pour un hold-up au cours duquel il tua deux personnes mais aussi, et surtout, vola 10 000 dollars qui ne furent pas retrouvés.

Harry dresse l'oreille, essaie de faire dire à son nouveau meilleur ami où se trouve le fric, rien n'y fera. Unique solution, remonter la piste du pognon, elle va le mener vers l'épouse, devenue veuve, de son collègue. Powell est convaincu que l'argent est quelque part dans la maison et que les enfants du condamné savent où le butin est dissimulé.

Le noir et blanc sert parfaitement la mise en scène, illustrant l'affrontement du bien et du mal, de l'amour et de la haine, de l'enfance contre ses peurs. Hommage aussi à D.W. Griffith en la présence de Lilian Gish devenue star à l'époque du muet en jouant dans les films du réalisateur de Naissance d'une nation.

S'il est un film qui sait transmuter le tragique en magique c'est bien La nuit du chasseur, grâce à, ou malgré, le peu d'expérience de Laughton dans la mise en scène, l'imagination supplée la technique, trop souvent de nos jours nous voyons l'évidence du contraire dans les salles.

Ce premier essai ne fut jamais transformé pour son réalisateur, trop peu de spectateurs étant allé le voir, il lui fallut des années avant d'entrer dans la liste des classiques du 7ème art. 

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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 07:07

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15 mars 2013 5 15 /03 /mars /2013 07:07

Posez votre tête sur le billot,

Fermez les yeux et laissez les pensées

Venir en vous, des images et des mots

Qui vous apprendront comment accepter.

 

Aviez vous entrevu ce qu'est le temps,

Perçu sa vérité la plus secrète ?

Vous étiez-vous interrogé, avant,

Sur ce qu'il exige et ce qu'il décrète ?

 

Le meilleur moyen reste celui-la,

S'approcher au maximum de la mort,

Rester à un soupir de l'au-delà,

Glisser un œil sur ce qui est dehors.

 

C'est comme si le temps n'existait plus,

L'éternité dans l'ambre de l'instant ;

Découvrir ce qu'on aurait jamais cru,

imprimant l'émotion pour oublier le sang.

 

Un coup, un choc, un monde de silence,

L'ailleurs ouvert, votre curiosité

Parcourra désormais ce monde immense,

Associant néant et éternité.

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Bienvenue sur ce blog ! Vous y découvrirez mes goûts, et dégoûts parfois, dans un désordre qui me ressemble ; y partagerez mon état d'esprit au fil de son évolution, parfois noir, parfois seulement gris (c'est le moins pire que je puisse faire !) et si vous revenez c'est que vous avez trouvé ici quelque chose qui vous convenait et désirez en explorant mon domaine faire mieux connaissance avec les facettes les moins souriantes de votre personnalité.

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