Il n'est de mois sans découverte sur le cerveau arrivant jusqu'à nous par le truchement des revues scientifiques.
La confirmation est apportée de la plasticité cérébrale, la capacité pour notre cortex (le mien en tout cas) de se modifier par l'apprentissage et des circonstances secondée par la neurogenèse, la naissance de nouveaux neurones.
Le but désormais est d'utiliser cette aptitude, de la maîtriser pour supprimer les connexions nocives pour les renouveler. Technique riche de promesses pour traiter les dépendances en réduisant les connexions responsables du besoin de consommer une drogue quelconque mais aussi pour (re)trouver le plaisir d'apprendre.
Vous connaissez le syndrome de Cotard ?
J'en étais sûr, celui qui en est atteint est persuadé d'être mort.
Vous êtes vraiment sûr de ne pas le connaître ?
S'il est une question qui hante la philosophie c'est bien celle de la nature humaine, pour ne pas dire du sens de chacun de ces mots séparés et de celui qu'ils gagnent, encombré d'illusions et autres dogmes, une fois réunis.
Matthieu Ricard qui fut chercheur en biologie moléculaire avant de devenir moine expert en philosophie bouddhiste fait le point sur les recherches scientifiques et théories philosophiques sur l'altruisme.
Montesquieu parlait de l'humain comme d'un animal social, tout va dans son sens et démontre la nécessité de la coopération plutôt que la compétition sans quoi nous dévasterions notre environnement. Il suffit de regarder l'état de santé de notre planète pour déjà battre en brèche cette idée.
Les recherches en psychologie montrent que l'homme est prédisposé à l'altruisme, que ce comportement est favorisé par le bonheur et qu'il le favorise en retour.
En lisant cet article vous vous ferez votre opinion, j'attends de lire Plaidoyer pour l'altruisme de MR pour m'autoriser à donner l'âme hyène.
Page 14 Serge Tisseron revient sur Real Humans (Äkta Människor), série suédoise dont les héros sont des hubots, contraction de humain et de robot, ceux-ci étant anthropoïdes, programmés pour servir l'homo sapiens alors que quelques-uns aspirent à plus d'autonomie.
Qu'en serait-il si cette situation arrivait, où, qu'en sera-t-il, quand cette situation arrivera ? Un progrès ? Comme si ce mot voulait dire quelque chose, il n'exprime que l'invincible avancée de la vie ; une source de crainte ? Corollaire du premier ; un risque d'être supplanté ? Un clou chasse l'autre, une espèce dominante finit par se faire dépasser.
Dans ces deux articles il me semble voir la même incapacité à se débarrasser de tropismes archaïques pour définir l'avenir, le même besoin d'affirmer un cadre rassurant, comme un cercueil, bornant la vue et les pensées.
Il n'est que de comparer les prévisions faites d'époques aujourd'hui atteintes, sinon dépassées, pour voir qu'elles ne correspondent jamais à ce qui arrive. L'auteur sépare les humains et les machine, je me plais à penser que la voie du futur est leur réunion. Regarder seulement le présent et la présence de la technologie pour s'en convaincre.
Exagérée dites-vous ? Seulement pour ceux qui le veulent bien, ceux qui, voir le premier article évoqué, tombent dans la dépendance. Du moment que le ration proies/prédateurs est respecté, quelle importance ?
Et nous ne sommes qu'à la page 19 !
Si vous préférez les revues peoples libre (quoi que...) à vous, mais dans ce cas vous n'auriez pas lu ce billet en entier.