La fin du service approche pour Bullock et Gordon, alors que ce dernier vient de mettre fin à une prise d'otage dans le commissariat par un individu demandant ses pilules et ayant, pour mieux se faire comprendre, pris en otage une jeune policière. Elle approche seulement, ils vont donc devoir se rendre sur les lieux d'un double homicide dans le quartier du cinéma.
Un couple vient d'être abattu sous les yeux de leur fils, tout indique qu'il s'agit d'un vol qui a mal tourné.
Le lieutenant Gordon va se présenter au jeune garçon puis lui demander comment il s'appelle alors que son coéquipier qui a reconnu les victimes essaie de faire comme s'il n'était pas là.
L'adolescent d'abord ne dit rien, il se présente ensuite :
Bruce, mon nom est Bruce Wayne !
Il va raconter ce qui s'est passé. Alors qu'ils sortaient du ciné en quête d'un taxi un homme est sorti de l'ombre, masqué, armé, avec des chaussures brillantes. Il a pris le portefeuille de son père, le collier de perle de sa mère, qui s’est brisé, alors que les perles rebondissaient sur le sol l'homme a tiré, une seule balle par victime !
Ce sont deux des personnes les plus influentes de Gotham qui viennent d'être abattus dans cette ruelle, c'est dire si les emmerdements qui s'annoncent promettent d'être à la hauteur.
Les plus cultivés d'entre vous auront reconnu le nom du jeune garçon et celui de la ville. Mais l'ombre de Batman est encore loin de se profiler dans les rues de la ville alors que l'enquête, et la série commence. C'est bien le chemin suivi par Bruce, sa métropole, la faune et les personnages que nous connaissons tous que nous allons suivre.
Bullock et Gordon vont enquêter, et pour le second qui est un petit nouveau les découvertes vont se suivre, se ressembler, et lui apparaître de moins en moins plaisantes. C'est que ce métier n'est pas pour les gens biens, n'est-ce pas ce que son coéquipier lui a dit en lui conseillant de se faire muter ?
Ce qui serait dommage. Dans un milieu pareil il ne risque pas de s'ennuyer. Il lui faudra apprendre à éviter les balles, à ne pas (trop) se salir, s'il veut tenir la promesse qu'il a fait au jeune Wayne de retrouver l'assassin de ses parents, quand à la cause réelle de leurs morts...
Il ne faudra pas longtemps pour qu'un suspect se dessine : Mario Pepper, un homme violent, capable de tout, ou presque. Quand les deux compères viendront l'arrêter il ne pourra se retenir de s'enfuir, pour se faire tuer, opportunément, par Bullock. L'arme et le collier seront retrouvés chez lui ! Tout semble pour le mieux dans le meilleur des mondes, si un doute ne se faisait rapidement jour. Une dénonciation et un autre coupable apparaît.
Toute vérité est-elle bonne à dire ? Les conséquences et le désordre engendré ne seraient-ils pas pires ? L'important n'est-il pas de préserver les apparences du moment que les braves gens dorment tranquilles, que les prisons soient pleines mais que les vraies coupables continuent leur business.
Pas de crime organisé sans ordre, dira Falcone, n'est-ce pas toujours vrai ?
Mario Pepper n'est pas l'assassin des Wayne, Gordon viendra l'avouer à Bruce sans que celui-ci en soit surpris.
Encore n'est-ce là que le premier épisode de Gotham et ne vous ai-je pas parlé de l'autre témoin du crime...
La partie peut s'engager, en attendant que la pièce la plus forte entre en jeu. Pour l'heure elle fait connaissance de l'obscurité !