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10 novembre 2014 1 10 /11 /novembre /2014 09:00
Sainte-Croix d'Orléans
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9 novembre 2014 7 09 /11 /novembre /2014 09:00

Jacques Becker – 1960

Une fiction peut être plus réaliste qu'un documentaire quand on sait qu'être sous le regard de la caméra modifie le comportement. Ainsi ce film donne-t-il une vision crue de la (sur)vie dans cellule de la prison de la Santé. Il bénéficie d'un scénario de José Giovanni basé sur sa propre expérience.

Gaspard est un jeune détenu qui est transféré dans une nouvelle cellule où il va découvrir que ses codétenus creusent un tunnel pour s'évader. D'abord hésitant il va s'intégrer au groupe et participer à la tentative.

Une réalisation qui rend parfaitement l'atmosphère de la prison, ses contraintes, la promiscuité, la virilité, la camaraderie, mais aussi le danger et la trahison toujours possible par un lâche ou celui qui a été écarté d'un projet.

Quel meilleur endroit pour découvrir le sens du mot liberté, aussi mythique soit-il, qu'une geôle où elle semble inaccessible, devenant par là même le but commun capable de rallier toutes les énergies.

Les habitants de la cellule sont différents mais complémentaires, représentatifs d'une société qui voudrait gommer ses différences mais espère que cela n'arrivera jamais, chacun voulant préserver ses acquits où, mieux, accéder à un niveau qu'il estime, à tort ou à raison, supérieur au sien.

Difficile d'échapper au sentiment d'oppression né de l'enfermement, les couloirs sans fin où le regard cherche, sinon la sortie, du moins une lumière lui rappelant que l'extérieur existe encore.

Outre José Giovanni il faut souligner la présence de Jean Keraudy, un des acteurs, et plus que cela puisque lui aussi connu la prison pour avoir volé des cartes d'alimentation pendant la guerre. L'ensemble de la distribution est constituée de comédiens non professionnels dont deux feront carrière : Jean Constantin et Philippe Leroy-Beaulieu.

Jacques Becker mourut avant que son œuvre ne soit finalisée, ce qui lui évita de constater que malgré son succès critique celle-ci ne rencontra pas le public. Il fallut des années pour qu'elle obtienne son statut, mérité, de classique du cinéma.

Rien à voir avec la vision d'une évasion que l'on a aujourd'hui. Pas d'explosifs, d'armes, d'hélicoptères, de coups d'éclats. Tout est lent, répétitif comme si le spectateur était assis avec les autres, creusait avec les autres, espérait avec les autres.

Un film captivant, littéralement.

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8 novembre 2014 6 08 /11 /novembre /2014 09:00
Le ''bon'' sens !
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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 09:00

D'abord naquit la bande dessinée des esprits de Chuck Hogan et Guillermo del Toro, une trilogie aujourd'hui portée au petit écran par ses auteurs.

Beaucoup d'avions atterrissent à l'aéroport JFK, ils s'arrêtent et les passagers en descendent, suivi de l'équipage. De celui-ci personne ne va sortir, aucun signe de vie ne pas apparaître, ni un bruit, ni une lumière, ni une réponse quelconque.

Bref il se passe quelque chose d'inhabituel.

Sinon la série s'arrêterait là et ce serait bien dommage !

Dans le cas où se produit quelque chose de ce genre des protocoles existent qui prévoient l'intervention du CDC, le centre de contrôle des maladies infectieuses. Une équipe menée par le docteur Ephraim Goodweather est dépêchée sur les lieux pour entrer dans l'appareil et mener les premières investigations.

Chaque passager est à sa place, mort, sans qu'il soit possible de déterminer la cause du décès. Pourtant 4 survivants vont être découverts et mis en quarantaine le temps d'en savoir davantage.

Bientôt les survivants vont présenter d'étranges troubles, ce qui est compréhensibles, ce qui l'est moins c'est qu'il va en aller de même pour les défunts dont les corps ont subis d'étranges modifications... En même temps un coffre immense rempli de terre a été déchargé frauduleusement et sorti de l'enceinte de l'aéroport pour être récupéré par des hommes au service d'un milliardaire vieux et malade semblant prêt à tout pour prolonger sa vie.

del Toro et Hogan revisitent le mythe du vampire, en faisant une sorte de maladie très ancienne animée par la volonté de s'imposer sur toute la Terre et incarné en une créature appelé ''Le Maître'', intelligente, malveillante et avide de domination.

Le combat qui va s'engager promet d'être meurtrier, riche en rebondissements. Goodweather sera aidé par un vieux juif qui semble en savoir beaucoup sur leur adversaire commun pour l'avoir rencontré dans un camp nazi où celui-ci semblait chez lui et venait régulièrement se nourrir du sang des prisonniers.

Une demie douzaine d'épisodes seulement ont été diffusés à ce jour mais une deuxième saison semble programmée. Avouez qu'il y a là de quoi avoir l'eau, ou le sang, à la bouche !

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 09:18

La rue était déserte et le vent m'observait,

Des magasins fermés et des fenêtres closes,

Mon ombre est épuisée, ne sachant où je vais,

Mon esprit obscurci espère une overdose.

 

C'est comme un courant froid venant de la banquise,

Par lequel j'espèrai être emporté au loin,

Illusion comme écueils sur lesquels je me brise

Mes envies, ambitions, je n'aurai rien de moins.

 

Et puis le vent mourut, le soleil s'estompa,

La seconde d'avant j'étais encore vivant,

La seconde d'après s'entrouvrit l'au-delà,

J'emporterai le temps jusqu'au cœur du néant.

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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 09:15
Vues d'Orléans (08/2014)
Ma future adresse

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Vues d'Orléans (08/2014)
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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 12:49

J'aurais voulu un cœur prisonnier d'une armure

Que son regard jamais n'aurait pu transpercer ;

Il n'eut jamais été d'abri qui me rassure,

Plus que si j'avais été frappé de cécité.

 

Si j'avais ignoré toujours son existence,

La mienne en eut été rendue bien plus facile,

Le chemin du banal pris depuis mon enfance

Aurait duré toujours, du médiocre au débile.

 

Rêver ne sert à rien, il n'y a qu'un réel,

Le temps ne se vainc pas par le fait du vouloir,

Je ne suis qu'un pantin affrontant l'éternel,

Cherchant à dominer mais manquant du pouvoir.

 

Je suis déjà coincé dans des fers invincibles,

Pulsions venant de loin que je sais déplorer,

Sans pouvoir les contrer, trop pris dans le sensible,

L'ennemi est en moi, je ne peux le chasser.

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 09:00
Version fran... chouillarde
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2 novembre 2014 7 02 /11 /novembre /2014 08:23

Jorge R. Gutierrez - 2014 

C'est l'heure d'aller faire un tour au musée, pour ces enfants voilà la promesse d'une après-midi ennuyeuse propice aux bêtises. Mais les choses ne vont pas se passer ainsi, à la place du vieux guide ronchon qui les accueillait se présente une jeune femme, énergique et sympathique, qui va les mener dans une partie du musée rarement accessible. C'est le Mexique qui s'ouvre à eux et en particulier le culte des morts que pratique ce pays, le centre du monde, et le centre du centre est le village de San Angel.

Une histoire en particulier va être contée aux jeunes visiteurs, celle de Maria et des deux hommes qui se disputaient son cœur, Joaquin et Manolo, depuis que tous trois étaient enfants. Le hasard va faire que cette relation va être l'objet d'un pari entre la Mort, qui règne sur le monde des âmes choisies, et le dieu des Enfers qui lui doit se contenter des âmes oubliées. Si après votre décès quelqu'un se souvient de vous alors le premier monde, musical et coloré, vous est promis, dans le cas contraire vous finirez dans le second, terne, gris et antichambre du néant ultime.

Ces deux êtres parient chacun sur lequel des enfants qui gagnera le cœur de Maria, la Mort opte pour Manolo, son opposant choisi Joaquin. Le dieu des Enfers est un tricheur et va tout faire pour favoriser son champion une fois que les enfants auront grandis, que l'heure du choix s'approchera pour la jeune femme. Difficile, entre Joaquin qui s'est couvert de gloire dans cent combats, aidé par une médaille qui lui permet d'être invincible et invulnérable, ça aide, et Manolo, hériter d'une tradition de matador mais qui refuse de mettre à mort un taureau tout en préférant la musique et les chansons qu'il écrit et interprète pour sa belle. Laquelle a les mêmes goûts.

À la suite d'une manipulation du mauvais parieur alors que Maria semble morte à la suite d'une morsure de serpent, Manolo va se faire mordre volontairement pour la rejoindre. Ce qu'il ignore c'est qu'une morsure seulement provoque un état comateux bref, alors que deux entraînent la mort.

Quand Maria se réveille il ne reste que Joaquin, Manolo est au pays des âmes choisies où il retrouve sa famille. Il n'a pas oublié Maria et va tout faire pour retrouver le monde des vivants et son aimée.

Ce qui ne va pas être de la tarte.

Faible suspens, personne ne doute que l'amour doive finalement triompher, ce sera au prix d'affrontements violents, de risques et de périls qui prouveront le courage des uns, l'abnégation des autres jusqu'au dénouement que vous devinez.

Beaucoup de musiques, de rythmes, de couleurs et de gags, peut-être un peu trop pour avoir le temps d'en profiter mais les personnages, surtout féminins, sont intéressants.

Le 2 novembre la porte sur l'autre monde s'entrouvre, j'ai peur pourtant que ce film n'en donne une fausse idée.

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1 novembre 2014 6 01 /11 /novembre /2014 09:06

Il est courant au Japon de proposer une œuvre sur plusieurs supports. Ainsi de All You Need Is Kill qui fut d'abord un roman de Hiroshi Sakurazaka, illustré par Yoshiitoshi Abe, en 2004, publié par Shūeisha, puis un manga dessiné par Takeshi Obata sur un scénario de Ryōsuke Takeuchi d'après le livre ci-dessus. Il fut porté à l'écran par Doug Liman avec Emily Blunt et Tom Cruise, sorti en juin 2014. Une réalisation différant notablement de l’œuvre dont elle s'inspire en présentant une armée et des héros largement américanisés.

Sakurazaka a annoncé écrire une suite à son histoire, à voir...

L'argument est simple : la Terre est envahie par des extra-terrestres, les Mimics, et rien ne semble devoir les mettre en échec. L'espèce humaine voit son avenir compromis et pourrait être tout simplement exterminée. Keiji Kiriya est un jeune soldat, tout juste enrôlé dans l'armée il participe à sa première bataille, avec peu de succès puisqu'il trouve la mort au cours de celle-ci. L'étonnant, et c'est l'argument du manga, est qu'il se réveille 30 heures avant son décès et repart pour la même journée qui se conclue de la même façon. Il meurt et repart pour un tour de manège. Il pourrait se contenter de revivre et remourir sans cesse mais sa rencontre avec Rita Vrataski va lui donner la motivation suffisante pour utiliser ce qui lui arrive pour trouver comment vaincre.

Si le principe est la répétition il n'en va pas de même pour ce manga qui sait en user pour faire progresser l'action continuellement. Il est facile de suivre Keiji dans son combat pour que chaque nouvelle journée lui apprenne quelque chose sur ce qui se passe, sur les Mimics, et ce qui leur donne un avantage que rien ne semble pouvoir arrêter.

C'est bien Keiji qui est la clé de la victoire possible en gardant en mémoire les événements passé pour s'améliorer, pour apprendre par l'expérience en observant le champ de bataille et ses ennemis, en comprenant quels mécanismes sont ainsi activés, qu'une action positive sur l'instant peut provoquer sa mort, et son retour à la case départ. Inutile d'essayer de sauver celui-ci ou celui-là, dans ce genre d'affrontement c'est le résultat qui compte et il faut pour notre héros tenir de plus en plus longtemps pour découvrir la faille des Mimics qu'il pourra utiliser. Sans oublier l'importance de Rita, jeune fille fragile dans un exosquelette colossal et maniant une hache d'une taille encore plus imposante. La découverte du passé de l'un et l'autre permet de souffler entre deux combats tout en permettant de mieux les connaître. Tout le monde sait qu'il est bon d'apprendre de ses erreurs, de ses échecs, dans la réalité pourtant il n'est pas possible d'apprendre de sa, et à fortiori de ses, morts. Alors suivez Rita et Keiji dans les deux volumes du manga ou celui du roman.

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Bienvenue sur ce blog ! Vous y découvrirez mes goûts, et dégoûts parfois, dans un désordre qui me ressemble ; y partagerez mon état d'esprit au fil de son évolution, parfois noir, parfois seulement gris (c'est le moins pire que je puisse faire !) et si vous revenez c'est que vous avez trouvé ici quelque chose qui vous convenait et désirez en explorant mon domaine faire mieux connaissance avec les facettes les moins souriantes de votre personnalité.

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