Son regard en morsure avide de mon sang,
De ma vie, des espoirs auxquels j'ai feint de croire ;
Acérés tel les crocs d'un vampire innocent
Ses yeux plongeant en moi ont vidés ma mémoire.
Mieux qu'un venin létal il fige mon présent,
Paralysant hier, interdisant demain,
Expulsant mon esprit hors des routes du temps,
L'enfermant dans l'idée que l'avenir est vain.
Mais que suis-je sans lui, moins qu'une ombre oubliée,
Un animal pensant, assez pour s'en maudire,
Voyant sur l'horizon à quoi je suis lié,
Ce feu bleu attirant plus que j'ose le dire.
Son regard en morsure avide de mon sang,
De ma vie, des espoirs auxquels j'ai feint de croire ;
Acérés tel les crocs d'un vampire innocent
Ses yeux plongeant en moi ont vidés ma mémoire.
Mieux qu'un venin létal il fige mon présent,
Paralysant hier, interdisant demain,
Expulsant mon esprit hors des routes du temps,
L'enfermant dans l'idée que l'avenir est vain.
Mais que suis-je sans lui, moins qu'une ombre oubliée,
Un animal pensant, assez pour s'en maudire,
Voyant sur l'horizon à quoi je suis lié,
Ce feu bleu attirant plus que j'ose le dire.