À la différence du pansori que nous avons vu, et écoutée, récemment, le gagok est chanté par plusieurs interprètes accompagnés d'un petit orchestre d'instruments traditionnels, cithare geomungo, flûte en bambou daegum, hautbois piri, vièle haegum et tambour janggu. Né au XVIIème siècle il était réservé à la haute société mais est devenu populaire au fil du temps. Il se subdivise en 26 namchang(chants pour hommes, et 15 yeochang(chants pour femmes). Les premiers caractérisés par des voix profondes et sonores, les secondes se distingant par des voix aiguës et fragiles.
Solenels ou nostalgiques les chants du gagok associent lyrisme et harmoniques de façons si complexes que les maîtriser est difficile et demande à ses interprètes un grand investissement sur de nombreuses années.
Il est aujourd'hui enseigné dans des écoles spécialisés qui veillent à ce qu'il reste inchangé tant il est important dans l'identité coréenne.
Kim Young-gi sera en concert à la
Maison des Cultures du Monde, PARIS (75006)
Le jeudi 30 mai et le samedi 01 juin 2013 dans le cadre du 17e Festival de l'Imaginaire.