Après le Yi jing, voici le Shījīng :
305 poèmes, répartis en 4 catégories constituent ce Classique. Les chansons folkloriques des royaumes, les grandes odes, les petites odes et les hymnes religieux. Il conserve les vers les plus anciens de la littérature Chinoise.
Confucius, encore lui mais on ne prète qu'aux riches, aurait chosi ces 305 textes parmi 3000 pour leur valeur d'exemplarité des valeurs que lui-même défendait. La réalité serait différente, des fonctionnaires profitant des moissons circulaient dans les campagnes et notaient les chansons pour se faire une idée de l'état d'esprit de la population. Preuve en est que le Shī Jīng existait dans l'enfance de Confucius.
Toujours est-il que Maître Kong conclût : ''Qui n'étudie pas le Shī ne sait ni parler ni agir correctement''.
Qin Shi Huangdi (秦始皇帝), l'unificateur de la Chine, voulut faire disparaître le Shī, trois érudits (Shen Pei, Yuan Gu et Han Ying) le mémorisère, la version qu'ils restituèrent peut être différente de l'originale. Il fut ''remanié'' postérieurement au règne de Qin par Mao (aucun rapport avec le Grand timonier) qui suivant l'ombre confucéenne présenta une poésie politique et historique à visée morale. Avec Zhen Xuan il formèrent le Shījīng tel que nous le connaissons aujourd'hui. À l'époque, en Chine comme en Grèce le poèsie était didactique, exemplaire ou narrative, le romantisme n'était pas encore passé par là.
à suivre...