C'était si... loin, si moi ! Un temps de nuit gravement à la santé, entre bouteille et.... ce que j'ai oublié, gommé, avalé, absorbé. Un pur bonheur, insupportable du moment présent, d'un temps que je voulais arrêter, une pensée figée dans un écho infini, l'ombre du présent qui déjà se délitant, se transformait en regrets d'une belle beauté, disparue sitôt née, embellie encore, transformée et retransformée.
C'était si bien que je trouvais du courage pour la bagarre contre la peur du jour prochain, de devoir voir à nouveau, attendre en corps et à cri une nouvelle promesse du futur qui me guettait comme l’araignée observe l'insecte sachant qu'il ne lui échapperait pas.
Ai-je dormi, ou rêve que je dormais ? L'aube est quand même venue d'une clarté aveuglante qui ne me fit pas baisser les yeux un défi que je ne voulais pas perdre, non, surtout pas moi.
C'est éveillé que je supporte les cauchemars, ceux qui me montre où sont les hommes libres, cet endroit où je ne veux jamais aller.