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24 septembre 2020 4 24 /09 /septembre /2020 08:00

Hakan Günday – Onur Saylak – 2018

Agâh cherche son chat, rien de bien extraordinaire. Il le trouve sous un meuble, mort. Son maître ne comprend pas tout de suite ce qui a pu se passer. La vétérinaire lui dira que Munir (le chat) est mort de soif tout simplement parce que son maître a oublié de le nourrir, et de l'abreuver.

Comment est-ce possible se demande Agâh, ancien policier à la retraite. Il ne lui faudra pas longtemps pour comprendre ce qui pu causer un tel oubli, sur une telle durée, l'unique explication lui est d'ailleurs donné par un neurologue : Alzheimer !

La nouvelle est terrible pour cet homme dont la mémoire fut une qualité toujours mise en avant dans son métier, mais son médecin l'affirme, il est possible de retarder l'évolution d'une maladie qui n'en est encore qu'à son premier stade. Il suffit de quelques habitudes et médicaments pour retarder les effets d'une affection qui pourtant finira par triompher.

Sa fille, Nevra Elmas, est devenue policière elle aussi, pour suivre le chemin paternel, elle a intégrée le service criminel, seule femme dans une unité de 140 personnes. De ce fait elle est mise en avant, en Turquie une telle place est une avancée pour les femmes, elle en est consciente, c'est aussi une grosse responsabilité.

Dans les interviews elle proclame sa joie d'occuper une telle place, de l'environnement amical autour d'elle, alors qu'il n'en est rien, les hommes voient d'un mauvais œil sa présence, principalement ses partenaires. Heureusement leur chef la soutien, mais il veut qu'elle fasse la preuve de sa compétence.

Agâh s'interroge sur son avenir, la maladie lui fait peur mais sa vie n'a pas cessée pour autant d'autant que ses oublis sont rares encore, bien qu'ils furent fatals à Munir. En discutant avec un vieil ami il en vient à la conclusion qu'il peut faire n'importe quoi puisqu'au final il l'oubliera. Lui qui voua sa vie à la justice vit aussi quels manquements furent les siens, que des coupables évitent la sanction par manque de preuve, par l'intervention d'amitiés utilitaires. Il en vient à se dire qu'il peut compenser quelques défaillances en passant du rôle de policier à celui de bourreau. Puisqu'il finira par tout oublier où est le risque ?

Autant commencer par quelqu'un qu'il connaît bien, chez qui il est reçu, un ''ami'' dont l'épouse est elle aussi malade, devant laquelle il peut tuer sans risquer qu'elle le dénonce.

Un premier pas.

Histoire de donner un coup de main à sa fille il colle sur le visage du cadavre quelques mots :

les séries turques venant jusqu'à nous sont rares, autant profiter de l'occasion d'en évoquer une, bien que je n'en ai pas (encore) vu tous les épisodes. Cadres, interprètes et façons de construire un récit sont assez différents pour susciter l'intérêt, d'autant que l'ensemble se tient, que le héros est sympathique, la policière jeune, belle, intelligente, et en bute à l'hostilité que génère la nouveauté est la porte drapeau d'un progrès qui devra s'imposer. Qu'elle ignore que le criminel qu'elle cherche est son père renforce l'intérêt de cette courte série.

 

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