Parallèle : Ce qui nous suit, ce qui nous est proche mais à quoi on ne peut accéder.
Paranoïa : Pensées envahies par les modules instinctifs archaïque propre au gibier. Utiles pour ceux-ci dans un contexte de risque permanent, toxiques dans un monde où ce n'est plus vrai du fait de l'évolution des prédateurs qui n'ont plus besoin des mêmes proies.
Paresse : Conséquences de la perception de l'évidence que quoi que l'on fasse cela ne changera rien. De là autant ne rien faire.
Pensée : Ces mots qui s'organisent dans ma tête, sont-ils les miens, la recombinaison aléatoire de ceux que j'ai appris, entendus, dans le passé, me suffisent-ils à définir ce que je vois, entends, ressent, où n'est qu'une façon de réduire l'environnement perceptible, et moi-même, au vocabulaire dont je dispose ?
Penchant : Tendance où goût non choisi volontairement bien qu'il soit possible, sinon préférable, de le penser.
Pervérité : Mentir est trop facile et risqué, dire la vérité est encore la solution la plus efficace pour manipuler quelqu'un en éteignant sa méfiance.
Phobie : Peur de vivre sans cette peur qui bien qu'elle semble nous pourrir la vie est une façon d'occuper celle-ci, source de notre plus grande crainte.
Potentiel : Ce dont tu disposais quand tu étais jeune, il y a longtemps, mais que tu ne sus exploiter, par la faute de ceux qui auraient pu t'aider mais ne le firent pas.
Pouvoir : Force que le faible donne à quiconque peut le rassurer et lui permettre de n'avoir qu'à obéir, subir, endurer, sans vouloir, comprendre, imaginer par incapacité mentale, intellectuelle ou physiologique.
Prédestination : But de ton voyage dont tu as déjà le billet en poche sans pouvoir le changer ni le connaître. Mieux vaux ne pas vouloir le connaître trop à l'avance pour garder l'illusion que tu auras ce que tu croies mériter.
Presse : Vend aujourd'hui du hier qui sera oublié demain.
Prix : Valeur des choses estimées en fonction de leur raretés et, surtout, de ce qu'un consommateur est prêt à payer s'il est sensible au marketing qui lui fait croire qu'il en a besoin. Le plus important étant que tu ne connaisses jamais le tien. Tu y serais de ta poche.