23 avril 2014
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Rien de plus effrayant pour marquer la césure
Que son regard glacé, plus tranchant qu'un rasoir,
Découpant l'illusion qui me servait d'armure,
Avant d’éviscérer le courage et l'espoir.
Je ne suis que des mots que j'emploie à loisir,
Pour me dissimuler et parfois m'oublier,
J'espérai un regard, un accord, un sourire,
Plutôt que le refus, le mépris, le rejet.
Mon cœur et mon esprit continuent leur duel,
Je voudrais que ce soit le second qui l'emporte
Mais le premier toujours triomphe sans appel,
L'émotion au final est encore la plus forte.
J'aimerai consumer peur, désirs et passions.
Être aride et désert, parcouru par le vent,
Dépourvu d'oasis, sans hallucination,
Le chemin idéal pour trouver le néant.